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Rhinite allergique

Rhinite non-allergique, rhinite allergique et immunothérapie : progrès des dix dernières années

By Nouveau, Sélection d'articles

Punita Ponda

J Allergy Clin Immunol Pract. 2022 Sep 21;S2213-2198(22)00945-X. doi: 10.1016/j.jaip.2022.09.010. En ligne avant impression

La rhinite allergique et la rhinite non-allergique sont deux des affections les plus courantes que voient les immunoallergologues. Ces affections ont un impact énorme sur les activités quotidiennes et représentent une charge économique pour les systèmes de santé à travers le monde. L’immunothérapie est actuellement une pratique courante pour maîtriser les différents déclencheurs de rhinite allergique.

Cet article passe en revue les progrès les plus récents concernant ces affections, du diagnostic au traitement, l’immunothérapie allergénique ainsi que les stratégies sanitaires globales et numériques. Depuis 10 ans, ces affections sont de mieux en mieux comprises, ce qui a permis d’optimiser les soins et les résultats pour les patients.

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Productivité académique des jeunes atteints de rhinite allergique : une étude MASK-air®

By Sélection d'articles

Viera RJ, Pham-Thi N, Anto JM

J Allergy Clin Immunol Pract. 2022 Aug 20;S2213-2198(22)00820-0. doi: 10.1016/j.jaip.2022.08.015. Versión digital previa a la impresión.

La prévalence de la rhinite allergique est élevée, avec plus de 400 millions de personnes affectées dans le monde. Le but de cette étude était d’utiliser des données de situation réelle pour évaluer l’impact de la rhinite allergique sur la performance académique (mesurée sur une échelle visuelle analogique – EVA éducation – et par le questionnaire WPAI+CIQ:AS), et d’identifier les facteurs associés à l’impact de la rhinite allergique sur la performance académique.

Les données utilisées sont celles de 1970 utilisateurs de l’application MASK-air® mHealth, âgés de 13 à 29 ans. Les chercheurs ont évalué la corrélation entre les variables calculant l’impact des allergies sur la performance académique (EVA éducation, et questionnaire WPAI+CIQ:AS pour l’impact des symptômes d’allergie sur la performance académique et le pourcentage d’heures d’éducation perdues pour cause d’allergie), et d’autres variables. De plus, ils ont identifié des facteurs liés à l’impact des symptômes allergiques sur la productivité académique à l’aide de modèles statistiques.

Le score EVA éducation était fortement corrélé avec l’impact des symptômes d’allergie sur la performance académique selon le WPAI+CIQ:AS, le EVA pour les symptômes d’allergie globaux, et le EVA nez. Les modèles de régression à multiples variables ont montré que l’immunothérapie présentait une forte association négative avec le EVA éducation. Une rhinite mal contrôlée, mesurée par le score combiné symptôme-médicament, était associée à un score de EVA éducation plus faible, un impact plus important sur la productivité académique et un plus haut pourcentage d’heures d’éducation manquées pour cause d’allergie.

En conclusion, les symptômes allergiques et le moins bon contrôle de la rhinite sont corrélés avec une plus faible productivité académique, alors que l’immunothérapie est liée à une meilleure productivité.

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Stratégies actuelles de traitement pour la rhinite allergique saisonnière: où allons-nous ?

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Ridolo E, Incorvaia C, Pucciarini F, et al.

Clin Mol Allergy. 2022 Aug 10;20(1):9. doi: 10.1186/s12948-022-00176-x.

La rhinite allergique est causée par des pollens et provoquent des symptômes tels que l’éternuement, la congestion nasale, la rhinorrhée, des démangeaisons nasales et une obstruction du flux d’air. Le diagnostic de la rhinite allergique est généralement posé sur la base des antécédents médicaux, de tests cutanés par piqûre et de la mesure de biomarqueurs d’IgE spécifiques, mais il existe une place pour la médecine de précision qui peut fournir des outils de diagnostic exacts.

