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Rhinite allergique

nasal allergen challenge in allergic rhinitis

Provocation allergénique nasale répétitive dans la rhinite allergique : Amorçage et inflammation de type Th2 sans aucun signe de remodelage

By Sélection d'articles

Nara Orban, Mikila R Jacobson, Kayhan T Nouri-Aria, Stephen R Durham, Aarif O Eifan

Clin Exp Allergy. 2020 Nov 3. doi: 10.1111/cea.13775. Publication en ligne avant impression.

La rhinite allergique saisonnière se caractérise par une éosinophilie tissulaire locale et la présence de cytokines Th2. L’asthme se caractérise par un remodelage des voies respiratoires en contradiction avec les preuves de remodelage dans le cas de la rhinite allergique. Cette étude visait à évaluer la relation entre l’inflammation allergique et les caractéristiques de remodelage de la rhinite allergique à l’aide d’une nouvelle provocation allergénique nasale répétitive chez l’humain.

Cette étude portait sur douze patients atteints de rhinite allergique modérée à sévère ayant subi cinq provocations un jour sur deux avec un diluant, puis quatre semaines après cinq provocations un jour sur deux avec de l’extrait de pollen de graminées. Les évaluations ont porté sur les symptômes nasaux, la présence de cytokines Th1/Th2 dans les sécrétions nasales et le sang. Des biopsies nasales ont été effectuées le lendemain des première et cinquième provocations réalisées avec un diluant et un allergène. Seize témoins sains ont été soumis à une provocation unique avec un diluant et un allergène. Les cellules inflammatoires épithéliales et sous-muqueuses ainsi que les marqueurs de remodelage ont été évalués par analyse d’image assistée par ordinateur.

Les symptômes de la rhinite allergique ont augmenté après chaque provocation allergénique par rapport au diluant (p<0,05), avec des signes d’amorçage clinique et immunologique. La présence de l’IL-5 et d’une éosinophilie tissulaire dans les sécrétions nasales s’est considérablement accrue suite à la provocation allergénique nasale, par rapport aux provocations avec un diluant. Les patients atteints de rhinite allergique ont montré l’évidence d’une corrélation entre les mastocytes sous-muqueux et la réponse clinique en phase initiale et une association entre les éosinophiles épithéliaux et l’IL-5 dans les sécrétions nasales. Aucune différence n’a été relevée après provocation allergénique concernant l’intégrité épithéliale, l’épaisseur de la membrane basale réticulaire, la zone glandulaire, l’expression des marqueurs d’activation du remodelage des voies respiratoires, y compris l’α-SMA, la HSP-47, la matrice extracellulaire, l’angiogenèse et la lymphangiogenèse pour la rhinite allergique par rapport au groupe témoin.

En conclusion, de nouvelles provocations allergéniques nasales répétitives chez des personnes atteintes de rhinite allergique persistante sévère ont abouti à une éosinophilie tissulaire. Le taux d’IL-5 s’est accru sans qu’il y ait de changements structurels et sans mettre en évidence un quelconque rapport entre l’inflammation Th2 et le développement d’un remodelage des voies respiratoires dans la rhinite allergique.

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rinitis

Algorithme de traitement EUFOREA pour la rhinite allergique

By Sélection d'articles

P W Hellings, et al.

Rhinology . 2020 Sep 29. doi: 10.4193/Rhin20.246. Publication en ligne avant impression.

La rhinite allergique est la maladie inflammatoire chronique la plus courante. Elle touche plus de 100 millions de personnes en Europe, avec un impact significatif sur les individus, la société et les économies de la santé. La plupart du temps, les patients optent pour l’automédication en se rendant dans une pharmacie plutôt que solliciter les conseils d’un médecin en raison du délai d’attente pour obtenir un rendez-vous.

D’autres difficultés à obtenir un traitement efficace et approprié pour la rhinite allergique incluent l’incapacité à la reconnaître et à la diagnostiquer, puis à prescrire le traitement adéquat. Dernièrement, il y a eu un changement vers une approche de la gestion de la rhinite allergique davantage axée sur le patient, en mettant l’accent sur les stratégies personnalisées, prédictives, préventives et participatives.

L’EUFOREA (European Forum for Research and Education in Allergy and Airway Diseases) et les principaux leaders d’opinion mondiaux ont mis au point un algorithme de traitement pour faciliter le traitement de la rhinite allergique dans des contextes réels. Ce guide comprend une liste de vérification des choses à faire lors de l’évaluation des patients, y compris une liste des symptômes suggestifs de la rhinite allergique, des questions sur la suspicion d’asthme et des instructions sur l’utilisation des échelles visuelles. Il comprend cinq étapes : diagnostic, classification des patients, définition du traitement, choix des produits et activation du plan de traitement. L’éducation des patients est essentielle à chaque étape au même titre que leur participation au processus décisionnel et à l’établissement d’objectifs.

