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Sélection d’articles

Urticaria (angioedema) and COVID- 19 infection

L’urticaire chronique: nécessité d’une meilleure définition

By Sélection d'articles

Gómez RM, Bernstein JA, Ansotegui I, Maurer M

Front Allergy. 2022 Jun 9;3:905677. doi: 10.3389/falgy.2022.905677. PMID: 35769560; PMCID: PMC9234868.

L’urticaire chronique est généralement diagnostiquée suite à la présence de symptômes quotidiens ou presque, pendant plus de 6 semaines. Les symptômes d’urticaire comprennent des papules pruritiques accompagnées d’angiœdème dans 40 % des cas. Jusqu’à 20 % des patients présentent des angiœdèmes isolés. L’urticaire chronique représente une charge significative qui a été largement documentée par de nombreuses mesures validées de résultats rapportés par les patients, lesquelles représentent un impact significatif sur plusieurs aspects de la vie allant d’une gêne physique à des changements d’humeur (anxiété et dépression), ce qui altère souvent les relations interpersonnelles ainsi que les activités quotidiennes au travail ou à l’école. Il n’est pas surprenant que la prise en charge de l’urticaire chronique soit liée à des coûts substantiels pour les systèmes de santé du fait de la récurrence des visites médicales et des traitements.  Par conséquent, il est crucial que les payeurs et autres parties prenantes des systèmes de santé prennent conscience de la prévalence de l’urticaire chronique et de son impact sur la qualité de vie ainsi que de la charge financière qu’elle représente pour la société. Étant donné qu’il n’y a pas de consensus concernant le diagnostic et les critères de prise en charge de l’UC, la tâche est d’autant plus difficile.

En conclusion, la charge sanitaire et financière de l’urticaire chronique est significative et ne doit pas être sous-estimée. L’impact significatif de cette affection nécessite que les médecins et autres fournisseurs de soins comprennent comment bien identifier et prendre en charge cette affection.

Il est nécessaire d’avoir un consensus d’experts sur le diagnostic et les critères de prise en charge de l’urticaire chronique.

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Modification de la composition du microbiome nasal et de la dysbiose caractérisée par le Staphylococcus aureus dans la muqueuse nasale de patients atteints de rhinite allergique

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Kim HJ, Kim JH, Han S, Kim W

Clin Exp Otorhinolaryngol. 2022 Jun 8. doi: 10.21053/ceo.2021.01928. Publication électronique avant impression. PMID: 35680131.

La rhinite allergique (RA) est une maladie nasale inflammatoire médiée par les IgE et les Th2. Elle est causée par une réponse immunitaire de sensibilisation à des allergènes inhalés, qui serait due à un déséquilibre de la régulation immunitaire Th1-Th2, entraînant une augmentation du taux de cytokines Th2. Les cellules épithéliales nasales exposées aux allergènes induisent une réponse inflammatoire Th2 qui s’étend jusqu’à la muqueuse des voies respiratoires supérieures. Un commensalisme hôte-microbe peut être à la base des réponses immunitaires innées dans la muqueuse nasale, et les caractéristiques microbiennes de la muqueuse nasale peuvent affecter les mécanismes de la réponse allergique initiale. Le but de cette étude était d’évaluer les modifications de la composition microbienne dans la muqueuse nasale de patients souffrant de RA et de comprendre la relation entre la dysbiose du microbiome nasal et l’inflammation allergique.

Les investigateurs ont analysé le microbiote de 104 échantillons (n=42 participants atteints de RA vs. n=30 participants en bonne santé), dans un total de 364 923 lectures de séquences de gènes encodant la sous-unité 16S d’ARN ribosomal bactérien de haute qualité. La muqueuse nasale des participants en bonne santé comportait principalement des phylums Proteobacteria (genre Ralstonia) et Actinobacteria (genre Propionibacterium), alors que le phylum Firmicutes (genre Staphylococcus) était significativement abondant dans la muqueuse nasale des participants atteints de RA. Des données de séquençage supplémentaires provenant de 32 participants (participants en bonne santé : n=15, patients atteints de RA : n=17) ont montré une abondance de Staphylococcus epidermidis, Corynebacterium accolens et Nocardia coeliaca dans 41,55 % des séquences cartographiées dans la muqueuse nasale des participants en bonne santé. Les patients atteint de RA avaient une dysbiose du microbiome nasal plus prononcée et Staphylococcus aureus était le plus abondant (37,69 %).

En conclusion, cette étude a montré que la muqueuse nasale de patients atteints de RA présente une dysbiose avec prédominance de S. aureus, ce qui suggère que le commensalisme hôte-microbe joue un rôle dans l’inflammation allergique.

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Urticaire chronique spontanée autoimmune

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Kolkhir P, Muñoz M, Asero R, Ferrer M, Kocatürk E, Metz M, Xiang YK, Maurer M

J Allergy Clin Immunol. 2022 Jun;149(6):1819-1831. doi: 10.1016/j.jaci.2022.04.010. PMID: 35667749.

Les symptômes d’urticaire chronique spontanée (UCS) comprennent l’apparition spontanée de papules et de démangeaison intense pouvant durer quelques heures ou plusieurs jours et se manifester pendant plusieurs années. Certains patients développent un angiœdème localisé qui ne s’étend pas. Ces manifestations résultent d’une augmentation temporaire de la perméabilité vasculaire. Près de 13% des patients atteints d’UCS présentent un angiœdème mais ne développent pas de papules.

