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Bilastina

Caractéristiques d’utilisation des antihistaminiques H1 dans 10 pays européens : une étude utilisant MASK-air® et des données de situation réelle Google Trends

By Sélection d'articles

Vieira RJ, Sousa-Pinto B, Anto JM, Sheikh A, Klimek L, Zuberbier T, Fonseca JA, Bousquet J

World Allergy Organ J. 2022 Jun 24;15(7):100660. doi: 10.1016/j.waojou.2022.100660. eCollection 2022 Jul.

Les données de situation réelle peuvent contribuer à fournir des données importantes sur différentes affections dont la rhinite allergique. Cependant, l’évaluation de ces informations peut s’avérer compliquée car les résultats d’utilisateurs d’Internet peuvent être influencés par différents facteurs dus à l’épidémiologie réelle des affections à évaluer mais aussi par l’attention qu’elles reçoivent dans les médias.

Cette étude a comparé les données en situation réelle de MASK-air®, une application mobile pour la rhinite allergique sur l’utilisation d’antihistaminiques H1 oraux de 2016 à 2020 dans 10 pays européens avec des données de Google Trends sur le volume relatif de recherches concernant ces antihistaminiques.

5 antihistaminiques H1 oraux ont été sélectionnés pour chaque pays et les investigateurs ont observé une concordance parfaite de l’ordre d’utilisation des antihistaminiques avec MASK-air® et Google Trends en France, en Allemagne, en Suède et au Royaume-Uni. Différents niveaux de concordance ont été observés dans les autres pays (Italie, Pologne, Portugal, Espagne, Suisse, Pays-Bas). En ce qui concerne les données de vente, les données étaient cohérentes entre Google Trends et MASK-air® en France, en Allemagne et au Royaume-Uni.

En conclusion, ces résultats suggèrent que les données de l’application mobile MASK-air® semblent partager la tendance observée avec d’autres données de situation réelles mais des études plus approfondies sont nécessaires.

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Manque de pertinence clinique de l’interaction bilastine-aliments chez des volontaires en bonne santé: étude sur les papules et les éruptions cutanées

By Publications relatives à la bilastine

Coimbra J, Puntes M, Gich I, Martínez J, Molina P, Antonijoan R, Campo C, Labeaga L

Int Arch Allergy Immunol. 2022 Jun 14:1-10. doi: 10.1159/000524856. Publicación electrónica previa a la edición impresa. PMID: 35700691.

La bilastine est un antihistaminique de deuxième génération possédant une bonne sélectivité pour les récepteurs H1 et ne pénétrant pas le cerveau. Le but de cette étude était de comparer l’activité pharmacodynamique de la bilastine administrée à jeun ou non chez des volontaires en bonne santé.

Il s’agissait d’une étude croisée randomisée, en ouvert, sur deux périodes incluant 24 participants en bonne santé recevant 20 mg de bilastine une fois par jour par voie orale pendant 4 jours à jeun ou non, avec une période de sevrage de 7 jours. La concentration plasmatique de bilastine a été mesurée pendant 24 heures après la première et la quatrième dose de chaque période. L’activité pharmacodynamique a été évaluée par l’inhibition de la surface de papules et de l’éruption cutanée et par une évaluation subjective des démangeaisons après injection intradermique d’histamine.

Qu’elle soit administrée à jeun ou non, l’exposition à la bilastine 20 mg a diminué (la concentration plasmatique moyenne maximum et l’aire sous la courbe du temps 0 à 24 h a diminué respectivement de 34,27 % et 32,72 % [jour 1] et de 33,08 % et 28,87 % [jour 4]). Malgré cette baisse, l’effet antihistaminique de la bilastine 20 mg n’a pas été modifié par les aliments. Au jour 1, selon les mesures d’inhibition des papules et de l’éruption cutanée, l’effet maximum et la durée d’action de la bilastine n’étaient pas significativement différents que la personne soit à jeun ou non, puisque seul un cours retard de 30 minutes a été observé pour l’inhibition des papules. Au jour 4, les effets pharmacodynamiques de la bilastine n’étaient pas significativement affectés à jeun ou après la prise d’aliments.

En conclusion, l’interaction pharmacocinétique de la bilastine avec les aliments n’entraîne pas de réduction significative de son efficacité antihistaminique périphérique.

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Urticaria (angioedema) and COVID- 19 infection

L’urticaire chronique: nécessité d’une meilleure définition

By Sélection d'articles

Gómez RM, Bernstein JA, Ansotegui I, Maurer M

Front Allergy. 2022 Jun 9;3:905677. doi: 10.3389/falgy.2022.905677. PMID: 35769560; PMCID: PMC9234868.