Le but de cette revue était de décrire les avancées dans le traitement de la rhinite allergique saisonnière ainsi que d’évaluer les médicaments à utiliser en fonction de la sévérité de la maladie et des caractéristiques des patients, et le rôle de l’immunothérapie contre les allergènes.

Les experts ont conclu que le traitement de la rhinite allergique inclut différents agents selon la sévérité de la maladie. L’immunothérapie contre les allergènes a montré une haute efficacité et la médecine de précision améliore de beaucoup le diagnostic de la rhinite allergique. Néanmoins, la faible adhésion à long terme à l’immunothérapie contre les allergènes doit être résolue à l‘avenir.

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L’approche ARIA de médicaments à valeur ajoutée : traitement à la demande de la rhinite allergique

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Bousquet J, Toumi M, Sousa-Pinto B, et al.

J Allergy Clin Immunol Pract . 2022 Aug 4;S2213-2198(22)00749-8. doi: 10.1016/j.jaip.2022.07.020. Online ahead of print.

La rhinite allergique a une prévalence au cours de la vie allant jusqu’à 50% dans certains pays. Cela constitue un fardeau élevé en termes de vie sociale, scolaire et professionnelle.  Le but de ce rapport est de montrer que les médicaments à valeur ajoutée tels que les sprays nasaux utilisés à la demande (PRN) peuvent suffire pour gérer la rhinite allergique.

Les médicaments à valeur ajoutée sont des médicaments existants étudiés pour identifier de nouveaux usages thérapeutiques.

Les traitements actuels pour la rhinite allergique sont des traitements continus à long terme suite à la conduite d’essais cliniques pendant au moins 14 jours avec une adhésion de plus de 70%. Plutôt qu’un traitement continu, un nouveau moyen de traiter la rhinite allergique pourrait être un traitement à la demande en fonction des symptômes.

Les données en situation réelle ont montré que 90% des patients augmentent leur consommation de médicaments, dont les antihistaminiques H1, pour contrôler leurs symptômes pendant la saison des pollens, contrairement aux recommandations.

Puisque la plupart des patients qui demandent un rendez-vous de soins primaires ont des symptômes non contrôlés, ils ne suivent pas la prescription à long terme et ont recours à l’automédication.

En conclusion, les données de situation réelle indiquent que les patients préfèrent les traitements à la demande aux traitements continus. Cela devra donc se refléter dans les orientations à venir : traitements personnalisés en fonction du profil de symptômes, de leur sévérité et de leur durée, en tenant compte des préférences du patient pour une administration orale ou intranasale.

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Mise à jour sur les mécanismes pathologiques et les traitements de la rhinite allergique

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Zhang Y, Lan F, Zhang L

Allergy. 2022 Jul 27. doi: 10.1111/all.15454. Online ahead of print.

La rhinite allergique représente un problème de santé mondial avec une prévalence en hausse et en lien avec un fardeau médical et socioéconomique croissant. Le but de cette revue était de reconnaître les cellules immunitaires tels que les lymphocytes innés de type 2 (ILC2s), les lymphocytes T auxiliaires 2 (Th2), les lymphocytes T auxiliaires folliculaires, les lymphocytes T régulateurs folliculaires, les lymphocytes T régulateurs, les lymphocytes B, les cellules dendritiques et les cellules épithéliales dans la pathogenèse de la rhinite allergique.

Il est important de bien comprendre les mécanismes de la rhinite allergique afin de pouvoir identifier des biomarqueurs et éventuellement avoir des paramètres précieux pour orienter un traitement ciblé personnalisé. L’immunothérapie spécifique à l’allergène est le seul traitement étiologique pour la rhinite allergique dont l’efficacité a été prouvée et qui attire une attention croissante. L’immunothérapie a récemment montré son efficacité grâce aux données obtenues dans le cadre de plusieurs études contrôlées randomisées et d’études en situation réelle à long terme. La recherche d’agents biologiques comme options thérapeutiques pour la rhinite allergique n’a impliqué que des anti-IgE et des anti-inflammatoires de type 2 ; pourtant, le coût-efficacité de ces agents reste à expliquer.