Il y a 2 principaux mécanismes autoimmunes dans l’UCS : l’UCS autoimmune de type I (autoallergique) associée à des anticorps IgE dirigés contre des autoantigènes, et l’UCS autoimmune de type IIb, due à des autoanticorps qui activent les mastocytes via les IgE et les récepteurs FceRI. L’UCS autoimmune de type IIb se manifeste chez près de 10 % des patients et se caractérise par une maladie plus sévère, des maladies autoimmunes concomitantes, une faible concentration totale d’IgE, des taux élevés d’IgG anti-thyroïde peroxydase, une basopénie, une éosinopénie, une faible réponse aux anti-histaminiques et à l’omalizumab et une bonne réponse à la cyclosporine. De nouvelles thérapies ciblées sont en cours de développement, telles que l’anti-IgE, ligélizumab, les inhibiteurs de la tyrosine kinase de Bruton, le fénébrutinib et le rémibrutinib ainsi qu’un anti-IL-4Ra, le dupilumab.

Les études manquent sur ce que l’UCS autoallergique et l’UCS autoimmune de type IIb ont en commun ainsi que sur la prise en charge optimale de ces deux types d’UCS autoimmune, alors que des tests faciles à réaliser à bases de marqueurs non invasifs et bon marché permettraient d’évaluer la réponse au traitement.

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Comorbidité de rhinite allergique et d’asthme: considérations cliniques importantes

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Nappi E, Paoletti G, Malvezzi L, Ferri S, Racca F, Messina MR, Puggioni F, Heffler E, Canonica GW

Expert Rev Clin Immunol. 2022 Jun 19:1-12. doi: 10.1080/1744666X.2022.2089654. Publication électronique avant impression. PMID: 35695326.

Il existe plusieurs liens entre l’asthme et la rhinite allergique chez un même patient mais ces affections sont fréquemment sous-diagnostiquées et les résultats cliniques sous-optimaux. Les deux affections coexistent et partagent des mécanismes cliniques, pathogènes et physiopathologiques.

Le but de cet article était de passer en revue les principaux liens entre les mécanismes de la rhinite allergique et de l’asthme ainsi que leur traitement selon les directives actuelles, en mettant l’accent sur le traitement de la rhinite allergique chez les patients présentant une comorbidité d’asthme.

Les auteurs ont conclu qu’il y avait des besoins non satisfaits chez les patients souffrant d’asthme et de rhinite allergique. Tous les patients atteints de rhinite allergique ne sont pas dépistés pour l’asthme. Ce dépistage devrait être mené avec une approche multidisciplinaire afin de caractériser le parcours des patients atteints d’allergies respiratoires et pouvoir les orienter vers des centres de traitement des allergies/de l’asthme. Le traitement par immunothérapie avec des allergènes et/ou des biosimilaires peut présenter des avantages et donner des résultats encourageants dans la prise en charge de ces deux affections.

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L’immunothérapie intralymphatique avec un ou deux allergènes donne des réponses cliniques similaires chez des patients atteints de rhinite allergique due aux pollens de bouleau et de graminées

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Ahlbeck L, Ahlberg E, Björkander J, Aldén C, Papapavlou G, Palmberg L, Nyström U, Retsas P, Nordenfelt P, Togö T, Johansen P, Rolander B, Duchén K, Jenmalm MC

Clin Exp Allergy. 2022 Jun;52(6):747-759. doi: 10.1111/cea.14138. Epub 2022 Apr 1. PMID: 35332591

Près d’un tiers de la population adulte en Suède signale une rhinite allergique. Bien que la prévalence de la sensibilisation allergique concerne près de la moitié des patients, il y a un manque de moyen rapide, efficace et sûr pour stimuler une tolérance chez les patients présentant une rhinite allergique sévère.

Le but de cette étude était d’évaluer la sécurité et l’efficacité de l’immunothérapie intralymphatique avec un ou deux allergènes (pollen de bouleau et/ou de graminées) afin d’établir ses effets immunomodulateurs, y compris la modification de la production de cytokines et de chimiokines spontanée ou induite par des allergènes, et de la proportion de sous-ensembles de cellules T auxiliaires dans la circulation.

Des personnes souffrant d’allergies sévères au bouleau et à la fléole ont été randomisées pour recevoir trois doses de 0,1 ml d’extrait d’allergène de bouleau et de 5 graminées (10 000 unités SQ/ml), ou de bouleau plus placebo ou de 5 graminées plus placebo par injections guidées par ultrason dans les ganglions inguinaux à intervalles d’un mois. Les caractéristiques rapportées avant traitement et après chaque saison de pollen de bouleau et de graminées comprenaient : le score de l’ensemble des symptômes de rhinoconjonctivite, le score de médicaments et un questionnaire sur la qualité de vie en présence de rhinoconjonctivite, la proportion de sous-ensembles de cellules T auxiliaires circulantes et la production de cytokines et de chimiokines induites par des allergènes (analysées par cytométrie en flux et Luminex).

