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Bilastina

urticaria cronica grave

Severe CSU and activation of the coagulation/fibrinolysis system: clinical aspects

By Sélection d'articles

Asero R.

Eur Ann Allergy Clin Immunol. 2019 Oct 8. doi: 10.23822/EurAnnACI.1764-1489.109. [Epub ahead of print]

L’apparition fréquente d’une production intense de thrombine chez les patients atteints d’urticaire chronique spontanée (UCS) est clairement associée à la gravité de la maladie et semble se produire par le biais de l’activation de la voie extrinsèque de la cascade de coagulation. Environ 50 % des patients souffrant d’UCS montrent des signes d’activation du système de coagulation / fibrinolyse. L’importance clinique de ce constat est encore floue.

Cette étude a pour but de comparer les patients atteints d’urticaire sévère n’ayant pas un niveau élevé de D-dimères dans le plasma. Un total de 132 adultes souffrant d’urticaire ont participé à cette étude transversale en situation réelle. Le groupe a été divisé selon les taux de référence de D-dimères dans le plasma, puis l’âge, le genre, la durée de la maladie, l’activité de la maladie, les CRP, l’autoimunité thyroïdienne, les IgE totales et l’état atopique ont été comparés.

Les résultats montrent des nombres identiques de patients présentant des taux normaux et élevés de D-dimères dans le plasma. Des différences apparaissent chez les femmes plus âgées, qui affichent des niveaux de D-dimères supérieurs. Chez ces patients, la maladie dure aussi depuis plus longtemps et la probabilité de CRP élevés est significativement plus haute.

En conclusion, seuls 50 % des patients atteints d’urticaire ont un taux élevé de D-dimères dans le plasma. Les malades affichant un taux de D-dimères élevé ne réagissent souvent pas aux antihistaminiques, mais il semblerait que ce soit aussi le cas des personnes ne montrant aucun signe d’inflammation systémique. L’activation du système de coagulation / fibrinolyse est associée à un milieu systémique inflammatoire, ce qui suggère l’existence d’un phénotype spécifique. Reste à déterminer si ce phénomène reflète l’existence de différents endotypes chez les patients montrant ou ne montrant pas une activation de la cascade de coagulation.

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pautas rinitis alergica

Next-generation Allergic Rhinitis and Its Impact on Asthma (ARIA) guidelines for allergic rhinitis based on Grading of Recommendations Assessment, Development and Evaluation (GRADE) and real-world evidence

By Sélection d'articles

Bousquet J, (…)

J Allergy Clin Immunol. 2019 Oct 15. pii: S0091-6749(19)31187-X. doi: 10.1016/j.jaci.2019.06.049. [Epub ahead of print] Review.

La pharmacopée à disposition des patients atteints de rhinite allergique a pour but de contrôler la maladie et dépend de la responsabilisation du patient, de ses préférences, de son âge, de ses symptômes principaux, de la gravité de ceux-ci ainsi que de la multimorbidité, de l’efficacité et de l’innocuité du traitement, de la rapidité d’action du médicament, du traitement actuel, de ses réactions précédentes au traitement, des effets sur le sommeil et la productivité au travail, des stratégies d’autogestion et de l’utilisation des ressources.

Cette équipe a conçu un algorithme pour augmenter ou diminuer le traitement de la rhinite allergique en s’appuyant sur le contrôle, dont l’utilisation dépend de la disponibilité des médicaments et des ressources. Pour évaluer les estimations des effets, la méthodologie GRADE a pris en compte tous les types d’études et de données relatives au pronostic, au diagnostic, aux valeurs et préférences, à l’acceptabilité ainsi qu’à la viabilité ou à la nature directe des résultats et des preuves concrètes.

Différents documents ont été pris en considération pour développer les orientations thérapeutiques de l’ARIA et l’approche proposée confirme la plupart des recommandations GRADE pour la rhinite allergique et le classement des traitements contre la rhinite allergique proposé par l’ARIA. Certaines preuves conditionnelles ont été confirmées par des preuves concrètes:

  • L’association d’antihistaminiques H1 oraux à des corticostéroïdes inhalés ne s’est pas avérée plus efficace que l’utilisation seule de corticostéroïdes inhalés.
  • L’association d’antihistaminiques H1 inhalés à des corticostéroïdes inhalés s’est avérée plus efficace que l’utilisation seule de corticostéroïdes inhalés.
  • Les médicaments contenant des antihistaminiques H1 inhalés sont efficaces en quelques minutes.

