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novembre 2022

Résultats scolaires : impact de la rhinite allergique et de l’urticaire

By Contenu exclusif de bilastine

La rhinite allergique et l’urticaire sont des maladies très courantes1 et pourtant leur impact est souvent minimisé ou ignoré.2

  • La rhinite allergique et l’urticaire perturbent toutes deux la qualité de vie des enfants et des adolescents, entraînant des limitations dans les activités quotidiennes, ainsi que des problèmes émotionnels, pratiques et de sommeil. Par conséquent, ces maladies peuvent avoir un impact négatif sur la fréquentation et les résultats scolaires.1

Selon l’Académie européenne d’allergologie et d’immunologie clinique, la rhinite se caractérise par au moins deux des symptômes nasaux suivants : rhinorrhée, obstruction nasale, éternuements ou démangeaisons. Selon sa physiopathologie, on peut la classer en rhinite allergique, rhinite infectieuse ou rhinite non allergique et non infectieuse.2

De plus, la rhinite est souvent associée aux symptômes oculaires de la conjonctivite allergique (yeux rouges, larmoyants ou qui démangent, appelés prurit oculaire), donnant lieu à ce que l’on appelle la rhinoconjonctivite.2

La rhinoconjonctivite est fréquente chez les enfants et les adolescents en âge d’être scolarisés, avec une prévalence moyenne globale de 8,5 % chez les 6 à 7 ans et de 14,6 % chez les 13 à 14 ans. La prévalence de cette maladie semble augmenter, en particulier chez les adolescents.3

L’étude ISAAC (International Study of Allergies in Childhood) a conclu que dans un groupe de patients âgés de 6 à 7 ans, les filles présentaient généralement des troubles de rhinoconjonctivite moins fréquents que les garçons. En revanche, dans un groupe d’adolescents de 13 à 14 ans, les filles étaient plus fréquemment concernées que les garçons du même âge. En aucun cas, les résultats de l’étude n’ont varié en fonction de la région dans laquelle vivaient les patients.4

L’urticaire se caractérise par l’apparition de cloques ou de boutons très prurigineux (qui démangent), et elle a un impact important sur la qualité de vie des patients qui en souffrent.3 Il s’agit d’un trouble très répandu, puisqu’on estime que 15 à 24 % de la population globale en souffre à un moment donné de sa vie. Chez les enfants âgés entre 3 et 6 ans, jusqu’à 43,9 % de la population étudiée présentent de l’urticaire.5

Chez les enfants, contrairement aux adultes, l’urticaire aiguë (durée inférieure à 6 semaines) est plus fréquente (prévalence entre 1 % et 14 % chez les enfants) que la forme chronique ou persistante (prévalence entre 0,1 % et 1,8 % chez les enfants).1

L’urticaire aiguë est un processus d’apparition brutale qui peut persister quelques heures pouvant aller jusqu’à un maximum de 6 semaines.5 L’allergie alimentaire, l’allergie aux médicaments ou aux piqûres d’insectes, les infections virales, ainsi que tout ce qui peut déclencher une réaction cutanée immédiate sont les causes les plus courantes de l’urticaire aiguë.5,6

L’urticaire chronique peut être provoquée par un facteur déclenchant tel que le froid, la chaleur, l’eau, les frottements, etc., mais elle peut aussi apparaître spontanément sans que la cause soit identifiée. On estime qu’environ la moitié des urticaires chroniques durent moins d’un an, bien que dans 11 à 15 % des cas, la persistance dépasse 5 ans.5

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Bibliographie:

  1. Church MK, et al. Bilastine: a lifetime companion for the treatment of allergies. Curr Med Res Opin. 2020;36(3):445-454.
  2. Roberts G, et al. Paediatric rhinitis: position paper of the European Academy of Allergy and Clinical Immunology. Allergy. 2013;68:1102-1116.
  3. Papadopoulos NG, Zuberbier T. The safety and tolerability profile of bilastine for chronic urticaria in children. Clin Transl Allergy. 2019;9:55.
  4. Mallol J, et al. The International Study of Asthma and Allergies in Childhood (ISAAC) Phase Three: A global synthesis. Allergol Immunopathol. 2013;41(2):73-85.
  5. Rodríguez del Río P, Ibáñez Sandín MD. Urticaria y angioedema. Pediatr Integral. 2013; XVII(9):616-27.
  6. Urticaria en niños: síntomas y tratamiento. Disponible en: https://pacientes.seicap.es/es/urticaria-en-ni%C3%B1os-s%C3%ADntomas-y-tratamiento_67451. Acceso: septiembre 2022.
  7. ¿Qué problemas tienen en la escuela los niños con asma o alergia? Disponible en: https://seicap.es/alergia/que-problemas-tienen-en-la-escuela-los-ninos-con-asma-y-alergia/. Accesso: septiembre 2022.
  8. Jáuregui I, et al. Rinitis alérgica y rendimiento escolar. Investig Allergol Clin Immunol. 2008;18(Suppl. 1):32-9.
  9. Wang XY, et al. Treatment of allergic rhinitis and urticaria: a review of the newest antihistamine drug bilastine. Ther Clin Risk Manag. 2016;12:585-97.
  10. Zuberbier T, et al. The international EAACI/GA²LEN/EuroGuiDerm/APAAACI guideline for the definition, classification, diagnosis, and management of urticaria. 2022;77(3):734-66.
  11. Scadding GK, et al. Allergic Rhinitis in Childhood and the New EUFOREA Algorithm. Front Allergy. 2021;2:706589.
  12. Toral Pérez MT, et al. Farmacoterapia de las enfermedades alérgicas. Protoc Diagn Ter pediatr. 2019;2:35-49.
  13. Jaurégui I, et al. Bilastine: a new antihistamine with an optimal benefit-to-risk ratio for safety during driving. Expert Opin Drug Saf. 2016;15(1):89-98.
  14. Kawauchi H, et al. Antihistamines for Allergic Rhinitis Treatment from the Viewpoint of Nonsedative Properties. Int J Mol Sci. 2019;20(1):213.
  15. Leceta A, et al. Bilastine 10 and 20 mg in paediatric and adult patients: an updated practical approach to treatment decisions. Drugs Context. 2021;10:2021-5-1.
  16. Novák Z, et al. Safety and tolerability of bilastine 10 mg administered for 12 weeks in children with allergic diseases. Pediatr Allergy Immunol. 2016;27(5):493-8.
  17. Álvaro Lozano M. Urticaria y angioedema. Protoc diagn ter pediatr. 2019;2:149-60.

Nouvelles données cliniques et de transcriptome sur le facteur d’activation plaquettaire dans l’urticaire chronique spontané: pertinence pathogène et thérapeutique

By Sélection d'articles

Andrades E, Clarós M, Torres JV

Biofactors . 2022 Aug 4. doi: 10.1002/biof.1880. En ligne avant impression.

L’urticaire est caractérisée par une réaction transitoire papule œdémateuse et érythème avec prurit. Plus de 5 millions de personnes souffrent de symptômes persistants d’urticaire en Europe, ce qui représente un énorme fardeau pour les patients et les systèmes de santé. Le but de cette étude était d’évaluer la pertinence du facteur d’activation plaquettaire (PAF) dans l’urticaire chronique spontané (UCS).

