Skip to main content
Tag

allergic rhinitis

Productivité académique des jeunes atteints de rhinite allergique : une étude MASK-air®

By Sélection d'articles

Viera RJ, Pham-Thi N, Anto JM

J Allergy Clin Immunol Pract. 2022 Aug 20;S2213-2198(22)00820-0. doi: 10.1016/j.jaip.2022.08.015. Versión digital previa a la impresión.

La prévalence de la rhinite allergique est élevée, avec plus de 400 millions de personnes affectées dans le monde. Le but de cette étude était d’utiliser des données de situation réelle pour évaluer l’impact de la rhinite allergique sur la performance académique (mesurée sur une échelle visuelle analogique – EVA éducation – et par le questionnaire WPAI+CIQ:AS), et d’identifier les facteurs associés à l’impact de la rhinite allergique sur la performance académique.

Les données utilisées sont celles de 1970 utilisateurs de l’application MASK-air® mHealth, âgés de 13 à 29 ans. Les chercheurs ont évalué la corrélation entre les variables calculant l’impact des allergies sur la performance académique (EVA éducation, et questionnaire WPAI+CIQ:AS pour l’impact des symptômes d’allergie sur la performance académique et le pourcentage d’heures d’éducation perdues pour cause d’allergie), et d’autres variables. De plus, ils ont identifié des facteurs liés à l’impact des symptômes allergiques sur la productivité académique à l’aide de modèles statistiques.

Le score EVA éducation était fortement corrélé avec l’impact des symptômes d’allergie sur la performance académique selon le WPAI+CIQ:AS, le EVA pour les symptômes d’allergie globaux, et le EVA nez. Les modèles de régression à multiples variables ont montré que l’immunothérapie présentait une forte association négative avec le EVA éducation. Une rhinite mal contrôlée, mesurée par le score combiné symptôme-médicament, était associée à un score de EVA éducation plus faible, un impact plus important sur la productivité académique et un plus haut pourcentage d’heures d’éducation manquées pour cause d’allergie.

En conclusion, les symptômes allergiques et le moins bon contrôle de la rhinite sont corrélés avec une plus faible productivité académique, alors que l’immunothérapie est liée à une meilleure productivité.

Seuls les professionnels de la santé inscrits peuvent consulter ce document

Accès

Stratégies actuelles de traitement pour la rhinite allergique saisonnière: où allons-nous ?

By Sélection d'articles

Ridolo E, Incorvaia C, Pucciarini F, et al.

Clin Mol Allergy. 2022 Aug 10;20(1):9. doi: 10.1186/s12948-022-00176-x.

La rhinite allergique est causée par des pollens et provoquent des symptômes tels que l’éternuement, la congestion nasale, la rhinorrhée, des démangeaisons nasales et une obstruction du flux d’air. Le diagnostic de la rhinite allergique est généralement posé sur la base des antécédents médicaux, de tests cutanés par piqûre et de la mesure de biomarqueurs d’IgE spécifiques, mais il existe une place pour la médecine de précision qui peut fournir des outils de diagnostic exacts.

Le but de cette revue était de décrire les avancées dans le traitement de la rhinite allergique saisonnière ainsi que d’évaluer les médicaments à utiliser en fonction de la sévérité de la maladie et des caractéristiques des patients, et le rôle de l’immunothérapie contre les allergènes.

Les experts ont conclu que le traitement de la rhinite allergique inclut différents agents selon la sévérité de la maladie. L’immunothérapie contre les allergènes a montré une haute efficacité et la médecine de précision améliore de beaucoup le diagnostic de la rhinite allergique. Néanmoins, la faible adhésion à long terme à l’immunothérapie contre les allergènes doit être résolue à l‘avenir.

Seuls les professionnels de la santé inscrits peuvent consulter ce document

Accès

Mise à jour sur les mécanismes pathologiques et les traitements de la rhinite allergique

By Sélection d'articles

Zhang Y, Lan F, Zhang L

Allergy. 2022 Jul 27. doi: 10.1111/all.15454. Online ahead of print.

La rhinite allergique représente un problème de santé mondial avec une prévalence en hausse et en lien avec un fardeau médical et socioéconomique croissant. Le but de cette revue était de reconnaître les cellules immunitaires tels que les lymphocytes innés de type 2 (ILC2s), les lymphocytes T auxiliaires 2 (Th2), les lymphocytes T auxiliaires folliculaires, les lymphocytes T régulateurs folliculaires, les lymphocytes T régulateurs, les lymphocytes B, les cellules dendritiques et les cellules épithéliales dans la pathogenèse de la rhinite allergique.