Cet algorithme est concis, simple à utiliser, adapté à toutes les parties prenantes, y compris les pharmacies, les médecins de soins primaires, les médecins ORL, les pneumologues, les allergologues et les pédiatres. Il fournit des recommandations fondées sur des données probantes et approuvées par des experts pour la prise en charge de la rhinite allergique. Le guide de poche complet est disponible sur le site Web de l’EUFOREA (www.euforea.eu).

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rinithis alercica aerosoles nasales

Comparaison entre une utilisation au besoin et une utilisation régulière du spray nasal de furoate de fluticasone chez les patients atteints de rhinite allergique persistante et pérenne, modérée à sévère: un essai contrôlé randomisé

By Sélection d'articles

Torpong Thongngarm, Chamard Wongsa, Phichayut Phinyo, Paraya Assanasen, Pongsakorn Tantilipikorn, Mongkhon Sompornrattanaphan

J Allergy Clin Immunol Pract . 2020 Oct 10;S2213-2198(20)31107-7. doi: 10.1016/j.jaip.2020.09.057. Publication en ligne avant impression.

La rhinite allergique est l’une des maladies les plus courantes dans le monde. Sa prévalence peut atteindre jusqu’à 50 % chez les enfants et 40 % chez les adultes. Elle constitue un lourd fardeau économique et a un impact sur la qualité de vie des patients. La rhinite allergique liée aux acariens ou aux allergènes intérieurs courants est une rhinite allergique dite pérenne. L’utilisation régulière de corticostéroïdes intranasaux est recommandée pour le traitement de la rhinite allergique pérenne. En raison de l’absence d’études évaluant l’utilisation au besoin des corticostéroïdes intranasaux, cette étude visait à comparer l’efficacité entre l’utilisation au besoin et l’utilisation régulière de ces produits dans le traitement de la rhinite allergique pérenne modérée à sévère.

Cet essai contrôlé randomisé a inclus 103 participants et a duré six semaines. Il a été demandé aux participants de prendre du furoate de fluticasone en spray nasal (27,5 mg) à raison de deux pulvérisations une fois par jour pendant une semaine, suivie d’une utilisation au besoin pendant cinq semaines (FF-au besoin) ou deux pulvérisations une fois par jour pendant six semaines (FF-régulier). Le critère d’évaluation principal était un changement dans le score total des symptômes nasaux (TNSS). Les critères d’évaluation secondaires incluaient un changement dans le flux inspiratoire nasal (NPIF pour Nasal Peak Inspiratory Flow), le score au questionnaire sur 36 portant sur la qualité de vie des patients souffrant de rhinoconjonctivite (RCQ-36) et la dose cumulative de furoate de fluticasone.

Les participants ont été divisés en deux groupes FF-au besoin (n = 51) et FF-régulier (n = 52). Le changement moyen de TNSS entre les deux groupes n’était pas significatif à six semaines; toutefois, le groupe FF-régulier tendait vers une amélioration plus importante du TNSS. Le NPIF moyen était plus important dans le groupe FF-régulier. Les deux groupes présentaient des améliorations similaires concernant le RCQ-36. La dose cumulative moyenne de FF dans le groupe « au besoin » correspondait à la moitié du groupe « régulier ».

En conclusion, dans chacun des deux groupes, les patients souffrant de rhinite allergique pérenne ont présenté une amélioration similaire du TNSS et de leur qualité de vie. Les patients du groupe « au besoin » ont reçu la moitié de l’exposition aux corticostéroïdes intranasaux.

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para identificar personas con rinitis alérgica.

Peut-on identifier la rhinite allergique à partir des données administratives : une étude de validation

By Sélection d'articles

Katja Biering Leth-Møller, Tea Skaaby, Flemming Madsen, Janne Petersen

Pharmacoepidemiol Drug Saf. 2020 Sep 23. doi: 10.1002/pds.5120. Publication en ligne avant impression.

La prévalence de la rhinite allergique s’est accrue avec plus d’une personne sur cinq touchée. Cette étude visait à évaluer la validité de 13 différents algorithmes de prescription danois et des données hospitalières pour identifier les personnes atteintes de rhinite allergique.

Cette étude portait sur 10 653 adultes danois sur deux périodes. Les chercheurs se sont intéressés à la détection sérique d’une IgE spécifique positive et aux symptômes nasaux déclarés par le patient et en fait le principal étalon-or de la rhinite allergique. L’étalon-or secondaire de la rhinite allergique était le diagnostic réalisé par le médecin. Ils ont calculé la sensibilité, la spécificité, la valeur prédictive positive (VPP), la valeur prédictive négative et les intervalles de confiance à 95% correspondants pour chaque algorithme basé sur des registres au cours des deux périodes.

