Skip to main content
Monthly Archives

septembre 2020

rinitis 1990-2010

Comparaison des allergènes et des symptômes chez les patients souffrant de rhinite allergique entre les années 1990 et 2010

By Sélection d'articles

Ji Heui Kim, Shin Ae Kim, Ja Yoon Ku, Won Ki Cho et Chol Ho Shin

Allergy Asthma Clin Immunol. 2020 Jul 1;16:58. doi: 10.1186/s13223-020-00455-9. eCollection 2020.

La rhinite allergique est une maladie inflammatoire chronique courante des voies respiratoires supérieures, caractérisée par une obstruction nasale, une rhinorrhée, des éternuements et des démangeaisons au niveau des yeux/du nez. Sa prévalence est en augmentation constante en Corée. Bien que le mode de vie et l’environnement de la population coréenne aient évolué, les changements correspondants concernant les caractéristiques de la rhinite allergique n’ont pas été documentés. Cette étude visait à décrire l’évolution des allergènes et des manifestations cliniques de la rhinite allergique chez les patients coréens entre 1990 et 2010.

Les patients pour lesquels une rhinite allergique a été diagnostiquée en 1990 et en 2010 ont pris part à l’étude et ont répondu à un questionnaire concernant les symptômes. Les différences en matière d’allergènes et les réponses du questionnaire ont été comparées pour les deux groupes de patients.

Il est apparu chez les patients de 2010 que le taux de sensibilisation aux acariens, aux blattes, aux moisissures (aspergillus et alternaria) et au pollen d’arbre avait considérablement augmenté alors que le taux de sensibilisation aux poils de chat avait considérablement diminué (p < 0,05) par rapport aux patients de 1990. La proportion de patients présentant une obstruction nasale modérée à sévère et des démangeaisons au niveau des yeux/du nez a augmenté (p < 0,05) comme celle des patients présentant des symptômes mineurs, tels que des troubles de l’odorat, une toux, des maux de gorge et de la fatigue (p < 0,01).

En conclusion, les Coréens atteints de rhinite allergique à partir de 2010 présentent des symptômes de sévérité différente ainsi qu’une réactivité différente aux allergènes dont les types ont également varié. Ces résultats peuvent être le reflet de changements environnementaux et de l’évolution du mode de vie coréen et peuvent donc s’avérer utiles en matière de conseil et de gestion des patients.

Seuls les professionnels de la santé inscrits peuvent consulter ce document

Accès
Rinitis alérgica

Perception et contrôle de la rhinite allergique dans les soins primaires

By Sélection d'articles

Pascal Demoly, Isabelle Bossé et Pascal Maigret

NPJ Prim Care Respir Med. 2020 Aug 20;30(1):37. doi: 10.1038/s41533-020-00195-8.

Les personnes atteintes de maladies chroniques se comportent en fonction de leur perception de la maladie, ce qui peut avoir un impact sur les résultats du traitement. La prévalence de la rhinite allergique est élevée, autour de 400 millions de personnes dans le monde. Cependant, elle est mal reconnue par les patients et mal contrôlée. L’objectif de l’étude PETRA était d’évaluer la prise en charge de la rhinite allergique par les patients et leurs médecins généralistes et de décrire la relation entre la perception de la maladie, le comportement des patients et les résultats du traitement.

L’étude PETRA était une étude transversale portant sur 2 001 participants entre mai et octobre 2017. L’objectif principal de l’étude était d’identifier et de décrire précisément les facteurs associés à une mauvaise perception de la maladie chez les personnes atteintes de rhinite allergique. 201 médecins généralistes français ont sélectionné 1 929 patients (âge moyen : 39 ans ; symptômes intermittents/persistants : 46,2/52,3 %). 71,7 % des participants présentaient une rhinite allergique non contrôlée (score ARCT < 20). 53,6 % avaient une bonne perception de leur maladie (score BIPQ < 5). 14,1 % des patients souffraient également d’asthme.

Une mauvaise perception de la rhinite allergique était liée à des complications au niveau des oreilles, du nez et de la gorge, au prurit nasal, à la rhinite allergique incontrôlée et à l’asthme. En outre, la corrélation négative entre les scores BIPQ et ARCT était forte : plus la perception du patient était mauvaise, moins la maladie était contrôlée.

