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Bilastina

Urticaire cholinergique : classification des sous-types et approche clinique

By Nouveau, Sélection d'articles

Atsushi Fukunaga

Am J Clin Dermatol . 2022 Sep 15;1-14. doi: 10.1007/s40257-022-00728-6. Online ahead of print.

L’urticaire cholinergique est un sous-type d’urticaire chronique inductible présentant des papules douloureuses qui s’entourent d’érythèmes lors de la sudation. Le but de cet article était d’analyser les différents sous-types d’urticaire cholinergique et sa corrélation avec l’anhydrose.

Des publications récentes ont été passées en revue pour recueillir les données les plus récentes d’épidémiologie, de caractéristiques cliniques, d’approches diagnostiques, de classification des sous-types pathophysiologiques et d’approches thérapeutiques pour l’urticaire cholinergique.

Lors de l’examen de patients présentant des symptômes similaires à ceux de l’urticaire cholinergique, il est important de faire un diagnostic différentiel pour repérer tout trouble de la sudation.

Différents mécanismes contribuent au développement de l’urticaire cholinergique. Ils peuvent notamment impliquer l’histamine, une allergie à la transpiration, des substances de type cholinergique, l’occlusion des pores et une hypohydrose/anhydrose. Ces mécanismes sont importants pour identifier les sous-types d’urticaire cholinergique, les prendre en charge et les traiter de manière appropriée dans la mesure où cette affection ne se présente pas de façon homogène.

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Urticaria.

By Nouveau, Sélection d'articles

Pavel Kolkhir

Nat Rev Dis Primers. 2022 Sep 15;8(1):61. doi: 10.1038/s41572-022-00389-z

L’urticaire est une affection cutanée inflammatoire hétérogène courante qui affecte près de 20 % de la population mondiale. Les symptômes qui comprennent des papules, un angiœdème ou les deux sont dus à la stimulation et à la dégranulation de mastocytes au niveau de la peau et à la libération d’histamine et d’autres médiateurs. L’urticaire aigu présent dans la majorité des cas peut durer jusqu’à 6 semaines et être lié à des infections, à la prise de médicaments ou à l’ingestion de certains aliments. L’urticaire chronique peut être spontané ou inductible, peut durer plus de 6 semaines et persiste pendant plus d’un an chez la plupart des patients. Les patients atteints d’urticaire chronique sont très affectés dans leurs activités quotidiennes et peuvent souffrir de comorbidités psychiatriques. L’urticaire chronique inductible comprend plusieurs sous-types et implique des déclencheurs qui génèrent différents symptômes.

Le mécanisme de l’urticaire chronique spontané implique des anticorps et les cascades du complément et de la coagulation. Son diagnostic inclut des tests différentiels permettant d’identifier les causes sous-jacentes et les déclencheurs.

Le traitement de l’urticaire est à base d’antihistaminiques H1 de deuxième génération en première intention puis d’omalizumab et de cyclosporine en deuxième intention. De nouvelles approches sont basées sur le ciblage des médiateurs, des voies de signalisation et des récepteurs de mastocytes et autres cellules immunitaires.

D’autres études sont nécessaires pour définir les endotypes de la maladie et leurs biomarqueurs, identifier de nouvelles cibles de traitement et développer de meilleurs traitements.

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Contrôle de la rhinite allergique dans quatre pays d’Amérique latine : étude Rinola

By Nouveau, Sélection d'articles

Diana L Silva

Front Allergy . 2022 Aug 24;3:980515. doi: 10.3389/falgy.2022.980515. eCollection 2022

Près de 40 % de personnes souffrent de rhinite allergique dans le monde. Bien que certaines études cliniques décrivent ses caractéristiques, il manque des études en situation réelle pour l’Amérique latine. Cet article décrit une étude descriptive, transversale et multicentrique menée dans 4 pays d’Amérique latine (Colombie, Argentine, Cuba et Pérou) et incluant 412 patients avec un diagnostic de rhinite allergique entre novembre 2017 et juin 2020. Les patients ont remplis plusieurs questionnaires d’évaluation et leurs données cliniques et sociodémographiques ont été recueillies.