Tous les algorithmes montraient une faible sensibilité, quelle que soit la définition de la rhinite allergique ou de la période. Les valeurs prédictives positives les plus élevées ont été obtenues pour les algorithmes nécessitant des antihistaminiques et des corticostéroïdes intranasaux, avec une valeur de 0,69 (0,62 – 0,75) et une sensibilité correspondante de 0,10 (0,09 – 0,12) pour le principal étalon-or de la rhinite allergique.

En conclusion, en raison de la faible utilisation des médicaments sur ordonnance chez les personnes atteintes de rhinite allergique, la sensibilité était faible (≤ 0,40) pour tous les algorithmes quelle que soit la définition de la rhinite allergique. Les algorithmes basés sur les antihistaminiques et les corticostéroïdes intranasaux ont enregistré les VPP les plus élevées. Néanmoins, les VPP restaient modérées en raison d’une faible sensibilité lors de l’application d’un étalon-or strict (sIgE et symptômes nasaux). Les études utilisant des données administratives doivent examiner comment identifier de manière fiable la rhinite allergique (en utilisant différentes sources de données, par exemple) et analyser la manière dont une éventuelle erreur de classification pourrait avoir un impact sur leurs résultats.

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Avances y desarrollos novedosos en la rinitis alérgica

La rhinite allergique: avancées et nouveaux développements

By Sélection d'articles

Yifan Meng, Chengshuo Wang, Luo Zhang

Allergy. 2020 Sep 9. doi: 10.1111/all.14586. Publication en ligne avant impression.

La rhinite allergique est une affection des voies respiratoires supérieures, dont la prévalence dans le monde est forte, qui se caractérise par des symptômes tels que l’obstruction nasale, la rhinorrhée, les éternuements et le prurit nasal. Elle est causée par l’inhalation d’allergènes et l’inflammation des muqueuses respectives. Cette publication visait à mettre en évidence de nouveaux mécanismes et traitements afin d’optimiser la prise en charge de la rhinite allergique.

Les protéines telles que l’histone désacétylase (HDAC) et la mucine 1 (MUC1) jouent un rôle dans l’intégrité de la barrière de jonctions épithéliales serrées. Les médiateurs inflammatoires, tels que les cellules lymphoïdes innées de type 2 (ILC2), les cellules dendritiques myéloïdes (mDC) et les cellules dendritiques plasmacytoïdes (pDC), sont impliqués dans le développement de la rhinite allergique. D’autres facteurs de risque comprennent la susceptibilité génétique, l’âge, le retard de croissance intra-utérine, l’équilibre de l’oxydation dans le fœtus, le régime alimentaire, les changements environnementaux et les rôles essentiels dans la rhinite allergique.

La prise en charge de la rhinite allergique comprend l’éducation des patients, la pharmacothérapie, l’immunothérapie spécifique aux allergènes et les produits biologiques. Les nouvelles thérapies comprennent des allergènes hautement purifiés, des allergoïdes, des peptides et de nouveaux adjuvants à utiliser dans le cadre d’une immunothérapie allergénique spécifique et des anticorps monoclonaux spécifiques pour bloquer les effets des médiateurs immunitaires.

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This study aimed to compare the gastrointestinal composition between adults and children suffering from allergic rhinitis.

Le microbiome intestinal des adultes souffrant de rhinite allergique se caractérise par une limitation de la diversité et une altération de l’abondance de taxons microbiens clés par rapport au groupe témoin

By Sélection d'articles

Annabelle M Watts; Nicholas West; Ping Zhang; Peter Smith; Allan Cripps; Amanda Cox

Int Arch Allergy Immunol. 2020 Sep 24;1-12. doi: 10.1159/000510536. Publication en ligne avant impression.

Le microbiome intestinal joue un rôle essentiel dans le développement et la régulation de l’immunité locale et systémique. La rhinite allergique, telle que diverses affections à médiation immunologique, a été associée à des modèles de colonisation microbienne intestinale anormaux chez les enfants. Les données concernant les adultes restent toutefois insuffisantes. Cette étude visait à comparer la composition gastro-intestinale des adultes et des enfants souffrant de rhinite allergique.

Il s’agissait d’une étude transversale portant sur 57 adultes souffrant de rhinite allergique et 23 témoins sains. Les chercheurs ont comparé des échantillons de leurs selles par un séquençage de nouvelle génération des régions hypervariables V3-V4 du gène de ARNr 16S. Les chercheurs ont utilisé une approche factuelle en s’aidant de la base de données du centre national de recherche en information biotechnologique (NCBI pour National Center for Biotechnology Information) pour la classification taxonomique et l’approche axée sur l’identité.

Les participants souffrant de rhinite allergique présentaient une diversité des espèces nettement réduite. Chez ces mêmes patients, le nombre d’unités taxonomiques opérationnelles était également très bas et les indices de diversité peu nombreux. En revanche, ils présentaient significativement plus de Bacteroïdetes que les témoins sains, ainsi qu’une abondance accrue de Parabacteroides et une abondance réduite d’Oxalobacter et de Clostridiales.