Après traitement avec un ou deux allergènes, les trois groupes ont rapporté moins de symptômes, moins d’utilisations de médicaments et une meilleure qualité de vie pendant la saison du pollen de bouleau et de graminées, dans une proportion approximative. L’évènement indésirable le plus couramment rapporté était une légère douleur locale. Les taux d’IgE dirigés contre le bouleau avaient diminué alors que la sécrétion d’IL-10 induite par le bouleau avait augmenté dans les trois groupes. Les taux d’IgG-4 dirigés contre le bouleau et la fléole ainsi que la réactivité au test de piqûre cutanée sont restés principalement les mêmes. Les tests de provocation conjonctivaux avec un extrait de fléole indiquaient un seuil supérieur pour l’allergène. Dans les trois groupes, la fréquence de cellules T régulatrices a augmenté 3 ans après le traitement.

En conclusion, l’immunothérapie intralymphatique avec un ou deux allergènes chez des personnes souffrant d’allergies au pollen de bouleau ou de graminées était efficace et sûre et peut être associée à d’autres réponses immunomodulatrices.

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Caractéristiques cliniques et histologiques au cours de l’urticaire chronique avec infiltrat dermique neutrophile: Proposition de score diagnostique

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A Brehon, P Moguelet, V Seta, E Amsler, A Fajac, A Barbaud, A Soria, JB Monfort

J Eur Acad Dermatol Venereol. 2021 Nov 6. doi: 10.1111/jdv.17788. En ligne avant impression.

Il existe des arguments soutenant que l’urticaire neutrophilique (UN) est distincte de l’urticaire chronique spontanée (UCS), bien qu’il n’y ait pas de consensus. Cette étude visait à comparer l’UN et l’UCS quant aux caractéristiques cliniques, biologiques et histologiques, et aux réponses thérapeutiques.

Il s’agit d’une étude rétrospective observationnelle, incluant des adultes atteints d’éruptions urticariennes chroniques et ayant subi une biopsie cutanée.
Un dermatologue et un cytopathologiste ont revu en aveugle et de manière indépendante les biopsies [technique de comptage cytologique pour une proportion précise de cellules polynucléaires neutrophiles/éosinophiles (PNN/PNEo)].
L’UN était définie par un infiltrat dermique inflammatoire composé d’au moins 60 % de PNN, sans leucocytoclasie/vasculite.

Quarante-quatre patients ont été inclus et leurs biopsies ont été classées en deux groupes : UN (n = 28) et UCS (n = 16). D’après la bibliographie, il n’y a pas de caractéristiques histologiques liées aux PNN, mais on voit une élévation de la vitesse de sédimentation érythrocytaire dans le groupe UN (p = 0,03). La colchicine s’est également montrée plus efficace en cas d’infiltrat neutrophilique important :
42,85 % d’efficacité dans le groupe UN contre 6,25  % dans le groupe UCS.

Deux autres constatations étaient statistiquement associées à une veinolite neutrophilique (p = 0,04) (correspondant à une agrégation intrapariétale de PNN sans vascularite) et à un aspect basophile flammé (correspondant à une dégranulation du cytoplasme des PNN), exclusivement associé à l’UN (p = 0,04).

Un score diagnostique a été établi sur la base de critères histologiques quantitatifs stricts (intensité de l’infiltrat neutrophilique, présence de veinolite neutrophilique, aspect basophile flammé et leucocytoclasie intense), permettant de classer les éruptions urticariennes en UN ou UCS.

Ce score permettra le diagnostic et l’homogénéisation des patients UN (il a correctement classé 40 des 44 patients de l’étude).

En conclusion, l’UN est une entité indépendante car certaines images histologiques étaient significativement (veinolite neutrophilique) ou exclusivement (aspect basophile flammé) associées à un infiltrat neutrophile intense. Une étude prospective est nécessaire pour valider ce nouveau score.

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Impact de la rhinite allergique et de l’asthme sur l’infection, l’hospitalisation et la mortalité liées au COVID-19

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Jianjun Ren, et al.

J Allergy Clin Immunol Pract. 2021 Oct 30;S2213-2198(21)01202-2. doi: 10.1016/j.jaip.2021.10.049. En ligne avant impression.

La pandémie du COVID-19 a eu un impact sur la santé mondiale. Il a été démontré que des maladies sous-jacentes affectaient la prévalence et l’évolution du COVID-19. La rhinite allergique et l’asthme peuvent augmenter la vulnérabilité au COVID-19 et sa gravité, mais on ignorait dans quelle mesure. Cette étude visait à étudier le rôle de la rhinite allergique et/ou de l’asthme dans l’infection, la gravité et la mortalité du COVID-19, et à évaluer si une médication à long terme pouvait affecter l’évolution du COVID-19.

Un total de 70 557 personnes ayant subi un test du SARS-CoV-2 entre le 16 mars et le 31 décembre 2020 ont été analysées dans la Biobank britannique. Les taux d’infection, d’hospitalisation et de mortalité liées au COVID-19 surajouté à une rhinite allergique et/ou un asthme existants ont été analysés statistiquement, ainsi que l’impact des médicaments à long terme et le risque d’hospitalisation et de décès lié à une infection au COVID-19.

Les personnes atteintes de rhinite allergique avaient des taux inférieurs de résultats positifs aux tests du SARS-CoV-2 (RR : 0,75 ; IC à 95 % : 0,69-0,81, p < 0,001), les hommes ayant une sensibilité moindre (RR : 0,74 ; IC à 95 % : 0,65-0,85, p < 0,001) que les femmes (RR : 0,8 ; IC à 95 % : 0,72-0,9, p < 0,001). Les personnes asthmatiques avaient des résultats comparables si elles avaient moins de 65 ans (RR : 0,93 ; IC à 95 % : 0,86-1, p = 0,044).
Les personnes asthmatiques testées positives pour le SRAS-CoV-2 présentaient un risque plus élevé d’hospitalisation (RR : 1,42 ; IC à 95 % : 1,32-1,54, p < 0,001). La mortalité du COVID-19 n’était pas affectée par la rhinite allergique ni l’asthme. Il n’y avait aucune relation entre l’infection au COVID-19 et sa gravité avec les médicaments conventionnels pour la rhinite allergique et/ou l’asthme.

