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Rinitis alérgica

Produits biologiques à utiliser dans l’urticaire spontanée chronique: Quand et lesquels

By Sélection d'articles

Marcus Maurer, David A. Khan, Daniel Elieh Ali Komi, Allen P. Kaplan

J Allergy Clin Immunol Pract. 2021 Mar;9(3):1067-1078. doi: 10.1016/j.jaip.2020.11.043.

Le traitement de l’urticaire a beaucoup évolué au cours de la dernière décennie. Les lignes directrices actuelles pour le traitement de l’urticaire spontanée chronique recommandent l’utilisation de l’omalizumab, un médicament biologique ciblant les IgE. Les IgE ont une forte affinité pour le récepteur FcεRI et dégranulent les mastocytes cutanés, responsables du développement de signes et de symptômes d’urticaire, de papules prurigineuses et d’œdème de Quincke. Cette étude vise à passer en revue la compréhension existante de la pathogenèse de l’urticaire chronique et de ses endotypes auto-immuns.

L’omalizumab est le seul médicament biologique autorisé pour une utilisation dans l’urticaire chronique à partir de l’âge de 12 ans. Il est recommandé comme troisième étape du traitement chez les patients qui ont connu un échec avec des antihistaminiques standard ou de deuxième génération à dose élevée, et il est généralement bien toléré. L’omalizumab a de multiples mécanismes d’action potentiels dans l’urticaire chronique, avec des effets sur les mastocytes et les basophiles, réduisant la libération de médiateurs et diminuant l’expression du FcεRI. Il a été approuvé pour l’urticaire chronique à des doses de 150 ou 300 mg toutes les 4 semaines. Les mauvais répondeurs peuvent bénéficier d’un raccourcissement de l’intervalle entre les doses, à toutes les 2 ou 3 semaines, ou par un traitement d’appoint avec 3 mg/kg/jour de ciclosporine, chacun pendant 4 mois.

Certains autres médicaments biologiques utilisés hors AMM dans l’urticaire chronique comprennent le dupilumab, le benralizumab, le mépolizumab, le reslizumab et le sécukinumab. De nouveaux produits biologiques en cours de développement visent à réduire l’activation des mastocytes en bloquant les voies d’activation ou en ciblant les récepteurs inhibiteurs ou le nombre de mastocytes. Il s’agit notamment du ligélizumab et du GI-301, de l’avdoralimab, du tézépelumab, du lirentélimab, du LY3454738 et du CDX-0159, à différents stades de développement.

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Disparités de santé dans les affections allergiques et immunologiques chez les populations raciales et ethniques mal desservies

By Sélection d'articles

Carla M. Davis, et al.

J Allergy Clin Immunol. 2021 Mar 10;S0091-6749(21)00365-1.
doi: 10.1016/j.jaci.2021.02.034. En ligne avant impression.

Les disparités en matière de santé ont un impact négatif sur les groupes présentant des obstacles sociaux ou économiques plus importants en matière de santé, en raison de leur race, de leur origine ethnique, de leur religion, de leur statut socio-économique, de leur sexe, de leur âge, de leur handicap, de leur orientation sexuelle et/ou de leur emplacement géographique. L’Académie américaine d’allergie, d’asthme et d’immunologie a participé à une commission pour mettre fin aux disparités en matière de santé il y a 10 ans. Cette étude décrit les disparités en termes de santé en matière d’allergie/immunologie dans des populations raciales et ethniques mal desservies et comment elles affectent les personnes atteintes de rhinite allergique et d’autres conditions allergiques.

Certaines populations raciales et ethniques ne sont souvent pas incluses dans les lignes directrices des soins pour les patients atteints de rhinite allergique. Les minorités raciales montrent moins de prévalence de rhinite allergique, probablement en raison de la variabilité de l’auto-déclaration de la maladie : un rapport de 2017 a révélé que 5 % des enfants noirs et 5 % des enfants hispaniques avaient une rhinite allergique, contre 9 % des enfants blancs.

On sait que la rhinite allergique a un impact significatif sur la qualité de vie et la morbidité des populations mal desservies, et la lutte contre la rhinite allergique a été associée à moins d’absences scolaires.

Des études ont montré que les groupes à faibles revenus et les minorités sont moins susceptibles de recevoir une immunothérapie allergénique, et elles ont mis en évidence que les charges supplémentaires auxquelles doivent faire face ces minorités peuvent contribuer à réduire les ressources nécessaires pour respecter les calendriers de l’ITA.

En conclusion, l’observance pourrait être améliorée lorsque des ressources médicales sont fournies pour accroître l’accès aux soins spécialisés dans les communautés mal desservies. Les études observationnelles et interventionnelles sont importantes pour le diagnostic, la prise en charge de la rhinite allergique, et leurs résultats pour ces populations mal desservies. Une approche multi-niveaux devrait également être envisagée, impliquant les patients, les prestataires de soins de santé, les agences locales, les sociétés professionnelles et les agences gouvernementales nationales.