Les adultes souffrant de rhinite allergique ont un microbiome intestinal différent de celui des témoins sains, avec une diversité microbienne réduite et une altération de l’abondance de certains microbes. L’identification des métabolites et des mécanismes sous-jacents à la relation microbiote-hôte améliorera la façon dont la composition du microbiome intestinal régule l’immunité et pourrait présenter un intérêt pour les éventuelles options thérapeutiques concernant les allergies.

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rinitis 1990-2010

Comparaison des allergènes et des symptômes chez les patients souffrant de rhinite allergique entre les années 1990 et 2010

By Sélection d'articles

Ji Heui Kim, Shin Ae Kim, Ja Yoon Ku, Won Ki Cho et Chol Ho Shin

Allergy Asthma Clin Immunol. 2020 Jul 1;16:58. doi: 10.1186/s13223-020-00455-9. eCollection 2020.

La rhinite allergique est une maladie inflammatoire chronique courante des voies respiratoires supérieures, caractérisée par une obstruction nasale, une rhinorrhée, des éternuements et des démangeaisons au niveau des yeux/du nez. Sa prévalence est en augmentation constante en Corée. Bien que le mode de vie et l’environnement de la population coréenne aient évolué, les changements correspondants concernant les caractéristiques de la rhinite allergique n’ont pas été documentés. Cette étude visait à décrire l’évolution des allergènes et des manifestations cliniques de la rhinite allergique chez les patients coréens entre 1990 et 2010.

Les patients pour lesquels une rhinite allergique a été diagnostiquée en 1990 et en 2010 ont pris part à l’étude et ont répondu à un questionnaire concernant les symptômes. Les différences en matière d’allergènes et les réponses du questionnaire ont été comparées pour les deux groupes de patients.

Il est apparu chez les patients de 2010 que le taux de sensibilisation aux acariens, aux blattes, aux moisissures (aspergillus et alternaria) et au pollen d’arbre avait considérablement augmenté alors que le taux de sensibilisation aux poils de chat avait considérablement diminué (p < 0,05) par rapport aux patients de 1990. La proportion de patients présentant une obstruction nasale modérée à sévère et des démangeaisons au niveau des yeux/du nez a augmenté (p < 0,05) comme celle des patients présentant des symptômes mineurs, tels que des troubles de l’odorat, une toux, des maux de gorge et de la fatigue (p < 0,01).

En conclusion, les Coréens atteints de rhinite allergique à partir de 2010 présentent des symptômes de sévérité différente ainsi qu’une réactivité différente aux allergènes dont les types ont également varié. Ces résultats peuvent être le reflet de changements environnementaux et de l’évolution du mode de vie coréen et peuvent donc s’avérer utiles en matière de conseil et de gestion des patients.

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Rinitis alérgica

Perception et contrôle de la rhinite allergique dans les soins primaires

By Sélection d'articles

Pascal Demoly, Isabelle Bossé et Pascal Maigret

NPJ Prim Care Respir Med. 2020 Aug 20;30(1):37. doi: 10.1038/s41533-020-00195-8.

Les personnes atteintes de maladies chroniques se comportent en fonction de leur perception de la maladie, ce qui peut avoir un impact sur les résultats du traitement. La prévalence de la rhinite allergique est élevée, autour de 400 millions de personnes dans le monde. Cependant, elle est mal reconnue par les patients et mal contrôlée. L’objectif de l’étude PETRA était d’évaluer la prise en charge de la rhinite allergique par les patients et leurs médecins généralistes et de décrire la relation entre la perception de la maladie, le comportement des patients et les résultats du traitement.

L’étude PETRA était une étude transversale portant sur 2 001 participants entre mai et octobre 2017. L’objectif principal de l’étude était d’identifier et de décrire précisément les facteurs associés à une mauvaise perception de la maladie chez les personnes atteintes de rhinite allergique. 201 médecins généralistes français ont sélectionné 1 929 patients (âge moyen : 39 ans ; symptômes intermittents/persistants : 46,2/52,3 %). 71,7 % des participants présentaient une rhinite allergique non contrôlée (score ARCT < 20). 53,6 % avaient une bonne perception de leur maladie (score BIPQ < 5). 14,1 % des patients souffraient également d’asthme.

Une mauvaise perception de la rhinite allergique était liée à des complications au niveau des oreilles, du nez et de la gorge, au prurit nasal, à la rhinite allergique incontrôlée et à l’asthme. En outre, la corrélation négative entre les scores BIPQ et ARCT était forte : plus la perception du patient était mauvaise, moins la maladie était contrôlée.

En conclusion, la cohorte PETRA comprenait une forte proportion de patients présentant des symptômes modérés à sévères de rhinite allergique et un faible niveau de contrôle de la maladie. Il a été démontré que de nombreux patients n’étaient pas satisfaits de leur traitement et ne percevaient pas très bien leur maladie. Bien qu’aucun lien de causalité n’ait pu être mis en évidence par cette étude, les résultats laissent penser que l’amélioration de la perception de la rhinite allergique pourrait être bénéfique et permettre un meilleur contrôle des symptômes.