Durant la pandémie de COVID-19, la rhinite allergique n’a pas montré de facteur de risque en termes de sévérité et de mortalité par la COVID-19, mais ceci doit être confirmé dans le cadre d’études multicentriques, en situation réelle à travers le monde.

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Mécanisme d’hyperréactivité des voies respiratoires inférieures induite par la rhinite allergique Yiting Liu

By Sélection d'articles

Liu Y, Sha J, Meng C, Zhu D

J Immunol Res. 2022 Jul 12;2022:4351345. doi: 10.1155/2022/4351345. eCollection 2022.

La rhinite allergique affecte jusqu’à 40 % des adultes et 25 % des enfants dans le monde mais ces mécanismes n’ont pas encore été bien élucidés. La plupart des gens souffrant de rhinite allergique présentent également une hyperréactivité moindre des voies respiratoires inférieures, et la survenue d’une rhinite allergique peut augmenter cette hyperréactivité.

Le but de cette revue est de comprendre le mécanisme de l’effet de la rhinite allergique sur les voies respiratoires inférieures. Les effets de la rhinite allergique sur les voies respiratoires inférieures ont été étudiés en termes d’épidémiologie, d’anatomie, de physiopathologie, de perte de fonction nasale, de drainage de l’inflammation, de réflexe nasobronchique et de flux circulatoire dans tout le corps afin d’élucider les mécanismes impliqués et de fournir des profils types pour le diagnostic, le traitement et l’expérimentation.

Les chercheurs ont conclu que ces effets ne s’expliquent pas par un seul mécanisme mais par l’interaction de plusieurs mécanismes. L’hyperréactivité des voies respiratoires inférieures peut être due à un réflexe rhinopulmonaire, au drainage d’allergènes par les voies respiratoires inférieures et à une obstruction nasale. Cependant, elle peut également être causée par des facteurs circulants tels que IL-5 qui stimule la différenciation de cellules de la moelle osseuse en éosinophiles ainsi que IL-4 et IL-13 qui régulent à la hausse des protéines impliquée dans l’adhésion et la chimiotaxie. Plus d’études sont nécessaires pour concevoir à l’avenir de nouvelles approches de diagnostic et de traitement.

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Modification de la composition du microbiome nasal et de la dysbiose caractérisée par le Staphylococcus aureus dans la muqueuse nasale de patients atteints de rhinite allergique

By Sélection d'articles

Kim HJ, Kim JH, Han S, Kim W

Clin Exp Otorhinolaryngol. 2022 Jun 8. doi: 10.21053/ceo.2021.01928. Publication électronique avant impression. PMID: 35680131.

La rhinite allergique (RA) est une maladie nasale inflammatoire médiée par les IgE et les Th2. Elle est causée par une réponse immunitaire de sensibilisation à des allergènes inhalés, qui serait due à un déséquilibre de la régulation immunitaire Th1-Th2, entraînant une augmentation du taux de cytokines Th2. Les cellules épithéliales nasales exposées aux allergènes induisent une réponse inflammatoire Th2 qui s’étend jusqu’à la muqueuse des voies respiratoires supérieures. Un commensalisme hôte-microbe peut être à la base des réponses immunitaires innées dans la muqueuse nasale, et les caractéristiques microbiennes de la muqueuse nasale peuvent affecter les mécanismes de la réponse allergique initiale. Le but de cette étude était d’évaluer les modifications de la composition microbienne dans la muqueuse nasale de patients souffrant de RA et de comprendre la relation entre la dysbiose du microbiome nasal et l’inflammation allergique.

Les investigateurs ont analysé le microbiote de 104 échantillons (n=42 participants atteints de RA vs. n=30 participants en bonne santé), dans un total de 364 923 lectures de séquences de gènes encodant la sous-unité 16S d’ARN ribosomal bactérien de haute qualité. La muqueuse nasale des participants en bonne santé comportait principalement des phylums Proteobacteria (genre Ralstonia) et Actinobacteria (genre Propionibacterium), alors que le phylum Firmicutes (genre Staphylococcus) était significativement abondant dans la muqueuse nasale des participants atteints de RA. Des données de séquençage supplémentaires provenant de 32 participants (participants en bonne santé : n=15, patients atteints de RA : n=17) ont montré une abondance de Staphylococcus epidermidis, Corynebacterium accolens et Nocardia coeliaca dans 41,55 % des séquences cartographiées dans la muqueuse nasale des participants en bonne santé. Les patients atteint de RA avaient une dysbiose du microbiome nasal plus prononcée et Staphylococcus aureus était le plus abondant (37,69 %).

