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allergic rhinitis

Disparités de santé dans les affections allergiques et immunologiques chez les populations raciales et ethniques mal desservies

By Sélection d'articles

Carla M. Davis, et al.

J Allergy Clin Immunol. 2021 Mar 10;S0091-6749(21)00365-1.
doi: 10.1016/j.jaci.2021.02.034. En ligne avant impression.

Les disparités en matière de santé ont un impact négatif sur les groupes présentant des obstacles sociaux ou économiques plus importants en matière de santé, en raison de leur race, de leur origine ethnique, de leur religion, de leur statut socio-économique, de leur sexe, de leur âge, de leur handicap, de leur orientation sexuelle et/ou de leur emplacement géographique. L’Académie américaine d’allergie, d’asthme et d’immunologie a participé à une commission pour mettre fin aux disparités en matière de santé il y a 10 ans. Cette étude décrit les disparités en termes de santé en matière d’allergie/immunologie dans des populations raciales et ethniques mal desservies et comment elles affectent les personnes atteintes de rhinite allergique et d’autres conditions allergiques.

Certaines populations raciales et ethniques ne sont souvent pas incluses dans les lignes directrices des soins pour les patients atteints de rhinite allergique. Les minorités raciales montrent moins de prévalence de rhinite allergique, probablement en raison de la variabilité de l’auto-déclaration de la maladie : un rapport de 2017 a révélé que 5 % des enfants noirs et 5 % des enfants hispaniques avaient une rhinite allergique, contre 9 % des enfants blancs.

On sait que la rhinite allergique a un impact significatif sur la qualité de vie et la morbidité des populations mal desservies, et la lutte contre la rhinite allergique a été associée à moins d’absences scolaires.

Des études ont montré que les groupes à faibles revenus et les minorités sont moins susceptibles de recevoir une immunothérapie allergénique, et elles ont mis en évidence que les charges supplémentaires auxquelles doivent faire face ces minorités peuvent contribuer à réduire les ressources nécessaires pour respecter les calendriers de l’ITA.

En conclusion, l’observance pourrait être améliorée lorsque des ressources médicales sont fournies pour accroître l’accès aux soins spécialisés dans les communautés mal desservies. Les études observationnelles et interventionnelles sont importantes pour le diagnostic, la prise en charge de la rhinite allergique, et leurs résultats pour ces populations mal desservies. Une approche multi-niveaux devrait également être envisagée, impliquant les patients, les prestataires de soins de santé, les agences locales, les sociétés professionnelles et les agences gouvernementales nationales.

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Différences de microbiote intestinal entre la rhinite allergique, la dermatite atopique et l’urticaire cutanée : une étude pilote.

By Sélection d'articles

Yu-Jih Su, Sheng-Dean Luo, Chung-Yuan, Ho-Chang Kuo

Medicine (Baltimore). 2021 Mar 5;100(9):e25091.
doi: 10.1097/MD.0000000000025091.

Les prévalences de la rhinite allergique et de l’urticaire augmentent. La flore intestinale ou microbiote peut influencer leurs pathogenèses. Cette étude visait à comparer les différences entre les microbiotes intestinaux de personnes atteintes de dermatite atopique, de rhinite allergique et d’urticaire chronique.

L’étude a inclus 19 participants atteints d’eczéma, 9 d’urticaire et 11 de rhinite allergique. Les microbiotes ont été comparés en examinant des échantillons fécaux des participants, en utilisant le séquençage d’amplicons de l’acide ribonucléique ribosomal 16S, la bio-informatique et l’analyse statistique.

Les trois groupes de patients avaient des données cliniques similaires. Les microbiotes étaient sensiblement différents entre les participants atteints de dermatite atopique, de rhinite allergique et d’urticaire chronique, démontrant des axes intestin-peau et intestin-nez. Il a été trouvé plus d’espèces Bacteroidales dans les allergies cutanées que dans la rhinite allergique. Ceci peut représenter un lien entre la flore intestinale et l’allergie cutanée, car les colonies de la flore intestinale diffèrent considérablement entre elles.

En conclusion, différentes conditions ont des microbiotes hétérogènes. L’espèce Bacteroidales pourrait représenter un lien entre la flore intestinale et l’allergie cutanée, les Bacteroides Plebeius DSM 17135 étant significativement associés à l’urticaire. Les Ruminococcacées sont également associées à des maladies allergiques.