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Mécanismes moléculaires et épidémiologie de la COVID-19 du point de vue d’un allergologue

By Sélection d'articles

Koa Hosoki, Abhijit Chakraborty, Sanjiv Sur.

J Allergy Clin Immunol. 2020 Jul 2;146(2):285-299. doi: 10.1016/j.jaci.2020.05.033. Online ahead of print.

En mars 2020, l’Organisation mondiale de la santé a déclaré la COVID-19 pandémie mondiale causée par le coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS-CoV-2). Cet article avait pour objectif d’aborder la façon dont le développement de certains symptômes de rhinite allergique peut servir d’indices pour l’apparition de la COVID-19, et également de comprendre pourquoi les patients asthmatiques peuvent présenter un risque plus élevé de COVID-19 sévère.

Les symptômes des personnes souffrant de rhinite allergique sont légèrement différents de ceux présentés par les personnes infectées par le SRAS-CoV-2. Ces derniers développent généralement des symptômes tels qu’une toux sèche, des maux de gorge, une congestion nasale, un essoufflement, une myalgie, de la fatigue, de la fièvre et, dans de rares cas, une congestion conjonctivale. Les personnes qui souffrent de rhinite allergique présentent des écoulements nasaux avec picotements, des démangeaisons oculaires, des éternuements, des écoulements post-nasaux et une congestion conjonctivale. Du point de vue de l’allergologue, le passage des symptômes courants de la rhinite allergique à ceux liés à la COVID-19 (fièvre, toux et essoufflement) peut suggérer l’apparition de la COVID-19 chez les personnes atteintes de rhinite allergique. En outre, la prévalence des dysfonctionnements gustatifs ou olfactifs tels que l’anosmie et la dysgueusie est plus forte chez les patients souffrant de la COVID-19 que chez ceux souffrant de rhinite allergique.

La respiration sifflante, un symptôme fréquent dans l’exacerbation de l’asthme, survient rarement chez les patients hospitalisés après avoir contracté la COVID-19. Cependant, comme l’asthme et la COVID-19 sont tous deux associés à la toux et à l’essoufflement, il est important d’exclure la probabilité de la COVID-19 chez les personnes souffrant d’exacerbation de l’asthme. Les mécanismes sous-jacents à l’association entre l’asthme et la COVID-19 sont liés à la réponse atténuée de l’IFN-I et de l’IFN-III aux infections respiratoires chez les personnes asthmatiques. En infectant les cellules pulmonaires et les voies respiratoires, la COVID-19 induit et atténue également la signature IFN-I et IFN-III, similaire à celle observée chez les personnes souffrant d’asthme. C’est pourquoi on s’attend à ce que la COVID-19 déclenche fréquemment une exacerbation de l’asthme.

En attendant qu’un vaccin et des traitements efficaces soient trouvés, il est important de comprendre l’explication scientifique de la maladie et de maintenir des stratégies d’atténuation telles que le port d’un masque et la distanciation sociale.

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Rhinite allergique: Protocoles de défi pour l'unité d'exposition environnementale

Utilité des protocoles de provocation des unités d’exposition environnementale dans l’étude des thérapies de la rhinite allergique

By Sélection d'articles

Lubnaa Hossenbaccus, Lisa M. Steacy, Terry Walker, Anne K. Ellis.

Current Allergy and Asthma Reports (2020) 20:34. https://doi.org/10.1007/s11882-020-00922-8

La rhinite allergique (RA) est une maladie inflammatoire de la muqueuse nasale déclenchée par une exposition à un allergène chez des patients sensibilisés. Cette étude s’intéresse à la manière d’utiliser le modèle expérimental des unités d’exposition environnementale (UEE) pour comprendre les nouvelles thérapies de la rhinite allergique. Cette étude a évalué les progrès récents des thérapies de la rhinite allergique à l’aide du modèle UEE.

Les modèles UEE sont des modèles expérimentaux dans l’étude de la rhinite allergique, comprenant, sans s’y limiter, les études d’efficacité de phase 3 en ambulatoire et les études en plein air dans les parcs. Leur utilisation augmente dans le cadre de l’étude des thérapies combinées, des immunothérapies et des nouveaux traitements de la RA. Certains exemples incluent une formulation combinant un spray nasal antihistaminique et corticostéroïde, ayant démontré un début d’action plus rapide par rapport aux thérapies individuelles, des comprimés d’immunothérapie sublinguale pour les allergies aux acariens qui se sont avérées sûres et efficaces, une nouvelle approche d’immunothérapie à base de peptides efficace pour réduire la rhinite allergique au pollen de graminées et les filtres nasaux qui réduisent les symptômes saisonniers de la RA.

