Liu, R., Peng, C., Jing, D., Xiao, Y., Zhu, W., Zhao, S., Zhang, J., Chen, X., & Li, J.
Exp Dermatol. 2021 Sep 24. doi: 10.1111/exd.14460. En ligne avant impression.
L’urticaire chronique est une affection induite par les mastocytes, avec une prévalence moyenne de 1,4% sur la vie entière. L’urticaire chronique spontanée est un type courant d’urticaire chronique, avec un impact sur la qualité de vie et un fardeau économique et social élevé. L’urticaire chronique spontanée est traitée avec des antihistaminiques oraux de deuxième génération, mais seulement la moitié des patients répondent à des doses jusqu’à quadruples de ces antihistaminiques. Il est bien connu que le microbiote intestinal peut affecter leur efficacité. L’objectif de cette étude était d’explorer la relation entre le microbiote intestinal et l’efficacité des antihistaminiques chez des personnes atteintes d’urticaire chronique spontanée.
Le microbiote intestinal des échantillons fécaux de 15 répondeurs à la monothérapie antihistaminique et de 15 non-répondeurs a été évalué par séquençage d’ADNr 16S, et les espèces bactériennes différentielles ont été confirmées par réaction en chaîne par polymérase quantitative (qPCR). Des échantillons de 30 répondeurs et de 30 non-répondeurs ont été utilisés pour confirmer les espèces bactériennes différentielles par qPCR.
La principale différence entre les répondeurs et les non-répondeurs était la présence de Lachnospiracées et de leurs taxons subordonnés. La quantité de Lachnospira était plus élevée chez les répondeurs que chez les non-répondeurs.
En conclusion, la présence de Lachnospira a montré une valeur diagnostique modérée dans l’évaluation de l’efficacité des antihistaminiques dans l’urticaire chronique.