Il est important de bien comprendre les mécanismes de la rhinite allergique afin de pouvoir identifier des biomarqueurs et éventuellement avoir des paramètres précieux pour orienter un traitement ciblé personnalisé. L’immunothérapie spécifique à l’allergène est le seul traitement étiologique pour la rhinite allergique dont l’efficacité a été prouvée et qui attire une attention croissante. L’immunothérapie a récemment montré son efficacité grâce aux données obtenues dans le cadre de plusieurs études contrôlées randomisées et d’études en situation réelle à long terme. La recherche d’agents biologiques comme options thérapeutiques pour la rhinite allergique n’a impliqué que des anti-IgE et des anti-inflammatoires de type 2 ; pourtant, le coût-efficacité de ces agents reste à expliquer.

Durant la pandémie de COVID-19, la rhinite allergique n’a pas montré de facteur de risque en termes de sévérité et de mortalité par la COVID-19, mais ceci doit être confirmé dans le cadre d’études multicentriques, en situation réelle à travers le monde.

Seuls les professionnels de la santé inscrits peuvent consulter ce documen

Accès

Modification de la composition du microbiome nasal et de la dysbiose caractérisée par le Staphylococcus aureus dans la muqueuse nasale de patients atteints de rhinite allergique

By Sélection d'articles

Kim HJ, Kim JH, Han S, Kim W

Clin Exp Otorhinolaryngol. 2022 Jun 8. doi: 10.21053/ceo.2021.01928. Publication électronique avant impression. PMID: 35680131.

La rhinite allergique (RA) est une maladie nasale inflammatoire médiée par les IgE et les Th2. Elle est causée par une réponse immunitaire de sensibilisation à des allergènes inhalés, qui serait due à un déséquilibre de la régulation immunitaire Th1-Th2, entraînant une augmentation du taux de cytokines Th2. Les cellules épithéliales nasales exposées aux allergènes induisent une réponse inflammatoire Th2 qui s’étend jusqu’à la muqueuse des voies respiratoires supérieures. Un commensalisme hôte-microbe peut être à la base des réponses immunitaires innées dans la muqueuse nasale, et les caractéristiques microbiennes de la muqueuse nasale peuvent affecter les mécanismes de la réponse allergique initiale. Le but de cette étude était d’évaluer les modifications de la composition microbienne dans la muqueuse nasale de patients souffrant de RA et de comprendre la relation entre la dysbiose du microbiome nasal et l’inflammation allergique.

Les investigateurs ont analysé le microbiote de 104 échantillons (n=42 participants atteints de RA vs. n=30 participants en bonne santé), dans un total de 364 923 lectures de séquences de gènes encodant la sous-unité 16S d’ARN ribosomal bactérien de haute qualité. La muqueuse nasale des participants en bonne santé comportait principalement des phylums Proteobacteria (genre Ralstonia) et Actinobacteria (genre Propionibacterium), alors que le phylum Firmicutes (genre Staphylococcus) était significativement abondant dans la muqueuse nasale des participants atteints de RA. Des données de séquençage supplémentaires provenant de 32 participants (participants en bonne santé : n=15, patients atteints de RA : n=17) ont montré une abondance de Staphylococcus epidermidis, Corynebacterium accolens et Nocardia coeliaca dans 41,55 % des séquences cartographiées dans la muqueuse nasale des participants en bonne santé. Les patients atteint de RA avaient une dysbiose du microbiome nasal plus prononcée et Staphylococcus aureus était le plus abondant (37,69 %).

En conclusion, cette étude a montré que la muqueuse nasale de patients atteints de RA présente une dysbiose avec prédominance de S. aureus, ce qui suggère que le commensalisme hôte-microbe joue un rôle dans l’inflammation allergique.

Seuls les professionnels de la santé inscrits peuvent consulter ce documen

Accès

Impact de la bilastine sur les symptômes de rhinite allergique et d’urticaire chronique : revue systématique et méta-analyse d’études randomisées et contrôlées

By Publications relatives à la bilastine

Abdelshafy AM, Abdallah SY, Hassan AF, Mohamed HA, Kamal NM, Ali ST, Abdelhaleem IA

Am J Rhinol Allergy. 2022 May 20:19458924221097449. doi: 10.1177/19458924221097449. Epub ahead of print. PMID: 35593100

Les maladies allergiques sont des réactions immunitaires qui provoquent des symptômes pouvant affecter la qualité de vie. La bilastine est un nouvel antihistaminique H1 oral de deuxième génération ayant une haute sélectivité pour les récepteurs H1 et des propriétés anti-inflammatoires. Il n’y a cependant pas suffisamment de données sur son efficacité.