En conclusion, en-dessous de 65 ans, la rhinite allergique et l’asthme peuvent être un facteur de protection contre l’infection au COVID-19, mais l’asthme augmente le risque d’hospitalisation.

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Ce que les tests des basophiles nous disent sur les patients UCS – Résultats de l’étude CORSA

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João Marcelino, et al.

Front Immunol. 2021 Sep 28;12:742470. doi: 10.3389/fimmu.2021.742470. eCollection 2021

L’urticaire chronique spontanée (UCS) est une affection fréquente chez l’adulte et l’enfant, affectant leur qualité de vie. Des études récentes ont caractérisé l’urticaire chronique spontanée comme une maladie provoquée par des auto-anticorps, les mastocytes et les basophiles étant activés par deux voies distinctes : les UCS auto-immunes de type I, où les auto-anticorps IgE sont réticulés par des auto-antigènes ; et les UCS auto-immunes de type IIb, où les auto-anticorps IgG et IgM sont dirigés contre les récepteurs de l’IgE à la surface des mastocytes et des basophiles. Le testing des basophiles est le moyen le plus efficace de diagnostiquer les UCS auto-immunes de type IIb : un testing des basophiles positif est corrélé avec une maladie de longue durée et d’activité plus élevée, avec une mauvaise réponse aux antihistaminiques et à l’omalizumab, et avec une meilleure réponse à la ciclosporine et au fénébrutinib.

L’objectif de cette étude était d’identifier les caractéristiques des patients positifs au testing des basophiles.

Il s’agissait d’une étude transversale incluant 85 participants atteints d’UCS. Ils ont été testés pour les basophiles avec le test d’activation des basophiles (BAT), le test de libération d’histamine des basophiles (BHRA), et les données ont fait l’objet d’une analyse statistique.

De tous les participants, 44 % ont été testés positifs au BAST et 28 % étaient positifs au BHRA. Ces participants présentaient une activité de maladie et un impact plus élevés, un moindre contrôle de la maladie, et des IgE sériques totales plus basses. Par contre, ils présentaient un taux plus élevé de tests cutanés sériques autologues positifs (ASST), d’œdèmes de Quincke, de symptômes nocturnes, de symptômes de plus de cinq jours/semaine, et d’auto-anticorps thyroïdiens. L’ASST était un bon prédicteur d’un test basophile positif lorsqu’il était associé à un œdème de Quincke, des auto-anticorps thyroïdiens et un faible taux d’IgE.

Cette étude a montré qu’un test basophile positif est lié aux caractéristiques connues de l’UCS auto-immune de type II, permettant une meilleure gestion de l’affection.

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Prévalence, prise en charge et risque d’anaphylaxie dans l’urticaire au froid : Revue systématique et méta-analyse

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Connor Prosty, Sofianne Gabrielli, Michelle Le, Luis F. Ensina, Xun Zhang, Elena Netchiporouk et Moshe Ben-Shoshan

J Allergy Clin Immunol Pract . 2021 Oct 18;S2213-2198(21)01129-6. doi: 10.1016/j.jaip.2021.10.012. En ligne avant impression.

L’urticaire chronique spontanée peut être causée par des déclencheurs spécifiques, notamment le froid, l’exercice ou la chaleur. L’urticaire chronique inductible peut coexister avec l’urticaire chronique spontanée et elle se définit par un déclencheur particulier provoquant les symptômes. L’urticaire inductible par le froid est un exemple d’urticaire physique causée par l’exposition à de l’air froid, des liquides froids ou des objets froids, et elle est associée à une grande morbidité et un  important risque d’anaphylaxie.

L’objectif de cette étude était d’évaluer la prévalence de l’urticaire au froid parmi les cas d’urticaire chronique et d’urticaire chronique inductible, d’évaluer sa prise en charge et de déterminer le taux d’anaphylaxie associée.

Les investigateurs ont effectué des recherches bibliographiques dans PubMed et EMBASE concernant des articles des dix dernières années sur l’urticaire au froid et/ou l’urticaire chronique inductible. Une analyse a été effectuée pour déterminer la prévalence de l’urticaire au froid parmi les cas d’urticaire chronique inductible et d’urticaire chronique, sa prise en charge par les antihistaminiques H1 et l’omalizumab, et le taux d’anaphylaxie associée.

La recherche a identifié 22 études, dont 14 ont été incluses dans la méta-analyse. La prévalence combinée de l’urticaire au froid chez les patients atteints d’urticaire chronique et d’urticaire chronique inductible était, respectivement, de 7,62 % [IC à 95 % : 3,45-15,99 % ; I= 98 %] et 26,10 % [IC à 95 % : 14,17-43,05 % ; I= 97 %]. L’urticaire au froid a été géré dans 95,67 % des cas par des antihistaminiques H1 [IC à 95 % : 92,47-97,54 % ; I2 = 38 %] et par l’omalizumab dans 5,85 % des cas [IC à 95 % : 2,55-13,22 % ; I= 83 %]. La prévalence globale de l’anaphylaxie était de 21,49 % [IC à 95 % : 15,79-28,54 % ; I2 = 69 %].