Cette étude incluait des patients âgés de 15 à 39 ans. Les trois quart des participants présentaient une obstruction nasale et 81 % une rhinite allergique persistante. 31 % d’entre eux présentaient également de l’asthme. Les tests cutanés étaient positifs chez plus de 80 % des participants (81,3 % étaient Dermatophagoides farinae positifs et 88,6 % Dermatophagoides pteronyssinus positifs). Tous les participants sauf un ont signalé que la rhinite allergique affectait leurs activités quotidiennes. Lors de la consultation, les spécialistes ont démarré un traitement par corticostéroïde nasal chez 72 % des patients, mais seuls 17 % des patients étaient sous immunothérapie. 60 % des patients prenaient déjà des antihistaminiques oraux uniquement.

En conclusion, cette étude confirme que les personnes atteintes de rhinite allergique en Amérique latine voient leur qualité de vie affectée en raison de la persistance de cette affection. Les acariens sont les principaux sensibilisateurs.

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Évaluation des taux de rémission après des traitements de première et deuxième intentions et indicateurs de réfractarité aux antihistaminiques dans l’urticaire chronique

By Nouveau, Sélection d'articles

Sinem Ayse Ornek

Int Immunopharmacol. 2022 Sep 15;112:109198. doi: 10.1016/j.intimp.2022.109198. En ligne avant impression.

L’urticaire chronique est une affection courante caractérisée par la récurrence de papules avec prurit et/ou angiœdème pendant plus de 6 semaines. Les directives recommandent des doses standard d’antihistaminiques en première intention et une augmentation de la dose d’antihistaminiques en deuxième intention. Il manque des études sur le taux de rémission après les traitements de première et deuxième intentions ainsi que des indicateurs de réponse aux antihistaminiques. Le but de cette étude était d’évaluer le taux de réponse des traitements de première et deuxième intentions dans l’urticaire chronique et d’identifier les caractéristiques des patients permettant d’estimer le résultat du traitement.

Différents types de résultats pour l’urticaire ont été analysés rétrospectivement : 556 cas d’urticaire chronique spontané et 101 cas d’urticaire chronique inductible avec des données de suivi d’au moins 3 mois.

Les résultats ont montré que la dose standard d’antihistaminiques de 2e génération présentait une efficacité chez 43 % des patients. Et 28,8 % de patients supplémentaires étaient en rémission suite aux traitements de 2e intention. Augmenter la dose d’antihistaminiques, associer deux antihistaminiques de 2e génération, associer des antihistaminiques de 1re et 2e génération ou associer un antagoniste du récepteur des leucotriènes a permis une rémission chez 38,3 %, 35,8 %, 37,5% et 25 % de patients ayant reçu ces traitements, respectivement.

En conclusion, il est important de procéder par étape dans la prise en charge de l’urticaire chronique parce que le nombre de patients qui répondent au traitement augmente à chaque étape.

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Rhinite non-allergique, rhinite allergique et immunothérapie : progrès des dix dernières années

By Nouveau, Sélection d'articles

Punita Ponda

J Allergy Clin Immunol Pract. 2022 Sep 21;S2213-2198(22)00945-X. doi: 10.1016/j.jaip.2022.09.010. En ligne avant impression

La rhinite allergique et la rhinite non-allergique sont deux des affections les plus courantes que voient les immunoallergologues. Ces affections ont un impact énorme sur les activités quotidiennes et représentent une charge économique pour les systèmes de santé à travers le monde. L’immunothérapie est actuellement une pratique courante pour maîtriser les différents déclencheurs de rhinite allergique.

Cet article passe en revue les progrès les plus récents concernant ces affections, du diagnostic au traitement, l’immunothérapie allergénique ainsi que les stratégies sanitaires globales et numériques. Depuis 10 ans, ces affections sont de mieux en mieux comprises, ce qui a permis d’optimiser les soins et les résultats pour les patients.