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Le rôle des technologies mobiles de santé dans la stratification des patients pour l’ITA et son arrêt. La perspective ARIA-EAACI.

By Sélection d'articles

Jean Bousquet, et al.

J Allergy Clin Immunol Pract. 2021 Mar 1;S2213-2198(21)00240-3.
doi: 10.1016/j.jaip.2021.02.035.En ligne avant impression.

Les options de traitement de la rhinite allergique comprennent l’immunothérapie allergénique (ITA). Il existe différentes lignes directrices et paramètres nationaux de pratique ou de parcours de soins pour l’ITA. Cependant, la décision de prescrire une ITA doit être personnalisée et basée sur l’importance des allergènes et la persistance des symptômes, même lors de l’utilisation de médicaments appropriés.

La pratique de la médecine a été révolutionnée par la transformation numérique, en ce compris mHealth et l’intelligence artificielle, le patient étant placé au centre du système de santé. Il existe différents biomarqueurs associés à mHealth et aux systèmes d’aide à la décision clinique. Cependant, deux conditions doivent être prises en compte avant d’utiliser tout outil mHealth : la conformité aux règles de confidentialité et à la validation. Parmi les quelques outils disponibles pour la rhinite allergique, un développement basé sur des preuves a été trouvé pour quatre applications : MASK-air, AllergyMonitor, Polle et Air Rater.

Cette revue se concentre sur la stratification des patients pour l’ITA, les scores de médications symptomatiques pour le suivi, les essais cliniques et l’Académie européenne d’allergie et d’immunologie clinique (EAACI).

Une stratification des patients est nécessaire pour :

–    Identifier les meilleurs candidats pour une intervention par une gestion des soins complexes

–    Réduire le temps et les ressources nécessaires pour associer un patient à un programme de gestion des soins

–    Optimiser les coûts.

Les scores des médicaments symptomatiques sont nécessaires pour évaluer l’efficacité de l’ITA, en particulier dans des essais cliniques et des études observationnelles.

Le groupe de travail EAACI a été créé pour évaluer les technologies de pointe et le potentiel futur dans le domaine de la rhinite allergique. Ce groupe de travail a évalué la conception, l’engagement des utilisateurs, le contenu, le potentiel d’induire un changement de comportement, la crédibilité et les politiques de confidentialité des produits mHealth.

En conclusion, la technologie mHealth est un outil potentiel pour aider à la prise de décision en ITA, augmenter l’observance, surveiller l’efficacité et la sécurité et identifier les répondeurs au traitement. Cependant, ces outils peuvent aussi avoir leurs inconvénients, notamment s’ils sont mal utilisés ou non validés.

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Association des taux sériques de vitamine D et d’immunoglobulines E avec la gravité de la rhinite allergique.

By Sélection d'articles

Nukhbat U. Awan, Shahzada K. Sohail, Fatima Naumeri, Shahida Niazi, Khalid Cheema, Samina Qamar, Syeda Fatima Rizvi

Cureus. 2021 Jan 25;13(1): e12911. doi: 10.7759/cureus. 12911..

Les symptômes de la rhinite allergique comprennent l’inflammation de la muqueuse nasale, et ils touchent jusqu’à 30 à 40 % de la population, avec une prévalence croissante. L’objectif de cette étude était d’évaluer la relation entre la gravité de la rhinite allergique et les taux sériques de vitamine D et d’immunoglobulines E (IgE).

Il s’agissait d’une étude cas-témoins, menée entre juin et septembre 2020, qui incluait un total de 224 participants répartis en deux groupes. Le groupe A comprenait 112 participants présentant des symptômes d’asthme modérés à sévères, et le groupe B (témoin) comprenait 112 participants présentant des symptômes d’asthme légers après le traitement de la rhinite allergique. Les deux groupes ont été comparés en évaluant la différence moyenne entre les taux sériques d’IgE et de vitamine D. La relation a été évaluée par régression logistique et odds ratio.