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Le rôle des technologies mobiles de santé dans la stratification des patients pour l’ITA et son arrêt. La perspective ARIA-EAACI.

By Sélection d'articles

Jean Bousquet, et al.

J Allergy Clin Immunol Pract. 2021 Mar 1;S2213-2198(21)00240-3.
doi: 10.1016/j.jaip.2021.02.035.En ligne avant impression.

Les options de traitement de la rhinite allergique comprennent l’immunothérapie allergénique (ITA). Il existe différentes lignes directrices et paramètres nationaux de pratique ou de parcours de soins pour l’ITA. Cependant, la décision de prescrire une ITA doit être personnalisée et basée sur l’importance des allergènes et la persistance des symptômes, même lors de l’utilisation de médicaments appropriés.

La pratique de la médecine a été révolutionnée par la transformation numérique, en ce compris mHealth et l’intelligence artificielle, le patient étant placé au centre du système de santé. Il existe différents biomarqueurs associés à mHealth et aux systèmes d’aide à la décision clinique. Cependant, deux conditions doivent être prises en compte avant d’utiliser tout outil mHealth : la conformité aux règles de confidentialité et à la validation. Parmi les quelques outils disponibles pour la rhinite allergique, un développement basé sur des preuves a été trouvé pour quatre applications : MASK-air, AllergyMonitor, Polle et Air Rater.

Cette revue se concentre sur la stratification des patients pour l’ITA, les scores de médications symptomatiques pour le suivi, les essais cliniques et l’Académie européenne d’allergie et d’immunologie clinique (EAACI).

Une stratification des patients est nécessaire pour :

–    Identifier les meilleurs candidats pour une intervention par une gestion des soins complexes

–    Réduire le temps et les ressources nécessaires pour associer un patient à un programme de gestion des soins

–    Optimiser les coûts.

Les scores des médicaments symptomatiques sont nécessaires pour évaluer l’efficacité de l’ITA, en particulier dans des essais cliniques et des études observationnelles.

Le groupe de travail EAACI a été créé pour évaluer les technologies de pointe et le potentiel futur dans le domaine de la rhinite allergique. Ce groupe de travail a évalué la conception, l’engagement des utilisateurs, le contenu, le potentiel d’induire un changement de comportement, la crédibilité et les politiques de confidentialité des produits mHealth.

En conclusion, la technologie mHealth est un outil potentiel pour aider à la prise de décision en ITA, augmenter l’observance, surveiller l’efficacité et la sécurité et identifier les répondeurs au traitement. Cependant, ces outils peuvent aussi avoir leurs inconvénients, notamment s’ils sont mal utilisés ou non validés.

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Association des taux sériques de vitamine D et d’immunoglobulines E avec la gravité de la rhinite allergique.

By Sélection d'articles

Nukhbat U. Awan, Shahzada K. Sohail, Fatima Naumeri, Shahida Niazi, Khalid Cheema, Samina Qamar, Syeda Fatima Rizvi

Cureus. 2021 Jan 25;13(1): e12911. doi: 10.7759/cureus. 12911..

Les symptômes de la rhinite allergique comprennent l’inflammation de la muqueuse nasale, et ils touchent jusqu’à 30 à 40 % de la population, avec une prévalence croissante. L’objectif de cette étude était d’évaluer la relation entre la gravité de la rhinite allergique et les taux sériques de vitamine D et d’immunoglobulines E (IgE).

Il s’agissait d’une étude cas-témoins, menée entre juin et septembre 2020, qui incluait un total de 224 participants répartis en deux groupes. Le groupe A comprenait 112 participants présentant des symptômes d’asthme modérés à sévères, et le groupe B (témoin) comprenait 112 participants présentant des symptômes d’asthme légers après le traitement de la rhinite allergique. Les deux groupes ont été comparés en évaluant la différence moyenne entre les taux sériques d’IgE et de vitamine D. La relation a été évaluée par régression logistique et odds ratio.

Il y avait 106 participantes féminines (47,3 %), avec un âge moyen de 26,78 ± 8,92 ans dans le groupe A et de 25,72 ± 8,12 ans dans le groupe B. Les taux sériques moyens d’IgE étaient de 383,69 ± 154,86 UI/ml pour le groupe A et 373,03 ± 106,83 UI/ml pour le groupe B (p=0,0001). Les taux sériques moyens de vitamine D étaient de 16,24 ± 6,7 ng/ml pour le groupe A et de 26,92 ± 35 ng/ml pour le groupe B (p=0,0001).