Les UEE sont des modèles contrôlés, reproductibles et uniques pour l’étude des thérapies de la rhinite allergique. Les UEE fournissent des renseignements précieux concernant l’efficacité, le début et la durée de l’action ainsi que les effets liés à la dose des thérapies de la rhinite allergique, avec une pertinence clinique directe. Contrairement aux essais d’efficacité de phase 3 et aux études dans les parcs qui reposent sur l’environnement naturel, les UEE permettent de contrôler les variables de l’étude, telles que l’humidité, la température et la répartition des allergènes. Les symptômes de la rhinite allergique générés dans les UEE sont comparables aux saisons polliniques naturelles, ce qui permet de poursuivre les recherches spécifiques aux allergènes y compris lorsque la saison pollinique naturelle est terminée.

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Directive de l’EAACI relative à la transition efficace des adolescents et des jeunes adultes souffrant d’allergies et d’asthme

Directive de l’EAACI relative à la transition efficace des adolescents et des jeunes adultes souffrant d’allergies et d’asthme

By Sélection d'articles

Graham Roberts, et al.

Allergy. 2020 Jun 19. doi: 10.1111/all.14459. Publication en ligne avant impression.

Les adolescents et les jeunes adultes représentent un grand groupe de patients souffrant de rhinite allergique et/ou d’asthme. La plupart du temps, leur traitement est compliqué en raison des changements biologiques et psychosociaux qui surviennent à mesure qu’ils grandissent. Parfois, ils ont du mal à comprendre les conséquences de leur maladie, ne prenant pas la responsabilité de l’autogestion ce qui conduit à une observance sous-optimale et d’autres conséquences négatives. Les soins de transition doivent répondre aux besoins psychologiques, médicaux, éducatifs et professionnels des adolescents et des jeunes adultes.

L’Académie européenne d’allergologie et d’immunologie clinique (EAACI) a élaboré un guide clinique pratique qui fournit des recommandations fondées sur des données probantes aux professionnels de la santé afin de soutenir les soins de transition des adolescents et des jeunes adultes souffrant de rhinite allergique et/ou d’asthme.

Cette directive inclut des recommandations générales sur l’exploitation d’un service clinique à l’attention de ces patients parmi lesquelles: la mise en place de la transition dès l’âge de 11-13 ans, à l’aide d’une approche structurée et multidisciplinaire, en s’assurant qu’ils comprennent parfaitement leur état et disposent de ressources auxquelles ils peuvent accéder, d’un suivi actif de l’observance et de la discussion de toute implication pour la formation et le travail ultérieurs.

Les recommandations spécifiques en matière de transition des allergies et de l’asthme comprennent la simplification des régimes médicamenteux et l’utilisation de rappels, en se concentrant sur les domaines où ces patients manquent de confiance et en impliquant leurs pairs dans leur formation. Identifier et gérer les problèmes psychologiques et socioéconomiques ayant un impact sur la lutte contre les maladies et sur la qualité de vie, sensibiliser leurs proches pour qu’ils les aident à entreprendre une autogestion et les encourager à informer leurs amis de leurs allergies et de leur asthme sont également des propositions de cette directive.

Les systèmes de santé nationaux peuvent avoir besoin d’adapter ces recommandations en fonction de chaque culture. Si les adolescents et les jeunes adultes reçoivent des soins optimaux, ils deviendront des patients adultes experts possédant les connaissances et les compétences nécessaires pour gérer leur état tout au long de leur vie.

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COVID-19: organización de una consulta de alergia (EAACI y ARIA)

Pandémie de COVID-19 : Considérations pratiques concernant l’organisation d’une clinique d’allergie – Un document exposant la position de l’ARIA/EAACI.

By Sélection d'articles

Pfaar O, Klimek L, Jutel M, Akdis CA4, Bousquet J, Breiteneder H et al.

Allergy. 2020 Jun 12;10.1111/all.14453. doi: 10.1111/all.14453. Online ahead of print..

En mars 2020, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la « maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) » maladie virale pandémique, transmise par le coronavirus du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS-CoV-2). Depuis le signalement des premiers cas en Chine, le nombre de patients infectés et décédés n’a cessé de croître dans le monde. Les symptômes typiques de la COVID-19 comprennent un malaise général, de la fièvre, des problèmes respiratoires et en particulier une toux et un essoufflement. Les spécialistes des allergies et des maladies des voies respiratoires associées se trouvaient en première ligne pour venir en aide aux patients.

Les coronavirus peuvent être associés à une aggravation des exacerbations de l’asthme et des maladies allergiques (rhinite allergique, dermatite atopique, urticaire et hypersensibilité médicamenteuse).

Cette publication a identifié des études traitant des maladies allergiques comme des comorbidités chez des patients atteints de la COVID-19 par rapport à des patients non allergiques. Un panel d’experts a élaboré des recommandations pour une gestion optimale des cliniques d’allergie pendant la pandémie afin d’assurer la sécurité nécessaire.