Il y avait 106 participantes féminines (47,3 %), avec un âge moyen de 26,78 ± 8,92 ans dans le groupe A et de 25,72 ± 8,12 ans dans le groupe B. Les taux sériques moyens d’IgE étaient de 383,69 ± 154,86 UI/ml pour le groupe A et 373,03 ± 106,83 UI/ml pour le groupe B (p=0,0001). Les taux sériques moyens de vitamine D étaient de 16,24 ± 6,7 ng/ml pour le groupe A et de 26,92 ± 35 ng/ml pour le groupe B (p=0,0001).

Les participants ayant de faibles taux de vitamine D étaient 24 fois plus susceptibles de développer une rhinite allergique modérée à sévère.  En conclusion, cette étude a démontré que les taux d’IgE sont augmentés dans la rhinite allergique modérée à sévère, par rapport à la rhinite allergique légère. La carence en vitamine D est liée à une gravité accrue des symptômes de rhinite allergique.

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Allergic rhinitis: impact on quality of life of adolescents

Rhinite allergique : impact sur la qualité de vie des adolescents

By Sélection d'articles

C S Rosario

Eur Ann Allergy Clin Immunol. 2020 Nov 12. doi: 10.23822/EurAnnACI.1764-1489.176. Publication en ligne avant impression.

L’une des phases les plus rapides du développement humain est l’adolescence, la maturité biologique précédant la maturité psychosociale. 15 % des jeunes âgés de 13 à 14 ans souffrent de rhinite allergique, soit deux fois plus que les enfants âgés de 6 à 7 ans. La prévalence de la rhinite allergique est plus élevée chez les garçons jusqu’à 10 ans. La tendance s’inverse à l’adolescence où la prévalence est plus élevée chez les filles.

À l’âge adulte, en revanche, toute prévalence en fonction du sexe disparaît. Les changements qui surviennent à l’adolescence ont des conséquences sur la santé tout au long de la vie et ont un impact sur la qualité de vie. La rhinite allergique a un impact significatif sur la qualité de vie des adolescents et de leurs parents : effets sédatifs de la plupart des antihistaminiques, absences scolaires et performances moins bonnes en raison de la distraction, de la fatigue et de l’irritabilité. L’impact sur les parents est également négatif : anxiété, surprotection et nécessité de s’absenter du travail.

La technologie numérique permet de contribuer à une approche originale pour caractériser les signes et les symptômes de la rhinite allergique, ainsi que leur lien avec d’autres affections allergiques. La réussite du traitement réside dans le partenariat entre les adolescents atteints de rhinite allergique et la technologie mobile qui leur permet d’accéder à davantage d’informations disponibles concernant la maladie et son traitement.

En conclusion, s’il existe des données concernant les problèmes auxquels les adolescents asthmatiques sont confrontés, les enjeux de la rhinite allergique semblent sous-documentés.

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nasal allergen challenge in allergic rhinitis

Provocation allergénique nasale répétitive dans la rhinite allergique : Amorçage et inflammation de type Th2 sans aucun signe de remodelage

By Sélection d'articles

Nara Orban, Mikila R Jacobson, Kayhan T Nouri-Aria, Stephen R Durham, Aarif O Eifan

Clin Exp Allergy. 2020 Nov 3. doi: 10.1111/cea.13775. Publication en ligne avant impression.

La rhinite allergique saisonnière se caractérise par une éosinophilie tissulaire locale et la présence de cytokines Th2. L’asthme se caractérise par un remodelage des voies respiratoires en contradiction avec les preuves de remodelage dans le cas de la rhinite allergique. Cette étude visait à évaluer la relation entre l’inflammation allergique et les caractéristiques de remodelage de la rhinite allergique à l’aide d’une nouvelle provocation allergénique nasale répétitive chez l’humain.

Cette étude portait sur douze patients atteints de rhinite allergique modérée à sévère ayant subi cinq provocations un jour sur deux avec un diluant, puis quatre semaines après cinq provocations un jour sur deux avec de l’extrait de pollen de graminées. Les évaluations ont porté sur les symptômes nasaux, la présence de cytokines Th1/Th2 dans les sécrétions nasales et le sang. Des biopsies nasales ont été effectuées le lendemain des première et cinquième provocations réalisées avec un diluant et un allergène. Seize témoins sains ont été soumis à une provocation unique avec un diluant et un allergène. Les cellules inflammatoires épithéliales et sous-muqueuses ainsi que les marqueurs de remodelage ont été évalués par analyse d’image assistée par ordinateur.