En conclusion, cette étude a montré que la muqueuse nasale de patients atteints de RA présente une dysbiose avec prédominance de S. aureus, ce qui suggère que le commensalisme hôte-microbe joue un rôle dans l’inflammation allergique.

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Comorbidité de rhinite allergique et d’asthme: considérations cliniques importantes

By Sélection d'articles

Nappi E, Paoletti G, Malvezzi L, Ferri S, Racca F, Messina MR, Puggioni F, Heffler E, Canonica GW

Expert Rev Clin Immunol. 2022 Jun 19:1-12. doi: 10.1080/1744666X.2022.2089654. Publication électronique avant impression. PMID: 35695326.

Il existe plusieurs liens entre l’asthme et la rhinite allergique chez un même patient mais ces affections sont fréquemment sous-diagnostiquées et les résultats cliniques sous-optimaux. Les deux affections coexistent et partagent des mécanismes cliniques, pathogènes et physiopathologiques.

Le but de cet article était de passer en revue les principaux liens entre les mécanismes de la rhinite allergique et de l’asthme ainsi que leur traitement selon les directives actuelles, en mettant l’accent sur le traitement de la rhinite allergique chez les patients présentant une comorbidité d’asthme.

Les auteurs ont conclu qu’il y avait des besoins non satisfaits chez les patients souffrant d’asthme et de rhinite allergique. Tous les patients atteints de rhinite allergique ne sont pas dépistés pour l’asthme. Ce dépistage devrait être mené avec une approche multidisciplinaire afin de caractériser le parcours des patients atteints d’allergies respiratoires et pouvoir les orienter vers des centres de traitement des allergies/de l’asthme. Le traitement par immunothérapie avec des allergènes et/ou des biosimilaires peut présenter des avantages et donner des résultats encourageants dans la prise en charge de ces deux affections.

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Impact de la bilastine sur les symptômes de rhinite allergique et d’urticaire chronique : revue systématique et méta-analyse d’études randomisées et contrôlées

By Publications relatives à la bilastine

Abdelshafy AM, Abdallah SY, Hassan AF, Mohamed HA, Kamal NM, Ali ST, Abdelhaleem IA

Am J Rhinol Allergy. 2022 May 20:19458924221097449. doi: 10.1177/19458924221097449. Epub ahead of print. PMID: 35593100

Les maladies allergiques sont des réactions immunitaires qui provoquent des symptômes pouvant affecter la qualité de vie. La bilastine est un nouvel antihistaminique H1 oral de deuxième génération ayant une haute sélectivité pour les récepteurs H1 et des propriétés anti-inflammatoires. Il n’y a cependant pas suffisamment de données sur son efficacité.

L’objectif de cette étude était d’évaluer l’efficacité et la sécurité de la bilastine par rapport au placebo et d’autres antihistaminiques actifs chez des patients souffrant de rhinite allergique ou d’urticaire chronique.

Une recherche a été réalisée dans la littérature afin d’identifier des études randomisées et contrôlées évaluant les effets de la bilastine sur les affections allergiques hyperhistaminiques symptomatiques. Des données ont été collectées sur les scores de l’ensemble des symptômes (TSS), les scores de l’ensemble des symptômes nasaux (TNSS), l’inconfort associé à ces affections allergiques mesuré par une échelle visuelle analogique (EVA) ainsi que la qualité de vie (QdV) pour la rhinite allergique et l’urticaire. D’autres résultats concernant l’impression clinique globale et les profils de sécurité ont été rapportés. Les études ont été analysées statistiquement.