En conclusion, la cohorte PETRA comprenait une forte proportion de patients présentant des symptômes modérés à sévères de rhinite allergique et un faible niveau de contrôle de la maladie. Il a été démontré que de nombreux patients n’étaient pas satisfaits de leur traitement et ne percevaient pas très bien leur maladie. Bien qu’aucun lien de causalité n’ait pu être mis en évidence par cette étude, les résultats laissent penser que l’amélioration de la perception de la rhinite allergique pourrait être bénéfique et permettre un meilleur contrôle des symptômes.

Seuls les professionnels de la santé inscrits peuvent consulter ce document

Accès
Cansancio, urticaria y mujeres

La fatigue est courante et spécifique au sexe féminin et induite par des troubles du sommeil chez les patients atteints d’urticaire chronique spontanée.

By Sélection d'articles

Kemal Erol, Sule Ketenci Ertas, Ragıp Ertas

J Allergy Clin Immunol Pract . 2020 Aug 25;S2213-2198(20)30836-9. doi: 10.1016/j.jaip.2020.08.020. Publication en ligne avant impression.

L’urticaire chronique spontanée est une maladie chronique qui se caractérise par des papules, un prurit et/ou un œdème de Quincke. La plupart des patients souffrant d’urticaire sont des femmes dont la qualité de vie est réduite en raison de l’impact de la maladie sur la vie quotidienne et la qualité du sommeil. La fatigue est un symptôme fréquent de l’urticaire. L’objectif de cette étude était d’évaluer la fatigue et ses effets sur les personnes souffrant d’urticaire chronique spontanée par rapport aux personnes en bonne santé.

L’étude incluait 103 patients souffrant d’urticaire chronique spontanée, et 35 participants en bonne santé du même sexe et du même âge comme groupe témoin. Leur niveau de fatigue a été évalué en fonction de l’échelle de sévérité de la fatigue (FSS pour Fatigue Severity Scale) et de l’EVA fatigue. La durée, l’activité et le contrôle de la maladie, ainsi que l’anxiété, la dépression et la qualité de vie ont également été évalués.

Aucune association significative n’a été observée dans l’activité de la maladie, les scores de contrôle de la maladie, la FSS, la positivité aux anticorps anti-nucléaires et les taux d’IgE entre les patients fatigués et non fatigués souffrant d’urticaire. Les patients fatigués présentaient des taux de CRP significativement plus élevés (p = 0,009). Il convient également de noter la corrélation significative entre le score total de la FSS et la qualité de vie chez les patients souffrant d’urticaire chronique spontanée, parmi lesquels les femmes souffrant d’urticaire et de troubles du sommeil se plaignaient de fatigue.

Les femmes atteintes d’urticaire chronique spontanée souffrent généralement de fatigue, un symptôme important qui affecte négativement leur qualité de vie.

Seuls les professionnels de la santé inscrits peuvent consulter ce document

Accès
Urticaria Crónica Espontánea

Thérapie ciblée pour l’urticaire chronique spontanée: Fondements et progrès récents

By Sélection d'articles

Ana M. Giménez‑Arnau, Andaç Salman

Drugs . 2020 Aug 28. doi: 10.1007/s40265-020-01387-9. Publication en ligne avant impression.

L’urticaire chronique spontanée se caractérise par des papules, un œdème de Quincke ou les deux pendant au moins 6 semaines et peut durer longtemps, jusqu’à 5 ans. Les effets de l’urticaire chronique spontanée sur la qualité de vie sont comparables à ceux du psoriasis, de la dermatite atopique ou même des cardiopathies ischémiques.

Les antihistaminiques demeurent le traitement de première intention de l’urticaire, mais les taux de réponse sont faibles (allant de 38,6 % pour des doses normales à 63,2 % à pour de plus hautes doses). Certains patients ne ressentent pas tous les symptômes. L’utilisation de l’omalizumab a constitué une avancée majeure dans le traitement des patients atteints d’urticaire chronique spontanée, cependant, il existe un sous-groupe de patients dont la réponse à l’omalizumab est partielle, voire inexistante.