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posición declaración c

CSACI position statement: Newer generation H1-antihistamines are safer than first-generation H1-antihistamines and should be the first-line antihistamines for the treatment of allergic rhinitis and urticaria.

By Sélection d'articles

Fein MN, Fischer DA, O’Keefe AW, Sussman GL.

Allergy Asthma Clin Immunol. 2019 Oct 1;15:61. doi: 10.1186/s13223-019-0375-9. eCollection 2019. Review.

Les antihistaminiques H1 sont la sorte de médicaments la plus utilisée pour traiter la rhinite allergique et l’urticaire. La première génération d’antihistaminiques existe depuis 1946, mais ses effets secondaires courants, tels que la somnolence, la diminution des fonctions cognitives, une mauvaise qualité du sommeil, la sécheresse buccale, des vertiges et de l’hypotension orthostatique, ont stimulé le développement d’antihistaminiques moins sédatifs de deuxième et troisième générations, qui sont entrés sur le marché dans les années 1980. Ces antihistaminiques H1 plus récents ont un meilleur profil d’innocuité tout en étant plus puissants et efficaces. Ils sont le traitement de première intention recommandé pour traiter la rhinite allergique modérée ainsi que l’urticaire sévère et chronique.

La Société canadienne d’allergie et d’immunologie clinique (SCAIC) recommande de préférer les antihistaminiques H1 de deuxième et troisième générations à ceux plus anciens pour traiter la rhinite allergique et l’urticaire. La SCAIC préconise également de ne vendre les antihistaminiques de première génération que sur prescription dans les pharmacies et de ne les utiliser qu’en dernier recours en raison de leurs risques.

Pour favoriser l’adoption de cette nouvelle pratique et l’amélioration de la santé et de la sécurité des patients, la SCAIC estime qu’il faut faire des efforts pour diffuser cette information aux fournisseurs de soins de santé et aux patients.

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seguridad tolerabilidad bilastina

The safety and tolerability profile of bilastine for chronic urticaria in children

By Publications relatives à la bilastine

Papadopoulos NG, Zuberbier T.

Clin Transl Allergy. 2019 Oct 23;9:55. doi: 10.1186/s13601-019-0294-3. eCollection 2019. Review.

L’urticaire se caractérise par l’apparition de papules prurigineuses, d’angio-œdème ou des deux à la fois. Des directives datant de début 2018 recommandent de classer l’urticaire selon sa durée en tant que sévère (< 6 semaines) ou chronique (> 6 semaines). En outre, il s’agit aussi de déterminer si l’urticaire chronique est spontanée ou inductible. L’urticaire chronique est moins fréquente que sa version sévère chez les enfants, mais c’est une maladie qui nécessite un traitement, car elle affecte leurs activités quotidiennes, trouble leur sommeil, provoque une détresse psychologique et nuit aux capacités cognitives et d’apprentissage.

La bilastine est un antihistaminique H1 qui a été étudié chez les enfants à raison de 10 mg par jour. Elle est autorisée pour soulager les symptômes de l’urticaire chez les enfants de 6 à 11 ans.

Des études chez la population pédiatrique se sont penchées sur la bilastine et la rupatadine parmi les antihistaminiques de deuxième génération. Un essai clinique de phase III à double-insu, randomisé, contrôlé contre placébo et avec groupes parallèles a été mené dans le but d’évaluer l’innocuité et la tolérabilité de 10 mg de bilastine administrés une fois par jour pendant 12 semaines chez 509 enfants âgés de 2 à 11 ans et souffrant de rhinite allergique ou d’urticaire chronique. Le paramètre d’évaluation principal était la proportion d’enfants dans chaque groupe de traitement ne démontrant aucun événement indésirable survenu au cours du traitement (EICT). Les critères secondaires incluaient une évaluation de la somnolence et de la sédation à l’aide d’un questionnaire du sommeil pédiatrique (Pediatric Sleep Questionnaire, PSQ). Aucune différence statistiquement pertinente n’a été trouvée entre les groupes de traitement en termes de nombre d’EICT ou en lien avec les EICT chez la population en générale ou par sous-catégorie d’âge. La plupart des EICT étaient d’intensité légère à moyenne. Les résultats du PSQ pour la somnolence / sédation ont légèrement baissé à la 12e semaine chez le groupe prenant 10 mg de bilastine et chez celui prenant le placebo.