L’objectif de cette étude était d’évaluer l’efficacité et la sécurité de la bilastine par rapport au placebo et d’autres antihistaminiques actifs chez des patients souffrant de rhinite allergique ou d’urticaire chronique.

Une recherche a été réalisée dans la littérature afin d’identifier des études randomisées et contrôlées évaluant les effets de la bilastine sur les affections allergiques hyperhistaminiques symptomatiques. Des données ont été collectées sur les scores de l’ensemble des symptômes (TSS), les scores de l’ensemble des symptômes nasaux (TNSS), l’inconfort associé à ces affections allergiques mesuré par une échelle visuelle analogique (EVA) ainsi que la qualité de vie (QdV) pour la rhinite allergique et l’urticaire. D’autres résultats concernant l’impression clinique globale et les profils de sécurité ont été rapportés. Les études ont été analysées statistiquement.

L’analyse incluait 9 études randomisées et contrôlées comprenant 3801 participants. La méta-analyse a montré que la bilastine était supérieure au placebo car elle améliorait le TSS, le TNSS, l’EVA et la QdV chez des participants souffrant de rhinite allergique ou d’urticaire chronique. De plus, la bilastine était comparable à d’autres antihistaminiques tels que la cétirizine, la féxofénadine et la loratadine pour ces résultats, avec un bon profil de sécurité et de tolérance et aucune différence en termes d’évènements indésirables.

En conclusion, le bilastine a amélioré de manière sûre et efficace le TSS des affections allergiques hyperhistaminiques provoquant des symptômes nasaux dans la rhinite allergique. Elle a permis de réduire l’inconfort associé à cette affection et donc d’améliorer la QdV des participants.

Seuls les professionnels de la santé inscrits peuvent consulter ce documen

Accès

Impact de la rhinite allergique et de l’asthme sur l’infection, l’hospitalisation et la mortalité liées au COVID-19

By Sélection d'articles

Jianjun Ren, et al.

J Allergy Clin Immunol Pract. 2021 Oct 30;S2213-2198(21)01202-2. doi: 10.1016/j.jaip.2021.10.049. En ligne avant impression.

La pandémie du COVID-19 a eu un impact sur la santé mondiale. Il a été démontré que des maladies sous-jacentes affectaient la prévalence et l’évolution du COVID-19. La rhinite allergique et l’asthme peuvent augmenter la vulnérabilité au COVID-19 et sa gravité, mais on ignorait dans quelle mesure. Cette étude visait à étudier le rôle de la rhinite allergique et/ou de l’asthme dans l’infection, la gravité et la mortalité du COVID-19, et à évaluer si une médication à long terme pouvait affecter l’évolution du COVID-19.

Un total de 70 557 personnes ayant subi un test du SARS-CoV-2 entre le 16 mars et le 31 décembre 2020 ont été analysées dans la Biobank britannique. Les taux d’infection, d’hospitalisation et de mortalité liées au COVID-19 surajouté à une rhinite allergique et/ou un asthme existants ont été analysés statistiquement, ainsi que l’impact des médicaments à long terme et le risque d’hospitalisation et de décès lié à une infection au COVID-19.

Les personnes atteintes de rhinite allergique avaient des taux inférieurs de résultats positifs aux tests du SARS-CoV-2 (RR : 0,75 ; IC à 95 % : 0,69-0,81, p < 0,001), les hommes ayant une sensibilité moindre (RR : 0,74 ; IC à 95 % : 0,65-0,85, p < 0,001) que les femmes (RR : 0,8 ; IC à 95 % : 0,72-0,9, p < 0,001). Les personnes asthmatiques avaient des résultats comparables si elles avaient moins de 65 ans (RR : 0,93 ; IC à 95 % : 0,86-1, p = 0,044).
Les personnes asthmatiques testées positives pour le SRAS-CoV-2 présentaient un risque plus élevé d’hospitalisation (RR : 1,42 ; IC à 95 % : 1,32-1,54, p < 0,001). La mortalité du COVID-19 n’était pas affectée par la rhinite allergique ni l’asthme. Il n’y avait aucune relation entre l’infection au COVID-19 et sa gravité avec les médicaments conventionnels pour la rhinite allergique et/ou l’asthme.

