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rinithis alercica aerosoles nasales

Comparaison entre une utilisation au besoin et une utilisation régulière du spray nasal de furoate de fluticasone chez les patients atteints de rhinite allergique persistante et pérenne, modérée à sévère: un essai contrôlé randomisé

By Sélection d'articles

Torpong Thongngarm, Chamard Wongsa, Phichayut Phinyo, Paraya Assanasen, Pongsakorn Tantilipikorn, Mongkhon Sompornrattanaphan

J Allergy Clin Immunol Pract . 2020 Oct 10;S2213-2198(20)31107-7. doi: 10.1016/j.jaip.2020.09.057. Publication en ligne avant impression.

La rhinite allergique est l’une des maladies les plus courantes dans le monde. Sa prévalence peut atteindre jusqu’à 50 % chez les enfants et 40 % chez les adultes. Elle constitue un lourd fardeau économique et a un impact sur la qualité de vie des patients. La rhinite allergique liée aux acariens ou aux allergènes intérieurs courants est une rhinite allergique dite pérenne. L’utilisation régulière de corticostéroïdes intranasaux est recommandée pour le traitement de la rhinite allergique pérenne. En raison de l’absence d’études évaluant l’utilisation au besoin des corticostéroïdes intranasaux, cette étude visait à comparer l’efficacité entre l’utilisation au besoin et l’utilisation régulière de ces produits dans le traitement de la rhinite allergique pérenne modérée à sévère.

Cet essai contrôlé randomisé a inclus 103 participants et a duré six semaines. Il a été demandé aux participants de prendre du furoate de fluticasone en spray nasal (27,5 mg) à raison de deux pulvérisations une fois par jour pendant une semaine, suivie d’une utilisation au besoin pendant cinq semaines (FF-au besoin) ou deux pulvérisations une fois par jour pendant six semaines (FF-régulier). Le critère d’évaluation principal était un changement dans le score total des symptômes nasaux (TNSS). Les critères d’évaluation secondaires incluaient un changement dans le flux inspiratoire nasal (NPIF pour Nasal Peak Inspiratory Flow), le score au questionnaire sur 36 portant sur la qualité de vie des patients souffrant de rhinoconjonctivite (RCQ-36) et la dose cumulative de furoate de fluticasone.

Les participants ont été divisés en deux groupes FF-au besoin (n = 51) et FF-régulier (n = 52). Le changement moyen de TNSS entre les deux groupes n’était pas significatif à six semaines; toutefois, le groupe FF-régulier tendait vers une amélioration plus importante du TNSS. Le NPIF moyen était plus important dans le groupe FF-régulier. Les deux groupes présentaient des améliorations similaires concernant le RCQ-36. La dose cumulative moyenne de FF dans le groupe « au besoin » correspondait à la moitié du groupe « régulier ».

En conclusion, dans chacun des deux groupes, les patients souffrant de rhinite allergique pérenne ont présenté une amélioration similaire du TNSS et de leur qualité de vie. Les patients du groupe « au besoin » ont reçu la moitié de l’exposition aux corticostéroïdes intranasaux.

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Association nulle entre les taux sériques de 25-hydroxyvitamine D et la rhinite allergique, la sensibilisation aux allergènes et la rhinite non allergique

By Sélection d'articles

Qi Feng, Klaus Bønelykke, Weronica Ek, Bo CHawes, Shuai Yuan, Ching Cheung, Gloria Li, Raymond Leung, Bernard Cheung

Clin Exp Allergy. 2020 Sep 18. doi: 10.1111/cea.13739. Publication en ligne avant impression.

La rhinite allergique et la sensibilisation allergique sont les affections allergiques les plus courantes et les plus répandues dans le monde. Il a été suggéré que la 25-hydroxyvitamine D sérique pourrait jouer un rôle dans l’immunomodulation et, par conséquent, dans la rhinite allergique et la sensibilisation aux allergènes. Cette étude visait à évaluer une association causale entre les taux de 25-hydroxyvitamine D et le risque de rhinite allergique ou de sensibilisation aux allergènes à l’aide d’une approche de randomisation mendélienne (RM) à deux échantillons.

Les variables instrumentales ont identifié sept polymorphismes mononucléotidiques (SNP) associés aux taux sériques de 25-hydroxyvitamine D. La rhinite allergique était le principal objectif. La sensibilisation aux allergènes et la rhinite non allergique constituaient des objectifs secondaires. Deux études de cohorte ont fourni les statistiques récapitulatives des associations pangénomiques des résultats. Une analyse RM avec une méthode pondérée à variance inversée et effets aléatoires a été utilisée comme analyse principale afin d’estimer l’ampleur globale de l’effet. Une analyse de sensibilité utilisant la méthode de la médiane pondérée et la méthode de régression MR-Egger a été réalisée. Une analyse de sous-groupe basée sur la synthèse de 25-hydroxyvitamine D-SNP a également été appliquée.

