Yifan Meng, Chengshuo Wang, Luo Zhang
Allergy. 2020 Sep 9. doi: 10.1111/all.14586. Publication en ligne avant impression.
La rhinite allergique est une affection des voies respiratoires supérieures, dont la prévalence dans le monde est forte, qui se caractérise par des symptômes tels que l’obstruction nasale, la rhinorrhée, les éternuements et le prurit nasal. Elle est causée par l’inhalation d’allergènes et l’inflammation des muqueuses respectives. Cette publication visait à mettre en évidence de nouveaux mécanismes et traitements afin d’optimiser la prise en charge de la rhinite allergique.
Les protéines telles que l’histone désacétylase (HDAC) et la mucine 1 (MUC1) jouent un rôle dans l’intégrité de la barrière de jonctions épithéliales serrées. Les médiateurs inflammatoires, tels que les cellules lymphoïdes innées de type 2 (ILC2), les cellules dendritiques myéloïdes (mDC) et les cellules dendritiques plasmacytoïdes (pDC), sont impliqués dans le développement de la rhinite allergique. D’autres facteurs de risque comprennent la susceptibilité génétique, l’âge, le retard de croissance intra-utérine, l’équilibre de l’oxydation dans le fœtus, le régime alimentaire, les changements environnementaux et les rôles essentiels dans la rhinite allergique.
La prise en charge de la rhinite allergique comprend l’éducation des patients, la pharmacothérapie, l’immunothérapie spécifique aux allergènes et les produits biologiques. Les nouvelles thérapies comprennent des allergènes hautement purifiés, des allergoïdes, des peptides et de nouveaux adjuvants à utiliser dans le cadre d’une immunothérapie allergénique spécifique et des anticorps monoclonaux spécifiques pour bloquer les effets des médiateurs immunitaires.