En conclusion, en-dessous de 65 ans, la rhinite allergique et l’asthme peuvent être un facteur de protection contre l’infection au COVID-19, mais l’asthme augmente le risque d’hospitalisation.

Seuls les professionnels de la santé inscrits peuvent consulter ce documen

Accès

Exposition aux particules et rhinite allergique : Le rôle des vésicules extracellulaires plasmatiques et du microbiome nasal bactérien

By Sélection d'articles

Jacopo Mariani, Simona Iodice, Laura Cantone, Giulia Solazzo, Paolo Marraccini, Emanuele Conforti, Pallav A. Bulsara, Maria Stella Lombardi, Robert P. Howlin, Valentina Bollati et Luca Ferrari

Int J Environ Res Public Health. 2021 Oct 12;18(20):10689. doi: 10.3390/ijerph182010689.

L’exposition aux particules est connue pour aggraver les affections respiratoires, notamment la rhinite allergique. La prévalence de la rhinite allergique augmente, affectant la qualité de vie. L’objectif de cette étude était d’investiguer les mécanismes moléculaires sous-jacents au déclenchement de l’inflammation nasale et systémique par les particules, en particulier la libération de vésicules extracellulaires plasmatiques et la relation entre l’hôte et le microbiome nasal.

L’étude a inclus 26 participants atteints de rhinite allergique et 24 participants sains appariés, dont la réaction à l’exposition aux PM10 et PM25 a été évaluée sur la partie des vésicules extracellulaires dérivées de bactéries et les vésicules extracellulaires dérivées de l’hôte, ainsi que sur le microbiome nasal bactérien. La fonction du microbiome nasal bactérien a également été évaluée dans le contexte de la rhinite allergique en tant que modificateur des effets des particules sur le réseau de signalisation des vésicules extracellulaires.

Cette étude a montré une association avec l’exposition aux particules chez les participants atteints de rhinite allergique, dans le contexte de la composition du microbiome nasal bactérien et celui de la libération de vésicules extracellulaires plasmatiques, affectant de différentes manières la libération de vésicules extracellulaires et la composition du microbiome nasal bactérien. D’autres études sont nécessaires pour mieux comprendre le lien entre l’exposition aux particules, la modulation du microbiome nasal bactérien et la libération de vésicules extracellulaires plasmatiques, et pour caractériser les différentes réponses observées chez les participants après une exposition aux particules.

Seuls les professionnels de la santé inscrits peuvent consulter ce documen

Accès

Méta-analyses de l’efficacité des pharmacothérapies et des comprimés sublinguaux d’immunothérapie antiallergique pour la rhinite allergique de l’adulte et de l’enfant

By Sélection d'articles

Eli O. Meltzer, Dana Wallace, Howard S. Friedman, Prakash Navaratnam, Erin P. Scott, Hendrik Nolte

Rhinology. 2021 Aug 31. doi: 10.4193/Rhin21.054. En ligne avant impression.

La rhinite allergique a des répercussions sur la qualité de vie des personnes affectées, telles que des troubles du sommeil et une réduction de la productivité au travail et à l’école. Les options de traitement actuelles pour la rhinite allergique saisonnière et perannuelle comprennent la pharmacothérapie et l’immunothérapie. Ces méta-analyses visaient à évaluer l’efficacité de pharmacothérapies et de comprimés d’immunothérapie sublinguale (SLIT) versus placebo, chez des personnes présentant des symptômes nasaux associés aux deux types de rhinite allergique.

Une recherche systématique a identifié des essais randomisés, en double aveugle, contrôlés par placebo, comportant ces comparaisons. Le critère de jugement principal était la différence numérique moyenne entre les scores totaux des symptômes nasaux (TNSS) du traitement actif et du placebo, à la fin de la période d’évaluation. Une méta-analyse a estimé la différence moyenne pour chaque groupe de médicaments, pondérée par l’inverse de la variance de l’essai.

La plupart des essais de pharmacothérapie n’autorisaient pas les médicaments de secours soulageant les symptômes, mais les comprimés d’immunothérapie sublinguale étaient autorisés. Le tableau suivant comprend les scores totaux des symptômes nasaux chez des enfants et des adultes atteints de rhinite allergique.