Aucune association causale entre la 25-hydroxyvitamine D sérique et le risque de rhinite allergique n’a été mise en évidence. L’analyse de sous-groupe n’a également montré aucune relation entre les SNP liés à la synthèse de la 25-hydroxyvitamine D et les résultats. L’analyse de sensibilité a donné les mêmes résultats.

En conclusion, cette étude n’a trouvé aucun élément mettant en évidence une association causale entre les taux sériques de 25-hydroxyvitamine D et le risque de rhinite allergique, de sensibilisation aux allergènes ou de rhinite non allergique dans la population d’ascendance européenne. Cette conclusion va à l’encontre d’une supplémentation en vitamine D en prévention des maladies allergiques.

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para identificar personas con rinitis alérgica.

Peut-on identifier la rhinite allergique à partir des données administratives : une étude de validation

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Katja Biering Leth-Møller, Tea Skaaby, Flemming Madsen, Janne Petersen

Pharmacoepidemiol Drug Saf. 2020 Sep 23. doi: 10.1002/pds.5120. Publication en ligne avant impression.

La prévalence de la rhinite allergique s’est accrue avec plus d’une personne sur cinq touchée. Cette étude visait à évaluer la validité de 13 différents algorithmes de prescription danois et des données hospitalières pour identifier les personnes atteintes de rhinite allergique.

Cette étude portait sur 10 653 adultes danois sur deux périodes. Les chercheurs se sont intéressés à la détection sérique d’une IgE spécifique positive et aux symptômes nasaux déclarés par le patient et en fait le principal étalon-or de la rhinite allergique. L’étalon-or secondaire de la rhinite allergique était le diagnostic réalisé par le médecin. Ils ont calculé la sensibilité, la spécificité, la valeur prédictive positive (VPP), la valeur prédictive négative et les intervalles de confiance à 95% correspondants pour chaque algorithme basé sur des registres au cours des deux périodes.

Tous les algorithmes montraient une faible sensibilité, quelle que soit la définition de la rhinite allergique ou de la période. Les valeurs prédictives positives les plus élevées ont été obtenues pour les algorithmes nécessitant des antihistaminiques et des corticostéroïdes intranasaux, avec une valeur de 0,69 (0,62 – 0,75) et une sensibilité correspondante de 0,10 (0,09 – 0,12) pour le principal étalon-or de la rhinite allergique.

En conclusion, en raison de la faible utilisation des médicaments sur ordonnance chez les personnes atteintes de rhinite allergique, la sensibilité était faible (≤ 0,40) pour tous les algorithmes quelle que soit la définition de la rhinite allergique. Les algorithmes basés sur les antihistaminiques et les corticostéroïdes intranasaux ont enregistré les VPP les plus élevées. Néanmoins, les VPP restaient modérées en raison d’une faible sensibilité lors de l’application d’un étalon-or strict (sIgE et symptômes nasaux). Les études utilisant des données administratives doivent examiner comment identifier de manière fiable la rhinite allergique (en utilisant différentes sources de données, par exemple) et analyser la manière dont une éventuelle erreur de classification pourrait avoir un impact sur leurs résultats.

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Effet positif du traitement par Helicobacter pylori sur l’évolution des patients souffrant d’urticaire chronique spontanée

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Mohammed Elhendawy, Maha Hagras, Shaimaa Soliman, Engi Seif Shaker

Am J Clin Pathol. 2020 Sep 17;aqaa134. doi: 10.1093/ajcp/aqaa134. Publication en ligne avant impression.

Les personnes souffrant d’urticaire chronique présentent de manière chronique de l’urticaire, des démangeaisons et des papules qui apparaissent et disparaissent pendant de longues périodes. L’urticaire chronique spontanée représente 80 à 90 % des cas d’urticaire chronique. La libération d’histamine et d’autres médiateurs inflammatoires par les mastocytes et les basophiles peut être induite par les immunoglobulines E (IgE) ou non-IgE. L’Helicobacter pylori est une bactérie à gram négatif à forte prévalence dans le monde qui colonise l’estomac avec persistance. Sa présence est associée à un risque accru d’ulcère peptique et de cancer gastrique. L’association faite entre l’Helicobacter pylori et l’urticaire chronique spontanée est controversée. Cette étude visait à évaluer la relation entre le traitement par éradication de l’Helicobacter pylori et la rémission de l’urticaire chronique spontanée.

