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Monthly Archives

août 2022

Manque de pertinence clinique de l’interaction bilastine-aliments chez des volontaires en bonne santé: étude sur les papules et les éruptions cutanées

By Publications relatives à la bilastine

Coimbra J, Puntes M, Gich I, Martínez J, Molina P, Antonijoan R, Campo C, Labeaga L

Int Arch Allergy Immunol. 2022 Jun 14:1-10. doi: 10.1159/000524856. Publicación electrónica previa a la edición impresa. PMID: 35700691.

La bilastine est un antihistaminique de deuxième génération possédant une bonne sélectivité pour les récepteurs H1 et ne pénétrant pas le cerveau. Le but de cette étude était de comparer l’activité pharmacodynamique de la bilastine administrée à jeun ou non chez des volontaires en bonne santé.

Il s’agissait d’une étude croisée randomisée, en ouvert, sur deux périodes incluant 24 participants en bonne santé recevant 20 mg de bilastine une fois par jour par voie orale pendant 4 jours à jeun ou non, avec une période de sevrage de 7 jours. La concentration plasmatique de bilastine a été mesurée pendant 24 heures après la première et la quatrième dose de chaque période. L’activité pharmacodynamique a été évaluée par l’inhibition de la surface de papules et de l’éruption cutanée et par une évaluation subjective des démangeaisons après injection intradermique d’histamine.

Qu’elle soit administrée à jeun ou non, l’exposition à la bilastine 20 mg a diminué (la concentration plasmatique moyenne maximum et l’aire sous la courbe du temps 0 à 24 h a diminué respectivement de 34,27 % et 32,72 % [jour 1] et de 33,08 % et 28,87 % [jour 4]). Malgré cette baisse, l’effet antihistaminique de la bilastine 20 mg n’a pas été modifié par les aliments. Au jour 1, selon les mesures d’inhibition des papules et de l’éruption cutanée, l’effet maximum et la durée d’action de la bilastine n’étaient pas significativement différents que la personne soit à jeun ou non, puisque seul un cours retard de 30 minutes a été observé pour l’inhibition des papules. Au jour 4, les effets pharmacodynamiques de la bilastine n’étaient pas significativement affectés à jeun ou après la prise d’aliments.

En conclusion, l’interaction pharmacocinétique de la bilastine avec les aliments n’entraîne pas de réduction significative de son efficacité antihistaminique périphérique.

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Urticaria (angioedema) and COVID- 19 infection

L’urticaire chronique: nécessité d’une meilleure définition

By Sélection d'articles

Gómez RM, Bernstein JA, Ansotegui I, Maurer M

Front Allergy. 2022 Jun 9;3:905677. doi: 10.3389/falgy.2022.905677. PMID: 35769560; PMCID: PMC9234868.

L’urticaire chronique est généralement diagnostiquée suite à la présence de symptômes quotidiens ou presque, pendant plus de 6 semaines. Les symptômes d’urticaire comprennent des papules pruritiques accompagnées d’angiœdème dans 40 % des cas. Jusqu’à 20 % des patients présentent des angiœdèmes isolés. L’urticaire chronique représente une charge significative qui a été largement documentée par de nombreuses mesures validées de résultats rapportés par les patients, lesquelles représentent un impact significatif sur plusieurs aspects de la vie allant d’une gêne physique à des changements d’humeur (anxiété et dépression), ce qui altère souvent les relations interpersonnelles ainsi que les activités quotidiennes au travail ou à l’école. Il n’est pas surprenant que la prise en charge de l’urticaire chronique soit liée à des coûts substantiels pour les systèmes de santé du fait de la récurrence des visites médicales et des traitements.  Par conséquent, il est crucial que les payeurs et autres parties prenantes des systèmes de santé prennent conscience de la prévalence de l’urticaire chronique et de son impact sur la qualité de vie ainsi que de la charge financière qu’elle représente pour la société. Étant donné qu’il n’y a pas de consensus concernant le diagnostic et les critères de prise en charge de l’UC, la tâche est d’autant plus difficile.

En conclusion, la charge sanitaire et financière de l’urticaire chronique est significative et ne doit pas être sous-estimée. L’impact significatif de cette affection nécessite que les médecins et autres fournisseurs de soins comprennent comment bien identifier et prendre en charge cette affection.

Il est nécessaire d’avoir un consensus d’experts sur le diagnostic et les critères de prise en charge de l’urticaire chronique.

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Modification de la composition du microbiome nasal et de la dysbiose caractérisée par le Staphylococcus aureus dans la muqueuse nasale de patients atteints de rhinite allergique

By Sélection d'articles

Kim HJ, Kim JH, Han S, Kim W

Clin Exp Otorhinolaryngol. 2022 Jun 8. doi: 10.21053/ceo.2021.01928. Publication électronique avant impression. PMID: 35680131.

La rhinite allergique (RA) est une maladie nasale inflammatoire médiée par les IgE et les Th2. Elle est causée par une réponse immunitaire de sensibilisation à des allergènes inhalés, qui serait due à un déséquilibre de la régulation immunitaire Th1-Th2, entraînant une augmentation du taux de cytokines Th2. Les cellules épithéliales nasales exposées aux allergènes induisent une réponse inflammatoire Th2 qui s’étend jusqu’à la muqueuse des voies respiratoires supérieures. Un commensalisme hôte-microbe peut être à la base des réponses immunitaires innées dans la muqueuse nasale, et les caractéristiques microbiennes de la muqueuse nasale peuvent affecter les mécanismes de la réponse allergique initiale. Le but de cette étude était d’évaluer les modifications de la composition microbienne dans la muqueuse nasale de patients souffrant de RA et de comprendre la relation entre la dysbiose du microbiome nasal et l’inflammation allergique.