En conclusion, l’urticaire au froid est fréquente parmi les cas d’urticaire chronique et d’urticaire chronique inductible et elle déclenche fréquemment une anaphylaxie.
Les antihistaminiques H1 sont couramment utilisés pour sa gestion, suivis de l’omalizumab.

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Exposition aux particules et rhinite allergique : Le rôle des vésicules extracellulaires plasmatiques et du microbiome nasal bactérien

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Jacopo Mariani, Simona Iodice, Laura Cantone, Giulia Solazzo, Paolo Marraccini, Emanuele Conforti, Pallav A. Bulsara, Maria Stella Lombardi, Robert P. Howlin, Valentina Bollati et Luca Ferrari

Int J Environ Res Public Health. 2021 Oct 12;18(20):10689. doi: 10.3390/ijerph182010689.

L’exposition aux particules est connue pour aggraver les affections respiratoires, notamment la rhinite allergique. La prévalence de la rhinite allergique augmente, affectant la qualité de vie. L’objectif de cette étude était d’investiguer les mécanismes moléculaires sous-jacents au déclenchement de l’inflammation nasale et systémique par les particules, en particulier la libération de vésicules extracellulaires plasmatiques et la relation entre l’hôte et le microbiome nasal.

L’étude a inclus 26 participants atteints de rhinite allergique et 24 participants sains appariés, dont la réaction à l’exposition aux PM10 et PM25 a été évaluée sur la partie des vésicules extracellulaires dérivées de bactéries et les vésicules extracellulaires dérivées de l’hôte, ainsi que sur le microbiome nasal bactérien. La fonction du microbiome nasal bactérien a également été évaluée dans le contexte de la rhinite allergique en tant que modificateur des effets des particules sur le réseau de signalisation des vésicules extracellulaires.

Cette étude a montré une association avec l’exposition aux particules chez les participants atteints de rhinite allergique, dans le contexte de la composition du microbiome nasal bactérien et celui de la libération de vésicules extracellulaires plasmatiques, affectant de différentes manières la libération de vésicules extracellulaires et la composition du microbiome nasal bactérien. D’autres études sont nécessaires pour mieux comprendre le lien entre l’exposition aux particules, la modulation du microbiome nasal bactérien et la libération de vésicules extracellulaires plasmatiques, et pour caractériser les différentes réponses observées chez les participants après une exposition aux particules.

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La métabolomique révèle le processus chez les patients atteints de rhinite allergique avec une immunothérapie sous-cutanée aux acariens à une ou deux espèces

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Zheng, P., Yan, G., Zhang, Y., Huang, H., Luo, W., Xue, M., Li, N., Wu, J. L., & Sun, B.

Metabolites . 2021 Sep 9;11(9):613. doi: 10.3390/metabo11090613.

La rhinite allergique est également connue sous le nom de rhinite anaphylactique et elle comprend les affections inflammatoires infectieuses de la muqueuse nasale déclenchées par l’exposition à des allergènes atopiques. Les acariens de la poussière de maison sont les allergènes les plus courants chez les patients atteints de rhinite. L’immunothérapie allergénique (AIT) est le seul traitement pouvant modifier l’évolution de la rhinite allergique, mais nous manquons de connaissances sur l’AIT avec des allergènes simples ou mixtes. L’objectif de cette étude était d’évaluer et de comparer l’efficacité clinique de l’immunothérapie sous-cutanée à un acarien et de l’immunothérapie sous-cutanée à deux acariens, en utilisant le score de l’échelle visuelle analogique (EVA) et le score du questionnaire sur la qualité de vie avec la rhinoconjonctivite pour évaluer et comparer l’efficacité clinique.

Des patients atteints de rhinite allergique causée par Dermatophagoides pternussinus et Dermatophagoides farinae ont reçu respectivement une immunothérapie sous-cutanée à un et deux acariens.

Il n’y avait pas de différence significative d’efficacité entre les traitements. Au total, 57 métabolites ont été identifiés, parmi lesquels les métabolites en aval [5(S)-HETE (acide hydroxyeicosatétraénoïque), 8(S)-HETE, 11(S)-HETE, 15(S)-HETE et 11-hydro TXB2] dans la voie de l’acide arachidonique et de l’acide linoléique liée aux ω-6 ont montré des différences significatives après environ un an de traitement par immunothérapie sous-cutanée à un ou deux acariens. Les changements des composants métaboliques sériques ci-dessus étaient corrélés avec l’ampleur de l’amélioration du questionnaire de qualité de vie pour la rhinoconjonctivite.

La principale différence trouvée concernait 11(S)-HETE, qui diminuait davantage avec l’immunothérapie à un seul acarien, offrant la possibilité d’être utilisé comme biomarqueur pour distinguer les deux traitements.

En conclusion, les deux traitements ont montré des effets thérapeutiques chez les patients atteints de rhinite allergique, sans différence d’efficacité. La production de différents métabolites liés à l’inflammation peut conduire à des biomarqueurs potentiels.

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Lachnospira, une signature de l’efficacité antihistaminique dans l’urticaire chronique spontanée

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Liu, R., Peng, C., Jing, D., Xiao, Y., Zhu, W., Zhao, S., Zhang, J., Chen, X., & Li, J.