Il s’agissait d’une étude pilote randomisée, en double aveugle, contrôlée par placebo, incluant 72 patients souffrant d’urticaire. Pour 27 d’entre eux, les résultats de la recherche d’antigène Helicobacter pylori dans les selles et l’amplification en chaîne par polymérase (PCR) lors de la biopsie gastrique étaient positifs. L’assignation d’un traitement anti-Helicobacter pylori ou d’un placebo s’est faite de manière aléatoire.

Les participants montrant un Helicobacter pylori présentaient des concentrations d’hémoglobine significativement plus faibles accompagnées d’une anémie microcytaire hypochrome ainsi que d’une fréquence significativement plus élevée de symptômes de dyspepsie. Tous les patients montrant un Helicobacter pylori (sauf 2) ont présenté une amélioration significative des démangeaisons liées à l’urticaire et des papules rouges après deux semaines de traitement par rapport à ceux ayant reçu un placebo.

Cette étude a mis en évidence une relation entre l’urticaire chronique spontanée et la présence de l’Helicobacter pylori dans le tissu gastrique. Les patients souffrant d’urticaire qui ne sont pas éligibles au traitement habituel de l’urticaire chronique doivent être testés à l’Helicobacter pylori, car le traitement par l’Helicobacter pylori a montré une amélioration des symptômes de l’urticaire chronique spontanée.

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Avances y desarrollos novedosos en la rinitis alérgica

La rhinite allergique: avancées et nouveaux développements

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Yifan Meng, Chengshuo Wang, Luo Zhang

Allergy. 2020 Sep 9. doi: 10.1111/all.14586. Publication en ligne avant impression.

La rhinite allergique est une affection des voies respiratoires supérieures, dont la prévalence dans le monde est forte, qui se caractérise par des symptômes tels que l’obstruction nasale, la rhinorrhée, les éternuements et le prurit nasal. Elle est causée par l’inhalation d’allergènes et l’inflammation des muqueuses respectives. Cette publication visait à mettre en évidence de nouveaux mécanismes et traitements afin d’optimiser la prise en charge de la rhinite allergique.

Les protéines telles que l’histone désacétylase (HDAC) et la mucine 1 (MUC1) jouent un rôle dans l’intégrité de la barrière de jonctions épithéliales serrées. Les médiateurs inflammatoires, tels que les cellules lymphoïdes innées de type 2 (ILC2), les cellules dendritiques myéloïdes (mDC) et les cellules dendritiques plasmacytoïdes (pDC), sont impliqués dans le développement de la rhinite allergique. D’autres facteurs de risque comprennent la susceptibilité génétique, l’âge, le retard de croissance intra-utérine, l’équilibre de l’oxydation dans le fœtus, le régime alimentaire, les changements environnementaux et les rôles essentiels dans la rhinite allergique.

La prise en charge de la rhinite allergique comprend l’éducation des patients, la pharmacothérapie, l’immunothérapie spécifique aux allergènes et les produits biologiques. Les nouvelles thérapies comprennent des allergènes hautement purifiés, des allergoïdes, des peptides et de nouveaux adjuvants à utiliser dans le cadre d’une immunothérapie allergénique spécifique et des anticorps monoclonaux spécifiques pour bloquer les effets des médiateurs immunitaires.

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This study aimed to compare the gastrointestinal composition between adults and children suffering from allergic rhinitis.

Le microbiome intestinal des adultes souffrant de rhinite allergique se caractérise par une limitation de la diversité et une altération de l’abondance de taxons microbiens clés par rapport au groupe témoin

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Annabelle M Watts; Nicholas West; Ping Zhang; Peter Smith; Allan Cripps; Amanda Cox

Int Arch Allergy Immunol. 2020 Sep 24;1-12. doi: 10.1159/000510536. Publication en ligne avant impression.

Le microbiome intestinal joue un rôle essentiel dans le développement et la régulation de l’immunité locale et systémique. La rhinite allergique, telle que diverses affections à médiation immunologique, a été associée à des modèles de colonisation microbienne intestinale anormaux chez les enfants. Les données concernant les adultes restent toutefois insuffisantes. Cette étude visait à comparer la composition gastro-intestinale des adultes et des enfants souffrant de rhinite allergique.

Il s’agissait d’une étude transversale portant sur 57 adultes souffrant de rhinite allergique et 23 témoins sains. Les chercheurs ont comparé des échantillons de leurs selles par un séquençage de nouvelle génération des régions hypervariables V3-V4 du gène de ARNr 16S. Les chercheurs ont utilisé une approche factuelle en s’aidant de la base de données du centre national de recherche en information biotechnologique (NCBI pour National Center for Biotechnology Information) pour la classification taxonomique et l’approche axée sur l’identité.