L’urticaire chronique est généralement diagnostiquée suite à la présence de symptômes quotidiens ou presque, pendant plus de 6 semaines. Les symptômes d’urticaire comprennent des papules pruritiques accompagnées d’angiœdème dans 40 % des cas. Jusqu’à 20 % des patients présentent des angiœdèmes isolés. L’urticaire chronique représente une charge significative qui a été largement documentée par de nombreuses mesures validées de résultats rapportés par les patients, lesquelles représentent un impact significatif sur plusieurs aspects de la vie allant d’une gêne physique à des changements d’humeur (anxiété et dépression), ce qui altère souvent les relations interpersonnelles ainsi que les activités quotidiennes au travail ou à l’école. Il n’est pas surprenant que la prise en charge de l’urticaire chronique soit liée à des coûts substantiels pour les systèmes de santé du fait de la récurrence des visites médicales et des traitements.  Par conséquent, il est crucial que les payeurs et autres parties prenantes des systèmes de santé prennent conscience de la prévalence de l’urticaire chronique et de son impact sur la qualité de vie ainsi que de la charge financière qu’elle représente pour la société. Étant donné qu’il n’y a pas de consensus concernant le diagnostic et les critères de prise en charge de l’UC, la tâche est d’autant plus difficile.

En conclusion, la charge sanitaire et financière de l’urticaire chronique est significative et ne doit pas être sous-estimée. L’impact significatif de cette affection nécessite que les médecins et autres fournisseurs de soins comprennent comment bien identifier et prendre en charge cette affection.

Il est nécessaire d’avoir un consensus d’experts sur le diagnostic et les critères de prise en charge de l’urticaire chronique.

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Modification de la composition du microbiome nasal et de la dysbiose caractérisée par le Staphylococcus aureus dans la muqueuse nasale de patients atteints de rhinite allergique

By Sélection d'articles

Kim HJ, Kim JH, Han S, Kim W

Clin Exp Otorhinolaryngol. 2022 Jun 8. doi: 10.21053/ceo.2021.01928. Publication électronique avant impression. PMID: 35680131.

La rhinite allergique (RA) est une maladie nasale inflammatoire médiée par les IgE et les Th2. Elle est causée par une réponse immunitaire de sensibilisation à des allergènes inhalés, qui serait due à un déséquilibre de la régulation immunitaire Th1-Th2, entraînant une augmentation du taux de cytokines Th2. Les cellules épithéliales nasales exposées aux allergènes induisent une réponse inflammatoire Th2 qui s’étend jusqu’à la muqueuse des voies respiratoires supérieures. Un commensalisme hôte-microbe peut être à la base des réponses immunitaires innées dans la muqueuse nasale, et les caractéristiques microbiennes de la muqueuse nasale peuvent affecter les mécanismes de la réponse allergique initiale. Le but de cette étude était d’évaluer les modifications de la composition microbienne dans la muqueuse nasale de patients souffrant de RA et de comprendre la relation entre la dysbiose du microbiome nasal et l’inflammation allergique.

Les investigateurs ont analysé le microbiote de 104 échantillons (n=42 participants atteints de RA vs. n=30 participants en bonne santé), dans un total de 364 923 lectures de séquences de gènes encodant la sous-unité 16S d’ARN ribosomal bactérien de haute qualité. La muqueuse nasale des participants en bonne santé comportait principalement des phylums Proteobacteria (genre Ralstonia) et Actinobacteria (genre Propionibacterium), alors que le phylum Firmicutes (genre Staphylococcus) était significativement abondant dans la muqueuse nasale des participants atteints de RA. Des données de séquençage supplémentaires provenant de 32 participants (participants en bonne santé : n=15, patients atteints de RA : n=17) ont montré une abondance de Staphylococcus epidermidis, Corynebacterium accolens et Nocardia coeliaca dans 41,55 % des séquences cartographiées dans la muqueuse nasale des participants en bonne santé. Les patients atteint de RA avaient une dysbiose du microbiome nasal plus prononcée et Staphylococcus aureus était le plus abondant (37,69 %).

En conclusion, cette étude a montré que la muqueuse nasale de patients atteints de RA présente une dysbiose avec prédominance de S. aureus, ce qui suggère que le commensalisme hôte-microbe joue un rôle dans l’inflammation allergique.

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Urticaire chronique spontanée autoimmune

By Sélection d'articles

Kolkhir P, Muñoz M, Asero R, Ferrer M, Kocatürk E, Metz M, Xiang YK, Maurer M

J Allergy Clin Immunol. 2022 Jun;149(6):1819-1831. doi: 10.1016/j.jaci.2022.04.010. PMID: 35667749.