En conclusion, la bilastine convient au traitement de l’urticaire chez les enfants en raison de son efficacité et de son bon profil de tolérabilité, tous deux vérifiés lors d’études adéquatement contrôlées. Son avantage principal est l’absence d’effet sédatif, qui permet de l’administrer sur une longue durée sans nuire aux performances ou aux capacités d’apprentissage.

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Bilastine: a lifetime companion for the treatment of allergies

By Publications relatives à la bilastine

Martin K. Church, Marysia Tiongco-Rectob, Erminia Ridoloc and Zoltan Novàk.

(2019) Current Medical Research and Opinion, DOI: 10.1080/03007995.2019.1681134

La bilastine est un antihistaminique H1 puissant et très sélectif approuvé pour le traitement de l’urticaire et de la rhinoconjonctivite allergique. Cet article résume les informations disponibles à propos de l’utilisation de la bilastine pour traiter les troubles allergiques dans différentes catégories d’âges, tant chez les jeunes adultes et les personnes majeures, que chez les enfants et adolescents en âge de scolarité.

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Prevalence of chronic urticaria in children and adults across the globe: systematic review with meta-analysis

By Sélection d'articles

Fricke J, Ávila G, Keller T, Weller K, Lau S, Maurer M, Zuberbier T, Keil T.

(2019) Allergy. 2019 Sep 8. doi: 10.1111/all.14037. [Epub ahead of print]

L’urticaire est une maladie cutanée relativement courante qui se caractérise par l’apparition de papules, d’angio-œdèmes ou des deux à la fois. Bien qu’il s’agisse d’une affection répandue, peu d’études examinent sa prévalence et distinguent les formes aiguës et chroniques.

Cette analyse se penche sur la prévalence de l’urticaire en s’appuyant sur les preuves récoltées par des études menées sur la population issues du monde entier.

Après une recherche systématique dans PubMed et EMBASE pour trouver des études transversales ou de cohorte menées sur la population et des études se fondant sur les bases de données des assurances ou systèmes de santé, les auteurs en ont retenu 18 pour réaliser une évaluation systématique et en ont sélectionné 11 pour effectuer une méta-analyse, pour un volume de données dépassant les 86 000 000 participants.

À l’échelle mondiale, la prévalence de l’urticaire chronique varie considérablement selon les régions. Les études asiatiques révèlent une prévalence ponctuelle supérieure à celle des études européennes ou nord-américaines. Il semblerait que les femmes soient plus touchées que les hommes, tandis qu’aucune différence de prévalence entre les genres n’est observée chez les enfants de moins de quinze ans. Quatre des études prenant en compte l’évolution temporelle de la maladie ont révélé une augmentation de la prévalence de l’urticaire chronique au fil des ans.

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Next-generation ARIA care pathways for rhinitis and asthma: a model for multimorbid chronic diseases

By Sélection d'articles

Bousquet JJ.

(2019) Clin Transl Allergy. 2019 Sep 9;9:44. doi: 10.1186/s13601-019-0279-2. eCollection 2019. Review.Gerasimos N.

ARIA (Allergic Rhinitis and its Impact on Asthma) propose une approche innovante axée sur le patient visant à élever au rang de maladies chroniques la multimorbidité de la rhinite et de l’asthme. Les agendas de l’Union européenne et des politiques mondiales jouent un rôle clé dans la promotion de la transformation numérique de la santé et des soins en incluant les soins intégrés.

La charge et les coûts des maladies respiratoires allergiques et chroniques augmentent rapidement, tandis que les modèles économiques peinent à fournir efficacement des soins de santé modernes. Les budgets continueront à être mis à l’épreuve par la transition vers la couverture santé universelle au fil de la hausse de la demande et de l’apparition de technologies nouvelles et plus chères. On peut considérer la multimorbidité de la rhinite allergique et de l’asthme comme un modèle représentatif des maladies chroniques, notamment car les normes d’excellence en matière de soins font l’objet d’un vaste consensus. L’adhésion au traitement est l’un des problèmes majeurs de la rhinite allergique et de l’asthme. Les patients se soignent eux-mêmes en s’appuyant sur leurs expériences personnelles. On observe une grande déconnexion entre médecins et patients.