Les symptômes de la rhinite allergique ont augmenté après chaque provocation allergénique par rapport au diluant (p<0,05), avec des signes d’amorçage clinique et immunologique. La présence de l’IL-5 et d’une éosinophilie tissulaire dans les sécrétions nasales s’est considérablement accrue suite à la provocation allergénique nasale, par rapport aux provocations avec un diluant. Les patients atteints de rhinite allergique ont montré l’évidence d’une corrélation entre les mastocytes sous-muqueux et la réponse clinique en phase initiale et une association entre les éosinophiles épithéliaux et l’IL-5 dans les sécrétions nasales. Aucune différence n’a été relevée après provocation allergénique concernant l’intégrité épithéliale, l’épaisseur de la membrane basale réticulaire, la zone glandulaire, l’expression des marqueurs d’activation du remodelage des voies respiratoires, y compris l’α-SMA, la HSP-47, la matrice extracellulaire, l’angiogenèse et la lymphangiogenèse pour la rhinite allergique par rapport au groupe témoin.

En conclusion, de nouvelles provocations allergéniques nasales répétitives chez des personnes atteintes de rhinite allergique persistante sévère ont abouti à une éosinophilie tissulaire. Le taux d’IL-5 s’est accru sans qu’il y ait de changements structurels et sans mettre en évidence un quelconque rapport entre l’inflammation Th2 et le développement d’un remodelage des voies respiratoires dans la rhinite allergique.

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rinitis

Algorithme de traitement EUFOREA pour la rhinite allergique

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P W Hellings, et al.

Rhinology . 2020 Sep 29. doi: 10.4193/Rhin20.246. Publication en ligne avant impression.

La rhinite allergique est la maladie inflammatoire chronique la plus courante. Elle touche plus de 100 millions de personnes en Europe, avec un impact significatif sur les individus, la société et les économies de la santé. La plupart du temps, les patients optent pour l’automédication en se rendant dans une pharmacie plutôt que solliciter les conseils d’un médecin en raison du délai d’attente pour obtenir un rendez-vous.

D’autres difficultés à obtenir un traitement efficace et approprié pour la rhinite allergique incluent l’incapacité à la reconnaître et à la diagnostiquer, puis à prescrire le traitement adéquat. Dernièrement, il y a eu un changement vers une approche de la gestion de la rhinite allergique davantage axée sur le patient, en mettant l’accent sur les stratégies personnalisées, prédictives, préventives et participatives.

L’EUFOREA (European Forum for Research and Education in Allergy and Airway Diseases) et les principaux leaders d’opinion mondiaux ont mis au point un algorithme de traitement pour faciliter le traitement de la rhinite allergique dans des contextes réels. Ce guide comprend une liste de vérification des choses à faire lors de l’évaluation des patients, y compris une liste des symptômes suggestifs de la rhinite allergique, des questions sur la suspicion d’asthme et des instructions sur l’utilisation des échelles visuelles. Il comprend cinq étapes : diagnostic, classification des patients, définition du traitement, choix des produits et activation du plan de traitement. L’éducation des patients est essentielle à chaque étape au même titre que leur participation au processus décisionnel et à l’établissement d’objectifs.

Cet algorithme est concis, simple à utiliser, adapté à toutes les parties prenantes, y compris les pharmacies, les médecins de soins primaires, les médecins ORL, les pneumologues, les allergologues et les pédiatres. Il fournit des recommandations fondées sur des données probantes et approuvées par des experts pour la prise en charge de la rhinite allergique. Le guide de poche complet est disponible sur le site Web de l’EUFOREA (www.euforea.eu).

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rinithis alercica aerosoles nasales

Comparaison entre une utilisation au besoin et une utilisation régulière du spray nasal de furoate de fluticasone chez les patients atteints de rhinite allergique persistante et pérenne, modérée à sévère: un essai contrôlé randomisé

By Sélection d'articles

Torpong Thongngarm, Chamard Wongsa, Phichayut Phinyo, Paraya Assanasen, Pongsakorn Tantilipikorn, Mongkhon Sompornrattanaphan

J Allergy Clin Immunol Pract . 2020 Oct 10;S2213-2198(20)31107-7. doi: 10.1016/j.jaip.2020.09.057. Publication en ligne avant impression.