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Résultats scolaires : impact de la rhinite allergique et de l’urticaire

By Contenu exclusif de bilastine

La rhinite allergique et l’urticaire sont des maladies très courantes1 et pourtant leur impact est souvent minimisé ou ignoré.2

  • La rhinite allergique et l’urticaire perturbent toutes deux la qualité de vie des enfants et des adolescents, entraînant des limitations dans les activités quotidiennes, ainsi que des problèmes émotionnels, pratiques et de sommeil. Par conséquent, ces maladies peuvent avoir un impact négatif sur la fréquentation et les résultats scolaires.1

Selon l’Académie européenne d’allergologie et d’immunologie clinique, la rhinite se caractérise par au moins deux des symptômes nasaux suivants : rhinorrhée, obstruction nasale, éternuements ou démangeaisons. Selon sa physiopathologie, on peut la classer en rhinite allergique, rhinite infectieuse ou rhinite non allergique et non infectieuse.2

De plus, la rhinite est souvent associée aux symptômes oculaires de la conjonctivite allergique (yeux rouges, larmoyants ou qui démangent, appelés prurit oculaire), donnant lieu à ce que l’on appelle la rhinoconjonctivite.2

La rhinoconjonctivite est fréquente chez les enfants et les adolescents en âge d’être scolarisés, avec une prévalence moyenne globale de 8,5 % chez les 6 à 7 ans et de 14,6 % chez les 13 à 14 ans. La prévalence de cette maladie semble augmenter, en particulier chez les adolescents.3

L’étude ISAAC (International Study of Allergies in Childhood) a conclu que dans un groupe de patients âgés de 6 à 7 ans, les filles présentaient généralement des troubles de rhinoconjonctivite moins fréquents que les garçons. En revanche, dans un groupe d’adolescents de 13 à 14 ans, les filles étaient plus fréquemment concernées que les garçons du même âge. En aucun cas, les résultats de l’étude n’ont varié en fonction de la région dans laquelle vivaient les patients.4

L’urticaire se caractérise par l’apparition de cloques ou de boutons très prurigineux (qui démangent), et elle a un impact important sur la qualité de vie des patients qui en souffrent.3 Il s’agit d’un trouble très répandu, puisqu’on estime que 15 à 24 % de la population globale en souffre à un moment donné de sa vie. Chez les enfants âgés entre 3 et 6 ans, jusqu’à 43,9 % de la population étudiée présentent de l’urticaire.5

Chez les enfants, contrairement aux adultes, l’urticaire aiguë (durée inférieure à 6 semaines) est plus fréquente (prévalence entre 1 % et 14 % chez les enfants) que la forme chronique ou persistante (prévalence entre 0,1 % et 1,8 % chez les enfants).1

L’urticaire aiguë est un processus d’apparition brutale qui peut persister quelques heures pouvant aller jusqu’à un maximum de 6 semaines.5 L’allergie alimentaire, l’allergie aux médicaments ou aux piqûres d’insectes, les infections virales, ainsi que tout ce qui peut déclencher une réaction cutanée immédiate sont les causes les plus courantes de l’urticaire aiguë.5,6

L’urticaire chronique peut être provoquée par un facteur déclenchant tel que le froid, la chaleur, l’eau, les frottements, etc., mais elle peut aussi apparaître spontanément sans que la cause soit identifiée. On estime qu’environ la moitié des urticaires chroniques durent moins d’un an, bien que dans 11 à 15 % des cas, la persistance dépasse 5 ans.5

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Bibliographie:

  1. Church MK, et al. Bilastine: a lifetime companion for the treatment of allergies. Curr Med Res Opin. 2020;36(3):445-454.
  2. Roberts G, et al. Paediatric rhinitis: position paper of the European Academy of Allergy and Clinical Immunology. Allergy. 2013;68:1102-1116.
  3. Papadopoulos NG, Zuberbier T. The safety and tolerability profile of bilastine for chronic urticaria in children. Clin Transl Allergy. 2019;9:55.
  4. Mallol J, et al. The International Study of Asthma and Allergies in Childhood (ISAAC) Phase Three: A global synthesis. Allergol Immunopathol. 2013;41(2):73-85.
  5. Rodríguez del Río P, Ibáñez Sandín MD. Urticaria y angioedema. Pediatr Integral. 2013; XVII(9):616-27.
  6. Urticaria en niños: síntomas y tratamiento. Disponible en: https://pacientes.seicap.es/es/urticaria-en-ni%C3%B1os-s%C3%ADntomas-y-tratamiento_67451. Acceso: septiembre 2022.
  7. ¿Qué problemas tienen en la escuela los niños con asma o alergia? Disponible en: https://seicap.es/alergia/que-problemas-tienen-en-la-escuela-los-ninos-con-asma-y-alergia/. Accesso: septiembre 2022.
  8. Jáuregui I, et al. Rinitis alérgica y rendimiento escolar. Investig Allergol Clin Immunol. 2008;18(Suppl. 1):32-9.
  9. Wang XY, et al. Treatment of allergic rhinitis and urticaria: a review of the newest antihistamine drug bilastine. Ther Clin Risk Manag. 2016;12:585-97.
  10. Zuberbier T, et al. The international EAACI/GA²LEN/EuroGuiDerm/APAAACI guideline for the definition, classification, diagnosis, and management of urticaria. 2022;77(3):734-66.
  11. Scadding GK, et al. Allergic Rhinitis in Childhood and the New EUFOREA Algorithm. Front Allergy. 2021;2:706589.
  12. Toral Pérez MT, et al. Farmacoterapia de las enfermedades alérgicas. Protoc Diagn Ter pediatr. 2019;2:35-49.
  13. Jaurégui I, et al. Bilastine: a new antihistamine with an optimal benefit-to-risk ratio for safety during driving. Expert Opin Drug Saf. 2016;15(1):89-98.
  14. Kawauchi H, et al. Antihistamines for Allergic Rhinitis Treatment from the Viewpoint of Nonsedative Properties. Int J Mol Sci. 2019;20(1):213.
  15. Leceta A, et al. Bilastine 10 and 20 mg in paediatric and adult patients: an updated practical approach to treatment decisions. Drugs Context. 2021;10:2021-5-1.
  16. Novák Z, et al. Safety and tolerability of bilastine 10 mg administered for 12 weeks in children with allergic diseases. Pediatr Allergy Immunol. 2016;27(5):493-8.
  17. Álvaro Lozano M. Urticaria y angioedema. Protoc diagn ter pediatr. 2019;2:149-60.

Nouvelles données cliniques et de transcriptome sur le facteur d’activation plaquettaire dans l’urticaire chronique spontané: pertinence pathogène et thérapeutique

By Sélection d'articles

Andrades E, Clarós M, Torres JV

Biofactors . 2022 Aug 4. doi: 10.1002/biof.1880. En ligne avant impression.

L’urticaire est caractérisée par une réaction transitoire papule œdémateuse et érythème avec prurit. Plus de 5 millions de personnes souffrent de symptômes persistants d’urticaire en Europe, ce qui représente un énorme fardeau pour les patients et les systèmes de santé. Le but de cette étude était d’évaluer la pertinence du facteur d’activation plaquettaire (PAF) dans l’urticaire chronique spontané (UCS).

Des échantillons cutanés de 45 patients présentant un UCS modéré/sévère et 17 contrôles en bonne santé ont été analysés pour déterminer l’expression et la localisation cellulaire des récepteurs du PAF (PAFR) et la concentration sérique de PAF et de PAF acétylhydrolase (PAF-AH). Les concentrations sériques de PAF et PAF-AH ont été mesurées par ELISA et comparées entre les patients et les contrôles en bonne santé, puis entre les réfractaires et non-réfractaires aux antihistaminiques H1 2e génération. L’expression d’ARNm de PAFR était significativement plus élevée pour l’UCS-peau lésée que les contrôles en bonne santé (p = 0,014). La coloration positive pour PAFR en immunohistochimie a été retrouvée principalement dans la couche épidermique basale chez les contrôles en bonne santé, alors qu’elle était essentiellement présente le long de l’épiderme dans les échantillons d’UCS-peau lésée. Les cellules endothéliales ont montré une expression de PAFR exclusivement dans les échantillons d’UCS-peau lésée et non lésée. L’expression de PAFR a été observée dans les nerfs des contrôles en bonne santé et dans les échantillons d’UCS-peau lésée et non lésée. La double expression de PAFR/CD43 a montré que le type cellulaire principalement présent dans l’infiltrat inflammatoire des papules exprimant PAFR était les lymphocytes T. Le rapport PAF-AH/PAF observé était significativement plus bas chez les non-répondeurs que chez les répondeurs aux antihistaminiques H1 2e génération (6,1 vs. 12,6 ; p = 0,049).