L’analyse incluait 9 études randomisées et contrôlées comprenant 3801 participants. La méta-analyse a montré que la bilastine était supérieure au placebo car elle améliorait le TSS, le TNSS, l’EVA et la QdV chez des participants souffrant de rhinite allergique ou d’urticaire chronique. De plus, la bilastine était comparable à d’autres antihistaminiques tels que la cétirizine, la féxofénadine et la loratadine pour ces résultats, avec un bon profil de sécurité et de tolérance et aucune différence en termes d’évènements indésirables.

En conclusion, le bilastine a amélioré de manière sûre et efficace le TSS des affections allergiques hyperhistaminiques provoquant des symptômes nasaux dans la rhinite allergique. Elle a permis de réduire l’inconfort associé à cette affection et donc d’améliorer la QdV des participants.

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Efficacité et sécurité de la bilastine dans le traitement de la rhinite allergique : revue systématique et méta-analyse

By Publications relatives à la bilastine

Singh Randhawa A, Mohd Noor N, Md Daud MK, Abdullah B

Front Pharmacol. 2022 Jan 10;12:731201. doi: 10.3389/fphar.2021.731201. PMID: 35082662; PMCID: PMC8784885

La rhinite est une inflammation de l’épithélium nasal, entraînant une rhinorrhée, une obstruction nasale, des démangeaisons et des éternuements. La rhinite allergique est la forme la plus courante de rhinite et survient suite à une exposition à des allergènes. La bilastine est l’un des antihistaminiques H1 oraux de deuxième génération non-sédatifs utilisé dans la rhinite allergique. L’objectif de cette étude était d’examiner l’efficacité et la sécurité  de la bilastine dans le traitement de la rhinite allergique.

Cette revue a été réalisée suite à une recherche de la littérature électronique des publications sur des études randomisées et contrôlées comparant la bilastine à un placebo et à la pharmacothérapie standard jusqu’en mars 2021. Les études incluses devaient décrire le diagnostic de rhinite allergique établi par des cliniciens et les résultats avec un minimum de suivi de 2 semaines.

Les critères principaux de jugement comprenaient le score de l’ensemble des symptômes (TSS), le score de symptômes nasaux (NSS) et le score de symptômes non-nasaux (NNSS). Les critères secondaires de jugement comprenaient l’inconfort dû à la rhinite, la qualité de vie (QdV) et les évènements indésirables. Le risque de biais et la qualité des données de toutes les études ont également été pris en compte.

Après retrait des doublons dans la recherche, 135 rapports ont été identifiés dans la littérature. Après sélection et analyse, les textes complets de 15 articles ont été évalués pour leur éligibilité. Cinq études comprenant 3329 patients ont répondu aux critères d’inclusion.

Selon les cinq études incluses, la bilastine était supérieure au placebo en termes d’amélioration du TSS, du NSS, du NNSS, du score d’inconfort dû à la rhinite et de la QdV mais a montré une efficacité  comparable à d’autres antihistaminiques oraux pour le TSS, le NSS, le NNSS, le score d’inconfort dû à la rhinite et la QdV. Le seul évènement indésirable où la bilastine a montré une différence par rapport au placebo était la somnolence ainsi qu’une plus faible incidence de somnolence comparée à la cétirizine. La qualité globale des données était modérée à élevée.

En conclusion, la bilastine est sûre et efficace dans le traitement de l’ensemble des symptômes de rhinite allergique et présente une efficacité et une sécurité comparables à celles d’autres antihistaminiques excepté en termes de somnolence: la bilastine a une efficacité comparable à celle de la cétirizine mais provoque moins de somnolence.