La rhinite allergique est l’une des maladies les plus courantes dans le monde. Sa prévalence peut atteindre jusqu’à 50 % chez les enfants et 40 % chez les adultes. Elle constitue un lourd fardeau économique et a un impact sur la qualité de vie des patients. La rhinite allergique liée aux acariens ou aux allergènes intérieurs courants est une rhinite allergique dite pérenne. L’utilisation régulière de corticostéroïdes intranasaux est recommandée pour le traitement de la rhinite allergique pérenne. En raison de l’absence d’études évaluant l’utilisation au besoin des corticostéroïdes intranasaux, cette étude visait à comparer l’efficacité entre l’utilisation au besoin et l’utilisation régulière de ces produits dans le traitement de la rhinite allergique pérenne modérée à sévère.

Cet essai contrôlé randomisé a inclus 103 participants et a duré six semaines. Il a été demandé aux participants de prendre du furoate de fluticasone en spray nasal (27,5 mg) à raison de deux pulvérisations une fois par jour pendant une semaine, suivie d’une utilisation au besoin pendant cinq semaines (FF-au besoin) ou deux pulvérisations une fois par jour pendant six semaines (FF-régulier). Le critère d’évaluation principal était un changement dans le score total des symptômes nasaux (TNSS). Les critères d’évaluation secondaires incluaient un changement dans le flux inspiratoire nasal (NPIF pour Nasal Peak Inspiratory Flow), le score au questionnaire sur 36 portant sur la qualité de vie des patients souffrant de rhinoconjonctivite (RCQ-36) et la dose cumulative de furoate de fluticasone.

Les participants ont été divisés en deux groupes FF-au besoin (n = 51) et FF-régulier (n = 52). Le changement moyen de TNSS entre les deux groupes n’était pas significatif à six semaines; toutefois, le groupe FF-régulier tendait vers une amélioration plus importante du TNSS. Le NPIF moyen était plus important dans le groupe FF-régulier. Les deux groupes présentaient des améliorations similaires concernant le RCQ-36. La dose cumulative moyenne de FF dans le groupe « au besoin » correspondait à la moitié du groupe « régulier ».

En conclusion, dans chacun des deux groupes, les patients souffrant de rhinite allergique pérenne ont présenté une amélioration similaire du TNSS et de leur qualité de vie. Les patients du groupe « au besoin » ont reçu la moitié de l’exposition aux corticostéroïdes intranasaux.

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Association nulle entre les taux sériques de 25-hydroxyvitamine D et la rhinite allergique, la sensibilisation aux allergènes et la rhinite non allergique

By Sélection d'articles

Qi Feng, Klaus Bønelykke, Weronica Ek, Bo CHawes, Shuai Yuan, Ching Cheung, Gloria Li, Raymond Leung, Bernard Cheung

Clin Exp Allergy. 2020 Sep 18. doi: 10.1111/cea.13739. Publication en ligne avant impression.

La rhinite allergique et la sensibilisation allergique sont les affections allergiques les plus courantes et les plus répandues dans le monde. Il a été suggéré que la 25-hydroxyvitamine D sérique pourrait jouer un rôle dans l’immunomodulation et, par conséquent, dans la rhinite allergique et la sensibilisation aux allergènes. Cette étude visait à évaluer une association causale entre les taux de 25-hydroxyvitamine D et le risque de rhinite allergique ou de sensibilisation aux allergènes à l’aide d’une approche de randomisation mendélienne (RM) à deux échantillons.

Les variables instrumentales ont identifié sept polymorphismes mononucléotidiques (SNP) associés aux taux sériques de 25-hydroxyvitamine D. La rhinite allergique était le principal objectif. La sensibilisation aux allergènes et la rhinite non allergique constituaient des objectifs secondaires. Deux études de cohorte ont fourni les statistiques récapitulatives des associations pangénomiques des résultats. Une analyse RM avec une méthode pondérée à variance inversée et effets aléatoires a été utilisée comme analyse principale afin d’estimer l’ampleur globale de l’effet. Une analyse de sensibilité utilisant la méthode de la médiane pondérée et la méthode de régression MR-Egger a été réalisée. Une analyse de sous-groupe basée sur la synthèse de 25-hydroxyvitamine D-SNP a également été appliquée.