En conclusion, cette étude corrobore la notion que PAF est un médiateur de pathogenèse avec papules dans l’UCS et suggère que PAF pourrait éventuellement servir de biomarqueur d’affection réfractaire aux antihistaminiques H1 2e génération du fait que le rapport PAF-AH/PAF est significativement plus bas chez les non-répondeurs que chez les répondeurs aux antihistaminiques H1 2e génération.

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Urticaire aigu et anaphylaxie : différences et similitudes de prise en charge clinique

By Sélection d'articles

Ensina LF, Min TK, Félix MMR, et al.

Front Allergy. 2022 Apr 15;3:840999. doi: 10.3389/falgy.2022.840999. eCollection 2022.

L’urticaire aigu avec papules et/ou angiœdèmes est courant. Ces symptômes sont également fréquents dans l’anaphylaxie, une réaction qui menace le pronostic vital et doit être immédiatement traitée. Dans les deux cas, les mastocytes jouent un rôle central dans le mode d’action de l’affection. Malgré ces similitudes, l’approche diagnostique est généralement différente car elle dépend des déclencheurs suspectés, de l’âge du patient et de la région dans laquelle il se trouve.

L’anaphylaxie doit être traitée en première ligne par de l’adrénaline alors que le traitement privilégié pour les poussées d’urticaire est à base d’antihistaminiques H1.

La meilleure approche pour prévenir l’anaphylaxie ou des épisodes d’urticaire aigu est d’éviter le déclencheur responsable de la réaction, sachant qu’une des solutions est de désensibiliser les patients aux médicaments et aux aliments impliqués afin d‘améliorer leur qualité de vie.

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Productivité académique des jeunes atteints de rhinite allergique : une étude MASK-air®

By Sélection d'articles

Viera RJ, Pham-Thi N, Anto JM

J Allergy Clin Immunol Pract. 2022 Aug 20;S2213-2198(22)00820-0. doi: 10.1016/j.jaip.2022.08.015. Versión digital previa a la impresión.

La prévalence de la rhinite allergique est élevée, avec plus de 400 millions de personnes affectées dans le monde. Le but de cette étude était d’utiliser des données de situation réelle pour évaluer l’impact de la rhinite allergique sur la performance académique (mesurée sur une échelle visuelle analogique – EVA éducation – et par le questionnaire WPAI+CIQ:AS), et d’identifier les facteurs associés à l’impact de la rhinite allergique sur la performance académique.

Les données utilisées sont celles de 1970 utilisateurs de l’application MASK-air® mHealth, âgés de 13 à 29 ans. Les chercheurs ont évalué la corrélation entre les variables calculant l’impact des allergies sur la performance académique (EVA éducation, et questionnaire WPAI+CIQ:AS pour l’impact des symptômes d’allergie sur la performance académique et le pourcentage d’heures d’éducation perdues pour cause d’allergie), et d’autres variables. De plus, ils ont identifié des facteurs liés à l’impact des symptômes allergiques sur la productivité académique à l’aide de modèles statistiques.

Le score EVA éducation était fortement corrélé avec l’impact des symptômes d’allergie sur la performance académique selon le WPAI+CIQ:AS, le EVA pour les symptômes d’allergie globaux, et le EVA nez. Les modèles de régression à multiples variables ont montré que l’immunothérapie présentait une forte association négative avec le EVA éducation. Une rhinite mal contrôlée, mesurée par le score combiné symptôme-médicament, était associée à un score de EVA éducation plus faible, un impact plus important sur la productivité académique et un plus haut pourcentage d’heures d’éducation manquées pour cause d’allergie.

