Liu Y, Sha J, Meng C, Zhu D
J Immunol Res. 2022 Jul 12;2022:4351345. doi: 10.1155/2022/4351345. eCollection 2022.
La rhinite allergique affecte jusqu’à 40 % des adultes et 25 % des enfants dans le monde mais ces mécanismes n’ont pas encore été bien élucidés. La plupart des gens souffrant de rhinite allergique présentent également une hyperréactivité moindre des voies respiratoires inférieures, et la survenue d’une rhinite allergique peut augmenter cette hyperréactivité.
Le but de cette revue est de comprendre le mécanisme de l’effet de la rhinite allergique sur les voies respiratoires inférieures. Les effets de la rhinite allergique sur les voies respiratoires inférieures ont été étudiés en termes d’épidémiologie, d’anatomie, de physiopathologie, de perte de fonction nasale, de drainage de l’inflammation, de réflexe nasobronchique et de flux circulatoire dans tout le corps afin d’élucider les mécanismes impliqués et de fournir des profils types pour le diagnostic, le traitement et l’expérimentation.
Les chercheurs ont conclu que ces effets ne s’expliquent pas par un seul mécanisme mais par l’interaction de plusieurs mécanismes. L’hyperréactivité des voies respiratoires inférieures peut être due à un réflexe rhinopulmonaire, au drainage d’allergènes par les voies respiratoires inférieures et à une obstruction nasale. Cependant, elle peut également être causée par des facteurs circulants tels que IL-5 qui stimule la différenciation de cellules de la moelle osseuse en éosinophiles ainsi que IL-4 et IL-13 qui régulent à la hausse des protéines impliquée dans l’adhésion et la chimiotaxie. Plus d’études sont nécessaires pour concevoir à l’avenir de nouvelles approches de diagnostic et de traitement.