Exp Dermatol. 2021 Sep 24. doi: 10.1111/exd.14460. En ligne avant impression.

L’urticaire chronique est une affection induite par les mastocytes, avec une prévalence moyenne de 1,4% sur la vie entière. L’urticaire chronique spontanée est un type courant d’urticaire chronique, avec un impact sur la qualité de vie et un fardeau économique et social élevé. L’urticaire chronique spontanée est traitée avec des antihistaminiques oraux de deuxième génération, mais seulement la moitié des patients répondent à des doses jusqu’à quadruples de ces antihistaminiques. Il est bien connu que le microbiote intestinal peut affecter leur efficacité. L’objectif de cette étude était d’explorer la relation entre le microbiote intestinal et l’efficacité des antihistaminiques chez des personnes atteintes d’urticaire chronique spontanée.

Le microbiote intestinal des échantillons fécaux de 15 répondeurs à la monothérapie antihistaminique et de 15 non-répondeurs a été évalué par séquençage d’ADNr 16S, et les espèces bactériennes différentielles ont été confirmées par réaction en chaîne par polymérase quantitative (qPCR). Des échantillons de 30 répondeurs et de 30 non-répondeurs ont été utilisés pour confirmer les espèces bactériennes différentielles par qPCR.

La principale différence entre les répondeurs et les non-répondeurs était la présence de Lachnospiracées et de leurs taxons subordonnés. La quantité de Lachnospira était plus élevée chez les répondeurs que chez les non-répondeurs.

En conclusion, la présence de Lachnospira a montré une valeur diagnostique modérée dans l’évaluation de l’efficacité des antihistaminiques dans l’urticaire chronique.

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La directive internationale EAACI/GA²LEN/EuroGuiDerm/APAAACI pour la définition, la classification, le diagnostic et la gestion de l’urticaire

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Zuberbier T, Abdul Latiff AH, Abuzakouk M, et al.

Allergy . 2021 Sep 18. doi: 10.1111/all.15090. En ligne avant impression.

L’urticaire est une affection provoquée par les mastocytes, avec des symptômes tels que papules, œdème de Quincke, ou les deux. L’urticaire chronique spontanée et l’urticaire chronique inductible réduisent la qualité de vie, affectant les performances scolaires et professionnelles.

Ce document est une mise à jour et une révision de la directive internationale pour l’urticaire, issue d’une conférence de consensus tenue le 3 décembre 2020. Il couvre la définition et la classification de l’urticaire et décrit les approches diagnostiques et thérapeutiques guidées par des experts et fondées sur des preuves, pour les différents sous-types d’urticaire.

L’objectif de cette directive est de faciliter une définition et une classification de l’urticaire, en aidant à l’interprétation de données provenant de différents centres et régions du monde.

Le tableau ci-dessous résume la ligne directrice.

Comment classer l’urticaire ?
Nous recommandons que l’urticaire soit classée en fonction de sa durée, comme aiguë (≤6 semaines) ou chronique (>6 semaines). ­­ Consensus fort*

Consensus d’experts

Nous recommandons que l’urticaire soit classée comme spontanée (pas de facteur déclenchant défini impliqué) ou inductible (facteur spécifique défini impliqué). ­­ Consensus fort*

Consensus d’experts

Faut-il maintenir la classification actuelle des lignes directrices de l’urticaire chronique ?
Nous recommandons que la classification actuelle des lignes directrices de l’urticaire chronique soit maintenue. ­­ Consensus fort*

Consensus d’experts

Des mesures diagnostiques de routine doivent-elles être effectuées dans l’urticaire aiguë ?
Nous déconseillons toute mesure diagnostique de routine dans l’urticaire aiguë spontanée. ¯¯ Consensus fort*

Consensus d’experts

Faut-il envisager des diagnostics différentiels chez les patients atteints d’urticaire chronique spontanée ?
Nous recommandons que des diagnostics différentiels soient envisagés chez tous les patients présentant des signes ou des symptômes évocateurs d’urticaire chronique, sur la base de l’algorithme des lignes directrices. ­­ Consensus fort*

Consensus d’experts

Quelles mesures diagnostiques de routine devraient-elles être effectuées dans l’urticaire chronique spontanée ?
Nous recommandons des investigations limitées. Les tests de base comprennent la formule sanguine différentielle, la CRP et/ou la VS, et, en soins spécialisés, les IgE et IgG anti-TPO totales, voire plus de biomarqueurs le cas échéant.

Nous recommandons d’effectuer d’autres mesures diagnostiques sur la base des antécédents et de l’examen du patient, en particulier chez les patients atteints d’une maladie de longue date et/ou mal contrôlée.

­­ Consensus**

Consensus d’experts

Des mesures diagnostiques de routine doivent-elles être effectuées dans l’urticaire induite ?
Nous recommandons d’utiliser des tests de provocation pour diagnostiquer l’urticaire chronique induite.

Nous recommandons d’utiliser des mesures du seuil de provocation et l’UCT pour mesurer l’activité et le contrôle de la maladie chez les patients atteints d’urticaire chronique induite, respectivement.