Les participants souffrant de rhinite allergique présentaient une diversité des espèces nettement réduite. Chez ces mêmes patients, le nombre d’unités taxonomiques opérationnelles était également très bas et les indices de diversité peu nombreux. En revanche, ils présentaient significativement plus de Bacteroïdetes que les témoins sains, ainsi qu’une abondance accrue de Parabacteroides et une abondance réduite d’Oxalobacter et de Clostridiales.

Les adultes souffrant de rhinite allergique ont un microbiome intestinal différent de celui des témoins sains, avec une diversité microbienne réduite et une altération de l’abondance de certains microbes. L’identification des métabolites et des mécanismes sous-jacents à la relation microbiote-hôte améliorera la façon dont la composition du microbiome intestinal régule l’immunité et pourrait présenter un intérêt pour les éventuelles options thérapeutiques concernant les allergies.

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rinitis 1990-2010

Comparaison des allergènes et des symptômes chez les patients souffrant de rhinite allergique entre les années 1990 et 2010

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Ji Heui Kim, Shin Ae Kim, Ja Yoon Ku, Won Ki Cho et Chol Ho Shin

Allergy Asthma Clin Immunol. 2020 Jul 1;16:58. doi: 10.1186/s13223-020-00455-9. eCollection 2020.

La rhinite allergique est une maladie inflammatoire chronique courante des voies respiratoires supérieures, caractérisée par une obstruction nasale, une rhinorrhée, des éternuements et des démangeaisons au niveau des yeux/du nez. Sa prévalence est en augmentation constante en Corée. Bien que le mode de vie et l’environnement de la population coréenne aient évolué, les changements correspondants concernant les caractéristiques de la rhinite allergique n’ont pas été documentés. Cette étude visait à décrire l’évolution des allergènes et des manifestations cliniques de la rhinite allergique chez les patients coréens entre 1990 et 2010.

Les patients pour lesquels une rhinite allergique a été diagnostiquée en 1990 et en 2010 ont pris part à l’étude et ont répondu à un questionnaire concernant les symptômes. Les différences en matière d’allergènes et les réponses du questionnaire ont été comparées pour les deux groupes de patients.

Il est apparu chez les patients de 2010 que le taux de sensibilisation aux acariens, aux blattes, aux moisissures (aspergillus et alternaria) et au pollen d’arbre avait considérablement augmenté alors que le taux de sensibilisation aux poils de chat avait considérablement diminué (p < 0,05) par rapport aux patients de 1990. La proportion de patients présentant une obstruction nasale modérée à sévère et des démangeaisons au niveau des yeux/du nez a augmenté (p < 0,05) comme celle des patients présentant des symptômes mineurs, tels que des troubles de l’odorat, une toux, des maux de gorge et de la fatigue (p < 0,01).

En conclusion, les Coréens atteints de rhinite allergique à partir de 2010 présentent des symptômes de sévérité différente ainsi qu’une réactivité différente aux allergènes dont les types ont également varié. Ces résultats peuvent être le reflet de changements environnementaux et de l’évolution du mode de vie coréen et peuvent donc s’avérer utiles en matière de conseil et de gestion des patients.

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Rinitis alérgica

Perception et contrôle de la rhinite allergique dans les soins primaires

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Pascal Demoly, Isabelle Bossé et Pascal Maigret

NPJ Prim Care Respir Med. 2020 Aug 20;30(1):37. doi: 10.1038/s41533-020-00195-8.

Les personnes atteintes de maladies chroniques se comportent en fonction de leur perception de la maladie, ce qui peut avoir un impact sur les résultats du traitement. La prévalence de la rhinite allergique est élevée, autour de 400 millions de personnes dans le monde. Cependant, elle est mal reconnue par les patients et mal contrôlée. L’objectif de l’étude PETRA était d’évaluer la prise en charge de la rhinite allergique par les patients et leurs médecins généralistes et de décrire la relation entre la perception de la maladie, le comportement des patients et les résultats du traitement.

L’étude PETRA était une étude transversale portant sur 2 001 participants entre mai et octobre 2017. L’objectif principal de l’étude était d’identifier et de décrire précisément les facteurs associés à une mauvaise perception de la maladie chez les personnes atteintes de rhinite allergique. 201 médecins généralistes français ont sélectionné 1 929 patients (âge moyen : 39 ans ; symptômes intermittents/persistants : 46,2/52,3 %). 71,7 % des participants présentaient une rhinite allergique non contrôlée (score ARCT < 20). 53,6 % avaient une bonne perception de leur maladie (score BIPQ < 5). 14,1 % des patients souffraient également d’asthme.

Une mauvaise perception de la rhinite allergique était liée à des complications au niveau des oreilles, du nez et de la gorge, au prurit nasal, à la rhinite allergique incontrôlée et à l’asthme. En outre, la corrélation négative entre les scores BIPQ et ARCT était forte : plus la perception du patient était mauvaise, moins la maladie était contrôlée.

