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juin 2022

Essai clinique comparatif randomisé à trois bras visant à évaluer l’efficacité et la tolérance de la bilastine vs la féxofénadine vs la lévocétirizine

By Publications relatives à la bilastine

Shah B, Dhoot D, Choudhary A, Jangid N, Mistry D, Shah S, Kamat S, Barkate H

Clin Cosmet Investig Dermatol. 2022 Feb 18;15:261-270. doi: 10.2147/CCID.S350122.

L’urticaire chronique spontanée (UCS) est une affection cutanée courante associée à un angiœdème, à des papules ou aux deux. Bien que les antihistaminiques de deuxième génération (AHdg) soient des médicaments de première intention dans l’UCS, la moitié des patients n’y répondent pas. Pour ces patients, les directives recommandent d’augmenter la dose d’AHdg ou de combiner différents antihistaminiques. L’objectif de cette étude était d’examiner l’efficacité et la tolérance d’augmenter la dose de bilastine et de fexofénadine jusqu’à deux fois, et la combinaison d’un antihistaminique de deuxième génération non sédatif tel que la lévocétirizine, et un antihistaminique de première génération tel que l’hydroxyzine chez des patients souffrant d’UCS.

Cette étude comparative à trois bras a randomisé les participants atteints d’UCS pour recevoir la dose standard de bilastine, de féxofénadine ou de lévocétirizine pendant 2 semaines. Au bout de 2 semaines de traitement, les non-répondeurs ont reçu une double dose de bilastine ou de féxofénadine, et de l’hydroxyzine 25 mg une fois par jour a été ajoutée au groupe de lévocétirizine. Les participants ont été évalués en termes d’amélioration de leur UCS, de leur qualité de vie et de leur somnolence.

L’étude comprenait 110 participants atteints d’UCS. Au bout de 4 semaines, 33/39, 26/35 et 22/36 patients dans les groupes de bilastine, de féxofénadine et de lévocétirizine ont montré une amélioration des symptômes d’urticaire. A la semaine 2, l’amélioration du score d’activité de l’urticaire n’a montré aucune différence statistique entre les groupes ; en revanche, à la semaine 4, une différence statistique a été observée entre les groupes de bilastine et de lévocétirizine (p<0,05). La somnolence avait diminué de manière significative dans le groupe de bilastine (p<0,05). L’amélioration de la qualité de vie sous bilastine était statistiquement significative (p<0,05) comparée aux deux groupes. Aucun évènement indésirable majeur n’a été rapporté durant la période de l’étude ; cependant, la bilastine était liée à des taux d’évènements indésirables significativement plus bas qu’avec la lévocétirizine (p<0,05).

En conclusion, une dose deux fois plus élevée de bilastine améliore les symptômes d’UCS sans en modifier la sécurité par rapport à une dose deux fois plus élevée de féxofénadine et à une combinaison d’antihistaminiques de première et deuxième génération.

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L’immunothérapie intralymphatique avec un ou deux allergènes donne des réponses cliniques similaires chez des patients atteints de rhinite allergique due aux pollens de bouleau et de graminées

By Sélection d'articles

Ahlbeck L, Ahlberg E, Björkander J, Aldén C, Papapavlou G, Palmberg L, Nyström U, Retsas P, Nordenfelt P, Togö T, Johansen P, Rolander B, Duchén K, Jenmalm MC

Clin Exp Allergy. 2022 Jun;52(6):747-759. doi: 10.1111/cea.14138. Epub 2022 Apr 1. PMID: 35332591

Près d’un tiers de la population adulte en Suède signale une rhinite allergique. Bien que la prévalence de la sensibilisation allergique concerne près de la moitié des patients, il y a un manque de moyen rapide, efficace et sûr pour stimuler une tolérance chez les patients présentant une rhinite allergique sévère.

Le but de cette étude était d’évaluer la sécurité et l’efficacité de l’immunothérapie intralymphatique avec un ou deux allergènes (pollen de bouleau et/ou de graminées) afin d’établir ses effets immunomodulateurs, y compris la modification de la production de cytokines et de chimiokines spontanée ou induite par des allergènes, et de la proportion de sous-ensembles de cellules T auxiliaires dans la circulation.