Certaines des thérapies ciblées à venir dans le traitement de l’urticaire chronique spontanée incluent :

  1. Les anticorps anti-IgE, tels que le ligelizumab, un anticorps monoclonal dirigé contre le domaine Cε3 de l’IgE, qui a montré une puissance in vivo six à neuf fois supérieure à celle de l’omalizumab. L’UB-221, un autre anticorps monoclonal contre les IgE dont l’affinité est jusqu’à huit fois plus élevée pour les IgE libres, par rapport à l’omalizumab. Le quilizumab, un anticorps monoclonal humanisé dirigé contre les IgE liées à la membrane.
  2. L’anti-Siglec-8 : Les Siglecs sont une famille transmembranaire aux effets régulateurs sur la signalisation intercellulaire et intracellulaire. Le Siglec-8 présente une expression sur les éosinophiles et les mastocytes.
  3. Les inhibiteurs de la tyrosine kinase de Bruton (BTK) : La BTK est une tyrosine kinase exprimée dans les cellules hématopoïétiques, y compris les macrophages, les mastocytes et les basophiles. Les inhibiteurs de la BTK sont utilisés pour traiter différentes tumeurs malignes provenant de lymphocytes B. L’ibrutinib, le dasatinib, l’AVL-292 et le CNX-774 ont efficacement supprimé l’activation induite par les IgE et la libération d’histamine par les basophiles et les mastocytes.
  4. La molécule homologue du récepteur chimiotactique s’exprime sur les inhibiteurs de Th2 (CRTH2) ; les inhibiteurs de la tyrosine kinase de la rate (SYK) ; les anti-CD20 ; les anti-IL-1 ; les anti-IL-4/13 et les anti-IL-5.

Le traitement de l’urticaire chronique sera probablement amené à changer lorsque le développement de nouveaux traitements potentiels sera terminé.

Seuls les professionnels de la santé inscrits peuvent consulter ce document

Accès
rinitis alérgica y covid-19

Présentation clinique lors de l’apparition de la COVID-19 et de la rhinoconjonctivite allergique

By Sélection d'articles

Fabio Ferreli, Francesca Gaino, Elena Russo, Matteo Di Bari, Francesca Pirola, Andrea Costantino, Luca Malvezzi, Armando De Virgilio, Giovanni Colombo, Giovanni Paoletti, Emanuela Morenghi, Giorgio Walter Canonica, Giuseppe Spriano, Enrico Heffler, Giuseppe Mercante

J Allergy Clin Immunol Pract . 2020 Aug 18;S2213-2198(20)30823-0. doi: 10.1016/j.jaip.2020.08.009. Publication en ligne avant impression.

La COVID-19 se caractérise par divers états cliniques, allant de légers symptômes à la pneumonie, voire à la mort. Les symptômes légers, tels que les manifestations nasales et oculaires, peuvent être confondus au début avec ceux de la rhinoconjonctivite allergique. Le présent article décrit les différences qui permettent de distinguer la COVID-19 de la rhinoconjonctivite allergique.

La présente étude a inclus 204 patients infectés par le coronavirus. Ils ont rétrospectivement fait l’objet d’une étude sous forme d’entretiens téléphoniques, lors de laquelle ils ont été invités à remplir un questionnaire validé, le mini questionnaire sur la qualité de vie liée à la rhinoconjonctivite (MiniRQLQ), qui a permis d’évaluer une série de 14 signes et symptômes sur une échelle de 0 à 6, correspondant respectivement à « non perturbé » et « extrêmement perturbé ». On a également demandé aux patients de comparer les manifestations de la période symptomatique de leur dernière rhinoconjonctivite allergique avec les manifestations de la COVID-19 et d’évaluer leur sens du goût et/ou de l’odorat.

Parmi les 204 participants, 22 souffraient également de rhinoconjonctivite allergique. Les manifestations cliniques de la rhinoconjonctivite allergique par rapport à celles apparaissant au début de la COVID-19 ont été définies comme « complètement différentes » par 15 patients (68,2 %), « différentes » par 3 patients (13,6 %) et « similaires » par 4 patients (18,2 %). Les deux présentations cliniques n’ont jamais été rapportées comme « identiques ».

Bien que la COVID-19 puisse présenter certains symptômes communs avec les allergies saisonnières, le score obtenu par le MiniRQLQ pour la rhinoconjonctivite allergique est significativement différent de celui obtenu pour la COVID-19. De plus, lors de cette étude, aucun patient n’a rapporté de troubles de l’odorat et du goût. Les patients souffrant de rhinoconjonctivite allergique en connaissent les symptômes. Ils ont donc pu les distinguer des manifestations rhinoconjonctivales de la COVID-19.

Seuls les professionnels de la santé inscrits peuvent consulter ce document

Accès
Close Menu

La información que está a punto de visualizar está dirigida únicamente a los profesionales sanitarios aptos para prescribir o dispensar medicamentos. La correcta utilización de su contenido requiere de formación como profesional sanitario.

Debe hacer clic en Aceptar para confirmar que es usted profesional de la salud y continuar con la navegación.

ACEPTAR