Des échantillons cutanés de 45 patients présentant un UCS modéré/sévère et 17 contrôles en bonne santé ont été analysés pour déterminer l’expression et la localisation cellulaire des récepteurs du PAF (PAFR) et la concentration sérique de PAF et de PAF acétylhydrolase (PAF-AH). Les concentrations sériques de PAF et PAF-AH ont été mesurées par ELISA et comparées entre les patients et les contrôles en bonne santé, puis entre les réfractaires et non-réfractaires aux antihistaminiques H1 2e génération. L’expression d’ARNm de PAFR était significativement plus élevée pour l’UCS-peau lésée que les contrôles en bonne santé (p = 0,014). La coloration positive pour PAFR en immunohistochimie a été retrouvée principalement dans la couche épidermique basale chez les contrôles en bonne santé, alors qu’elle était essentiellement présente le long de l’épiderme dans les échantillons d’UCS-peau lésée. Les cellules endothéliales ont montré une expression de PAFR exclusivement dans les échantillons d’UCS-peau lésée et non lésée. L’expression de PAFR a été observée dans les nerfs des contrôles en bonne santé et dans les échantillons d’UCS-peau lésée et non lésée. La double expression de PAFR/CD43 a montré que le type cellulaire principalement présent dans l’infiltrat inflammatoire des papules exprimant PAFR était les lymphocytes T. Le rapport PAF-AH/PAF observé était significativement plus bas chez les non-répondeurs que chez les répondeurs aux antihistaminiques H1 2e génération (6,1 vs. 12,6 ; p = 0,049).

En conclusion, cette étude corrobore la notion que PAF est un médiateur de pathogenèse avec papules dans l’UCS et suggère que PAF pourrait éventuellement servir de biomarqueur d’affection réfractaire aux antihistaminiques H1 2e génération du fait que le rapport PAF-AH/PAF est significativement plus bas chez les non-répondeurs que chez les répondeurs aux antihistaminiques H1 2e génération.

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Urticaire aigu et anaphylaxie : différences et similitudes de prise en charge clinique

By Sélection d'articles

Ensina LF, Min TK, Félix MMR, et al.

Front Allergy. 2022 Apr 15;3:840999. doi: 10.3389/falgy.2022.840999. eCollection 2022.

L’urticaire aigu avec papules et/ou angiœdèmes est courant. Ces symptômes sont également fréquents dans l’anaphylaxie, une réaction qui menace le pronostic vital et doit être immédiatement traitée. Dans les deux cas, les mastocytes jouent un rôle central dans le mode d’action de l’affection. Malgré ces similitudes, l’approche diagnostique est généralement différente car elle dépend des déclencheurs suspectés, de l’âge du patient et de la région dans laquelle il se trouve.

L’anaphylaxie doit être traitée en première ligne par de l’adrénaline alors que le traitement privilégié pour les poussées d’urticaire est à base d’antihistaminiques H1.

La meilleure approche pour prévenir l’anaphylaxie ou des épisodes d’urticaire aigu est d’éviter le déclencheur responsable de la réaction, sachant qu’une des solutions est de désensibiliser les patients aux médicaments et aux aliments impliqués afin d‘améliorer leur qualité de vie.

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Productivité académique des jeunes atteints de rhinite allergique : une étude MASK-air®

By Sélection d'articles

Viera RJ, Pham-Thi N, Anto JM

J Allergy Clin Immunol Pract. 2022 Aug 20;S2213-2198(22)00820-0. doi: 10.1016/j.jaip.2022.08.015. Versión digital previa a la impresión.

La prévalence de la rhinite allergique est élevée, avec plus de 400 millions de personnes affectées dans le monde. Le but de cette étude était d’utiliser des données de situation réelle pour évaluer l’impact de la rhinite allergique sur la performance académique (mesurée sur une échelle visuelle analogique – EVA éducation – et par le questionnaire WPAI+CIQ:AS), et d’identifier les facteurs associés à l’impact de la rhinite allergique sur la performance académique.

Les données utilisées sont celles de 1970 utilisateurs de l’application MASK-air® mHealth, âgés de 13 à 29 ans. Les chercheurs ont évalué la corrélation entre les variables calculant l’impact des allergies sur la performance académique (EVA éducation, et questionnaire WPAI+CIQ:AS pour l’impact des symptômes d’allergie sur la performance académique et le pourcentage d’heures d’éducation perdues pour cause d’allergie), et d’autres variables. De plus, ils ont identifié des facteurs liés à l’impact des symptômes allergiques sur la productivité académique à l’aide de modèles statistiques.

