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Bilastina

Avances y desarrollos novedosos en la rinitis alérgica

La rhinite allergique: avancées et nouveaux développements

By Sélection d'articles

Yifan Meng, Chengshuo Wang, Luo Zhang

Allergy. 2020 Sep 9. doi: 10.1111/all.14586. Publication en ligne avant impression.

La rhinite allergique est une affection des voies respiratoires supérieures, dont la prévalence dans le monde est forte, qui se caractérise par des symptômes tels que l’obstruction nasale, la rhinorrhée, les éternuements et le prurit nasal. Elle est causée par l’inhalation d’allergènes et l’inflammation des muqueuses respectives. Cette publication visait à mettre en évidence de nouveaux mécanismes et traitements afin d’optimiser la prise en charge de la rhinite allergique.

Les protéines telles que l’histone désacétylase (HDAC) et la mucine 1 (MUC1) jouent un rôle dans l’intégrité de la barrière de jonctions épithéliales serrées. Les médiateurs inflammatoires, tels que les cellules lymphoïdes innées de type 2 (ILC2), les cellules dendritiques myéloïdes (mDC) et les cellules dendritiques plasmacytoïdes (pDC), sont impliqués dans le développement de la rhinite allergique. D’autres facteurs de risque comprennent la susceptibilité génétique, l’âge, le retard de croissance intra-utérine, l’équilibre de l’oxydation dans le fœtus, le régime alimentaire, les changements environnementaux et les rôles essentiels dans la rhinite allergique.

La prise en charge de la rhinite allergique comprend l’éducation des patients, la pharmacothérapie, l’immunothérapie spécifique aux allergènes et les produits biologiques. Les nouvelles thérapies comprennent des allergènes hautement purifiés, des allergoïdes, des peptides et de nouveaux adjuvants à utiliser dans le cadre d’une immunothérapie allergénique spécifique et des anticorps monoclonaux spécifiques pour bloquer les effets des médiateurs immunitaires.

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This study aimed to compare the gastrointestinal composition between adults and children suffering from allergic rhinitis.

Le microbiome intestinal des adultes souffrant de rhinite allergique se caractérise par une limitation de la diversité et une altération de l’abondance de taxons microbiens clés par rapport au groupe témoin

By Sélection d'articles

Annabelle M Watts; Nicholas West; Ping Zhang; Peter Smith; Allan Cripps; Amanda Cox

Int Arch Allergy Immunol. 2020 Sep 24;1-12. doi: 10.1159/000510536. Publication en ligne avant impression.

Le microbiome intestinal joue un rôle essentiel dans le développement et la régulation de l’immunité locale et systémique. La rhinite allergique, telle que diverses affections à médiation immunologique, a été associée à des modèles de colonisation microbienne intestinale anormaux chez les enfants. Les données concernant les adultes restent toutefois insuffisantes. Cette étude visait à comparer la composition gastro-intestinale des adultes et des enfants souffrant de rhinite allergique.

Il s’agissait d’une étude transversale portant sur 57 adultes souffrant de rhinite allergique et 23 témoins sains. Les chercheurs ont comparé des échantillons de leurs selles par un séquençage de nouvelle génération des régions hypervariables V3-V4 du gène de ARNr 16S. Les chercheurs ont utilisé une approche factuelle en s’aidant de la base de données du centre national de recherche en information biotechnologique (NCBI pour National Center for Biotechnology Information) pour la classification taxonomique et l’approche axée sur l’identité.

Les participants souffrant de rhinite allergique présentaient une diversité des espèces nettement réduite. Chez ces mêmes patients, le nombre d’unités taxonomiques opérationnelles était également très bas et les indices de diversité peu nombreux. En revanche, ils présentaient significativement plus de Bacteroïdetes que les témoins sains, ainsi qu’une abondance accrue de Parabacteroides et une abondance réduite d’Oxalobacter et de Clostridiales.

Les adultes souffrant de rhinite allergique ont un microbiome intestinal différent de celui des témoins sains, avec une diversité microbienne réduite et une altération de l’abondance de certains microbes. L’identification des métabolites et des mécanismes sous-jacents à la relation microbiote-hôte améliorera la façon dont la composition du microbiome intestinal régule l’immunité et pourrait présenter un intérêt pour les éventuelles options thérapeutiques concernant les allergies.

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rinitis 1990-2010

Comparaison des allergènes et des symptômes chez les patients souffrant de rhinite allergique entre les années 1990 et 2010

By Sélection d'articles

Ji Heui Kim, Shin Ae Kim, Ja Yoon Ku, Won Ki Cho et Chol Ho Shin

Allergy Asthma Clin Immunol. 2020 Jul 1;16:58. doi: 10.1186/s13223-020-00455-9. eCollection 2020.