En conclusion, les symptômes allergiques et le moins bon contrôle de la rhinite sont corrélés avec une plus faible productivité académique, alors que l’immunothérapie est liée à une meilleure productivité.

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Stratégies actuelles de traitement pour la rhinite allergique saisonnière: où allons-nous ?

By Sélection d'articles

Ridolo E, Incorvaia C, Pucciarini F, et al.

Clin Mol Allergy. 2022 Aug 10;20(1):9. doi: 10.1186/s12948-022-00176-x.

La rhinite allergique est causée par des pollens et provoquent des symptômes tels que l’éternuement, la congestion nasale, la rhinorrhée, des démangeaisons nasales et une obstruction du flux d’air. Le diagnostic de la rhinite allergique est généralement posé sur la base des antécédents médicaux, de tests cutanés par piqûre et de la mesure de biomarqueurs d’IgE spécifiques, mais il existe une place pour la médecine de précision qui peut fournir des outils de diagnostic exacts.

Le but de cette revue était de décrire les avancées dans le traitement de la rhinite allergique saisonnière ainsi que d’évaluer les médicaments à utiliser en fonction de la sévérité de la maladie et des caractéristiques des patients, et le rôle de l’immunothérapie contre les allergènes.

Les experts ont conclu que le traitement de la rhinite allergique inclut différents agents selon la sévérité de la maladie. L’immunothérapie contre les allergènes a montré une haute efficacité et la médecine de précision améliore de beaucoup le diagnostic de la rhinite allergique. Néanmoins, la faible adhésion à long terme à l’immunothérapie contre les allergènes doit être résolue à l‘avenir.

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L’approche ARIA de médicaments à valeur ajoutée : traitement à la demande de la rhinite allergique

By Sélection d'articles

Bousquet J, Toumi M, Sousa-Pinto B, et al.

J Allergy Clin Immunol Pract . 2022 Aug 4;S2213-2198(22)00749-8. doi: 10.1016/j.jaip.2022.07.020. Online ahead of print.

La rhinite allergique a une prévalence au cours de la vie allant jusqu’à 50% dans certains pays. Cela constitue un fardeau élevé en termes de vie sociale, scolaire et professionnelle.  Le but de ce rapport est de montrer que les médicaments à valeur ajoutée tels que les sprays nasaux utilisés à la demande (PRN) peuvent suffire pour gérer la rhinite allergique.

Les médicaments à valeur ajoutée sont des médicaments existants étudiés pour identifier de nouveaux usages thérapeutiques.

Les traitements actuels pour la rhinite allergique sont des traitements continus à long terme suite à la conduite d’essais cliniques pendant au moins 14 jours avec une adhésion de plus de 70%. Plutôt qu’un traitement continu, un nouveau moyen de traiter la rhinite allergique pourrait être un traitement à la demande en fonction des symptômes.

Les données en situation réelle ont montré que 90% des patients augmentent leur consommation de médicaments, dont les antihistaminiques H1, pour contrôler leurs symptômes pendant la saison des pollens, contrairement aux recommandations.

Puisque la plupart des patients qui demandent un rendez-vous de soins primaires ont des symptômes non contrôlés, ils ne suivent pas la prescription à long terme et ont recours à l’automédication.

En conclusion, les données de situation réelle indiquent que les patients préfèrent les traitements à la demande aux traitements continus. Cela devra donc se refléter dans les orientations à venir : traitements personnalisés en fonction du profil de symptômes, de leur sévérité et de leur durée, en tenant compte des préférences du patient pour une administration orale ou intranasale.

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Mise à jour sur les mécanismes pathologiques et les traitements de la rhinite allergique

By Sélection d'articles

Zhang Y, Lan F, Zhang L

Allergy. 2022 Jul 27. doi: 10.1111/all.15454. Online ahead of print.