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L’immunothérapie intralymphatique avec un ou deux allergènes donne des réponses cliniques similaires chez des patients atteints de rhinite allergique due aux pollens de bouleau et de graminées

By Sélection d'articles

Ahlbeck L, Ahlberg E, Björkander J, Aldén C, Papapavlou G, Palmberg L, Nyström U, Retsas P, Nordenfelt P, Togö T, Johansen P, Rolander B, Duchén K, Jenmalm MC

Clin Exp Allergy. 2022 Jun;52(6):747-759. doi: 10.1111/cea.14138. Epub 2022 Apr 1. PMID: 35332591

Près d’un tiers de la population adulte en Suède signale une rhinite allergique. Bien que la prévalence de la sensibilisation allergique concerne près de la moitié des patients, il y a un manque de moyen rapide, efficace et sûr pour stimuler une tolérance chez les patients présentant une rhinite allergique sévère.

Le but de cette étude était d’évaluer la sécurité et l’efficacité de l’immunothérapie intralymphatique avec un ou deux allergènes (pollen de bouleau et/ou de graminées) afin d’établir ses effets immunomodulateurs, y compris la modification de la production de cytokines et de chimiokines spontanée ou induite par des allergènes, et de la proportion de sous-ensembles de cellules T auxiliaires dans la circulation.

Des personnes souffrant d’allergies sévères au bouleau et à la fléole ont été randomisées pour recevoir trois doses de 0,1 ml d’extrait d’allergène de bouleau et de 5 graminées (10 000 unités SQ/ml), ou de bouleau plus placebo ou de 5 graminées plus placebo par injections guidées par ultrason dans les ganglions inguinaux à intervalles d’un mois. Les caractéristiques rapportées avant traitement et après chaque saison de pollen de bouleau et de graminées comprenaient : le score de l’ensemble des symptômes de rhinoconjonctivite, le score de médicaments et un questionnaire sur la qualité de vie en présence de rhinoconjonctivite, la proportion de sous-ensembles de cellules T auxiliaires circulantes et la production de cytokines et de chimiokines induites par des allergènes (analysées par cytométrie en flux et Luminex).

Après traitement avec un ou deux allergènes, les trois groupes ont rapporté moins de symptômes, moins d’utilisations de médicaments et une meilleure qualité de vie pendant la saison du pollen de bouleau et de graminées, dans une proportion approximative. L’évènement indésirable le plus couramment rapporté était une légère douleur locale. Les taux d’IgE dirigés contre le bouleau avaient diminué alors que la sécrétion d’IL-10 induite par le bouleau avait augmenté dans les trois groupes. Les taux d’IgG-4 dirigés contre le bouleau et la fléole ainsi que la réactivité au test de piqûre cutanée sont restés principalement les mêmes. Les tests de provocation conjonctivaux avec un extrait de fléole indiquaient un seuil supérieur pour l’allergène. Dans les trois groupes, la fréquence de cellules T régulatrices a augmenté 3 ans après le traitement.

En conclusion, l’immunothérapie intralymphatique avec un ou deux allergènes chez des personnes souffrant d’allergies au pollen de bouleau ou de graminées était efficace et sûre et peut être associée à d’autres réponses immunomodulatrices.

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Impact de la rhinite allergique et de l’asthme sur l’infection, l’hospitalisation et la mortalité liées au COVID-19

By Sélection d'articles

Jianjun Ren, et al.

J Allergy Clin Immunol Pract. 2021 Oct 30;S2213-2198(21)01202-2. doi: 10.1016/j.jaip.2021.10.049. En ligne avant impression.

La pandémie du COVID-19 a eu un impact sur la santé mondiale. Il a été démontré que des maladies sous-jacentes affectaient la prévalence et l’évolution du COVID-19. La rhinite allergique et l’asthme peuvent augmenter la vulnérabilité au COVID-19 et sa gravité, mais on ignorait dans quelle mesure. Cette étude visait à étudier le rôle de la rhinite allergique et/ou de l’asthme dans l’infection, la gravité et la mortalité du COVID-19, et à évaluer si une médication à long terme pouvait affecter l’évolution du COVID-19.

Un total de 70 557 personnes ayant subi un test du SARS-CoV-2 entre le 16 mars et le 31 décembre 2020 ont été analysées dans la Biobank britannique. Les taux d’infection, d’hospitalisation et de mortalité liées au COVID-19 surajouté à une rhinite allergique et/ou un asthme existants ont été analysés statistiquement, ainsi que l’impact des médicaments à long terme et le risque d’hospitalisation et de décès lié à une infection au COVID-19.