Les investigateurs ont analysé le microbiote de 104 échantillons (n=42 participants atteints de RA vs. n=30 participants en bonne santé), dans un total de 364 923 lectures de séquences de gènes encodant la sous-unité 16S d’ARN ribosomal bactérien de haute qualité. La muqueuse nasale des participants en bonne santé comportait principalement des phylums Proteobacteria (genre Ralstonia) et Actinobacteria (genre Propionibacterium), alors que le phylum Firmicutes (genre Staphylococcus) était significativement abondant dans la muqueuse nasale des participants atteints de RA. Des données de séquençage supplémentaires provenant de 32 participants (participants en bonne santé : n=15, patients atteints de RA : n=17) ont montré une abondance de Staphylococcus epidermidis, Corynebacterium accolens et Nocardia coeliaca dans 41,55 % des séquences cartographiées dans la muqueuse nasale des participants en bonne santé. Les patients atteint de RA avaient une dysbiose du microbiome nasal plus prononcée et Staphylococcus aureus était le plus abondant (37,69 %).

En conclusion, cette étude a montré que la muqueuse nasale de patients atteints de RA présente une dysbiose avec prédominance de S. aureus, ce qui suggère que le commensalisme hôte-microbe joue un rôle dans l’inflammation allergique.

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Urticaire chronique spontanée autoimmune

By Sélection d'articles

Kolkhir P, Muñoz M, Asero R, Ferrer M, Kocatürk E, Metz M, Xiang YK, Maurer M

J Allergy Clin Immunol. 2022 Jun;149(6):1819-1831. doi: 10.1016/j.jaci.2022.04.010. PMID: 35667749.

Les symptômes d’urticaire chronique spontanée (UCS) comprennent l’apparition spontanée de papules et de démangeaison intense pouvant durer quelques heures ou plusieurs jours et se manifester pendant plusieurs années. Certains patients développent un angiœdème localisé qui ne s’étend pas. Ces manifestations résultent d’une augmentation temporaire de la perméabilité vasculaire. Près de 13% des patients atteints d’UCS présentent un angiœdème mais ne développent pas de papules.

Il y a 2 principaux mécanismes autoimmunes dans l’UCS : l’UCS autoimmune de type I (autoallergique) associée à des anticorps IgE dirigés contre des autoantigènes, et l’UCS autoimmune de type IIb, due à des autoanticorps qui activent les mastocytes via les IgE et les récepteurs FceRI. L’UCS autoimmune de type IIb se manifeste chez près de 10 % des patients et se caractérise par une maladie plus sévère, des maladies autoimmunes concomitantes, une faible concentration totale d’IgE, des taux élevés d’IgG anti-thyroïde peroxydase, une basopénie, une éosinopénie, une faible réponse aux anti-histaminiques et à l’omalizumab et une bonne réponse à la cyclosporine. De nouvelles thérapies ciblées sont en cours de développement, telles que l’anti-IgE, ligélizumab, les inhibiteurs de la tyrosine kinase de Bruton, le fénébrutinib et le rémibrutinib ainsi qu’un anti-IL-4Ra, le dupilumab.

Les études manquent sur ce que l’UCS autoallergique et l’UCS autoimmune de type IIb ont en commun ainsi que sur la prise en charge optimale de ces deux types d’UCS autoimmune, alors que des tests faciles à réaliser à bases de marqueurs non invasifs et bon marché permettraient d’évaluer la réponse au traitement.

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Comorbidité de rhinite allergique et d’asthme: considérations cliniques importantes

By Sélection d'articles

Nappi E, Paoletti G, Malvezzi L, Ferri S, Racca F, Messina MR, Puggioni F, Heffler E, Canonica GW

Expert Rev Clin Immunol. 2022 Jun 19:1-12. doi: 10.1080/1744666X.2022.2089654. Publication électronique avant impression. PMID: 35695326.

Il existe plusieurs liens entre l’asthme et la rhinite allergique chez un même patient mais ces affections sont fréquemment sous-diagnostiquées et les résultats cliniques sous-optimaux. Les deux affections coexistent et partagent des mécanismes cliniques, pathogènes et physiopathologiques.

Le but de cet article était de passer en revue les principaux liens entre les mécanismes de la rhinite allergique et de l’asthme ainsi que leur traitement selon les directives actuelles, en mettant l’accent sur le traitement de la rhinite allergique chez les patients présentant une comorbidité d’asthme.

Les auteurs ont conclu qu’il y avait des besoins non satisfaits chez les patients souffrant d’asthme et de rhinite allergique. Tous les patients atteints de rhinite allergique ne sont pas dépistés pour l’asthme. Ce dépistage devrait être mené avec une approche multidisciplinaire afin de caractériser le parcours des patients atteints d’allergies respiratoires et pouvoir les orienter vers des centres de traitement des allergies/de l’asthme. Le traitement par immunothérapie avec des allergènes et/ou des biosimilaires peut présenter des avantages et donner des résultats encourageants dans la prise en charge de ces deux affections.

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