Les participants ayant de faibles taux de vitamine D étaient 24 fois plus susceptibles de développer une rhinite allergique modérée à sévère.  En conclusion, cette étude a démontré que les taux d’IgE sont augmentés dans la rhinite allergique modérée à sévère, par rapport à la rhinite allergique légère. La carence en vitamine D est liée à une gravité accrue des symptômes de rhinite allergique.

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Repositionnement des antagonistes des récepteurs de l’histamine H1: La doxépine inhibe la viropexie du pseudovirus à spicule SARS-CoV-2 en bloquant l’ACE2

By Sélection d'articles

Shuai Ge, Xiangjun Wang, Yajing Hou, Yuexin Lv, Cheng Wang, Huaizhen He

Eur J Pharmacol . 2021 Jan 23;896:173897. doi: 10.1016/j.ejphar.2021.173897. Online ahead of print.

Depuis fin 2019, la propagation du coronavirus SARS-CoV-2 menace en permanence notre santé, au niveau mondial. Il existe un besoin urgent de médicaments et de vaccins efficaces pour lutter contre le COVID-19 ; cependant, cela peut prendre plus de temps que prévu. L’une des stratégies réalisables pour lutter contre cette situation consiste à réaffecter les médicaments existants et à raccourcir leur temps de développement pour lutter contre cette épidémie virale.

Il a été démontré que les antagonistes des récepteurs de l’histamine H1 (antihistaminiques H1) ont des effets antiviraux à large spectre.

L’objectif de cette étude était de passer au crible des médicaments potentiels parmi les récepteurs de l’histamine H1 qui pourraient avoir la capacité d’inhiber l’infection par le virus SRAS-CoV-2.

Cinq antihistaminiques H1 approuvés par la FDA se sont avérés avoir une bioaffinité pour l’enzyme de conversion de l’angiotensine 2 (ACE2), sur la base du modèle de chromatographie sur membrane cellulaire HEK293T surexprimant l’ACE2.

Par la suite, l’interaction entre ces médicaments et l’ACE2 a été déterminée par analyse frontale et par résonance plasmonique de surface (SPR), qui ont également démontré de manière consistante que ces hits se lient à l’ACE2 à des niveaux micromolaires d’affinité.

Un test par pseudovirus a permis d’observer que la doxépine pourrait inhiber l’entrée du pseudovirus à spicule SARS-CoV-2 dans la cellule exprimant l’ACE2, réduisant le taux d’infection à 25,8 %.

La doxépine peut être un médicament candidat pour des essais cliniques visant à combattre le COVID-19. Il est maintenant recommandé de comparer ces résultats avec les résultats in vivo et de fournir des preuves pour une évaluation dans le cadre d’essais cliniques.

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Allergic rhinitis: impact on quality of life of adolescents

Rhinite allergique : impact sur la qualité de vie des adolescents

By Sélection d'articles

C S Rosario

Eur Ann Allergy Clin Immunol. 2020 Nov 12. doi: 10.23822/EurAnnACI.1764-1489.176. Publication en ligne avant impression.

L’une des phases les plus rapides du développement humain est l’adolescence, la maturité biologique précédant la maturité psychosociale. 15 % des jeunes âgés de 13 à 14 ans souffrent de rhinite allergique, soit deux fois plus que les enfants âgés de 6 à 7 ans. La prévalence de la rhinite allergique est plus élevée chez les garçons jusqu’à 10 ans. La tendance s’inverse à l’adolescence où la prévalence est plus élevée chez les filles.

À l’âge adulte, en revanche, toute prévalence en fonction du sexe disparaît. Les changements qui surviennent à l’adolescence ont des conséquences sur la santé tout au long de la vie et ont un impact sur la qualité de vie. La rhinite allergique a un impact significatif sur la qualité de vie des adolescents et de leurs parents : effets sédatifs de la plupart des antihistaminiques, absences scolaires et performances moins bonnes en raison de la distraction, de la fatigue et de l’irritabilité. L’impact sur les parents est également négatif : anxiété, surprotection et nécessité de s’absenter du travail.

La technologie numérique permet de contribuer à une approche originale pour caractériser les signes et les symptômes de la rhinite allergique, ainsi que leur lien avec d’autres affections allergiques. La réussite du traitement réside dans le partenariat entre les adolescents atteints de rhinite allergique et la technologie mobile qui leur permet d’accéder à davantage d’informations disponibles concernant la maladie et son traitement.

En conclusion, s’il existe des données concernant les problèmes auxquels les adolescents asthmatiques sont confrontés, les enjeux de la rhinite allergique semblent sous-documentés.

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nasal allergen challenge in allergic rhinitis

Provocation allergénique nasale répétitive dans la rhinite allergique : Amorçage et inflammation de type Th2 sans aucun signe de remodelage

By Sélection d'articles

Nara Orban, Mikila R Jacobson, Kayhan T Nouri-Aria, Stephen R Durham, Aarif O Eifan

Clin Exp Allergy. 2020 Nov 3. doi: 10.1111/cea.13775. Publication en ligne avant impression.