Aucune association causale entre la 25-hydroxyvitamine D sérique et le risque de rhinite allergique n’a été mise en évidence. L’analyse de sous-groupe n’a également montré aucune relation entre les SNP liés à la synthèse de la 25-hydroxyvitamine D et les résultats. L’analyse de sensibilité a donné les mêmes résultats.

En conclusion, cette étude n’a trouvé aucun élément mettant en évidence une association causale entre les taux sériques de 25-hydroxyvitamine D et le risque de rhinite allergique, de sensibilisation aux allergènes ou de rhinite non allergique dans la population d’ascendance européenne. Cette conclusion va à l’encontre d’une supplémentation en vitamine D en prévention des maladies allergiques.

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Rhinite allergique: Protocoles de défi pour l'unité d'exposition environnementale

Utilité des protocoles de provocation des unités d’exposition environnementale dans l’étude des thérapies de la rhinite allergique

By Sélection d'articles

Lubnaa Hossenbaccus, Lisa M. Steacy, Terry Walker, Anne K. Ellis.

Current Allergy and Asthma Reports (2020) 20:34. https://doi.org/10.1007/s11882-020-00922-8

La rhinite allergique (RA) est une maladie inflammatoire de la muqueuse nasale déclenchée par une exposition à un allergène chez des patients sensibilisés. Cette étude s’intéresse à la manière d’utiliser le modèle expérimental des unités d’exposition environnementale (UEE) pour comprendre les nouvelles thérapies de la rhinite allergique. Cette étude a évalué les progrès récents des thérapies de la rhinite allergique à l’aide du modèle UEE.

Les modèles UEE sont des modèles expérimentaux dans l’étude de la rhinite allergique, comprenant, sans s’y limiter, les études d’efficacité de phase 3 en ambulatoire et les études en plein air dans les parcs. Leur utilisation augmente dans le cadre de l’étude des thérapies combinées, des immunothérapies et des nouveaux traitements de la RA. Certains exemples incluent une formulation combinant un spray nasal antihistaminique et corticostéroïde, ayant démontré un début d’action plus rapide par rapport aux thérapies individuelles, des comprimés d’immunothérapie sublinguale pour les allergies aux acariens qui se sont avérées sûres et efficaces, une nouvelle approche d’immunothérapie à base de peptides efficace pour réduire la rhinite allergique au pollen de graminées et les filtres nasaux qui réduisent les symptômes saisonniers de la RA.

Les UEE sont des modèles contrôlés, reproductibles et uniques pour l’étude des thérapies de la rhinite allergique. Les UEE fournissent des renseignements précieux concernant l’efficacité, le début et la durée de l’action ainsi que les effets liés à la dose des thérapies de la rhinite allergique, avec une pertinence clinique directe. Contrairement aux essais d’efficacité de phase 3 et aux études dans les parcs qui reposent sur l’environnement naturel, les UEE permettent de contrôler les variables de l’étude, telles que l’humidité, la température et la répartition des allergènes. Les symptômes de la rhinite allergique générés dans les UEE sont comparables aux saisons polliniques naturelles, ce qui permet de poursuivre les recherches spécifiques aux allergènes y compris lorsque la saison pollinique naturelle est terminée.

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Directive de l’EAACI relative à la transition efficace des adolescents et des jeunes adultes souffrant d’allergies et d’asthme

Directive de l’EAACI relative à la transition efficace des adolescents et des jeunes adultes souffrant d’allergies et d’asthme

By Sélection d'articles

Graham Roberts, et al.

Allergy. 2020 Jun 19. doi: 10.1111/all.14459. Publication en ligne avant impression.

Les adolescents et les jeunes adultes représentent un grand groupe de patients souffrant de rhinite allergique et/ou d’asthme. La plupart du temps, leur traitement est compliqué en raison des changements biologiques et psychosociaux qui surviennent à mesure qu’ils grandissent. Parfois, ils ont du mal à comprendre les conséquences de leur maladie, ne prenant pas la responsabilité de l’autogestion ce qui conduit à une observance sous-optimale et d’autres conséquences négatives. Les soins de transition doivent répondre aux besoins psychologiques, médicaux, éducatifs et professionnels des adolescents et des jeunes adultes.