 

Rhinite allergique saisonnière
Différence numérique moyenne en TNSS (IC à 95 %) par rapport au placebo

Rhinite allergique perannuelle Différence numérique moyenne en TNSS (IC à 95 %) par rapport au placebo

Corticostéroïdes intranasaux 138 (1,18-1,58) 0,82 (0,66-0,97)
Association intranasale
antihistaminiques + corticoïdes
1,34 (1,15-1,54)
Antihistaminiques intranasaux 0,72 (0,56-0,89)
Antihistaminiques oraux 0,62 (0,35-0,90) 0,27 (0,11-0,42)
Comprimés SLIT 0,57 (0,41-0,73) 0,65 (0,42-0,88)
Montélukast 0,48 (0,36-0,60)

 

En conclusion, tous les traitements ont significativement amélioré les symptômes nasaux par rapport au placebo. Les comprimés SLIT ont amélioré le TNSS, même avec l’utilisation d’une pharmacothérapie de secours pour soulager les symptômes. Cependant, étant donné que les essais présentent une hétérogénéité considérable, il est difficile de comparer les effets des traitements entre les classes de traitement.

Seuls les professionnels de la santé inscrits peuvent consulter ce document

Accès

Risque d’anxiété et de dépression chez les patients atteints de rhinite allergique : revue systématique et méta-analyse

By Sélection d'articles

J. Rodrigues, F. Franco-Pego, B. Sousa-Pinto, J. Bousquet, K. Raemdonck, R. Va

Rhinology. 2021 Aug 1;59(4):360-373. doi: 10.4193/Rhin21.087.

Plus de 400 millions de personnes souffrent de rhinite allergique dans le monde. En Europe, sa prévalence est d’environ 25 %, elle est supérieure en milieu urbain. Bien que la rhinite allergique ne soit pas une maladie potentiellement mortelle, elle affecte la santé et le bien-être (perturbation des habitudes de sommeil, troubles cognitifs et de performance, diminution de la qualité de vie et des performances au travail/à l’école). Elle peut également être associée à un risque plus élevé de maladies psychiatriques, telles que dépression et anxiété.

Cette revue systématique et cette méta-analyse visaient à quantifier la relation entre la rhinite allergique et la dépression et l’anxiété.

Une recherche électronique d’études observationnelles a été menée, évaluant la relation entre la rhinite allergique et la dépression et l’anxiété. L’association a été quantifiée par une méta-analyse à effets aléatoires, avec estimation du rapport de cotes combiné.

Vingt-quatre études ont été incluses (23 ont évalué la dépression et 11, l’anxiété). Parmi celles-ci, 12 ont des valeurs de rapport de cotes provenant de modèles de régression multiple.

La rhinite allergique était associée à des risques plus élevés de dépression et d’anxiété.

En conclusion, la rhinite allergique semble être liée à un risque élevé de dépression et d’anxiété ; cependant, d’autres études sont encore nécessaires.

Seuls les professionnels de la santé inscrits peuvent consulter ce documen

Accès

Cent dix ans d’immunothérapie allergénique: un voyage de l’observation empirique aux preuves

By Sélection d'articles

Oliver Pfaar, Jean Bousquet, Stephen R. Durham, Jörg Kleine-Tebbe, Mark Larche, Graham C Roberts, Mohamed H Shamji, Roy Gerth Van Wijk

Allergy . 2021 Jul 27. doi : 10.1111/all.15023. En ligne avant impression.

C’est en 1911 que Noon a décrit pour la première fois, sur lui-même, les effets favorables d’injections sous-cutanées d’extrait de pollen de graminées. Depuis lors, l’immunothérapie allergénique (ITA) est devenue le traitement le plus important pour les patients allergiques. L’ITA constitue le seul traitement modificateur de la maladie disponible, avec une efficacité et une sécurité constante. Les autorités réglementaires mondiales reconnaissent l’ITA, dont les produits sont soumis à des évaluations approfondies avant qu’une autorisation de mise sur le marché ne soit accordée.

Les effets modificateurs de la maladie de l’ITA sont associés à une modulation des réponses immunitaires, innées et adaptatives. Les récents progrès dans la compréhension des mécanismes étayant l’ITA permettront d’identifier des biomarqueurs de surveillance immunitaire ainsi que des biomarqueurs d’efficacité et de tolérance. De plus, ces connaissances seront utiles pour le développement de nouvelles cibles thérapeutiques, pouvant être utilisées en conjonction avec l’immunothérapie pour raccourcir la durée du traitement et améliorer l’observance et l’efficacité chez le patient.