­­ Consensus fort*

Consensus d’experts

Les patients atteints d’urticaire chronique devraient-ils être évalués pour l’activité, l’impact et le contrôle de la maladie ?
Nous recommandons que les patients atteints d’UC soient évalués pour l’activité, l’impact et le contrôle de la maladie, à chaque consultation. ­­ Consensus fort*

Consensus d’experts

Quels instruments utiliser pour évaluer et surveiller l’activité de la maladie chez les patients atteints d’urticaire chronique spontanée ?
Nous recommandons l’utilisation du score d’activité de l’urticaire (UAS7) et/ou du score d’activité de l’angio-œdème (AAS) pour évaluer l’activité de la maladie chez les patients atteints d’urticaire chronique spontanée. ­­ Consensus fort*

Consensus d’experts

Quels instruments utiliser pour évaluer et surveiller la qualité de vie chez les patients atteints d’urticaire chronique spontanée ?
Nous recommandons l’utilisation du questionnaire sur la qualité de vie des patients atteints d’urticaire chronique (CU-Q2oL) et du questionnaire sur la qualité de vie des patients atteints d’angio-œdème (AE-QoL) pour évaluer l’altération de la qualité de vie chez les patients atteints d’urticaire chronique spontanée. ­­ Consensus fort*

Consensus d’experts

Quels instruments utiliser pour évaluer et surveiller le contrôle de la maladie chez les patients atteints d’urticaire chronique spontanée ?
Nous recommandons l’utilisation du test de contrôle de l’urticaire (UCT) et/ou du test de contrôle de l’œdème de Quincke (AECT) pour évaluer le contrôle de la maladie chez les patients atteints d’UCS. ­­ Consensus fort*

Consensus d’experts

Le traitement doit-il viser un contrôle complet des symptômes de l’urticaire ?
Nous recommandons de viser un contrôle complet des symptômes d’urticaire, en tenant compte autant que possible de la sécurité et de la qualité de vie de chaque patient individuel. ­­ Consensus fort*

Consensus d’experts

Faut-il conseiller aux patients atteints d’urticaire chronique spontanée d’arrêter les médicaments suspectés d’aggraver la maladie ?
Nous recommandons de conseiller aux patients atteints d’urticaire chronique spontanée d’arrêter les médicaments suspectés d’aggraver la maladie, tels que les AINS. ­­ Consensus fort*

Consensus d’experts

Les antihistaminiques H1 modernes de 2e génération doivent-ils être utilisés comme traitement de première intention de l’urticaire ?
Nous recommandons un antihistaminique H1 de 2e génération comme traitement de première intention pour tous les types d’urticaire. ­­ Consensus fort*

Données factuelles et consensuelles

Une augmentation jusqu’à quatre fois de la dose d’antihistaminiques H1 modernes de 2e génération est-elle utile et à privilégier par rapport aux autres traitements de l’urticaire ?
Nous recommandons d’augmenter jusqu’à 4 fois le dosage d’un antihistaminique H1 de 2e génération chez les patients atteints d’urticaire chronique ne répondant pas à un antihistaminique H1 de 2e génération à la dose standard, comme traitement de deuxième intention avant d’envisager d’autres traitements. ­­ Consensus fort*

Données factuelles et consensuelles

Les antihistaminiques H1 modernes de 2e génération doivent-ils être pris régulièrement ou à la demande ?
Nous suggérons une prise régulière d’antihistaminiques H1 de 2e génération pour le traitement des patients atteints d’urticaire chronique. ­ Consensus fort*

Données factuelles et consensuelles

Faut-il utiliser simultanément différents antihistaminiques H1 de 2e génération ?
Nous déconseillons d’utiliser différents antihistaminiques H1 en même temps. ¯ Consensus***

Données factuelles et consensuelles

En l’absence d’amélioration, faut-il utiliser plus de quatre fois la dose d’antihistaminiques H1 de 2e génération ?
Nous déconseillons d’utiliser plus de 4 fois la dose standard d’antihistaminiques H1 dans l’urticaire chronique ¯¯ Consensus fort*

Données factuelles et consensuelles

L’omalizumab est-il utile en traitement d’appoint chez les patients ne répondant pas aux doses élevées d’antihistaminiques H1 ?
Nous recommandons d’ajouter l’omalizumab* pour le traitement des patients atteints d’UC ne répondant pas aux antihistaminiques H1 de 2e génération à forte dose.

*actuellement autorisé pour l’urticaire chronique spontanée

­­ Consensus fort*

Données factuelles et consensuelles

La ciclosporine est-elle utile comme traitement d’appoint chez les patients ne répondant pas aux doses élevées d’antihistaminiques H1 ?
Nous suggérons d’utiliser la ciclosporine pour le traitement des patients atteints d’UC ne répondant pas aux antihistaminiques H1 de 2e génération à forte dose et à l’omalizumab. ­ Consensus fort*

Données factuelles et consensuelles

Les corticoïdes oraux doivent-ils être utilisés comme traitement d’appoint dans le traitement de l’urticaire ?
Nous déconseillons l’utilisation à long terme de glucocorticoïdes systémiques dans l’UC. ¯¯ Consensus fort*

Données factuelles et consensuelles

Nous suggérons d’envisager une courte cure de glucocorticoïdes systémiques de secours chez les patients présentant une exacerbation aiguë d’UC. ­ Consensus fort*

Données factuelles et consensuelles

Les antihistaminiques H2 sont-ils utiles en traitement d’appoint chez les patients ne répondant pas à des doses faibles ou élevées d’antihistaminiques H1 ?
Nous ne pouvons pas émettre de recommandation pour ou contre l’utilisation combinée d’antihistaminiques H1 et H2 chez les patients atteints d’urticaire chronique. 0 Consensus fort*

