Maurer M, Eyerich K, Eyerich S, Ferrer M, Gutermuth J, Hartmann K, Jakob T, Kapp A, Kolkhir P, Larenas-Linnemann D, Park HS, Pejler G, Sánchez-Borges M, Schäkel K, Simon D, Simon HU, Weller K, Zuberbier T, Metz M.
Int Arch Allergy Immunol. 2020 Mar 30:1-13. doi: 10.1159/000507218. [Epub avant impression] Review.
L’urticaire chronique (UC) est une maladie hétérogène persistante, gravement débilitante et souvent mal contrôlée. Des études récentes ont montré que la prévalence de l’UC et de ses sous-formes peut être plus hétérogène qu’on ne le pensait auparavant.
Cette mise à jour sur l’urticaire chronique se concentre sur sa prévalence et sa pathogenèse, le spectre croissant de mesures des résultats déclarés par les patients pour évaluer l’activité, l’impact et le contrôle de la maladie, ainsi que les futures options de traitement.
L’urticaire chronique est une maladie causée par les mastocytes, qui se manifeste par des papules transitoires (urticaire), un œdème de Quincke, ou les deux, sans déclencheurs précis et sans réapparition de signes et symptômes pendant plus de six semaines. Il est fréquent chez les enfants et les adultes. Sa prévalence augmente avec des différences substantielles entre les régions géographiques.
L’objectif du traitement dans l’urticaire chronique réside dans le contrôle complet de la maladie avec absence de signes et symptômes, ainsi que dans la normalisation de la qualité de vie. La surveillance mise en place par les spécialistes peut recourir à des ensembles de mesures des résultats déclarés par les patients. Les antihistaminiques et l’omalizumab sont les seuls traitements actuellement autorisés pour l’urticaire chronique. Certains inhibent les effets des signaux qui conduisent à l’activation et à l’accumulation des mastocytes, d’autres inhibent les voies intracellulaires d’activation et de dégranulation des mastocytes ou font taire les mastocytes en se liant aux récepteurs inhibiteurs.