Les symptômes d’urticaire chronique spontanée (UCS) comprennent l’apparition spontanée de papules et de démangeaison intense pouvant durer quelques heures ou plusieurs jours et se manifester pendant plusieurs années. Certains patients développent un angiœdème localisé qui ne s’étend pas. Ces manifestations résultent d’une augmentation temporaire de la perméabilité vasculaire. Près de 13% des patients atteints d’UCS présentent un angiœdème mais ne développent pas de papules.

Il y a 2 principaux mécanismes autoimmunes dans l’UCS : l’UCS autoimmune de type I (autoallergique) associée à des anticorps IgE dirigés contre des autoantigènes, et l’UCS autoimmune de type IIb, due à des autoanticorps qui activent les mastocytes via les IgE et les récepteurs FceRI. L’UCS autoimmune de type IIb se manifeste chez près de 10 % des patients et se caractérise par une maladie plus sévère, des maladies autoimmunes concomitantes, une faible concentration totale d’IgE, des taux élevés d’IgG anti-thyroïde peroxydase, une basopénie, une éosinopénie, une faible réponse aux anti-histaminiques et à l’omalizumab et une bonne réponse à la cyclosporine. De nouvelles thérapies ciblées sont en cours de développement, telles que l’anti-IgE, ligélizumab, les inhibiteurs de la tyrosine kinase de Bruton, le fénébrutinib et le rémibrutinib ainsi qu’un anti-IL-4Ra, le dupilumab.

Les études manquent sur ce que l’UCS autoallergique et l’UCS autoimmune de type IIb ont en commun ainsi que sur la prise en charge optimale de ces deux types d’UCS autoimmune, alors que des tests faciles à réaliser à bases de marqueurs non invasifs et bon marché permettraient d’évaluer la réponse au traitement.

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Comorbidité de rhinite allergique et d’asthme: considérations cliniques importantes

By Sélection d'articles

Nappi E, Paoletti G, Malvezzi L, Ferri S, Racca F, Messina MR, Puggioni F, Heffler E, Canonica GW

Expert Rev Clin Immunol. 2022 Jun 19:1-12. doi: 10.1080/1744666X.2022.2089654. Publication électronique avant impression. PMID: 35695326.

Il existe plusieurs liens entre l’asthme et la rhinite allergique chez un même patient mais ces affections sont fréquemment sous-diagnostiquées et les résultats cliniques sous-optimaux. Les deux affections coexistent et partagent des mécanismes cliniques, pathogènes et physiopathologiques.

Le but de cet article était de passer en revue les principaux liens entre les mécanismes de la rhinite allergique et de l’asthme ainsi que leur traitement selon les directives actuelles, en mettant l’accent sur le traitement de la rhinite allergique chez les patients présentant une comorbidité d’asthme.

Les auteurs ont conclu qu’il y avait des besoins non satisfaits chez les patients souffrant d’asthme et de rhinite allergique. Tous les patients atteints de rhinite allergique ne sont pas dépistés pour l’asthme. Ce dépistage devrait être mené avec une approche multidisciplinaire afin de caractériser le parcours des patients atteints d’allergies respiratoires et pouvoir les orienter vers des centres de traitement des allergies/de l’asthme. Le traitement par immunothérapie avec des allergènes et/ou des biosimilaires peut présenter des avantages et donner des résultats encourageants dans la prise en charge de ces deux affections.

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Impact de la bilastine sur les symptômes de rhinite allergique et d’urticaire chronique : revue systématique et méta-analyse d’études randomisées et contrôlées

By Publications relatives à la bilastine

Abdelshafy AM, Abdallah SY, Hassan AF, Mohamed HA, Kamal NM, Ali ST, Abdelhaleem IA

Am J Rhinol Allergy. 2022 May 20:19458924221097449. doi: 10.1177/19458924221097449. Epub ahead of print. PMID: 35593100

Les maladies allergiques sont des réactions immunitaires qui provoquent des symptômes pouvant affecter la qualité de vie. La bilastine est un nouvel antihistaminique H1 oral de deuxième génération ayant une haute sélectivité pour les récepteurs H1 et des propriétés anti-inflammatoires. Il n’y a cependant pas suffisamment de données sur son efficacité.

L’objectif de cette étude était d’évaluer l’efficacité et la sécurité de la bilastine par rapport au placebo et d’autres antihistaminiques actifs chez des patients souffrant de rhinite allergique ou d’urticaire chronique.

Une recherche a été réalisée dans la littérature afin d’identifier des études randomisées et contrôlées évaluant les effets de la bilastine sur les affections allergiques hyperhistaminiques symptomatiques. Des données ont été collectées sur les scores de l’ensemble des symptômes (TSS), les scores de l’ensemble des symptômes nasaux (TNSS), l’inconfort associé à ces affections allergiques mesuré par une échelle visuelle analogique (EVA) ainsi que la qualité de vie (QdV) pour la rhinite allergique et l’urticaire. D’autres résultats concernant l’impression clinique globale et les profils de sécurité ont été rapportés. Les études ont été analysées statistiquement.