La rhinite allergique saisonnière se caractérise par une éosinophilie tissulaire locale et la présence de cytokines Th2. L’asthme se caractérise par un remodelage des voies respiratoires en contradiction avec les preuves de remodelage dans le cas de la rhinite allergique. Cette étude visait à évaluer la relation entre l’inflammation allergique et les caractéristiques de remodelage de la rhinite allergique à l’aide d’une nouvelle provocation allergénique nasale répétitive chez l’humain.

Cette étude portait sur douze patients atteints de rhinite allergique modérée à sévère ayant subi cinq provocations un jour sur deux avec un diluant, puis quatre semaines après cinq provocations un jour sur deux avec de l’extrait de pollen de graminées. Les évaluations ont porté sur les symptômes nasaux, la présence de cytokines Th1/Th2 dans les sécrétions nasales et le sang. Des biopsies nasales ont été effectuées le lendemain des première et cinquième provocations réalisées avec un diluant et un allergène. Seize témoins sains ont été soumis à une provocation unique avec un diluant et un allergène. Les cellules inflammatoires épithéliales et sous-muqueuses ainsi que les marqueurs de remodelage ont été évalués par analyse d’image assistée par ordinateur.

Les symptômes de la rhinite allergique ont augmenté après chaque provocation allergénique par rapport au diluant (p<0,05), avec des signes d’amorçage clinique et immunologique. La présence de l’IL-5 et d’une éosinophilie tissulaire dans les sécrétions nasales s’est considérablement accrue suite à la provocation allergénique nasale, par rapport aux provocations avec un diluant. Les patients atteints de rhinite allergique ont montré l’évidence d’une corrélation entre les mastocytes sous-muqueux et la réponse clinique en phase initiale et une association entre les éosinophiles épithéliaux et l’IL-5 dans les sécrétions nasales. Aucune différence n’a été relevée après provocation allergénique concernant l’intégrité épithéliale, l’épaisseur de la membrane basale réticulaire, la zone glandulaire, l’expression des marqueurs d’activation du remodelage des voies respiratoires, y compris l’α-SMA, la HSP-47, la matrice extracellulaire, l’angiogenèse et la lymphangiogenèse pour la rhinite allergique par rapport au groupe témoin.

En conclusion, de nouvelles provocations allergéniques nasales répétitives chez des personnes atteintes de rhinite allergique persistante sévère ont abouti à une éosinophilie tissulaire. Le taux d’IL-5 s’est accru sans qu’il y ait de changements structurels et sans mettre en évidence un quelconque rapport entre l’inflammation Th2 et le développement d’un remodelage des voies respiratoires dans la rhinite allergique.

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rinitis

Algorithme de traitement EUFOREA pour la rhinite allergique

By Sélection d'articles

P W Hellings, et al.

Rhinology . 2020 Sep 29. doi: 10.4193/Rhin20.246. Publication en ligne avant impression.

La rhinite allergique est la maladie inflammatoire chronique la plus courante. Elle touche plus de 100 millions de personnes en Europe, avec un impact significatif sur les individus, la société et les économies de la santé. La plupart du temps, les patients optent pour l’automédication en se rendant dans une pharmacie plutôt que solliciter les conseils d’un médecin en raison du délai d’attente pour obtenir un rendez-vous.

D’autres difficultés à obtenir un traitement efficace et approprié pour la rhinite allergique incluent l’incapacité à la reconnaître et à la diagnostiquer, puis à prescrire le traitement adéquat. Dernièrement, il y a eu un changement vers une approche de la gestion de la rhinite allergique davantage axée sur le patient, en mettant l’accent sur les stratégies personnalisées, prédictives, préventives et participatives.

L’EUFOREA (European Forum for Research and Education in Allergy and Airway Diseases) et les principaux leaders d’opinion mondiaux ont mis au point un algorithme de traitement pour faciliter le traitement de la rhinite allergique dans des contextes réels. Ce guide comprend une liste de vérification des choses à faire lors de l’évaluation des patients, y compris une liste des symptômes suggestifs de la rhinite allergique, des questions sur la suspicion d’asthme et des instructions sur l’utilisation des échelles visuelles. Il comprend cinq étapes : diagnostic, classification des patients, définition du traitement, choix des produits et activation du plan de traitement. L’éducation des patients est essentielle à chaque étape au même titre que leur participation au processus décisionnel et à l’établissement d’objectifs.

Cet algorithme est concis, simple à utiliser, adapté à toutes les parties prenantes, y compris les pharmacies, les médecins de soins primaires, les médecins ORL, les pneumologues, les allergologues et les pédiatres. Il fournit des recommandations fondées sur des données probantes et approuvées par des experts pour la prise en charge de la rhinite allergique. Le guide de poche complet est disponible sur le site Web de l’EUFOREA (www.euforea.eu).