La rhinite allergique représente un problème de santé mondial avec une prévalence en hausse et en lien avec un fardeau médical et socioéconomique croissant. Le but de cette revue était de reconnaître les cellules immunitaires tels que les lymphocytes innés de type 2 (ILC2s), les lymphocytes T auxiliaires 2 (Th2), les lymphocytes T auxiliaires folliculaires, les lymphocytes T régulateurs folliculaires, les lymphocytes T régulateurs, les lymphocytes B, les cellules dendritiques et les cellules épithéliales dans la pathogenèse de la rhinite allergique.

Il est important de bien comprendre les mécanismes de la rhinite allergique afin de pouvoir identifier des biomarqueurs et éventuellement avoir des paramètres précieux pour orienter un traitement ciblé personnalisé. L’immunothérapie spécifique à l’allergène est le seul traitement étiologique pour la rhinite allergique dont l’efficacité a été prouvée et qui attire une attention croissante. L’immunothérapie a récemment montré son efficacité grâce aux données obtenues dans le cadre de plusieurs études contrôlées randomisées et d’études en situation réelle à long terme. La recherche d’agents biologiques comme options thérapeutiques pour la rhinite allergique n’a impliqué que des anti-IgE et des anti-inflammatoires de type 2 ; pourtant, le coût-efficacité de ces agents reste à expliquer.

Durant la pandémie de COVID-19, la rhinite allergique n’a pas montré de facteur de risque en termes de sévérité et de mortalité par la COVID-19, mais ceci doit être confirmé dans le cadre d’études multicentriques, en situation réelle à travers le monde.

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Identification in silico de types de cellules immunitaires et de voies métaboliques impliqués dans l’urticaire chronique spontané

By Sélection d'articles

Prosty C, Gabrielli S, Ben-Shoshan M, Le M, Giménez-Arnau AM, Litvinov IV, Lefrançois P, Netchiporouk E

Front Med (Lausanne). 2022 Jul 7;9:926753. doi: 10.3389/fmed.2022.926753. eCollection 2022.

L’urticaire chronique spontané (UCS) se définit par la présence de papules et/ou d’angiœdème qui se manifestent en l’absence de stimulus externes spécifiques et persistent pendant plus de 6 semaines. Son immunopathogenèse n’est pas encore bien comprise mais il existe de nouvelles tendances à répartir les patients en sous-types auto-allergiques et autoimmunes.

Le but de cette étude était d’explorer les cellules immunitaires et les voies métaboliques de l’UCS en réanalysant les données de transcriptome disponibles.

Les investigateurs ont obtenu des données de micropuces sur des échantillons de peau et de sang de sujets atteints d’UCS et de contrôles sains à partir de la base de données Gene Expression Omnibus. L’expression différentielle des gènes a été analysée à l’aide de ToppGene et KEGG et l’enrichissement en différents types de cellules a été établi par CIBERSORT et xCell, puis corrélé avec les caractéristiques cliniques.

Il a été observé que les voies métaboliques liées à Th2 (signalisation par IL-4/13) et Th17 (signalisation par IL-17/23) étaient régulées à la hausse dans les échantillons avec lésions. L’analyse par CIBERSORT a montré que les échantillons sans lésion avaient plus de lymphocytes T régulatrices et de mastocytes au repos. L’analyse par xCell n’a révélé aucune différence significative entre les échantillons mais les scores de Th2 des deux types d’échantillons étaient positivement corrélés avec la sévérité de la maladie. Peu de gènes différentiellement exprimés et de différentes voies métaboliques ont été identifiés entre les échantillons sanguins d’UCS et de contrôles sains.

Ces résultats révèlent et étayent le lien qui existe entre les gènes et les voies métaboliques liés à Th2 et Th17 dans l’UCS. Les scores de Th2 étaient liés à la sévérité de la maladie alors que l’augmentation des scores de mastocytes au repos et de Treg dans les échantillons sans lésion indiquent une suppression locale de la formation de papules. De plus, l’activité de la maladie semblait se restreindre à la peau puisque les résultats à partir de sang étaient limités.  D’autres études complémentaires sont nécessaires pour étayer ces informations.