L’analyse incluait 9 études randomisées et contrôlées comprenant 3801 participants. La méta-analyse a montré que la bilastine était supérieure au placebo car elle améliorait le TSS, le TNSS, l’EVA et la QdV chez des participants souffrant de rhinite allergique ou d’urticaire chronique. De plus, la bilastine était comparable à d’autres antihistaminiques tels que la cétirizine, la féxofénadine et la loratadine pour ces résultats, avec un bon profil de sécurité et de tolérance et aucune différence en termes d’évènements indésirables.

En conclusion, le bilastine a amélioré de manière sûre et efficace le TSS des affections allergiques hyperhistaminiques provoquant des symptômes nasaux dans la rhinite allergique. Elle a permis de réduire l’inconfort associé à cette affection et donc d’améliorer la QdV des participants.

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Efficacité et sécurité de la bilastine dans le traitement de la rhinite allergique : revue systématique et méta-analyse

By Publications relatives à la bilastine

Singh Randhawa A, Mohd Noor N, Md Daud MK, Abdullah B

Front Pharmacol. 2022 Jan 10;12:731201. doi: 10.3389/fphar.2021.731201. PMID: 35082662; PMCID: PMC8784885

La rhinite est une inflammation de l’épithélium nasal, entraînant une rhinorrhée, une obstruction nasale, des démangeaisons et des éternuements. La rhinite allergique est la forme la plus courante de rhinite et survient suite à une exposition à des allergènes. La bilastine est l’un des antihistaminiques H1 oraux de deuxième génération non-sédatifs utilisé dans la rhinite allergique. L’objectif de cette étude était d’examiner l’efficacité et la sécurité  de la bilastine dans le traitement de la rhinite allergique.

Cette revue a été réalisée suite à une recherche de la littérature électronique des publications sur des études randomisées et contrôlées comparant la bilastine à un placebo et à la pharmacothérapie standard jusqu’en mars 2021. Les études incluses devaient décrire le diagnostic de rhinite allergique établi par des cliniciens et les résultats avec un minimum de suivi de 2 semaines.

Les critères principaux de jugement comprenaient le score de l’ensemble des symptômes (TSS), le score de symptômes nasaux (NSS) et le score de symptômes non-nasaux (NNSS). Les critères secondaires de jugement comprenaient l’inconfort dû à la rhinite, la qualité de vie (QdV) et les évènements indésirables. Le risque de biais et la qualité des données de toutes les études ont également été pris en compte.

Après retrait des doublons dans la recherche, 135 rapports ont été identifiés dans la littérature. Après sélection et analyse, les textes complets de 15 articles ont été évalués pour leur éligibilité. Cinq études comprenant 3329 patients ont répondu aux critères d’inclusion.

Selon les cinq études incluses, la bilastine était supérieure au placebo en termes d’amélioration du TSS, du NSS, du NNSS, du score d’inconfort dû à la rhinite et de la QdV mais a montré une efficacité  comparable à d’autres antihistaminiques oraux pour le TSS, le NSS, le NNSS, le score d’inconfort dû à la rhinite et la QdV. Le seul évènement indésirable où la bilastine a montré une différence par rapport au placebo était la somnolence ainsi qu’une plus faible incidence de somnolence comparée à la cétirizine. La qualité globale des données était modérée à élevée.

En conclusion, la bilastine est sûre et efficace dans le traitement de l’ensemble des symptômes de rhinite allergique et présente une efficacité et une sécurité comparables à celles d’autres antihistaminiques excepté en termes de somnolence: la bilastine a une efficacité comparable à celle de la cétirizine mais provoque moins de somnolence.

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Essai clinique comparatif randomisé à trois bras visant à évaluer l’efficacité et la tolérance de la bilastine vs la féxofénadine vs la lévocétirizine

By Publications relatives à la bilastine

Shah B, Dhoot D, Choudhary A, Jangid N, Mistry D, Shah S, Kamat S, Barkate H

Clin Cosmet Investig Dermatol. 2022 Feb 18;15:261-270. doi: 10.2147/CCID.S350122.