Des personnes souffrant d’allergies sévères au bouleau et à la fléole ont été randomisées pour recevoir trois doses de 0,1 ml d’extrait d’allergène de bouleau et de 5 graminées (10 000 unités SQ/ml), ou de bouleau plus placebo ou de 5 graminées plus placebo par injections guidées par ultrason dans les ganglions inguinaux à intervalles d’un mois. Les caractéristiques rapportées avant traitement et après chaque saison de pollen de bouleau et de graminées comprenaient : le score de l’ensemble des symptômes de rhinoconjonctivite, le score de médicaments et un questionnaire sur la qualité de vie en présence de rhinoconjonctivite, la proportion de sous-ensembles de cellules T auxiliaires circulantes et la production de cytokines et de chimiokines induites par des allergènes (analysées par cytométrie en flux et Luminex).

Après traitement avec un ou deux allergènes, les trois groupes ont rapporté moins de symptômes, moins d’utilisations de médicaments et une meilleure qualité de vie pendant la saison du pollen de bouleau et de graminées, dans une proportion approximative. L’évènement indésirable le plus couramment rapporté était une légère douleur locale. Les taux d’IgE dirigés contre le bouleau avaient diminué alors que la sécrétion d’IL-10 induite par le bouleau avait augmenté dans les trois groupes. Les taux d’IgG-4 dirigés contre le bouleau et la fléole ainsi que la réactivité au test de piqûre cutanée sont restés principalement les mêmes. Les tests de provocation conjonctivaux avec un extrait de fléole indiquaient un seuil supérieur pour l’allergène. Dans les trois groupes, la fréquence de cellules T régulatrices a augmenté 3 ans après le traitement.

En conclusion, l’immunothérapie intralymphatique avec un ou deux allergènes chez des personnes souffrant d’allergies au pollen de bouleau ou de graminées était efficace et sûre et peut être associée à d’autres réponses immunomodulatrices.

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Expérience de la bilastine dans la prise en charge de l’urticaire : cas originels de traitement par bilastine en situation réelle (ORBIT) en Asie

By Publications relatives à la bilastine

Cheong WK, Chan AWM, Ch’ng CC, Chung WH, Gabriel MT, Godse K, Mitthamsiri W, Nguyen HT, Tiongco-Recto M, Nagrale D

Drugs Context. 2022 Mar 15;11:2021-12-2. doi: 10.7573/dic.2021-12-2. PMID: 35371270; PMCID: PMC8932249

L’urticaire affecte la qualité de vie, le sommeil et la vie à l’école et au travail des personnes qui en souffrent. L’urticaire est une éruption cutanée présentant rougeur et démangeaisons avec papules caractéristiques et/ou angiœdème. Les directives actuelles pour l’urticaire recommandent un traitement de première intention par antihistaminiques H1 de deuxième génération. La bilastine est un antihistaminique H1 de deuxième génération indiqué chez l’adulte et l’enfant à partir de 6 ans (Europe) pour le traitement symptomatique de l’urticaire et de la rhinoconjonctivite allergique. Son efficacité et son profil de sécurité, avec une action rapide et prolongée et un faible potentiel sédatif, sont bien documentés.

L’objectif de l’étude ORBIT (Original Real-world cases of Bilastine In Treatment) était d’évaluer les cas publiés de traitement par bilastine en situation réelle pour la prise en charge à long terme de l’urticaire chez des adultes et des enfants de la région Asie-Pacifique.

Huit cas diagnostiqués et classés selon les directives internationales comme souffrant d’urticaire chronique spontanée ou d’urticaire inductible ont été présentés :

  • Cas 1 : un homme de 35 ans se plaignant d’une éruption cutanée avec démangeaisons depuis 6 mois
  • Cas 2 : un garçon de 10 ans présentant urticaire récurrent depuis 3-4 ans
  • Cas 3 : une femme de 54 ans présentant une urticaire chronique mal maîtrisée et une intolérance aux antihistaminiques sédatifs
  • Cas 4 : une femme de 33 ans présentant une urticaire cholinergique
  • Cas 5 : une femme de 20 ans présentant une éruption cutanée avec démangeaisons intenses
  • Cas 6 : une femme de 61 ans présentant une rhinite allergique atopique nouvellement atteinte d’urticaire
  • Cas 7 : un homme âgé présentant une UCS non répondeur aux antihistaminiques de deuxième génération
  • Cas 8 : une éruption cutanée chronique chez un homme présentant de multiples comorbidités

Bien qu’il s’agisse d’un petit groupe de patients divers présentant une urticaire difficile à traiter, l’administration de bilastine selon l’indication approuvée pour la prise en charge de l’urticaire a été bien tolérée et efficace à long terme.

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