En conclusion, la cohorte PETRA comprenait une forte proportion de patients présentant des symptômes modérés à sévères de rhinite allergique et un faible niveau de contrôle de la maladie. Il a été démontré que de nombreux patients n’étaient pas satisfaits de leur traitement et ne percevaient pas très bien leur maladie. Bien qu’aucun lien de causalité n’ait pu être mis en évidence par cette étude, les résultats laissent penser que l’amélioration de la perception de la rhinite allergique pourrait être bénéfique et permettre un meilleur contrôle des symptômes.

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Cansancio, urticaria y mujeres

La fatigue est courante et spécifique au sexe féminin et induite par des troubles du sommeil chez les patients atteints d’urticaire chronique spontanée.

By Sélection d'articles

Kemal Erol, Sule Ketenci Ertas, Ragıp Ertas

J Allergy Clin Immunol Pract . 2020 Aug 25;S2213-2198(20)30836-9. doi: 10.1016/j.jaip.2020.08.020. Publication en ligne avant impression.

L’urticaire chronique spontanée est une maladie chronique qui se caractérise par des papules, un prurit et/ou un œdème de Quincke. La plupart des patients souffrant d’urticaire sont des femmes dont la qualité de vie est réduite en raison de l’impact de la maladie sur la vie quotidienne et la qualité du sommeil. La fatigue est un symptôme fréquent de l’urticaire. L’objectif de cette étude était d’évaluer la fatigue et ses effets sur les personnes souffrant d’urticaire chronique spontanée par rapport aux personnes en bonne santé.

L’étude incluait 103 patients souffrant d’urticaire chronique spontanée, et 35 participants en bonne santé du même sexe et du même âge comme groupe témoin. Leur niveau de fatigue a été évalué en fonction de l’échelle de sévérité de la fatigue (FSS pour Fatigue Severity Scale) et de l’EVA fatigue. La durée, l’activité et le contrôle de la maladie, ainsi que l’anxiété, la dépression et la qualité de vie ont également été évalués.

Aucune association significative n’a été observée dans l’activité de la maladie, les scores de contrôle de la maladie, la FSS, la positivité aux anticorps anti-nucléaires et les taux d’IgE entre les patients fatigués et non fatigués souffrant d’urticaire. Les patients fatigués présentaient des taux de CRP significativement plus élevés (p = 0,009). Il convient également de noter la corrélation significative entre le score total de la FSS et la qualité de vie chez les patients souffrant d’urticaire chronique spontanée, parmi lesquels les femmes souffrant d’urticaire et de troubles du sommeil se plaignaient de fatigue.

Les femmes atteintes d’urticaire chronique spontanée souffrent généralement de fatigue, un symptôme important qui affecte négativement leur qualité de vie.

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Urticaria Crónica Espontánea

Thérapie ciblée pour l’urticaire chronique spontanée: Fondements et progrès récents

By Sélection d'articles

Ana M. Giménez‑Arnau, Andaç Salman

Drugs . 2020 Aug 28. doi: 10.1007/s40265-020-01387-9. Publication en ligne avant impression.

L’urticaire chronique spontanée se caractérise par des papules, un œdème de Quincke ou les deux pendant au moins 6 semaines et peut durer longtemps, jusqu’à 5 ans. Les effets de l’urticaire chronique spontanée sur la qualité de vie sont comparables à ceux du psoriasis, de la dermatite atopique ou même des cardiopathies ischémiques.

Les antihistaminiques demeurent le traitement de première intention de l’urticaire, mais les taux de réponse sont faibles (allant de 38,6 % pour des doses normales à 63,2 % à pour de plus hautes doses). Certains patients ne ressentent pas tous les symptômes. L’utilisation de l’omalizumab a constitué une avancée majeure dans le traitement des patients atteints d’urticaire chronique spontanée, cependant, il existe un sous-groupe de patients dont la réponse à l’omalizumab est partielle, voire inexistante.