L’Académie européenne d’allergologie et d’immunologie clinique (EAACI) a élaboré un guide clinique pratique qui fournit des recommandations fondées sur des données probantes aux professionnels de la santé afin de soutenir les soins de transition des adolescents et des jeunes adultes souffrant de rhinite allergique et/ou d’asthme.

Cette directive inclut des recommandations générales sur l’exploitation d’un service clinique à l’attention de ces patients parmi lesquelles: la mise en place de la transition dès l’âge de 11-13 ans, à l’aide d’une approche structurée et multidisciplinaire, en s’assurant qu’ils comprennent parfaitement leur état et disposent de ressources auxquelles ils peuvent accéder, d’un suivi actif de l’observance et de la discussion de toute implication pour la formation et le travail ultérieurs.

Les recommandations spécifiques en matière de transition des allergies et de l’asthme comprennent la simplification des régimes médicamenteux et l’utilisation de rappels, en se concentrant sur les domaines où ces patients manquent de confiance et en impliquant leurs pairs dans leur formation. Identifier et gérer les problèmes psychologiques et socioéconomiques ayant un impact sur la lutte contre les maladies et sur la qualité de vie, sensibiliser leurs proches pour qu’ils les aident à entreprendre une autogestion et les encourager à informer leurs amis de leurs allergies et de leur asthme sont également des propositions de cette directive.

Les systèmes de santé nationaux peuvent avoir besoin d’adapter ces recommandations en fonction de chaque culture. Si les adolescents et les jeunes adultes reçoivent des soins optimaux, ils deviendront des patients adultes experts possédant les connaissances et les compétences nécessaires pour gérer leur état tout au long de leur vie.

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COVID-19: organización de una consulta de alergia (EAACI y ARIA)

Pandémie de COVID-19 : Considérations pratiques concernant l’organisation d’une clinique d’allergie – Un document exposant la position de l’ARIA/EAACI.

By Sélection d'articles

Pfaar O, Klimek L, Jutel M, Akdis CA4, Bousquet J, Breiteneder H et al.

Allergy. 2020 Jun 12;10.1111/all.14453. doi: 10.1111/all.14453. Online ahead of print..

En mars 2020, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la « maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) » maladie virale pandémique, transmise par le coronavirus du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS-CoV-2). Depuis le signalement des premiers cas en Chine, le nombre de patients infectés et décédés n’a cessé de croître dans le monde. Les symptômes typiques de la COVID-19 comprennent un malaise général, de la fièvre, des problèmes respiratoires et en particulier une toux et un essoufflement. Les spécialistes des allergies et des maladies des voies respiratoires associées se trouvaient en première ligne pour venir en aide aux patients.

Les coronavirus peuvent être associés à une aggravation des exacerbations de l’asthme et des maladies allergiques (rhinite allergique, dermatite atopique, urticaire et hypersensibilité médicamenteuse).

Cette publication a identifié des études traitant des maladies allergiques comme des comorbidités chez des patients atteints de la COVID-19 par rapport à des patients non allergiques. Un panel d’experts a élaboré des recommandations pour une gestion optimale des cliniques d’allergie pendant la pandémie afin d’assurer la sécurité nécessaire.

Les patients allergiques souffrant de la COVID-19 ou soupçonnés d’avoir contracté le virus doivent suivre le traitement et les directives en matière d’isolement en vigueur dans leur pays. En règle générale, la plupart des médicaments doivent être poursuivis. Pour ceux qui ne peuvent pas se rendre dans les cliniques d’allergie, passer des examens et/ou obtenir des ordonnances, la cybersanté et la télémédecine peuvent évaluer la valeur des traitements spécialisés, offrir des formations à l’autogestion sans risque d’infection et trier les patients pour les consultations urgentes par le biais de tests de diagnostic des allergies médicamenteuses ou d’utilisation de médicaments. Lorsque des biomédicaments sont utilisés, la décision de poursuivre un traitement doit être prise au cas par cas, car l’innocuité et l’efficacité des biomédicaments mentionnés chez les patients atteints de la COVID-19 sont inconnues. La prise en charge psychologique des patients allergiques pendant la pandémie est également essentielle.