Les patients allergiques souffrant de la COVID-19 ou soupçonnés d’avoir contracté le virus doivent suivre le traitement et les directives en matière d’isolement en vigueur dans leur pays. En règle générale, la plupart des médicaments doivent être poursuivis. Pour ceux qui ne peuvent pas se rendre dans les cliniques d’allergie, passer des examens et/ou obtenir des ordonnances, la cybersanté et la télémédecine peuvent évaluer la valeur des traitements spécialisés, offrir des formations à l’autogestion sans risque d’infection et trier les patients pour les consultations urgentes par le biais de tests de diagnostic des allergies médicamenteuses ou d’utilisation de médicaments. Lorsque des biomédicaments sont utilisés, la décision de poursuivre un traitement doit être prise au cas par cas, car l’innocuité et l’efficacité des biomédicaments mentionnés chez les patients atteints de la COVID-19 sont inconnues. La prise en charge psychologique des patients allergiques pendant la pandémie est également essentielle.

Les patients atteints de rhinite allergique et d’autres allergies doivent être informés en conséquence lorsque de nouvelles données sont disponibles afin de leur permettre de s’adapter aux nouvelles thérapies.

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Validation des éléments ARIA dans l’évaluation du contrôle de la rhinite allergique (ARIA-C)

By Sélection d'articles

Valero A, Del Cuvillo A, Navarro AM, Colás C, Sastre J, Mullol J.

[publié en ligne avant impression, 25 mai 2020]. Allergy. 2020;10.1111/all.14418. doi:10.1111/all.14418.

La rhinite allergique est une maladie chronique à forte prévalence qui a un impact sur la qualité de vie. La classification originale de la sévérité de la rhinite allergique et de son impact sur l’asthme (ARIA) repose sur 4 éléments (le sommeil, les activités quotidiennes/sportives, les performances au travail/à l’école et les symptômes gênants) et définit la rhinite allergique comme légère (aucun élément affecté) ou modérée/sévère (1 à 4 éléments affectés). Une classification ARIA modifiée et validée à trois niveaux (mARIA) a été proposée pour différencier la sévérité de la rhinite allergique entre modérée (1 à 3 éléments affectés) et sévère (4 éléments affectés).

Cette étude prospective, basée sur l’observation et transversale avait pour objectif d’utiliser les 4 éléments originaux de l’ARIA pour valider une évaluation à trois niveaux du contrôle de la rhinite allergique (ARIA-C) : contrôlée, partiellement contrôlée et non contrôlée, en estimant le contrôle des symptômes ainsi que l’altération des activités et de la fonction respiratoire.

Un total de 252 participants adultes atteints de rhinite allergique modérée à sévère ont été inclus en utilisant à la fois les critères de gravité mARIA et un score total réfléchi des symptômes nasaux (STrSN) ≥ 8. Ils ont suivi leurs traitements habituels et ont été interrogés deux fois par mois. Les données démographiques, les maladies concomitantes, la sensibilisation aux allergènes, la gravité de la RA et l’impact sur la qualité de vie ont été consignés. De plus, le contrôle des participants a été évalué avec la version espagnole validée par le test d’évaluation du contrôle de la rhinite (TECR).

Au début de l’étude, 20 % des participants présentaient une rhinite allergique contrôlée avec la classification ARIA-C. Lors du suivi, pour 30 % d’entre eux la rhinite allergique était contrôlée et pour 40 % elle était partiellement contrôlée.

Le contrôle de la maladie a été évalué et a mis en évidence que les trois catégories de la classification ARIA-C peuvent effectivement permettre de différencier les rhinites allergiques contrôlées, partiellement contrôlées et non contrôlées. Sa validation montre des résultats favorables et statistiquement significatifs pour la fiabilité test-retest, la validité convergente, la discrimination entre les groupes et la réactivité au changement.

Ces résultats suggèrent que la classification ARIA-C peut permettre le dépistage rapide des patients chez qui la rhinite allergique est mal contrôlée ou faciliter la communication de ces derniers avec des spécialistes.

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Validation de l’application MASK-air® dans le cadre de l’évaluation de la rhinite allergique

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Sastre J, Del Cuvillo A, Colás C, et al.

Allergy. 2020 May 25. doi: 10.1111/all.14415. Publication en ligne avant impression.

Une application mobile (MASK-air®) a démontré son utilité pour évaluer le comportement des patients souffrant de rhinite allergique. Cette application mesure les symptômes généraux, nasaux, oculaires et asthmatiques selon une échelle visuelle et la prise quotidienne de médicaments.

Cette étude avait pour objectif de valider l’application pour la rhinite allergique en la comparant à un questionnaire écrit pendant un mois.