L’urticaire chronique spontanée (UCS) est une affection cutanée courante associée à un angiœdème, à des papules ou aux deux. Bien que les antihistaminiques de deuxième génération (AHdg) soient des médicaments de première intention dans l’UCS, la moitié des patients n’y répondent pas. Pour ces patients, les directives recommandent d’augmenter la dose d’AHdg ou de combiner différents antihistaminiques. L’objectif de cette étude était d’examiner l’efficacité et la tolérance d’augmenter la dose de bilastine et de fexofénadine jusqu’à deux fois, et la combinaison d’un antihistaminique de deuxième génération non sédatif tel que la lévocétirizine, et un antihistaminique de première génération tel que l’hydroxyzine chez des patients souffrant d’UCS.

Cette étude comparative à trois bras a randomisé les participants atteints d’UCS pour recevoir la dose standard de bilastine, de féxofénadine ou de lévocétirizine pendant 2 semaines. Au bout de 2 semaines de traitement, les non-répondeurs ont reçu une double dose de bilastine ou de féxofénadine, et de l’hydroxyzine 25 mg une fois par jour a été ajoutée au groupe de lévocétirizine. Les participants ont été évalués en termes d’amélioration de leur UCS, de leur qualité de vie et de leur somnolence.

L’étude comprenait 110 participants atteints d’UCS. Au bout de 4 semaines, 33/39, 26/35 et 22/36 patients dans les groupes de bilastine, de féxofénadine et de lévocétirizine ont montré une amélioration des symptômes d’urticaire. A la semaine 2, l’amélioration du score d’activité de l’urticaire n’a montré aucune différence statistique entre les groupes ; en revanche, à la semaine 4, une différence statistique a été observée entre les groupes de bilastine et de lévocétirizine (p<0,05). La somnolence avait diminué de manière significative dans le groupe de bilastine (p<0,05). L’amélioration de la qualité de vie sous bilastine était statistiquement significative (p<0,05) comparée aux deux groupes. Aucun évènement indésirable majeur n’a été rapporté durant la période de l’étude ; cependant, la bilastine était liée à des taux d’évènements indésirables significativement plus bas qu’avec la lévocétirizine (p<0,05).

En conclusion, une dose deux fois plus élevée de bilastine améliore les symptômes d’UCS sans en modifier la sécurité par rapport à une dose deux fois plus élevée de féxofénadine et à une combinaison d’antihistaminiques de première et deuxième génération.

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L’immunothérapie intralymphatique avec un ou deux allergènes donne des réponses cliniques similaires chez des patients atteints de rhinite allergique due aux pollens de bouleau et de graminées

By Sélection d'articles

Ahlbeck L, Ahlberg E, Björkander J, Aldén C, Papapavlou G, Palmberg L, Nyström U, Retsas P, Nordenfelt P, Togö T, Johansen P, Rolander B, Duchén K, Jenmalm MC

Clin Exp Allergy. 2022 Jun;52(6):747-759. doi: 10.1111/cea.14138. Epub 2022 Apr 1. PMID: 35332591

Près d’un tiers de la population adulte en Suède signale une rhinite allergique. Bien que la prévalence de la sensibilisation allergique concerne près de la moitié des patients, il y a un manque de moyen rapide, efficace et sûr pour stimuler une tolérance chez les patients présentant une rhinite allergique sévère.

Le but de cette étude était d’évaluer la sécurité et l’efficacité de l’immunothérapie intralymphatique avec un ou deux allergènes (pollen de bouleau et/ou de graminées) afin d’établir ses effets immunomodulateurs, y compris la modification de la production de cytokines et de chimiokines spontanée ou induite par des allergènes, et de la proportion de sous-ensembles de cellules T auxiliaires dans la circulation.

Des personnes souffrant d’allergies sévères au bouleau et à la fléole ont été randomisées pour recevoir trois doses de 0,1 ml d’extrait d’allergène de bouleau et de 5 graminées (10 000 unités SQ/ml), ou de bouleau plus placebo ou de 5 graminées plus placebo par injections guidées par ultrason dans les ganglions inguinaux à intervalles d’un mois. Les caractéristiques rapportées avant traitement et après chaque saison de pollen de bouleau et de graminées comprenaient : le score de l’ensemble des symptômes de rhinoconjonctivite, le score de médicaments et un questionnaire sur la qualité de vie en présence de rhinoconjonctivite, la proportion de sous-ensembles de cellules T auxiliaires circulantes et la production de cytokines et de chimiokines induites par des allergènes (analysées par cytométrie en flux et Luminex).

Après traitement avec un ou deux allergènes, les trois groupes ont rapporté moins de symptômes, moins d’utilisations de médicaments et une meilleure qualité de vie pendant la saison du pollen de bouleau et de graminées, dans une proportion approximative. L’évènement indésirable le plus couramment rapporté était une légère douleur locale. Les taux d’IgE dirigés contre le bouleau avaient diminué alors que la sécrétion d’IL-10 induite par le bouleau avait augmenté dans les trois groupes. Les taux d’IgG-4 dirigés contre le bouleau et la fléole ainsi que la réactivité au test de piqûre cutanée sont restés principalement les mêmes. Les tests de provocation conjonctivaux avec un extrait de fléole indiquaient un seuil supérieur pour l’allergène. Dans les trois groupes, la fréquence de cellules T régulatrices a augmenté 3 ans après le traitement.