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rinithis alercica aerosoles nasales

Comparaison entre une utilisation au besoin et une utilisation régulière du spray nasal de furoate de fluticasone chez les patients atteints de rhinite allergique persistante et pérenne, modérée à sévère: un essai contrôlé randomisé

By Sélection d'articles

Torpong Thongngarm, Chamard Wongsa, Phichayut Phinyo, Paraya Assanasen, Pongsakorn Tantilipikorn, Mongkhon Sompornrattanaphan

J Allergy Clin Immunol Pract . 2020 Oct 10;S2213-2198(20)31107-7. doi: 10.1016/j.jaip.2020.09.057. Publication en ligne avant impression.

La rhinite allergique est l’une des maladies les plus courantes dans le monde. Sa prévalence peut atteindre jusqu’à 50 % chez les enfants et 40 % chez les adultes. Elle constitue un lourd fardeau économique et a un impact sur la qualité de vie des patients. La rhinite allergique liée aux acariens ou aux allergènes intérieurs courants est une rhinite allergique dite pérenne. L’utilisation régulière de corticostéroïdes intranasaux est recommandée pour le traitement de la rhinite allergique pérenne. En raison de l’absence d’études évaluant l’utilisation au besoin des corticostéroïdes intranasaux, cette étude visait à comparer l’efficacité entre l’utilisation au besoin et l’utilisation régulière de ces produits dans le traitement de la rhinite allergique pérenne modérée à sévère.

Cet essai contrôlé randomisé a inclus 103 participants et a duré six semaines. Il a été demandé aux participants de prendre du furoate de fluticasone en spray nasal (27,5 mg) à raison de deux pulvérisations une fois par jour pendant une semaine, suivie d’une utilisation au besoin pendant cinq semaines (FF-au besoin) ou deux pulvérisations une fois par jour pendant six semaines (FF-régulier). Le critère d’évaluation principal était un changement dans le score total des symptômes nasaux (TNSS). Les critères d’évaluation secondaires incluaient un changement dans le flux inspiratoire nasal (NPIF pour Nasal Peak Inspiratory Flow), le score au questionnaire sur 36 portant sur la qualité de vie des patients souffrant de rhinoconjonctivite (RCQ-36) et la dose cumulative de furoate de fluticasone.

Les participants ont été divisés en deux groupes FF-au besoin (n = 51) et FF-régulier (n = 52). Le changement moyen de TNSS entre les deux groupes n’était pas significatif à six semaines; toutefois, le groupe FF-régulier tendait vers une amélioration plus importante du TNSS. Le NPIF moyen était plus important dans le groupe FF-régulier. Les deux groupes présentaient des améliorations similaires concernant le RCQ-36. La dose cumulative moyenne de FF dans le groupe « au besoin » correspondait à la moitié du groupe « régulier ».

En conclusion, dans chacun des deux groupes, les patients souffrant de rhinite allergique pérenne ont présenté une amélioration similaire du TNSS et de leur qualité de vie. Les patients du groupe « au besoin » ont reçu la moitié de l’exposition aux corticostéroïdes intranasaux.

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Association nulle entre les taux sériques de 25-hydroxyvitamine D et la rhinite allergique, la sensibilisation aux allergènes et la rhinite non allergique

By Sélection d'articles

Qi Feng, Klaus Bønelykke, Weronica Ek, Bo CHawes, Shuai Yuan, Ching Cheung, Gloria Li, Raymond Leung, Bernard Cheung

Clin Exp Allergy. 2020 Sep 18. doi: 10.1111/cea.13739. Publication en ligne avant impression.

La rhinite allergique et la sensibilisation allergique sont les affections allergiques les plus courantes et les plus répandues dans le monde. Il a été suggéré que la 25-hydroxyvitamine D sérique pourrait jouer un rôle dans l’immunomodulation et, par conséquent, dans la rhinite allergique et la sensibilisation aux allergènes. Cette étude visait à évaluer une association causale entre les taux de 25-hydroxyvitamine D et le risque de rhinite allergique ou de sensibilisation aux allergènes à l’aide d’une approche de randomisation mendélienne (RM) à deux échantillons.

Les variables instrumentales ont identifié sept polymorphismes mononucléotidiques (SNP) associés aux taux sériques de 25-hydroxyvitamine D. La rhinite allergique était le principal objectif. La sensibilisation aux allergènes et la rhinite non allergique constituaient des objectifs secondaires. Deux études de cohorte ont fourni les statistiques récapitulatives des associations pangénomiques des résultats. Une analyse RM avec une méthode pondérée à variance inversée et effets aléatoires a été utilisée comme analyse principale afin d’estimer l’ampleur globale de l’effet. Une analyse de sensibilité utilisant la méthode de la médiane pondérée et la méthode de régression MR-Egger a été réalisée. Une analyse de sous-groupe basée sur la synthèse de 25-hydroxyvitamine D-SNP a également été appliquée.