Les personnes atteintes de rhinite allergique avaient des taux inférieurs de résultats positifs aux tests du SARS-CoV-2 (RR : 0,75 ; IC à 95 % : 0,69-0,81, p < 0,001), les hommes ayant une sensibilité moindre (RR : 0,74 ; IC à 95 % : 0,65-0,85, p < 0,001) que les femmes (RR : 0,8 ; IC à 95 % : 0,72-0,9, p < 0,001). Les personnes asthmatiques avaient des résultats comparables si elles avaient moins de 65 ans (RR : 0,93 ; IC à 95 % : 0,86-1, p = 0,044).
Les personnes asthmatiques testées positives pour le SRAS-CoV-2 présentaient un risque plus élevé d’hospitalisation (RR : 1,42 ; IC à 95 % : 1,32-1,54, p < 0,001). La mortalité du COVID-19 n’était pas affectée par la rhinite allergique ni l’asthme. Il n’y avait aucune relation entre l’infection au COVID-19 et sa gravité avec les médicaments conventionnels pour la rhinite allergique et/ou l’asthme.

En conclusion, en-dessous de 65 ans, la rhinite allergique et l’asthme peuvent être un facteur de protection contre l’infection au COVID-19, mais l’asthme augmente le risque d’hospitalisation.

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Exposition aux particules et rhinite allergique : Le rôle des vésicules extracellulaires plasmatiques et du microbiome nasal bactérien

By Sélection d'articles

Jacopo Mariani, Simona Iodice, Laura Cantone, Giulia Solazzo, Paolo Marraccini, Emanuele Conforti, Pallav A. Bulsara, Maria Stella Lombardi, Robert P. Howlin, Valentina Bollati et Luca Ferrari

Int J Environ Res Public Health. 2021 Oct 12;18(20):10689. doi: 10.3390/ijerph182010689.

L’exposition aux particules est connue pour aggraver les affections respiratoires, notamment la rhinite allergique. La prévalence de la rhinite allergique augmente, affectant la qualité de vie. L’objectif de cette étude était d’investiguer les mécanismes moléculaires sous-jacents au déclenchement de l’inflammation nasale et systémique par les particules, en particulier la libération de vésicules extracellulaires plasmatiques et la relation entre l’hôte et le microbiome nasal.

L’étude a inclus 26 participants atteints de rhinite allergique et 24 participants sains appariés, dont la réaction à l’exposition aux PM10 et PM25 a été évaluée sur la partie des vésicules extracellulaires dérivées de bactéries et les vésicules extracellulaires dérivées de l’hôte, ainsi que sur le microbiome nasal bactérien. La fonction du microbiome nasal bactérien a également été évaluée dans le contexte de la rhinite allergique en tant que modificateur des effets des particules sur le réseau de signalisation des vésicules extracellulaires.

Cette étude a montré une association avec l’exposition aux particules chez les participants atteints de rhinite allergique, dans le contexte de la composition du microbiome nasal bactérien et celui de la libération de vésicules extracellulaires plasmatiques, affectant de différentes manières la libération de vésicules extracellulaires et la composition du microbiome nasal bactérien. D’autres études sont nécessaires pour mieux comprendre le lien entre l’exposition aux particules, la modulation du microbiome nasal bactérien et la libération de vésicules extracellulaires plasmatiques, et pour caractériser les différentes réponses observées chez les participants après une exposition aux particules.

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La métabolomique révèle le processus chez les patients atteints de rhinite allergique avec une immunothérapie sous-cutanée aux acariens à une ou deux espèces

By Sélection d'articles

Zheng, P., Yan, G., Zhang, Y., Huang, H., Luo, W., Xue, M., Li, N., Wu, J. L., & Sun, B.

Metabolites . 2021 Sep 9;11(9):613. doi: 10.3390/metabo11090613.