En conclusion, l’immunothérapie intralymphatique avec un ou deux allergènes chez des personnes souffrant d’allergies au pollen de bouleau ou de graminées était efficace et sûre et peut être associée à d’autres réponses immunomodulatrices.

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Expérience de la bilastine dans la prise en charge de l’urticaire : cas originels de traitement par bilastine en situation réelle (ORBIT) en Asie

By Publications relatives à la bilastine

Cheong WK, Chan AWM, Ch’ng CC, Chung WH, Gabriel MT, Godse K, Mitthamsiri W, Nguyen HT, Tiongco-Recto M, Nagrale D

Drugs Context. 2022 Mar 15;11:2021-12-2. doi: 10.7573/dic.2021-12-2. PMID: 35371270; PMCID: PMC8932249

L’urticaire affecte la qualité de vie, le sommeil et la vie à l’école et au travail des personnes qui en souffrent. L’urticaire est une éruption cutanée présentant rougeur et démangeaisons avec papules caractéristiques et/ou angiœdème. Les directives actuelles pour l’urticaire recommandent un traitement de première intention par antihistaminiques H1 de deuxième génération. La bilastine est un antihistaminique H1 de deuxième génération indiqué chez l’adulte et l’enfant à partir de 6 ans (Europe) pour le traitement symptomatique de l’urticaire et de la rhinoconjonctivite allergique. Son efficacité et son profil de sécurité, avec une action rapide et prolongée et un faible potentiel sédatif, sont bien documentés.

L’objectif de l’étude ORBIT (Original Real-world cases of Bilastine In Treatment) était d’évaluer les cas publiés de traitement par bilastine en situation réelle pour la prise en charge à long terme de l’urticaire chez des adultes et des enfants de la région Asie-Pacifique.

Huit cas diagnostiqués et classés selon les directives internationales comme souffrant d’urticaire chronique spontanée ou d’urticaire inductible ont été présentés :

  • Cas 1 : un homme de 35 ans se plaignant d’une éruption cutanée avec démangeaisons depuis 6 mois
  • Cas 2 : un garçon de 10 ans présentant urticaire récurrent depuis 3-4 ans
  • Cas 3 : une femme de 54 ans présentant une urticaire chronique mal maîtrisée et une intolérance aux antihistaminiques sédatifs
  • Cas 4 : une femme de 33 ans présentant une urticaire cholinergique
  • Cas 5 : une femme de 20 ans présentant une éruption cutanée avec démangeaisons intenses
  • Cas 6 : une femme de 61 ans présentant une rhinite allergique atopique nouvellement atteinte d’urticaire
  • Cas 7 : un homme âgé présentant une UCS non répondeur aux antihistaminiques de deuxième génération
  • Cas 8 : une éruption cutanée chronique chez un homme présentant de multiples comorbidités

Bien qu’il s’agisse d’un petit groupe de patients divers présentant une urticaire difficile à traiter, l’administration de bilastine selon l’indication approuvée pour la prise en charge de l’urticaire a été bien tolérée et efficace à long terme.

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Caractéristiques cliniques et histologiques au cours de l’urticaire chronique avec infiltrat dermique neutrophile: Proposition de score diagnostique

By Sélection d'articles

A Brehon, P Moguelet, V Seta, E Amsler, A Fajac, A Barbaud, A Soria, JB Monfort

J Eur Acad Dermatol Venereol. 2021 Nov 6. doi: 10.1111/jdv.17788. En ligne avant impression.

Il existe des arguments soutenant que l’urticaire neutrophilique (UN) est distincte de l’urticaire chronique spontanée (UCS), bien qu’il n’y ait pas de consensus. Cette étude visait à comparer l’UN et l’UCS quant aux caractéristiques cliniques, biologiques et histologiques, et aux réponses thérapeutiques.

Il s’agit d’une étude rétrospective observationnelle, incluant des adultes atteints d’éruptions urticariennes chroniques et ayant subi une biopsie cutanée.
Un dermatologue et un cytopathologiste ont revu en aveugle et de manière indépendante les biopsies [technique de comptage cytologique pour une proportion précise de cellules polynucléaires neutrophiles/éosinophiles (PNN/PNEo)].
L’UN était définie par un infiltrat dermique inflammatoire composé d’au moins 60 % de PNN, sans leucocytoclasie/vasculite.

