Aydin Kant, Kadriye Terzioğlu
Allergol Immunopathol (Madr). 2021 Sep 1;49(5):94-99. doi: 10.15586/aei.v49i5.204. eCollection 2021.
La rhinite allergique est un trouble de la muqueuse nasale, médié par les immunoglobulines E, avec des symptômes récurrents tels qu’éternuements, rhinorrhée et congestion nasale. Les personnes atteintes de rhinite allergique présentent des troubles du sommeil, une détresse émotionnelle et une altération des activités sociales, entraînant une diminution de la qualité de vie. Cette étude visait à évaluer l’utilité des paramètres inflammatoires des rapports neutrophiles-lymphocytes (NLR), éosinophiles-neutrophiles (ENR) et éosinophiles-lymphocytes (ELR) en tant que marqueurs utilisés pour distinguer la rhinite allergique intermittente de la rhinite allergique persistante.
Cette étude rétrospective bicentrique a inclus 205 patients atteints de rhinite allergique et 49 personnes saines servant de groupe témoin. Les patients présentant une infection active ont été exclus. Les NLR, ENR et ELR ont été calculés en utilisant les résultats de la formule sanguine complète des participants. Une analyse statistique a également été réalisée.
Les participants atteints de rhinite allergique présentaient des niveaux significativement plus élevés d’éosinophiles absolus, d’ENR et d’ELR, ainsi que des niveaux inférieurs de NLR par rapport aux témoins sains. Au total, 80 % des participants atteints de rhinite allergique persistante présentaient des niveaux significativement plus élevés d’éosinophiles absolus, d’ENR et d’ELR, et des niveaux significativement plus bas de NLR que les patients atteints de rhinite allergique intermittente.
En conclusion, la gravité de la rhinite allergique est classée selon l’anamnèse du patient, les taux sériques d’éosinophiles et les proportions d’ENR et d’ELR chez les patients atteints de rhinite allergique persistante, mettant en évidence le degré de gravité de la maladie.