Le score EVA éducation était fortement corrélé avec l’impact des symptômes d’allergie sur la performance académique selon le WPAI+CIQ:AS, le EVA pour les symptômes d’allergie globaux, et le EVA nez. Les modèles de régression à multiples variables ont montré que l’immunothérapie présentait une forte association négative avec le EVA éducation. Une rhinite mal contrôlée, mesurée par le score combiné symptôme-médicament, était associée à un score de EVA éducation plus faible, un impact plus important sur la productivité académique et un plus haut pourcentage d’heures d’éducation manquées pour cause d’allergie.

En conclusion, les symptômes allergiques et le moins bon contrôle de la rhinite sont corrélés avec une plus faible productivité académique, alors que l’immunothérapie est liée à une meilleure productivité.

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Stratégies actuelles de traitement pour la rhinite allergique saisonnière: où allons-nous ?

By Sélection d'articles

Ridolo E, Incorvaia C, Pucciarini F, et al.

Clin Mol Allergy. 2022 Aug 10;20(1):9. doi: 10.1186/s12948-022-00176-x.

La rhinite allergique est causée par des pollens et provoquent des symptômes tels que l’éternuement, la congestion nasale, la rhinorrhée, des démangeaisons nasales et une obstruction du flux d’air. Le diagnostic de la rhinite allergique est généralement posé sur la base des antécédents médicaux, de tests cutanés par piqûre et de la mesure de biomarqueurs d’IgE spécifiques, mais il existe une place pour la médecine de précision qui peut fournir des outils de diagnostic exacts.

Le but de cette revue était de décrire les avancées dans le traitement de la rhinite allergique saisonnière ainsi que d’évaluer les médicaments à utiliser en fonction de la sévérité de la maladie et des caractéristiques des patients, et le rôle de l’immunothérapie contre les allergènes.

Les experts ont conclu que le traitement de la rhinite allergique inclut différents agents selon la sévérité de la maladie. L’immunothérapie contre les allergènes a montré une haute efficacité et la médecine de précision améliore de beaucoup le diagnostic de la rhinite allergique. Néanmoins, la faible adhésion à long terme à l’immunothérapie contre les allergènes doit être résolue à l‘avenir.

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L’approche ARIA de médicaments à valeur ajoutée : traitement à la demande de la rhinite allergique

By Sélection d'articles

Bousquet J, Toumi M, Sousa-Pinto B, et al.

J Allergy Clin Immunol Pract . 2022 Aug 4;S2213-2198(22)00749-8. doi: 10.1016/j.jaip.2022.07.020. Online ahead of print.

La rhinite allergique a une prévalence au cours de la vie allant jusqu’à 50% dans certains pays. Cela constitue un fardeau élevé en termes de vie sociale, scolaire et professionnelle.  Le but de ce rapport est de montrer que les médicaments à valeur ajoutée tels que les sprays nasaux utilisés à la demande (PRN) peuvent suffire pour gérer la rhinite allergique.

Les médicaments à valeur ajoutée sont des médicaments existants étudiés pour identifier de nouveaux usages thérapeutiques.

Les traitements actuels pour la rhinite allergique sont des traitements continus à long terme suite à la conduite d’essais cliniques pendant au moins 14 jours avec une adhésion de plus de 70%. Plutôt qu’un traitement continu, un nouveau moyen de traiter la rhinite allergique pourrait être un traitement à la demande en fonction des symptômes.

Les données en situation réelle ont montré que 90% des patients augmentent leur consommation de médicaments, dont les antihistaminiques H1, pour contrôler leurs symptômes pendant la saison des pollens, contrairement aux recommandations.

Puisque la plupart des patients qui demandent un rendez-vous de soins primaires ont des symptômes non contrôlés, ils ne suivent pas la prescription à long terme et ont recours à l’automédication.

En conclusion, les données de situation réelle indiquent que les patients préfèrent les traitements à la demande aux traitements continus. Cela devra donc se refléter dans les orientations à venir : traitements personnalisés en fonction du profil de symptômes, de leur sévérité et de leur durée, en tenant compte des préférences du patient pour une administration orale ou intranasale.

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