La rhinite allergique est également connue sous le nom de rhinite anaphylactique et elle comprend les affections inflammatoires infectieuses de la muqueuse nasale déclenchées par l’exposition à des allergènes atopiques. Les acariens de la poussière de maison sont les allergènes les plus courants chez les patients atteints de rhinite. L’immunothérapie allergénique (AIT) est le seul traitement pouvant modifier l’évolution de la rhinite allergique, mais nous manquons de connaissances sur l’AIT avec des allergènes simples ou mixtes. L’objectif de cette étude était d’évaluer et de comparer l’efficacité clinique de l’immunothérapie sous-cutanée à un acarien et de l’immunothérapie sous-cutanée à deux acariens, en utilisant le score de l’échelle visuelle analogique (EVA) et le score du questionnaire sur la qualité de vie avec la rhinoconjonctivite pour évaluer et comparer l’efficacité clinique.

Des patients atteints de rhinite allergique causée par Dermatophagoides pternussinus et Dermatophagoides farinae ont reçu respectivement une immunothérapie sous-cutanée à un et deux acariens.

Il n’y avait pas de différence significative d’efficacité entre les traitements. Au total, 57 métabolites ont été identifiés, parmi lesquels les métabolites en aval [5(S)-HETE (acide hydroxyeicosatétraénoïque), 8(S)-HETE, 11(S)-HETE, 15(S)-HETE et 11-hydro TXB2] dans la voie de l’acide arachidonique et de l’acide linoléique liée aux ω-6 ont montré des différences significatives après environ un an de traitement par immunothérapie sous-cutanée à un ou deux acariens. Les changements des composants métaboliques sériques ci-dessus étaient corrélés avec l’ampleur de l’amélioration du questionnaire de qualité de vie pour la rhinoconjonctivite.

La principale différence trouvée concernait 11(S)-HETE, qui diminuait davantage avec l’immunothérapie à un seul acarien, offrant la possibilité d’être utilisé comme biomarqueur pour distinguer les deux traitements.

En conclusion, les deux traitements ont montré des effets thérapeutiques chez les patients atteints de rhinite allergique, sans différence d’efficacité. La production de différents métabolites liés à l’inflammation peut conduire à des biomarqueurs potentiels.

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L’effet de l’utilisation d’un masque facial sur les symptômes de rhinite allergique chez des patients allergiques au pollen pendant la pandémie de COVID-19

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Mengi E, Kara CO, Alptürk U, Topuz B

Am J Otolaryngol . 2021 Sep 10;43(1):103206. doi: 10.1016/j.amjoto.2021.103206. En ligne avant impression.

La rhinite allergique est une inflammation de la muqueuse nasale, médiée par les IgE. Elle se caractérise par un écoulement nasal, une obstruction nasale, des démangeaisons nasales et des éternuements. La prévalence de la rhinite allergique a augmenté dans le monde entier et on pense qu’elle affecte jusqu’à 40% de la population. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’utilisation des masques faciaux sur la symptomatologie de la rhinite allergique chez des personnes allergiques aux pollens et qui portaient des masques faciaux pendant la pandémie de COVID-19.

Au total, 50 participants ont répondu par téléphone à un questionnaire en 15 éléments, élaboré par une équipe d’experts en rhinite allergique. Les participants ont été sélectionnés parmi les personnes qui avaient subi des tests d’allergie entre 2013 et 2019.

L’âge moyen des participants était de 34,34 ± 9,41 ans, et 60% étaient des femmes. Le nombre de participants ayant défini leurs symptômes nasaux comme graves-modérés pendant la période pré-pandémique était plus élevé (46 participants) que le nombre de participants présentant des symptômes graves-modérés pendant la pandémie (28 participants). Les patients ayant utilisé un masque présentaient une réduction statistiquement significative des symptômes nasaux et oculaires (p<0,001), des éternuements (p=0,029) et des écoulements nasaux (p=0,039).

En conclusion, l’utilisation d’un masque facial réduisait les symptômes de rhinite allergique chez les personnes allergiques au pollen, ce qui soutient l’utilisation de masques faciaux par les personnes atteintes de rhinite allergique.

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