Consensus d’experts

D’autres options de traitement pourraient-elles être recommandées pour le traitement de l’urticaire ?
Nous ne pouvons pas faire de recommandation concernant d’autres options de traitement en tant que thérapies standard, mais elles peuvent être envisagées dans des cas particuliers, incluant également les cas où des limitations financières ou juridiques existent pour le traitement par l’algorithme recommandé. 0 Consensus fort*

Consensus d’experts

Le même algorithme de traitement doit-il être utilisé chez l’enfant ?
Nous suggérons d’utiliser le même algorithme de traitement avec prudence (p. ex. dose ajustée en fonction du poids) chez l’enfant atteint d’urticaire chronique ­ Consensus fort*

Consensus d’experts

Faut-il utiliser le même algorithme de traitement chez la femme enceinte et la femme allaitante ?
Nous suggérons d’utiliser le même algorithme de traitement avec prudence chez la femme enceinte et la femme allaitante après évaluation des risques et des bénéfices. Les médicaments contre-indiqués ou non adaptés pendant la grossesse ne doivent pas être utilisés ­ Consensus fort*

Consensus d’experts

* ≥90% d’accord

** ≥75% d’accord

*** ≥70% d’accord

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Caractéristiques prédictives associées à la récidive de l’urticaire chronique spontanée

By Sélection d'articles

Elias Toubi, Zahava Vadasz

J Dermatol . 2021 Sep 14. doi: 10.1111/1346-8138.16119. En ligne avant impression.

L’urticaire chronique spontanée est une maladie auto-immune dans au moins 50% des cas, et elle est parfois associée à d’autres maladies auto-immunes telles que la thyroïdite auto-immune et le lupus érythémateux disséminé. Elle présente une prévalence accrue de réponses autoréactives des lymphocytes T au FceRI et d’anticorps sériques anti-thyroïdiens. Il reste encore beaucoup d’aspects peu clairs à déterminer, notamment le temps que durera l’UCS. La plupart des patients atteints d’urticaire chronique spontanée s’inquiètent de la probabilité d’une récurrence et souhaitent l’existence de marqueurs cliniques ou biologiques. Le but de cette étude était de comprendre la prévalence et les caractéristiques de la récurrence de l’urticaire chronique spontanée, pour prévenir des comorbidités stressantes.

L’étude a inclus 180 patients réguliers du registre local. L’urticaire chronique spontanée durait depuis plus de 5 ans chez 47 patients (26%) et a été résolue au cours de la première année chez 23 patients (13%). 21% des patients ont rapporté une récurrence de l’urticaire chronique spontanée après une rémission complète de 1 à 10 ans (moyenne 2,9 ans).

Dans la recherche de marqueurs prédictifs cliniques ou biologiques, les principales différences trouvées sont consignées dans le tableau ci-dessous.

Urticaire récurrente

Urticaire générale

Valeur de p

Asthme bronchique

10/25 (40%) 45/180 (25%)

p=0,049

Immunoglobulines E totales

10/25 (40%)

34/150 (23%)

p=0,04

Anticorps anti-thyroperoxydase

11/25 (44%)

32/160 (20%) p=0,003

En conclusion, la prévalence de l’urticaire chronique spontanée après une rémission complète est significativement plus élevée chez les patients souffrant d’asthme bronchique, d’augmentation des taux d’IgE totales et d’auto-immunité. D’autres études sont nécessaires pour étayer ces résultats.

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L’effet de l’utilisation d’un masque facial sur les symptômes de rhinite allergique chez des patients allergiques au pollen pendant la pandémie de COVID-19

By Sélection d'articles

Mengi E, Kara CO, Alptürk U, Topuz B

Am J Otolaryngol . 2021 Sep 10;43(1):103206. doi: 10.1016/j.amjoto.2021.103206. En ligne avant impression.

La rhinite allergique est une inflammation de la muqueuse nasale, médiée par les IgE. Elle se caractérise par un écoulement nasal, une obstruction nasale, des démangeaisons nasales et des éternuements. La prévalence de la rhinite allergique a augmenté dans le monde entier et on pense qu’elle affecte jusqu’à 40% de la population. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’utilisation des masques faciaux sur la symptomatologie de la rhinite allergique chez des personnes allergiques aux pollens et qui portaient des masques faciaux pendant la pandémie de COVID-19.

Au total, 50 participants ont répondu par téléphone à un questionnaire en 15 éléments, élaboré par une équipe d’experts en rhinite allergique. Les participants ont été sélectionnés parmi les personnes qui avaient subi des tests d’allergie entre 2013 et 2019.

L’âge moyen des participants était de 34,34 ± 9,41 ans, et 60% étaient des femmes. Le nombre de participants ayant défini leurs symptômes nasaux comme graves-modérés pendant la période pré-pandémique était plus élevé (46 participants) que le nombre de participants présentant des symptômes graves-modérés pendant la pandémie (28 participants). Les patients ayant utilisé un masque présentaient une réduction statistiquement significative des symptômes nasaux et oculaires (p<0,001), des éternuements (p=0,029) et des écoulements nasaux (p=0,039).

En conclusion, l’utilisation d’un masque facial réduisait les symptômes de rhinite allergique chez les personnes allergiques au pollen, ce qui soutient l’utilisation de masques faciaux par les personnes atteintes de rhinite allergique.

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