Andraia R. Li, Kathy Zhang, Priyanka D. Reddy, Shaun A. Nguyen, Amar Miglani, Jacob Fried, Mariam I. Nguyen, Rodney J. Schlosser
Int Forum Allergy Rhinol. 2021 Mar 27. doi: 10.1002/alr.22794. Publication électronique avant impression.
La rhinite est une inflammation de la muqueuse nasale s’accompagnant de démangeaisons, d’éternuements, de rhinorrhée et de congestion. Elle peut être classée en rhinite allergique et rhinite non allergique. Les directives ARIA (Allergic rhinitis and its impact on asthma, Rhinite allergique et son impact sur l’asthme) catégorisent la rhinite allergique selon la nature intermittente ou persistante des symptômes et leur nature légère, modérée ou grave. L’objectif de cette revue était d’évaluer si les mesures des résultats rapportés par les patients (PROM) et les mesures physiologiques cliniques diffèrent, et quels sont les facteurs ayant un impact sur la rhinite.
Une recherche systématique a identifié des cas de rhinite allergique et de rhinite non allergique ayant fait l’objet du Questionnaire sur la qualité de vie dans la rhinoconjonctivite (RQLQ), du Score total des symptômes nasaux (TNSS) ou des scores à l’Échelle visuelle analogique (EVA), et de mesures physiologiques (débit inspiratoire nasal maximal et débit d’air nasal). La relation entre les PROM, les mesures physiologiques et les facteurs associés a été évaluée statistiquement.
La revue comprenait 171 études, portant sur 33 843 patients. Les patients atteints de rhinite allergique présentaient des symptômes plus graves que ceux présentant une rhinite non allergique. Il n’y avait pas de corrélation significative entre les PROM et les facteurs démographiques, les comorbidités ou les mesures physiologiques. L’analyse statistique a identifié une corrélation entre une moins bonne qualité de vie et une durée plus courte de la maladie.
En conclusion, les patients atteints de rhinite souffrent d’un impact plus sévère sur leur qualité de vie en présence d’allergie, avec un impact variable sur des sous-domaines de symptômes spécifiques. Les PROM n’ont pas montré de corrélation avec les facteurs démographiques, les comorbidités ou les mesures physiologiques du débit d’air nasal.