Aucune association causale entre la 25-hydroxyvitamine D sérique et le risque de rhinite allergique n’a été mise en évidence. L’analyse de sous-groupe n’a également montré aucune relation entre les SNP liés à la synthèse de la 25-hydroxyvitamine D et les résultats. L’analyse de sensibilité a donné les mêmes résultats.

En conclusion, cette étude n’a trouvé aucun élément mettant en évidence une association causale entre les taux sériques de 25-hydroxyvitamine D et le risque de rhinite allergique, de sensibilisation aux allergènes ou de rhinite non allergique dans la population d’ascendance européenne. Cette conclusion va à l’encontre d’une supplémentation en vitamine D en prévention des maladies allergiques.

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para identificar personas con rinitis alérgica.

Peut-on identifier la rhinite allergique à partir des données administratives : une étude de validation

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Katja Biering Leth-Møller, Tea Skaaby, Flemming Madsen, Janne Petersen

Pharmacoepidemiol Drug Saf. 2020 Sep 23. doi: 10.1002/pds.5120. Publication en ligne avant impression.

La prévalence de la rhinite allergique s’est accrue avec plus d’une personne sur cinq touchée. Cette étude visait à évaluer la validité de 13 différents algorithmes de prescription danois et des données hospitalières pour identifier les personnes atteintes de rhinite allergique.

Cette étude portait sur 10 653 adultes danois sur deux périodes. Les chercheurs se sont intéressés à la détection sérique d’une IgE spécifique positive et aux symptômes nasaux déclarés par le patient et en fait le principal étalon-or de la rhinite allergique. L’étalon-or secondaire de la rhinite allergique était le diagnostic réalisé par le médecin. Ils ont calculé la sensibilité, la spécificité, la valeur prédictive positive (VPP), la valeur prédictive négative et les intervalles de confiance à 95% correspondants pour chaque algorithme basé sur des registres au cours des deux périodes.

Tous les algorithmes montraient une faible sensibilité, quelle que soit la définition de la rhinite allergique ou de la période. Les valeurs prédictives positives les plus élevées ont été obtenues pour les algorithmes nécessitant des antihistaminiques et des corticostéroïdes intranasaux, avec une valeur de 0,69 (0,62 – 0,75) et une sensibilité correspondante de 0,10 (0,09 – 0,12) pour le principal étalon-or de la rhinite allergique.

En conclusion, en raison de la faible utilisation des médicaments sur ordonnance chez les personnes atteintes de rhinite allergique, la sensibilité était faible (≤ 0,40) pour tous les algorithmes quelle que soit la définition de la rhinite allergique. Les algorithmes basés sur les antihistaminiques et les corticostéroïdes intranasaux ont enregistré les VPP les plus élevées. Néanmoins, les VPP restaient modérées en raison d’une faible sensibilité lors de l’application d’un étalon-or strict (sIgE et symptômes nasaux). Les études utilisant des données administratives doivent examiner comment identifier de manière fiable la rhinite allergique (en utilisant différentes sources de données, par exemple) et analyser la manière dont une éventuelle erreur de classification pourrait avoir un impact sur leurs résultats.

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Directive de l’EAACI relative à la transition efficace des adolescents et des jeunes adultes souffrant d’allergies et d’asthme

Directive de l’EAACI relative à la transition efficace des adolescents et des jeunes adultes souffrant d’allergies et d’asthme

By Sélection d'articles

Graham Roberts, et al.

Allergy. 2020 Jun 19. doi: 10.1111/all.14459. Publication en ligne avant impression.

Les adolescents et les jeunes adultes représentent un grand groupe de patients souffrant de rhinite allergique et/ou d’asthme. La plupart du temps, leur traitement est compliqué en raison des changements biologiques et psychosociaux qui surviennent à mesure qu’ils grandissent. Parfois, ils ont du mal à comprendre les conséquences de leur maladie, ne prenant pas la responsabilité de l’autogestion ce qui conduit à une observance sous-optimale et d’autres conséquences négatives. Les soins de transition doivent répondre aux besoins psychologiques, médicaux, éducatifs et professionnels des adolescents et des jeunes adultes.

L’Académie européenne d’allergologie et d’immunologie clinique (EAACI) a élaboré un guide clinique pratique qui fournit des recommandations fondées sur des données probantes aux professionnels de la santé afin de soutenir les soins de transition des adolescents et des jeunes adultes souffrant de rhinite allergique et/ou d’asthme.