Les récentes réglementations des autorités relatives aux produits allergènes ont positivement intégré les progrès scientifiques de l’allergologie moderne et les avancées cliniques. Les définitions de groupes d’allergènes homologues, basées sur les relations biologiques et moléculaires, la fabrication et les aspects de qualité, ont été combinées à un cadre pour le développement clinique de produits allergologiques.

En outre, une liste de produits de diagnostic in vivo et d’ITA doit encore recevoir l’autorisation de mise sur le marché, comprenant pollens, acariens, animaux de compagnie et venins.

La prestation de soins de santé modernes et efficaces pour les maladies allergiques est passionnante. De nouvelles solutions – basées sur des dispositifs de santé mobiles – sont nécessaires pour soutenir les autorités, et elles devraient promouvoir une évolution des soins de santé en faveur de soins intégrés, avec des connaissances organisationnelles en matière de santé.

Les directives internationales décrivent et reconnaissent l’utilisation de l’ITA.

Seuls les professionnels de la santé inscrits peuvent consulter ce documen

Accès

Gravité et durée de la conjonctivite allergique : sont-elles associées à la gravité et à la durée de la rhinite allergique et de l’asthme ?

By Sélection d'articles

M C Sánchez-Hernández, M. T. Dordal, A. M. Navarro, I. Dávila, B. Fernández-Parra, C. Colás, C. Rondón, A. del Cuvillo, F. Vega, J. Montoro, M. Lluch-Bernal, V. Matheu, P. Campo, M. L. González, R. González-Pérez, A. Izquierdo-Domínguez, A. Puiggros, M. Velasco, A. Fernández-Palacín, A. Valero, SEAIC Rhinoconjunctivitis Committee 2014-2018

Eur Ann Allergy Clin Immunol. 2021 Jul 27. doi: 10.23822/EurAnnACI.1764-1489.231. Versión digital previa a la impresión.

La conjonctivite allergique est une réaction de la conjonctive de l’œil, liée à une hypersensibilité aux IgE. Elle est couramment associée à d’autres affections allergiques, telles que l’eczéma, l’allergie alimentaire, mais surtout la rhinite allergique et l’asthme. Pourtant, la relation entre la conjonctivite allergique, la rhinite allergique et l’asthme doit encore être comprise.

Cette étude visait à classifier la conjonctivite allergique dans une population de patients et à évaluer la relation entre la conjonctivite allergique et l’asthme, en utilisant le Document de consensus pour la conjonctivite allergique (DECA).

Un total de 2914 participants de tous âges ayant participé à l’étude « Alergológica 2015 » ont été inclus. Ils ont ensuite été répartis en deux groupes d’âge : ≤14 et >14 ans. Parmi eux, 965 participants ont reçu un diagnostic de conjonctivite allergique, classée en grave (1,8 %), modérée (46,4 %) ou légère (51,8 %), et intermittente (51,6 %) ou persistante (48,4 %). La conjonctivite allergique était principalement associée à la rhinite allergique (88,4 %), l’asthme (38,2 %), l’allergie alimentaire (8,3 %) et la dermatite atopique (3,5 %). La durée et la gravité de la conjonctivite allergique étaient significativement liées à la rhinite allergique dans les deux groupes d’âge, et à l’asthme chez les adultes.

En conclusion, la nouvelle classification DECA a montré une relation directe entre la conjonctivite allergique, la rhinite allergique et l’asthme, suggérant qu’elle devrait être envisagée dans l’hypothèse du concept ‘une seule voie aérienne, une seule maladie’.

Seuls les professionnels de la santé inscrits peuvent consulter ce documen

Accès
covid and rinitis

Comment la rhinite allergique affecte la gravité du COVID-19: une étude cas-témoins

By Sélection d'articles

Ali Guvey

Eur Arch Otorhinolaryngol . 2021 May 1;1-5. doi: 10.1007/s00405-021-06836-z. En ligne avant impression.

Le SARS-CoV-2 conduit à la maladie à coronavirus (COVID-19), une maladie exceptionnellement infectieuse dont les symptômes comprennent de la fièvre, de la toux, de la fatigue et une dyspnée, et qui peut parfois être mortelle chez les personnes présentant des facteurs de risque. Au départ, certaines maladies allergiques, dont l’asthme, étaient définies comme des facteurs de risque et d’évolution défavorable. L’objectif de cette étude était d’évaluer comment la rhinite allergique affecte la gravité de la COVID-19.