Les passerelles vers les soins intégrés (ICP, Integrated Care Pathways) sont des programmes de soins structurés et multidisciplinaires qui détaillent les étapes clés dans la prise en charge du patient et qui promeuvent l’auto-traitement à l’aide de dispositifs mobiles. ARIA développe et propose trois aspects des passerelles vers les soins intégrés: (i) la participation du patient, sa familiarisation à sa santé et son auto-traitement en l’impliquant à l’aide de la technologie ; (ii) la mise en œuvre de passerelles vers les soins intégrés par les pharmaciens et (iii) des directives actualisées évaluant les recommandations relatives à la rhinite allergique et à l’asthme en se basant sur des preuves tirées de cas concrets obtenues par le biais de technologies mobiles.

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Current and Emerging Treatments for Chronic Spontaneous Urticaria

By Sélection d'articles

Johal KJ, Saini SS.

(2019) Ann Allergy Asthma Immunol. 2019 Sep 5. pii: S1081-1206(19)31054-3. doi: 10.1016/j.anai.2019.08.465. [Epub ahead of print] Review.

Cette analyse examine la littérature existante portant sur les traitements nouveaux et actuels de l’urticaire chronique spontanée.

L’urticaire chronique spontanée est l’apparition spontanée de papules, d’angio-œdèmes ou des deux pendant au moins six semaines et sans cause connue. La gestion de l’urticaire chronique coïncide souvent avec le traitement de l’urticaire chronique spontanée, l’objectif premier étant d’éliminer les symptômes. Les directives actuelles recommandent la prise d’antihistaminiques H1 (jusqu’à quatre fois la dose normale) associée à l’utilisation de LTRA, d’antihistaminiques H2 ou de substances antérieures à l’omalizumab.

Les auteurs ont effectué une recherche PubMed pour inclure les articles pertinents, y compris les études si elles offraient des informations relatives à la compréhension actuelle de la pathophysiologie et de la gestion de l’urticaire chronique spontanée ainsi que de nouveaux traitements potentiels.

Les traitements actuels comprennent les antihistaminiques, les antagonistes des récepteurs des leucotriènes (LTRA), l’omalizumab et les immunosuppresseurs. Les nouveaux traitements faisant l’objet d’études incluent de nouveaux anticorps monoclonaux IgG1 et anti-IgE présentant une affinité supérieure aux IgE comparativement à l’omalizumab (ligelizumab). Le ciblage de récepteurs régulant la chimiotaxie des cellules inflammatoires, tels que les antagonistes de CRTH2/DP2 (AZD1981), les inhibiteurs de BTK (fénébrutinib) et les anticorps monoclonaux anti-Siglec-8 (AK002), est supposé provoquer l’apoptose des éosinophiles et entraîner des effets anti-médiateurs sur les mastocytes, les inhibiteurs de Syk topiques (GSK2646264) et les protéines répétées d’ankyrine de synthèse (DARPins).

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Recent developments and highlights in allergic rhinitis

By Sélection d'articles

Meng Y, Wang C, Zhang L.

(2019) Allergy. 2019 Sep 30. doi: 10.1111/all.14067. [Epub ahead of print] Review.

La rhinite allergique se caractérise par des éternuements, des écoulements nasaux, une obstruction nasale et du prurit. Ces symptômes sont provoqués par l’inhalation d’allergène et découlent d’une inflammation des muqueuses.

La rhinite allergique est une maladie qui connaît une forte prévalence aux quatre coins du monde. Cette analyse a pour but la mise en évidence des évolutions récentes dans l’étiologie et le traitement de la rhinite allergique.

L’exposition de personnes atopiques à des facteurs environnementaux externes, tels que des polluants de l’air ambiant, des aéroallergènes et certaines conditions climatiques, joue un rôle clé dans la pathogenèse de la rhinite allergique. Lorsque les muqueuses nasales sont exposées à des déclencheurs allergiques comme le pollen ou les acariens, des cellules de l’immunité innée et adaptative interviennent dans le mécanisme pathophysiologique de la rhinite allergique, ce qui induit une production particulière d’immunoglobulines E (IgE), une activation des éosinophiles ainsi qu’une dégranulation des mastocytes et des basophiles. Ces réactions entraînent les symptômes cliniques résultants.