Cette directive inclut des recommandations générales sur l’exploitation d’un service clinique à l’attention de ces patients parmi lesquelles: la mise en place de la transition dès l’âge de 11-13 ans, à l’aide d’une approche structurée et multidisciplinaire, en s’assurant qu’ils comprennent parfaitement leur état et disposent de ressources auxquelles ils peuvent accéder, d’un suivi actif de l’observance et de la discussion de toute implication pour la formation et le travail ultérieurs.

Les recommandations spécifiques en matière de transition des allergies et de l’asthme comprennent la simplification des régimes médicamenteux et l’utilisation de rappels, en se concentrant sur les domaines où ces patients manquent de confiance et en impliquant leurs pairs dans leur formation. Identifier et gérer les problèmes psychologiques et socioéconomiques ayant un impact sur la lutte contre les maladies et sur la qualité de vie, sensibiliser leurs proches pour qu’ils les aident à entreprendre une autogestion et les encourager à informer leurs amis de leurs allergies et de leur asthme sont également des propositions de cette directive.

Les systèmes de santé nationaux peuvent avoir besoin d’adapter ces recommandations en fonction de chaque culture. Si les adolescents et les jeunes adultes reçoivent des soins optimaux, ils deviendront des patients adultes experts possédant les connaissances et les compétences nécessaires pour gérer leur état tout au long de leur vie.

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COVID-19: organización de una consulta de alergia (EAACI y ARIA)

Pandémie de COVID-19 : Considérations pratiques concernant l’organisation d’une clinique d’allergie – Un document exposant la position de l’ARIA/EAACI.

By Sélection d'articles

Pfaar O, Klimek L, Jutel M, Akdis CA4, Bousquet J, Breiteneder H et al.

Allergy. 2020 Jun 12;10.1111/all.14453. doi: 10.1111/all.14453. Online ahead of print..

En mars 2020, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la « maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) » maladie virale pandémique, transmise par le coronavirus du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS-CoV-2). Depuis le signalement des premiers cas en Chine, le nombre de patients infectés et décédés n’a cessé de croître dans le monde. Les symptômes typiques de la COVID-19 comprennent un malaise général, de la fièvre, des problèmes respiratoires et en particulier une toux et un essoufflement. Les spécialistes des allergies et des maladies des voies respiratoires associées se trouvaient en première ligne pour venir en aide aux patients.

Les coronavirus peuvent être associés à une aggravation des exacerbations de l’asthme et des maladies allergiques (rhinite allergique, dermatite atopique, urticaire et hypersensibilité médicamenteuse).

Cette publication a identifié des études traitant des maladies allergiques comme des comorbidités chez des patients atteints de la COVID-19 par rapport à des patients non allergiques. Un panel d’experts a élaboré des recommandations pour une gestion optimale des cliniques d’allergie pendant la pandémie afin d’assurer la sécurité nécessaire.

Les patients allergiques souffrant de la COVID-19 ou soupçonnés d’avoir contracté le virus doivent suivre le traitement et les directives en matière d’isolement en vigueur dans leur pays. En règle générale, la plupart des médicaments doivent être poursuivis. Pour ceux qui ne peuvent pas se rendre dans les cliniques d’allergie, passer des examens et/ou obtenir des ordonnances, la cybersanté et la télémédecine peuvent évaluer la valeur des traitements spécialisés, offrir des formations à l’autogestion sans risque d’infection et trier les patients pour les consultations urgentes par le biais de tests de diagnostic des allergies médicamenteuses ou d’utilisation de médicaments. Lorsque des biomédicaments sont utilisés, la décision de poursuivre un traitement doit être prise au cas par cas, car l’innocuité et l’efficacité des biomédicaments mentionnés chez les patients atteints de la COVID-19 sont inconnues. La prise en charge psychologique des patients allergiques pendant la pandémie est également essentielle.

Les patients atteints de rhinite allergique et d’autres allergies doivent être informés en conséquence lorsque de nouvelles données sont disponibles afin de leur permettre de s’adapter aux nouvelles thérapies.

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Validation des éléments ARIA dans l’évaluation du contrôle de la rhinite allergique (ARIA-C)

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Valero A, Del Cuvillo A, Navarro AM, Colás C, Sastre J, Mullol J.

[publié en ligne avant impression, 25 mai 2020]. Allergy. 2020;10.1111/all.14418. doi:10.1111/all.14418.

La rhinite allergique est une maladie chronique à forte prévalence qui a un impact sur la qualité de vie. La classification originale de la sévérité de la rhinite allergique et de son impact sur l’asthme (ARIA) repose sur 4 éléments (le sommeil, les activités quotidiennes/sportives, les performances au travail/à l’école et les symptômes gênants) et définit la rhinite allergique comme légère (aucun élément affecté) ou modérée/sévère (1 à 4 éléments affectés). Une classification ARIA modifiée et validée à trois niveaux (mARIA) a été proposée pour différencier la sévérité de la rhinite allergique entre modérée (1 à 3 éléments affectés) et sévère (4 éléments affectés).