Il s’agissait d’une étude cas-témoins menée à l’Hôpital d’enseignement et de recherche Sakarya, à l’Hôpital Toyota et à l’Hôpital d’État de Yenikent, entre le 18 mars et le 30 août 2020. Elle a inclus 25 patients sélectionnés au hasard, ayant déjà reçu un diagnostic de rhinite allergique avant le diagnostic de COVID-19 ; et un groupe témoin de 125 patients sans rhinite allergique et avec un diagnostic de COVID-19.

Les patients ont été évalués en fonction des symptômes, du mode de vie (tabagisme), des comorbidités et de la durée d’hospitalisation.

Les deux groupes n’avaient pas de différences statistiques concernant les patients asymptomatiques, les fumeurs, le statut d’hospitalisation et sa durée.

Deux patients de chaque groupe sont allés aux soins intensifs et trois patients sont décédés : un patient souffrant de rhinite allergique et deux du groupe témoin.

En conclusion, la rhinite allergique n’a pas eu d’incidence sur la gravité de la COVID-19. Cependant, d’autres études sont nécessaires avec des patients atteints de rhinite allergique et de COVID-19.

Seuls les professionnels de la santé inscrits peuvent consulter ce document

Accès

L’hétérogénéité du traitement pharmacologique de la rhinite allergique en Europe, sur la base des plateformes MIDAS et OTCims

By Sélection d'articles

Jean Bousquet

Clin Exp Allergy . 2021 Apr 20. doi: 10.1111/cea.13884. En ligne avant impression.

La rhinite allergique est une maladie chronique et prévalente. En Europe, les traitements varient d’un pays à l’autre et ils dépendent également du coût et des disponibilités. L’objectif de cette étude était d’évaluer la mise en œuvre des Bonnes pratiques de la DG Santé (MASK-air) en Europe. Un objectif secondaire était de comprendre les différences et de proposer des stratégies d’amélioration.

Cette étude a consisté à analyser une base de données pharmaco-épidémiologique pour évaluer le traitement prescrit dans la rhinite allergique de 2016 à 2018 dans les cinq principaux marchés de l’UE (France, Allemagne, Italie, Pologne et Espagne). Pour collecter ces informations, les plateformes IQVIA pour les médicaments soumis à prescription (MIDAS® – Meaningful Integration of Data, Analytics, and Services) et pour les médicaments en vente libre (OTCims – OTC International Market Tracking) ont été utilisées.

Les analyses ont exclu les décongestionnants intranasaux car ils sont rarement prescrits pour la rhinite allergique. La France devance les autres pays en termes de coûts et d’unités standard (US). Tous les autres pays sont similaires en ce qui concerne les US. Cependant, les coûts en Pologne sont inférieurs aux autres. L’utilisation des médicaments est cependant très hétérogène : en 2018, les corticostéroïdes intranasaux ont été le premier traitement en Pologne (70,0 %), en France (51,3 %), en Espagne (51,1 %) et en Allemagne (50,3 %). Les antihistaminiques systémiques étaient plus vendus en Italie (41,4 %), suivis par 30,1 % de corticostéroïdes intranasaux. En 2016 et 2017, les résultats étaient similaires.

Cette étude représente un grand intérêt pour évaluer les différences de traitement de la rhinite allergique en Europe et elle peut être un point de départ pour de futures études sur les tendances des traitements.

Seuls les professionnels de la santé inscrits peuvent consulter ce document

Accès

Lymphocytes B et maladie des voies respiratoires supérieures : rhinite allergique et rhinosinusite chronique avec évaluation des polypes nasaux

By Sélection d'articles

Harsha H Kariyawasam & Louisa K James

Expert Rev Clin Immunol. 2021 Apr 1:1-15. doi: 10.1080/1744666X.2021.1905527. Publication électronique avant impression.

La rhinite allergique et la rhinosinusite chronique avec polypes nasaux sont des affections immunologiques des voies respiratoires supérieures, aux mécanismes d’action complexes. Les lymphocytes B de la muqueuse locale des voies respiratoires sont des facteurs déterminants pour ces affections, les lymphocytes B migrant dans la muqueuse des voies respiratoires en cas de lésion de ces voies respiratoires.