Les patients atteints de rhinite allergique et d’autres allergies doivent être informés en conséquence lorsque de nouvelles données sont disponibles afin de leur permettre de s’adapter aux nouvelles thérapies.

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pautas rinitis alergica

Next-generation Allergic Rhinitis and Its Impact on Asthma (ARIA) guidelines for allergic rhinitis based on Grading of Recommendations Assessment, Development and Evaluation (GRADE) and real-world evidence

By Sélection d'articles

Bousquet J, (…)

J Allergy Clin Immunol. 2019 Oct 15. pii: S0091-6749(19)31187-X. doi: 10.1016/j.jaci.2019.06.049. [Epub ahead of print] Review.

La pharmacopée à disposition des patients atteints de rhinite allergique a pour but de contrôler la maladie et dépend de la responsabilisation du patient, de ses préférences, de son âge, de ses symptômes principaux, de la gravité de ceux-ci ainsi que de la multimorbidité, de l’efficacité et de l’innocuité du traitement, de la rapidité d’action du médicament, du traitement actuel, de ses réactions précédentes au traitement, des effets sur le sommeil et la productivité au travail, des stratégies d’autogestion et de l’utilisation des ressources.

Cette équipe a conçu un algorithme pour augmenter ou diminuer le traitement de la rhinite allergique en s’appuyant sur le contrôle, dont l’utilisation dépend de la disponibilité des médicaments et des ressources. Pour évaluer les estimations des effets, la méthodologie GRADE a pris en compte tous les types d’études et de données relatives au pronostic, au diagnostic, aux valeurs et préférences, à l’acceptabilité ainsi qu’à la viabilité ou à la nature directe des résultats et des preuves concrètes.

Différents documents ont été pris en considération pour développer les orientations thérapeutiques de l’ARIA et l’approche proposée confirme la plupart des recommandations GRADE pour la rhinite allergique et le classement des traitements contre la rhinite allergique proposé par l’ARIA. Certaines preuves conditionnelles ont été confirmées par des preuves concrètes:

  • L’association d’antihistaminiques H1 oraux à des corticostéroïdes inhalés ne s’est pas avérée plus efficace que l’utilisation seule de corticostéroïdes inhalés.
  • L’association d’antihistaminiques H1 inhalés à des corticostéroïdes inhalés s’est avérée plus efficace que l’utilisation seule de corticostéroïdes inhalés.
  • Les médicaments contenant des antihistaminiques H1 inhalés sont efficaces en quelques minutes.

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CSACI position statement: Newer generation H1-antihistamines are safer than first-generation H1-antihistamines and should be the first-line antihistamines for the treatment of allergic rhinitis and urticaria.

By Sélection d'articles

Fein MN, Fischer DA, O’Keefe AW, Sussman GL.

Allergy Asthma Clin Immunol. 2019 Oct 1;15:61. doi: 10.1186/s13223-019-0375-9. eCollection 2019. Review.

Les antihistaminiques H1 sont la sorte de médicaments la plus utilisée pour traiter la rhinite allergique et l’urticaire. La première génération d’antihistaminiques existe depuis 1946, mais ses effets secondaires courants, tels que la somnolence, la diminution des fonctions cognitives, une mauvaise qualité du sommeil, la sécheresse buccale, des vertiges et de l’hypotension orthostatique, ont stimulé le développement d’antihistaminiques moins sédatifs de deuxième et troisième générations, qui sont entrés sur le marché dans les années 1980. Ces antihistaminiques H1 plus récents ont un meilleur profil d’innocuité tout en étant plus puissants et efficaces. Ils sont le traitement de première intention recommandé pour traiter la rhinite allergique modérée ainsi que l’urticaire sévère et chronique.

La Société canadienne d’allergie et d’immunologie clinique (SCAIC) recommande de préférer les antihistaminiques H1 de deuxième et troisième générations à ceux plus anciens pour traiter la rhinite allergique et l’urticaire. La SCAIC préconise également de ne vendre les antihistaminiques de première génération que sur prescription dans les pharmacies et de ne les utiliser qu’en dernier recours en raison de leurs risques.

Pour favoriser l’adoption de cette nouvelle pratique et l’amélioration de la santé et de la sécurité des patients, la SCAIC estime qu’il faut faire des efforts pour diffuser cette information aux fournisseurs de soins de santé et aux patients.

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