Cette étude prospective, basée sur l’observation et transversale avait pour objectif d’utiliser les 4 éléments originaux de l’ARIA pour valider une évaluation à trois niveaux du contrôle de la rhinite allergique (ARIA-C) : contrôlée, partiellement contrôlée et non contrôlée, en estimant le contrôle des symptômes ainsi que l’altération des activités et de la fonction respiratoire.

Un total de 252 participants adultes atteints de rhinite allergique modérée à sévère ont été inclus en utilisant à la fois les critères de gravité mARIA et un score total réfléchi des symptômes nasaux (STrSN) ≥ 8. Ils ont suivi leurs traitements habituels et ont été interrogés deux fois par mois. Les données démographiques, les maladies concomitantes, la sensibilisation aux allergènes, la gravité de la RA et l’impact sur la qualité de vie ont été consignés. De plus, le contrôle des participants a été évalué avec la version espagnole validée par le test d’évaluation du contrôle de la rhinite (TECR).

Au début de l’étude, 20 % des participants présentaient une rhinite allergique contrôlée avec la classification ARIA-C. Lors du suivi, pour 30 % d’entre eux la rhinite allergique était contrôlée et pour 40 % elle était partiellement contrôlée.

Le contrôle de la maladie a été évalué et a mis en évidence que les trois catégories de la classification ARIA-C peuvent effectivement permettre de différencier les rhinites allergiques contrôlées, partiellement contrôlées et non contrôlées. Sa validation montre des résultats favorables et statistiquement significatifs pour la fiabilité test-retest, la validité convergente, la discrimination entre les groupes et la réactivité au changement.

Ces résultats suggèrent que la classification ARIA-C peut permettre le dépistage rapide des patients chez qui la rhinite allergique est mal contrôlée ou faciliter la communication de ces derniers avec des spécialistes.

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Validation de l’application MASK-air® dans le cadre de l’évaluation de la rhinite allergique

By Sélection d'articles

Sastre J, Del Cuvillo A, Colás C, et al.

Allergy. 2020 May 25. doi: 10.1111/all.14415. Publication en ligne avant impression.

Une application mobile (MASK-air®) a démontré son utilité pour évaluer le comportement des patients souffrant de rhinite allergique. Cette application mesure les symptômes généraux, nasaux, oculaires et asthmatiques selon une échelle visuelle et la prise quotidienne de médicaments.

Cette étude avait pour objectif de valider l’application pour la rhinite allergique en la comparant à un questionnaire écrit pendant un mois.

Au total, 252 participants ont été répartis au hasard dans l’un des deux groupes : les participants souffrant de rhinite allergique qui utilisaient quotidiennement la version espagnole de l’application d’un côté, et les participants souffrant de rhinite allergique qui ont été invités à utiliser le questionnaire les jours 1, 3, 7, 14, 21 et 28 et lors d’une dernière visite une semaine plus tard, de l’autre.

L’utilité de l’application pour la rhinite allergique a été évaluée au début de l’étude et à la fin à l’aide du questionnaire de l’outil d’évaluation de la lutte contre la rhinite. Les autres résultats concernant la rhinite allergique comprenaient l’adhésion au traitement, le score total réfléchi des symptômes nasaux, le score des symptômes oculaires, la classification ARIA modifiée basée sur la sévérité, un questionnaire sur la qualité de vie et des échelles analogiques visuelles quotidiennes pour les symptômes nasaux, conjonctivaux, asthmatiques et généraux pour l’ensemble des symptômes allergiques, ainsi que le test de contrôle de l’asthme pour les patients asthmatiques au début et à la fin de l’étude. La satisfaction des participants et des spécialistes à l’égard de l’application a été évaluée à l’aide d’une échelle de Likert.

La plupart (90 %) des participants du groupe de l’application l’avaient téléchargée sur leur smartphone et 92 % d’entre eux l’avaient utilisée. La plupart des utilisateurs (88 %) se sont dit satisfaits ou très satisfaits de l’application et 72 % des spécialistes ont déclaré que leurs patients étaient satisfaits.

À la fin de l’étude, une amélioration significative du score de l’outil d’évaluation de contrôle de la rhinite a été observée, mais sans qu’il y ait toutefois de différence significative ou pertinente sur le plan clinique entre les groupes. Les autres résultats n’étaient pas différents non plus entre les groupes à l’étude.

Cette étude a démontré que l’application a contribué à l’amélioration de l’évaluation de la rhinite allergique aussi efficacement que le questionnaire écrit. Elle a mis en évidence la praticité et l’utilité de l’application MASK-air®.

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