À une échelle cellulaire et moléculaire, plusieurs études relèvent le rôle de l’IL-17 dans la rhinite allergique. Les taux sériques d’IL-17 sont significativement associés au degré de l’allergie pendant la saison pollinique et sont considérés comme des marqueurs de la gravité de l’allergie chez les patients touchés par cette maladie.

Les options de traitement actuelles incluent la sensibilisation des patients, des mesures pour éviter l’exposition aux irritants et aux allergènes, la pharmacothérapie, l’immunothérapie allergénique, l’irrigation nasale et d’autres approches moins courantes comme l’acuponcture et la chirurgie. De récentes études renforcent les preuves en faveur du traitement de tous les aspects de la rhinite allergique.

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Cardiac safety of second-generation H1-antihistamines when updosed in chronic spontaneous urticaria

By Sélection d'articles

Mauro Cataldi, Marcus Maurer, Maurizio Taglialatela, Martin K. Church2.

(2019) Clin Exp Allergy. 2019 Sep 13. doi: 10.1111/cea.13500. [Epub ahead of print]

Cette publication examine les mécanismes et l’évaluation de la cardiotoxicité potentielle des antihistaminiques H1 lorsque la dose administrée est quatre fois supérieure à celle autorisée. Les antihistaminiques H1 de deuxième génération sont le traitement de première intention pour l’urticaire chronique. Cependant, certains patients ne répondent pas aux doses standards. Les directives EAACI / GA2LEN / EDF /WAO actuelles en matière d’urticaire suggèrent une augmentation de la dose d’antihistaminiques H1 pouvant aller jusqu’à sa multiplication par quatre. Cet usage n’étant pas prévu par la notice d’utilisation, il est important d’en vérifier l’innocuité. Un aspect clé de cette question est la cardiotoxicité potentielle de ce médicament. Cette publication se penche en détail sur plusieurs antihistaminiques H1, notamment la bilastine, la cétirizine, la lévocétirizine, l’ébastine, la mizolastine et la rupatadine. Les médecins ayant émis les prescriptions ont soigneusement considéré et écarté les facteurs de risque potentiels associés à la cardiotoxicité, tels que la présence d’un syndrome du QT long héréditaire, l’âge avancé, les troubles cardiovasculaires, l’hypokaliémie et l’hypomagnésémie. Ils en ont fait de même avec la prise de médicaments pouvant allonger directement le QT ou bloquer l’action des antihistaminiques H1. Dans ces conditions, les auteurs ont été en mesure de conclure que, à un dosage allant jusqu’à quatre fois la dose standard, les antihistaminiques H1 présentent un profil d’innocuité cardiaque excellent.

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Concomitant Bilastine and Montelukast as Additive Therapy for Seasonal Allergic Rhinoconjunctivits and Mild-to-Moderate Asthma. The SKY Study

By Publications relatives à la bilastine

Lavorini F, Matucci A, Rossi O, Pistolesi M; SKY study investigators.

Une étude en groupe parallèle, en double aveugle, à double simulation, aléatoire, active et contrôlée (l’étude SKY) a comparé l’efficacité d’un traitement concomitant à base de bilastine et de montelukast avec l’efficacité de chaque substance administrée seule chez des patients atteints de rhinoconjonctivite allergique saisonnière et d’asthme pendant quatre semaines. Les chercheurs de l’étude SKY sont arrivés à la conclusion que l’administration concomitante de la bilastine et du montelukast ne présente aucun avantage à l’heure de soulager la rhinoconjonctivite allergique chez les patients souffrant d’un asthme léger.

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La bilastine soulage le prurit associé à l’urticaire et à d’autres maladies cutanées

By Publications relatives à la bilastine

Serra E, Campo C, Novák Z, Majorek-Olechowska B, Pulka G, García-Bea A, Labeaga L.

Faes Farma SA a récemment publié un essai clinique multicentrique mené en Europe qui démontre que l’administration quotidienne de bilastine est efficace pour soulager le prurit provoqué par de l’urticaire et d’autres maladies cutanées, tout en préservant un bon profil d’innocuité, même en doublant la dose quotidienne.