Quarante-quatre patients ont été inclus et leurs biopsies ont été classées en deux groupes : UN (n = 28) et UCS (n = 16). D’après la bibliographie, il n’y a pas de caractéristiques histologiques liées aux PNN, mais on voit une élévation de la vitesse de sédimentation érythrocytaire dans le groupe UN (p = 0,03). La colchicine s’est également montrée plus efficace en cas d’infiltrat neutrophilique important :
42,85 % d’efficacité dans le groupe UN contre 6,25  % dans le groupe UCS.

Deux autres constatations étaient statistiquement associées à une veinolite neutrophilique (p = 0,04) (correspondant à une agrégation intrapariétale de PNN sans vascularite) et à un aspect basophile flammé (correspondant à une dégranulation du cytoplasme des PNN), exclusivement associé à l’UN (p = 0,04).

Un score diagnostique a été établi sur la base de critères histologiques quantitatifs stricts (intensité de l’infiltrat neutrophilique, présence de veinolite neutrophilique, aspect basophile flammé et leucocytoclasie intense), permettant de classer les éruptions urticariennes en UN ou UCS.

Ce score permettra le diagnostic et l’homogénéisation des patients UN (il a correctement classé 40 des 44 patients de l’étude).

En conclusion, l’UN est une entité indépendante car certaines images histologiques étaient significativement (veinolite neutrophilique) ou exclusivement (aspect basophile flammé) associées à un infiltrat neutrophile intense. Une étude prospective est nécessaire pour valider ce nouveau score.

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Impact de la rhinite allergique et de l’asthme sur l’infection, l’hospitalisation et la mortalité liées au COVID-19

By Sélection d'articles

Jianjun Ren, et al.

J Allergy Clin Immunol Pract. 2021 Oct 30;S2213-2198(21)01202-2. doi: 10.1016/j.jaip.2021.10.049. En ligne avant impression.

La pandémie du COVID-19 a eu un impact sur la santé mondiale. Il a été démontré que des maladies sous-jacentes affectaient la prévalence et l’évolution du COVID-19. La rhinite allergique et l’asthme peuvent augmenter la vulnérabilité au COVID-19 et sa gravité, mais on ignorait dans quelle mesure. Cette étude visait à étudier le rôle de la rhinite allergique et/ou de l’asthme dans l’infection, la gravité et la mortalité du COVID-19, et à évaluer si une médication à long terme pouvait affecter l’évolution du COVID-19.

Un total de 70 557 personnes ayant subi un test du SARS-CoV-2 entre le 16 mars et le 31 décembre 2020 ont été analysées dans la Biobank britannique. Les taux d’infection, d’hospitalisation et de mortalité liées au COVID-19 surajouté à une rhinite allergique et/ou un asthme existants ont été analysés statistiquement, ainsi que l’impact des médicaments à long terme et le risque d’hospitalisation et de décès lié à une infection au COVID-19.

Les personnes atteintes de rhinite allergique avaient des taux inférieurs de résultats positifs aux tests du SARS-CoV-2 (RR : 0,75 ; IC à 95 % : 0,69-0,81, p < 0,001), les hommes ayant une sensibilité moindre (RR : 0,74 ; IC à 95 % : 0,65-0,85, p < 0,001) que les femmes (RR : 0,8 ; IC à 95 % : 0,72-0,9, p < 0,001). Les personnes asthmatiques avaient des résultats comparables si elles avaient moins de 65 ans (RR : 0,93 ; IC à 95 % : 0,86-1, p = 0,044).
Les personnes asthmatiques testées positives pour le SRAS-CoV-2 présentaient un risque plus élevé d’hospitalisation (RR : 1,42 ; IC à 95 % : 1,32-1,54, p < 0,001). La mortalité du COVID-19 n’était pas affectée par la rhinite allergique ni l’asthme. Il n’y avait aucune relation entre l’infection au COVID-19 et sa gravité avec les médicaments conventionnels pour la rhinite allergique et/ou l’asthme.

En conclusion, en-dessous de 65 ans, la rhinite allergique et l’asthme peuvent être un facteur de protection contre l’infection au COVID-19, mais l’asthme augmente le risque d’hospitalisation.

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Ce que les tests des basophiles nous disent sur les patients UCS – Résultats de l’étude CORSA

By Sélection d'articles

João Marcelino, et al.