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Mécanisme d’hyperréactivité des voies respiratoires inférieures induite par la rhinite allergique Yiting Liu

By Sélection d'articles

Liu Y, Sha J, Meng C, Zhu D

J Immunol Res. 2022 Jul 12;2022:4351345. doi: 10.1155/2022/4351345. eCollection 2022.

La rhinite allergique affecte jusqu’à 40 % des adultes et 25 % des enfants dans le monde mais ces mécanismes n’ont pas encore été bien élucidés. La plupart des gens souffrant de rhinite allergique présentent également une hyperréactivité moindre des voies respiratoires inférieures, et la survenue d’une rhinite allergique peut augmenter cette hyperréactivité.

Le but de cette revue est de comprendre le mécanisme de l’effet de la rhinite allergique sur les voies respiratoires inférieures. Les effets de la rhinite allergique sur les voies respiratoires inférieures ont été étudiés en termes d’épidémiologie, d’anatomie, de physiopathologie, de perte de fonction nasale, de drainage de l’inflammation, de réflexe nasobronchique et de flux circulatoire dans tout le corps afin d’élucider les mécanismes impliqués et de fournir des profils types pour le diagnostic, le traitement et l’expérimentation.

Les chercheurs ont conclu que ces effets ne s’expliquent pas par un seul mécanisme mais par l’interaction de plusieurs mécanismes. L’hyperréactivité des voies respiratoires inférieures peut être due à un réflexe rhinopulmonaire, au drainage d’allergènes par les voies respiratoires inférieures et à une obstruction nasale. Cependant, elle peut également être causée par des facteurs circulants tels que IL-5 qui stimule la différenciation de cellules de la moelle osseuse en éosinophiles ainsi que IL-4 et IL-13 qui régulent à la hausse des protéines impliquée dans l’adhésion et la chimiotaxie. Plus d’études sont nécessaires pour concevoir à l’avenir de nouvelles approches de diagnostic et de traitement.

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L’urticaire dans la grossesse et l’allaitement

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Kocatürk E, Podder I, Zenclussen AC, Kasperska Zajac A, Elieh-Ali-Komi D, Church MK, Maurer M

Front Allergy. 2022 Jul 7;3:892673. doi: 10.3389/falgy.2022.892673. eCollection 2022.

Les femmes souffrent plus que les hommes d’urticaire chronique et en sont affectées principalement à l’âge de la reproduction et notamment pendant la grossesse. Les hormones sexuelles affectent la biologie des mastocytes et les modifications hormonales qui se produisent pendant la grossesse vont moduler une affection inflammatoire telle que l’urticaire chronique.

Il a été observé que les modifications du système immunitaire liées à la grossesse, qui impliquent une adaptation locale des réponses immunitaires innée et adaptive et un biais de l’immunité adaptive vers un profil Th2/Treg, sont liées à des modifications des maladies inflammatoires. L’étude PREG-CU offre les premières données concernant l’effet de la grossesse sur l’urticaire chronique, l’issue de la grossesse chez les femmes enceintes atteintes d’urticaire chronique et la sécurité des médicaments contre l’urticaire. Elle a également révélé que l’urticaire chronique s’améliore au cours de la grossesse chez la moitié des femmes enceintes alors qu’il s’aggrave chez un tiers d’entre elles. En outre, deux des cinq femmes ont connu des poussées d’urticaire chronique pendant la grossesse.

La directive internationale EAACI/GALEN/EuroGuiDerm/APAAACI sur l’urticaire recommande la même stratégie de prise en charge chez les femmes enceintes et allaitantes atteintes d’urticaire chronique : commencer avec des doses standard d’antihistaminiques H1 de deuxième génération (non-sédatifs) puis augmenter la dose jusqu’à 4 fois en cas de non réponse. Il convient de prescrire de l’omalizumab aux patients réfractaires aux antihistaminiques.

L’étude PREG-CU a évalué les traitements et les résultats obtenus pendant la grossesse : antihistaminiques H1, montelukast, omalizumab, cyclosporine-A et stéroïdes systémiques. Cependant, il n’y a pas encore suffisamment d’informations sur la prise en charge de l’urticaire chronique pendant la grossesse.

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