Les lymphocytes B sont très importants dans la défense, la surveillance tissulaire et la modulation immunitaire des voies respiratoires supérieures. La rhinite allergique et la rhinosinusite chronique avec des polypes nasaux (RSCaPN) sont deux des affections des voies respiratoires supérieures pouvant être identifiées comme exprimant des lymphocytes B ou dérégulant leur fonction dans des états inflammatoires muqueux de niveau T2. Les lymphocytes B peuvent entraîner des états inflammatoires T2 par la production d’anticorps fonctionnels et également par des interactions avec les microbes commensaux et d’autres cellules inflammatoires recrutées, comme les cellules Th2 et les éosinophiles, entraînant une amplification immunitaire et une dérégulation.

Cette revue visait à rendre compte des connaissances existantes sur le rôle clé des lymphocytes B dans la maladie allergique inflammatoire des voies respiratoires supérieures et à souligner la nécessité de se concentrer davantage sur des études des voies aériennes supérieures, spécifiques au contexte de la maladie liée aux lymphocytes B chez l’être humain.

Les auteurs ont conclu qu’il y avait un manque d’études concernant le rôle de la surexpression et du dysfonctionnement des lymphocytes B, en particulier relativement à l’infection rhinosinusienne et à l’inflammation des muqueuses. Il est important de comprendre comment l’inflammation respiratoire, associée à une fonction lymphocytaire B élevée ou altérée, augmente et dérégule les voies de signalisation immunitaire dans la rhinite allergique et la RSCaPN, pour développer de nouvelles interventions thérapeutiques spécifiques à la maladie des lymphocytes B avec manipulation moléculaire.

Seuls les professionnels de la santé inscrits peuvent consulter ce document

Accès

Revue systématique des mesures de la gravité de la maladie dans la rhinite

By Sélection d'articles

Andraia R. Li, Kathy Zhang, Priyanka D. Reddy, Shaun A. Nguyen, Amar Miglani, Jacob Fried, Mariam I. Nguyen, Rodney J. Schlosser

Int Forum Allergy Rhinol. 2021 Mar 27. doi: 10.1002/alr.22794. Publication électronique avant impression.

La rhinite est une inflammation de la muqueuse nasale s’accompagnant de démangeaisons, d’éternuements, de rhinorrhée et de congestion. Elle peut être classée en rhinite allergique et rhinite non allergique. Les directives ARIA (Allergic rhinitis and its impact on asthma, Rhinite allergique et son impact sur l’asthme) catégorisent la rhinite allergique selon la nature intermittente ou persistante des symptômes et leur nature légère, modérée ou grave. L’objectif de cette revue était d’évaluer si les mesures des résultats rapportés par les patients (PROM) et les mesures physiologiques cliniques diffèrent, et quels sont les facteurs ayant un impact sur la rhinite.

Une recherche systématique a identifié des cas de rhinite allergique et de rhinite non allergique ayant fait l’objet du Questionnaire sur la qualité de vie dans la rhinoconjonctivite (RQLQ), du Score total des symptômes nasaux (TNSS) ou des scores à l’Échelle visuelle analogique (EVA), et de mesures physiologiques (débit inspiratoire nasal maximal et débit d’air nasal). La relation entre les PROM, les mesures physiologiques et les facteurs associés a été évaluée statistiquement.

La revue comprenait 171 études, portant sur 33 843 patients. Les patients atteints de rhinite allergique présentaient des symptômes plus graves que ceux présentant une rhinite non allergique. Il n’y avait pas de corrélation significative entre les PROM et les facteurs démographiques, les comorbidités ou les mesures physiologiques. L’analyse statistique a identifié une corrélation entre une moins bonne qualité de vie et une durée plus courte de la maladie.

En conclusion, les patients atteints de rhinite souffrent d’un impact plus sévère sur leur qualité de vie en présence d’allergie, avec un impact variable sur des sous-domaines de symptômes spécifiques. Les PROM n’ont pas montré de corrélation avec les facteurs démographiques, les comorbidités ou les mesures physiologiques du débit d’air nasal.

Seuls les professionnels de la santé inscrits peuvent consulter ce document

Accès
Close Menu

La información que está a punto de visualizar está dirigida únicamente a los profesionales sanitarios aptos para prescribir o dispensar medicamentos. La correcta utilización de su contenido requiere de formación como profesional sanitario.

Debe hacer clic en Aceptar para confirmar que es usted profesional de la salud y continuar con la navegación.

ACEPTAR