Certaines des thérapies ciblées à venir dans le traitement de l’urticaire chronique spontanée incluent :

  1. Les anticorps anti-IgE, tels que le ligelizumab, un anticorps monoclonal dirigé contre le domaine Cε3 de l’IgE, qui a montré une puissance in vivo six à neuf fois supérieure à celle de l’omalizumab. L’UB-221, un autre anticorps monoclonal contre les IgE dont l’affinité est jusqu’à huit fois plus élevée pour les IgE libres, par rapport à l’omalizumab. Le quilizumab, un anticorps monoclonal humanisé dirigé contre les IgE liées à la membrane.
  2. L’anti-Siglec-8 : Les Siglecs sont une famille transmembranaire aux effets régulateurs sur la signalisation intercellulaire et intracellulaire. Le Siglec-8 présente une expression sur les éosinophiles et les mastocytes.
  3. Les inhibiteurs de la tyrosine kinase de Bruton (BTK) : La BTK est une tyrosine kinase exprimée dans les cellules hématopoïétiques, y compris les macrophages, les mastocytes et les basophiles. Les inhibiteurs de la BTK sont utilisés pour traiter différentes tumeurs malignes provenant de lymphocytes B. L’ibrutinib, le dasatinib, l’AVL-292 et le CNX-774 ont efficacement supprimé l’activation induite par les IgE et la libération d’histamine par les basophiles et les mastocytes.
  4. La molécule homologue du récepteur chimiotactique s’exprime sur les inhibiteurs de Th2 (CRTH2) ; les inhibiteurs de la tyrosine kinase de la rate (SYK) ; les anti-CD20 ; les anti-IL-1 ; les anti-IL-4/13 et les anti-IL-5.

Le traitement de l’urticaire chronique sera probablement amené à changer lorsque le développement de nouveaux traitements potentiels sera terminé.

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rinitis alérgica y covid-19

Présentation clinique lors de l’apparition de la COVID-19 et de la rhinoconjonctivite allergique

By Sélection d'articles

Fabio Ferreli, Francesca Gaino, Elena Russo, Matteo Di Bari, Francesca Pirola, Andrea Costantino, Luca Malvezzi, Armando De Virgilio, Giovanni Colombo, Giovanni Paoletti, Emanuela Morenghi, Giorgio Walter Canonica, Giuseppe Spriano, Enrico Heffler, Giuseppe Mercante

J Allergy Clin Immunol Pract . 2020 Aug 18;S2213-2198(20)30823-0. doi: 10.1016/j.jaip.2020.08.009. Publication en ligne avant impression.

La COVID-19 se caractérise par divers états cliniques, allant de légers symptômes à la pneumonie, voire à la mort. Les symptômes légers, tels que les manifestations nasales et oculaires, peuvent être confondus au début avec ceux de la rhinoconjonctivite allergique. Le présent article décrit les différences qui permettent de distinguer la COVID-19 de la rhinoconjonctivite allergique.

La présente étude a inclus 204 patients infectés par le coronavirus. Ils ont rétrospectivement fait l’objet d’une étude sous forme d’entretiens téléphoniques, lors de laquelle ils ont été invités à remplir un questionnaire validé, le mini questionnaire sur la qualité de vie liée à la rhinoconjonctivite (MiniRQLQ), qui a permis d’évaluer une série de 14 signes et symptômes sur une échelle de 0 à 6, correspondant respectivement à « non perturbé » et « extrêmement perturbé ». On a également demandé aux patients de comparer les manifestations de la période symptomatique de leur dernière rhinoconjonctivite allergique avec les manifestations de la COVID-19 et d’évaluer leur sens du goût et/ou de l’odorat.

Parmi les 204 participants, 22 souffraient également de rhinoconjonctivite allergique. Les manifestations cliniques de la rhinoconjonctivite allergique par rapport à celles apparaissant au début de la COVID-19 ont été définies comme « complètement différentes » par 15 patients (68,2 %), « différentes » par 3 patients (13,6 %) et « similaires » par 4 patients (18,2 %). Les deux présentations cliniques n’ont jamais été rapportées comme « identiques ».

Bien que la COVID-19 puisse présenter certains symptômes communs avec les allergies saisonnières, le score obtenu par le MiniRQLQ pour la rhinoconjonctivite allergique est significativement différent de celui obtenu pour la COVID-19. De plus, lors de cette étude, aucun patient n’a rapporté de troubles de l’odorat et du goût. Les patients souffrant de rhinoconjonctivite allergique en connaissent les symptômes. Ils ont donc pu les distinguer des manifestations rhinoconjonctivales de la COVID-19.

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Le contrôle clinique de l’UCS avec des antihistaminiques permet la tolérance de l’affection cutanée exacerbée par les AINS

By Sélection d'articles

Jorge Sánchez

J Allergy Clin Immunol Pract . 2020 Jul 14;S2213-2198(20)30700-5. doi: 10.1016/j.jaip.2020.06.057. Publication en ligne avant impression.

Un grand nombre de patients souffrant d’urticaire chronique spontanée présentent une exacerbation après un traitement par anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS). Bien que les directives internationales recommandent aux personnes souffrant d’urticaire d’éviter la prise d’AINS, dans certains cas il est difficile de faire autrement. Certaines études de cas rapportent que les antihistaminiques H1 peuvent aider à prévenir cette exacerbation.