Au total, 252 participants ont été répartis au hasard dans l’un des deux groupes : les participants souffrant de rhinite allergique qui utilisaient quotidiennement la version espagnole de l’application d’un côté, et les participants souffrant de rhinite allergique qui ont été invités à utiliser le questionnaire les jours 1, 3, 7, 14, 21 et 28 et lors d’une dernière visite une semaine plus tard, de l’autre.

L’utilité de l’application pour la rhinite allergique a été évaluée au début de l’étude et à la fin à l’aide du questionnaire de l’outil d’évaluation de la lutte contre la rhinite. Les autres résultats concernant la rhinite allergique comprenaient l’adhésion au traitement, le score total réfléchi des symptômes nasaux, le score des symptômes oculaires, la classification ARIA modifiée basée sur la sévérité, un questionnaire sur la qualité de vie et des échelles analogiques visuelles quotidiennes pour les symptômes nasaux, conjonctivaux, asthmatiques et généraux pour l’ensemble des symptômes allergiques, ainsi que le test de contrôle de l’asthme pour les patients asthmatiques au début et à la fin de l’étude. La satisfaction des participants et des spécialistes à l’égard de l’application a été évaluée à l’aide d’une échelle de Likert.

La plupart (90 %) des participants du groupe de l’application l’avaient téléchargée sur leur smartphone et 92 % d’entre eux l’avaient utilisée. La plupart des utilisateurs (88 %) se sont dit satisfaits ou très satisfaits de l’application et 72 % des spécialistes ont déclaré que leurs patients étaient satisfaits.

À la fin de l’étude, une amélioration significative du score de l’outil d’évaluation de contrôle de la rhinite a été observée, mais sans qu’il y ait toutefois de différence significative ou pertinente sur le plan clinique entre les groupes. Les autres résultats n’étaient pas différents non plus entre les groupes à l’étude.

Cette étude a démontré que l’application a contribué à l’amélioration de l’évaluation de la rhinite allergique aussi efficacement que le questionnaire écrit. Elle a mis en évidence la praticité et l’utilité de l’application MASK-air®.

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enfoque rinitis alergica

La rhinite allergique locale revisitée

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Vardouniotis A, Doulaptsi M, Aoi N, Karatzanis A, Kawauchi H, Prokopakis E.

Curr Allergy Asthma Rep. 2020 May 19;20(7):22. doi: 10.1007/s11882-020-00925-5.

La rhinite chronique peut être classée soit comme rhinite allergique soit comme rhinite non allergique (RNA). La rhinite allergique est une maladie inflammatoire de la muqueuse nasale dont les symptômes sont l’écoulement nasal, les éternuements, la congestion et les démangeaisons nasales. Elle se caractérise par une inflammation éosinophile résultant d’une sensibilisation IgE provoquée par les aéroallergènes saisonniers ou pérennes. La RNA est un groupe très hétérogène qui comprend des troubles caractérisés par une inflammation immunologique ou neurogène (rhinite hormonale, rhinite des personnes âgées, rhinite gustative, rhinite d’origine médicamenteuse et rhinite professionnelle).

La rhinite allergique locale (RAL) n’est ni une rhinite allergique classique ni une RNA. Ses symptômes, sa durée, sa gravité et ses complications sont similaires à ceux de la rhinite allergique et peuvent affecter les adultes et les enfants. Elle se caractérise par une réponse allergique nasale localisée et l’absence d’atopie systémique en raison de la production locale d’anticorps IgE spécifiques. Un modèle Th2 d’infiltration des muqueuses lors d’une exposition naturelle aux aéroallergènes et une réponse positive au test de provocation nasale (TPN), avec libération de médiateurs inflammatoires tels que les mastocytes, les éosinophiles, les IgE, les cellules B et les cellules T, sont détectés.

La RAL est une entité sous-diagnostiquée qui affecte un nombre important de personnes atteintes de rhinite chronique, principalement dans les pays méditerranéens. Il s’agit d’une affection chronique qui a tendance à s’aggraver et s’accompagne d’une conjonctivite ainsi que de symptômes bronchiques. Son diagnostic est difficile et repose sur des antécédents cliniques détaillés, la démonstration d’une réponse allergique nasale aux aéroallergènes par TPN chez les patients ne répondant pas au test cutané et ne présentant pas d’IgE sérique, ainsi que l’exclusion de la rhinosinusite chronique avec/sans polypes nasaux.

Les antihistaminiques oraux et les corticostéroïdes intranasaux, seuls ou dans une formulation intranasale de fluticasone + azélastine dans les cas graves, sont les deux traitements de base traditionnels de la rhinite allergique. L’expérience clinique indique que ces médicaments sont tout aussi efficaces chez les patients souffrant d’une RAL. De plus, l’immunothérapie sous-cutanée s’est avérée efficace et bien tolérée dans le traitement de la RAL. Un diagnostic précoce correct par provocation allergénique nasale permet la mise en place d’un traitement étiologique améliorant la qualité de vie et prévenant le développement d’une maladie des voies respiratoires inférieures.

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