Front Immunol. 2021 Sep 28;12:742470. doi: 10.3389/fimmu.2021.742470. eCollection 2021

L’urticaire chronique spontanée (UCS) est une affection fréquente chez l’adulte et l’enfant, affectant leur qualité de vie. Des études récentes ont caractérisé l’urticaire chronique spontanée comme une maladie provoquée par des auto-anticorps, les mastocytes et les basophiles étant activés par deux voies distinctes : les UCS auto-immunes de type I, où les auto-anticorps IgE sont réticulés par des auto-antigènes ; et les UCS auto-immunes de type IIb, où les auto-anticorps IgG et IgM sont dirigés contre les récepteurs de l’IgE à la surface des mastocytes et des basophiles. Le testing des basophiles est le moyen le plus efficace de diagnostiquer les UCS auto-immunes de type IIb : un testing des basophiles positif est corrélé avec une maladie de longue durée et d’activité plus élevée, avec une mauvaise réponse aux antihistaminiques et à l’omalizumab, et avec une meilleure réponse à la ciclosporine et au fénébrutinib.

L’objectif de cette étude était d’identifier les caractéristiques des patients positifs au testing des basophiles.

Il s’agissait d’une étude transversale incluant 85 participants atteints d’UCS. Ils ont été testés pour les basophiles avec le test d’activation des basophiles (BAT), le test de libération d’histamine des basophiles (BHRA), et les données ont fait l’objet d’une analyse statistique.

De tous les participants, 44 % ont été testés positifs au BAST et 28 % étaient positifs au BHRA. Ces participants présentaient une activité de maladie et un impact plus élevés, un moindre contrôle de la maladie, et des IgE sériques totales plus basses. Par contre, ils présentaient un taux plus élevé de tests cutanés sériques autologues positifs (ASST), d’œdèmes de Quincke, de symptômes nocturnes, de symptômes de plus de cinq jours/semaine, et d’auto-anticorps thyroïdiens. L’ASST était un bon prédicteur d’un test basophile positif lorsqu’il était associé à un œdème de Quincke, des auto-anticorps thyroïdiens et un faible taux d’IgE.

Cette étude a montré qu’un test basophile positif est lié aux caractéristiques connues de l’UCS auto-immune de type II, permettant une meilleure gestion de l’affection.

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Prévalence, prise en charge et risque d’anaphylaxie dans l’urticaire au froid : Revue systématique et méta-analyse

By Sélection d'articles

Connor Prosty, Sofianne Gabrielli, Michelle Le, Luis F. Ensina, Xun Zhang, Elena Netchiporouk et Moshe Ben-Shoshan

J Allergy Clin Immunol Pract . 2021 Oct 18;S2213-2198(21)01129-6. doi: 10.1016/j.jaip.2021.10.012. En ligne avant impression.

L’urticaire chronique spontanée peut être causée par des déclencheurs spécifiques, notamment le froid, l’exercice ou la chaleur. L’urticaire chronique inductible peut coexister avec l’urticaire chronique spontanée et elle se définit par un déclencheur particulier provoquant les symptômes. L’urticaire inductible par le froid est un exemple d’urticaire physique causée par l’exposition à de l’air froid, des liquides froids ou des objets froids, et elle est associée à une grande morbidité et un  important risque d’anaphylaxie.

L’objectif de cette étude était d’évaluer la prévalence de l’urticaire au froid parmi les cas d’urticaire chronique et d’urticaire chronique inductible, d’évaluer sa prise en charge et de déterminer le taux d’anaphylaxie associée.

Les investigateurs ont effectué des recherches bibliographiques dans PubMed et EMBASE concernant des articles des dix dernières années sur l’urticaire au froid et/ou l’urticaire chronique inductible. Une analyse a été effectuée pour déterminer la prévalence de l’urticaire au froid parmi les cas d’urticaire chronique inductible et d’urticaire chronique, sa prise en charge par les antihistaminiques H1 et l’omalizumab, et le taux d’anaphylaxie associée.

La recherche a identifié 22 études, dont 14 ont été incluses dans la méta-analyse. La prévalence combinée de l’urticaire au froid chez les patients atteints d’urticaire chronique et d’urticaire chronique inductible était, respectivement, de 7,62 % [IC à 95 % : 3,45-15,99 % ; I= 98 %] et 26,10 % [IC à 95 % : 14,17-43,05 % ; I= 97 %]. L’urticaire au froid a été géré dans 95,67 % des cas par des antihistaminiques H1 [IC à 95 % : 92,47-97,54 % ; I2 = 38 %] et par l’omalizumab dans 5,85 % des cas [IC à 95 % : 2,55-13,22 % ; I= 83 %]. La prévalence globale de l’anaphylaxie était de 21,49 % [IC à 95 % : 15,79-28,54 % ; I2 = 69 %].

En conclusion, l’urticaire au froid est fréquente parmi les cas d’urticaire chronique et d’urticaire chronique inductible et elle déclenche fréquemment une anaphylaxie.
Les antihistaminiques H1 sont couramment utilisés pour sa gestion, suivis de l’omalizumab.

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