Cette étude visait à évaluer si les antihistaminiques H1 peuvent aider à prévenir les réactions exacerbées par les AINS chez les personnes atteintes d’urticaire chronique spontanée.

Il s’agissait d’une étude croisée, multicentrique et ambispective réalisée dans 3 centres de Medellín, en Colombie, qui comprenait 121 participants souffrant d’urticaire chronique spontanée et ayant des antécédents d’exacerbation suite à la prise d’AINS. Un test de provocation diagnostique sans utilisation d’antihistaminiques et un test de provocation avec utilisation d’antihistaminiques ont été réalisés en recourant aux AINS mentionnés dans le dossier médical. L’ordre dans lequel les tests ont été effectués chez chaque participant a été déterminé par l’expérimentateur : les participants avec une première provocation diagnostique positive ont été soumis à une seconde provocation avec des antihistaminiques H1, ceux avec une première provocation négative avec des antihistaminiques H1 ont été soumis à une seconde provocation sans utilisation d’antihistaminiques H1, et ceux avec une première provocation diagnostique négative ou positive avec utilisation d’antihistaminiques H1 n’ont pas été soumis à une seconde provocation. Certains patients ont été soumis à un autre AINS avant le test de provocation diagnostique ou le test de provocation avec utilisation d’antihistaminiques H1.

Le test de provocation diagnostique a mis en évidence 96 participants testés positifs, 75 % (72 participants) tolérant les AINS impliqués dans la réaction lorsque des antihistaminiques H1 ont été ajoutés.

En conclusion, bien qu’il soit recommandé d’éviter la prise d’AINS chez les personnes souffrant d’urticaire chronique spontanée, l’utilisation concomitante d’antihistaminiques H1 peut aider à contrôler toute exacerbation supplémentaire de l’urticaire due au traitement par AINS.

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Caractéristiques et facteurs déterminants de la charge et des besoins du patient dans le traitement de l’urticaire chronique spontanée

By Sélection d'articles

Rachel Sommer, Neuza da Silva, Anna Langenbruch, Marcus Maurer, Petra Staubach-Renz, Matthias Augustin

Eur J Dermatol. 2020 Jun 1;30(3):259-266. doi: 10.1684/ejd.2020.3763

Environ 1 % de la population souffre d’urticaire chronique spontanée. L’incidence la plus élevée se situe entre 30 et 40 ans, les femmes étant les plus touchées. L’objectif de cette étude était de caractériser les besoins spécifiques et les objectifs du traitement de l’urticaire chronique spontanée du point de vue du patient.

L’étude transversale portait sur 103 participants de 4 cliniques de dermatologie ambulatoires allemandes. Le questionnaire sur les besoins des patients (QBP) validé pour l’urticaire chronique spontanée a servi à déterminer les besoins des patients et les potentiels objectifs du traitement. Pour déterminer la relation entre les besoins des patients et la charge de morbidité, différentes échelles ont été utilisées : spécifique à la maladie (CU-Q2oL), générique pour la peau (IDQV) et générique pour la santé (EQ EVA).

La plupart des participants étaient des femmes (71,4 %), avec un âge moyen de 43,92 ± 14,96 ans. L’objectif de traitement le plus important était l’absence de lésions cutanées visibles (92,3 % jugées importantes/très importantes), puis l’absence de démangeaisons (91,5 %) et enfin la disparation de tous les défauts cutanés (89,5 %). L’ensemble des 26 autres éléments analysés ont été jugés comme assez importants/très importants par au moins 30 % des participants. Concernant les besoins spécifiques des patients, ils étaient liés au sexe et à la durée de la maladie.

En conclusion, ces données mettent en évidence que les personnes atteintes d’urticaire chronique spontanée ont un large éventail de besoins individuels auxquels les spécialistes peuvent adapter le traitement. Des traitements innovants peuvent également contribuer à accroître l’ensemble des bienfaits. Indépendamment du traitement, la décision doit être partagée pour favoriser la gestion de la maladie.

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Mécanismes moléculaires et épidémiologie de la COVID-19 du point de vue d’un allergologue

By Sélection d'articles

Koa Hosoki, Abhijit Chakraborty, Sanjiv Sur.

J Allergy Clin Immunol. 2020 Jul 2;146(2):285-299. doi: 10.1016/j.jaci.2020.05.033. Online ahead of print.

En mars 2020, l’Organisation mondiale de la santé a déclaré la COVID-19 pandémie mondiale causée par le coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS-CoV-2). Cet article avait pour objectif d’aborder la façon dont le développement de certains symptômes de rhinite allergique peut servir d’indices pour l’apparition de la COVID-19, et également de comprendre pourquoi les patients asthmatiques peuvent présenter un risque plus élevé de COVID-19 sévère.