Cette étude a porté sur des patients majeurs atteints d’urticaire chronique spontanée, d’eczéma ou dermatite, de prurigo ou de prurit cutané, tous diagnostiqués, qui ne répondent pas au placébo. Ils ont pris 20 mg de bilastine une fois par jour pendant huit semaines. Après deux semaines, on a augmenté à 40 mg la dose quotidienne de bilastine des patients n’ayant pas observé une diminution d’au moins 30 % des démangeaisons (sujets insensibles), et ce, pendant les six semaines restantes. Une fois le traitement terminé, à la huitième semaine, les patients ont rempli une nouvelle auto-évaluation des sensations de démangeaison, que l’on a comparée à celle effectuée le jour précédant le début du traitement. Les résultats ont démontré que, chez les 111 patients de l’étude, la bilastine a entraîné une réduction moyenne de 71,6 % des démangeaisons entre le début et la fin de l’essai. Le groupe des sujets insensibles a aussi remarqué une diminution statistiquement significative des démangeaisons après la multiplication de la dose par deux.

Cette étude prouve l’efficacité de la bilastine sur la diminution du prurit non seulement en cas d’urticaire, un usage pour lequel elle a été approuvée, mais aussi pour traiter d’autres maladies cutanées provoquant des démangeaisons. En outre, cette étude démontre à nouveau l’innocuité et la bonne tolérance de la bilastine, y compris lorsque l’on double la dose recommandée.

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Symposium bilastine à l’EAACI lisbonne 2019

By Publications relatives à la bilastine

À l’occasion du 38e congrès de l’EAACI (European Academy of Allergy and Clinical Immunology, Académie européenne d’allergologie et d’immunologie clinique) qui se tiendra du 1er au 5 juin à Lisbonne, Faes Farma annonce la tenue d’un symposium important spécifiquement consacré à la bilastine, son propre antihistaminique.

Cet événement aura lieu le 2 juin à 17 h 30 dans le Hall 5 du siège du congrès. Intitulée «BILASTINE : un compagnon à vie. Appréciez chaque moment de votre vie. ». Cette conférence sera présidée par le Prof. Martin Church (Royaume-Uni) et accueillera trois spécialistes de renommée internationale. Le Dr Ralph Mösges (Allemagne) prendra la parole le premier pour aborder l’adhésion intermittente des patients aux traitements contre la rhinite allergique. Le deuxième exposé sera présenté par la Dre Marysia Recto (Philippines) et analysera les besoins non couverts des patients atteints d’urticaire. Enfin, le Dr Zoltán Nóvak (Hongrie) démontrera qu’il est essentiel que les traitements antihistaminiques n’affectent pas la vie et le quotidien des patients allergiques pédiatriques. Nous vous invitons cordialement à ce symposium. Vous trouverez les contenus audiovisuels des éditions antérieures en suivant ce lien.

Lack of clinical relevance of bilastine-food pharmacokinetic interaction assessed by inhibition of histamine-induced wheal and flare response in healthy volunteers

By Publications relatives à la bilastine

Jimena Coimbra, Cristina Campo, Luis Labeaga, Montserrat Puntes, Ignasi Gich, Joan Martínez, Rosa Antonijoan.

Le but principal de cette étude est la comparaison de l’efficacité de 20 mg de bilastine administrés par voie orale à jeun et avec l’ingestion d’aliments sur la réduction de la réactivité cutanée induite par l’histamine (papules et érythèmes) chez des volontaires sains, en se référant au premier jour de traitement (jour 1) et à l’état stationnaire (jour 4). L’objectif final de cette étude est l’évaluation de la pertinence clinique de l’interaction entre aliments et médicaments. En conclusion, l’interaction pharmacocinétique de la bilastine avec des aliments n’implique aucune diminution significative de son effet antihistaminique et l’interaction de la bilastine avec des aliments n’est pas pertinente d’un point de vue clinique, car aucune interaction pharmacodynamique significative n’a été observée.

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Efficacy and safety of bilastine in reducing pruritus in patients with chronic spontaneous urticaria and other skin diseases: an exploratory study

By Publications relatives à la bilastine

Esther Serra, Cristina Campo, Zoltan Novák, Bernardetta Majorek-Olechowska, G Pulka, Aintzane García-Bea & Luis Labeaga (2019)

Journal of Dermatological Treatment

Cette étude a pour but d’évaluer l’efficacité et l’innocuité de la bilastine pour soulager le prurit chez les patients atteints d’urticaire chronique spontanée (UCS) ou d’autres maladies cutanées prurigineuses. Elle conclut que la bilastine réduit le prurit associé à l’urticaire et à d’autres maladies cutanées tout un présentant un excellent profil d’innocuité.

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