Les symptômes des personnes souffrant de rhinite allergique sont légèrement différents de ceux présentés par les personnes infectées par le SRAS-CoV-2. Ces derniers développent généralement des symptômes tels qu’une toux sèche, des maux de gorge, une congestion nasale, un essoufflement, une myalgie, de la fatigue, de la fièvre et, dans de rares cas, une congestion conjonctivale. Les personnes qui souffrent de rhinite allergique présentent des écoulements nasaux avec picotements, des démangeaisons oculaires, des éternuements, des écoulements post-nasaux et une congestion conjonctivale. Du point de vue de l’allergologue, le passage des symptômes courants de la rhinite allergique à ceux liés à la COVID-19 (fièvre, toux et essoufflement) peut suggérer l’apparition de la COVID-19 chez les personnes atteintes de rhinite allergique. En outre, la prévalence des dysfonctionnements gustatifs ou olfactifs tels que l’anosmie et la dysgueusie est plus forte chez les patients souffrant de la COVID-19 que chez ceux souffrant de rhinite allergique.

La respiration sifflante, un symptôme fréquent dans l’exacerbation de l’asthme, survient rarement chez les patients hospitalisés après avoir contracté la COVID-19. Cependant, comme l’asthme et la COVID-19 sont tous deux associés à la toux et à l’essoufflement, il est important d’exclure la probabilité de la COVID-19 chez les personnes souffrant d’exacerbation de l’asthme. Les mécanismes sous-jacents à l’association entre l’asthme et la COVID-19 sont liés à la réponse atténuée de l’IFN-I et de l’IFN-III aux infections respiratoires chez les personnes asthmatiques. En infectant les cellules pulmonaires et les voies respiratoires, la COVID-19 induit et atténue également la signature IFN-I et IFN-III, similaire à celle observée chez les personnes souffrant d’asthme. C’est pourquoi on s’attend à ce que la COVID-19 déclenche fréquemment une exacerbation de l’asthme.

En attendant qu’un vaccin et des traitements efficaces soient trouvés, il est important de comprendre l’explication scientifique de la maladie et de maintenir des stratégies d’atténuation telles que le port d’un masque et la distanciation sociale.

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Rhinite allergique: Protocoles de défi pour l'unité d'exposition environnementale

Utilité des protocoles de provocation des unités d’exposition environnementale dans l’étude des thérapies de la rhinite allergique

By Sélection d'articles

Lubnaa Hossenbaccus, Lisa M. Steacy, Terry Walker, Anne K. Ellis.

Current Allergy and Asthma Reports (2020) 20:34. https://doi.org/10.1007/s11882-020-00922-8

La rhinite allergique (RA) est une maladie inflammatoire de la muqueuse nasale déclenchée par une exposition à un allergène chez des patients sensibilisés. Cette étude s’intéresse à la manière d’utiliser le modèle expérimental des unités d’exposition environnementale (UEE) pour comprendre les nouvelles thérapies de la rhinite allergique. Cette étude a évalué les progrès récents des thérapies de la rhinite allergique à l’aide du modèle UEE.

Les modèles UEE sont des modèles expérimentaux dans l’étude de la rhinite allergique, comprenant, sans s’y limiter, les études d’efficacité de phase 3 en ambulatoire et les études en plein air dans les parcs. Leur utilisation augmente dans le cadre de l’étude des thérapies combinées, des immunothérapies et des nouveaux traitements de la RA. Certains exemples incluent une formulation combinant un spray nasal antihistaminique et corticostéroïde, ayant démontré un début d’action plus rapide par rapport aux thérapies individuelles, des comprimés d’immunothérapie sublinguale pour les allergies aux acariens qui se sont avérées sûres et efficaces, une nouvelle approche d’immunothérapie à base de peptides efficace pour réduire la rhinite allergique au pollen de graminées et les filtres nasaux qui réduisent les symptômes saisonniers de la RA.

Les UEE sont des modèles contrôlés, reproductibles et uniques pour l’étude des thérapies de la rhinite allergique. Les UEE fournissent des renseignements précieux concernant l’efficacité, le début et la durée de l’action ainsi que les effets liés à la dose des thérapies de la rhinite allergique, avec une pertinence clinique directe. Contrairement aux essais d’efficacité de phase 3 et aux études dans les parcs qui reposent sur l’environnement naturel, les UEE permettent de contrôler les variables de l’étude, telles que l’humidité, la température et la répartition des allergènes. Les symptômes de la rhinite allergique générés dans les UEE sont comparables aux saisons polliniques naturelles, ce qui permet de poursuivre les recherches spécifiques aux allergènes y compris lorsque la saison pollinique naturelle est terminée.

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