La rhinite allergique est une maladie inflammatoire chronique courante des voies respiratoires supérieures, caractérisée par une obstruction nasale, une rhinorrhée, des éternuements et des démangeaisons au niveau des yeux/du nez. Sa prévalence est en augmentation constante en Corée. Bien que le mode de vie et l’environnement de la population coréenne aient évolué, les changements correspondants concernant les caractéristiques de la rhinite allergique n’ont pas été documentés. Cette étude visait à décrire l’évolution des allergènes et des manifestations cliniques de la rhinite allergique chez les patients coréens entre 1990 et 2010.

Les patients pour lesquels une rhinite allergique a été diagnostiquée en 1990 et en 2010 ont pris part à l’étude et ont répondu à un questionnaire concernant les symptômes. Les différences en matière d’allergènes et les réponses du questionnaire ont été comparées pour les deux groupes de patients.

Il est apparu chez les patients de 2010 que le taux de sensibilisation aux acariens, aux blattes, aux moisissures (aspergillus et alternaria) et au pollen d’arbre avait considérablement augmenté alors que le taux de sensibilisation aux poils de chat avait considérablement diminué (p < 0,05) par rapport aux patients de 1990. La proportion de patients présentant une obstruction nasale modérée à sévère et des démangeaisons au niveau des yeux/du nez a augmenté (p < 0,05) comme celle des patients présentant des symptômes mineurs, tels que des troubles de l’odorat, une toux, des maux de gorge et de la fatigue (p < 0,01).

En conclusion, les Coréens atteints de rhinite allergique à partir de 2010 présentent des symptômes de sévérité différente ainsi qu’une réactivité différente aux allergènes dont les types ont également varié. Ces résultats peuvent être le reflet de changements environnementaux et de l’évolution du mode de vie coréen et peuvent donc s’avérer utiles en matière de conseil et de gestion des patients.

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Rinitis alérgica

Perception et contrôle de la rhinite allergique dans les soins primaires

By Sélection d'articles

Pascal Demoly, Isabelle Bossé et Pascal Maigret

NPJ Prim Care Respir Med. 2020 Aug 20;30(1):37. doi: 10.1038/s41533-020-00195-8.

Les personnes atteintes de maladies chroniques se comportent en fonction de leur perception de la maladie, ce qui peut avoir un impact sur les résultats du traitement. La prévalence de la rhinite allergique est élevée, autour de 400 millions de personnes dans le monde. Cependant, elle est mal reconnue par les patients et mal contrôlée. L’objectif de l’étude PETRA était d’évaluer la prise en charge de la rhinite allergique par les patients et leurs médecins généralistes et de décrire la relation entre la perception de la maladie, le comportement des patients et les résultats du traitement.

L’étude PETRA était une étude transversale portant sur 2 001 participants entre mai et octobre 2017. L’objectif principal de l’étude était d’identifier et de décrire précisément les facteurs associés à une mauvaise perception de la maladie chez les personnes atteintes de rhinite allergique. 201 médecins généralistes français ont sélectionné 1 929 patients (âge moyen : 39 ans ; symptômes intermittents/persistants : 46,2/52,3 %). 71,7 % des participants présentaient une rhinite allergique non contrôlée (score ARCT < 20). 53,6 % avaient une bonne perception de leur maladie (score BIPQ < 5). 14,1 % des patients souffraient également d’asthme.

Une mauvaise perception de la rhinite allergique était liée à des complications au niveau des oreilles, du nez et de la gorge, au prurit nasal, à la rhinite allergique incontrôlée et à l’asthme. En outre, la corrélation négative entre les scores BIPQ et ARCT était forte : plus la perception du patient était mauvaise, moins la maladie était contrôlée.

En conclusion, la cohorte PETRA comprenait une forte proportion de patients présentant des symptômes modérés à sévères de rhinite allergique et un faible niveau de contrôle de la maladie. Il a été démontré que de nombreux patients n’étaient pas satisfaits de leur traitement et ne percevaient pas très bien leur maladie. Bien qu’aucun lien de causalité n’ait pu être mis en évidence par cette étude, les résultats laissent penser que l’amélioration de la perception de la rhinite allergique pourrait être bénéfique et permettre un meilleur contrôle des symptômes.

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Cansancio, urticaria y mujeres

La fatigue est courante et spécifique au sexe féminin et induite par des troubles du sommeil chez les patients atteints d’urticaire chronique spontanée.

By Sélection d'articles

Kemal Erol, Sule Ketenci Ertas, Ragıp Ertas

J Allergy Clin Immunol Pract . 2020 Aug 25;S2213-2198(20)30836-9. doi: 10.1016/j.jaip.2020.08.020. Publication en ligne avant impression.

L’urticaire chronique spontanée est une maladie chronique qui se caractérise par des papules, un prurit et/ou un œdème de Quincke. La plupart des patients souffrant d’urticaire sont des femmes dont la qualité de vie est réduite en raison de l’impact de la maladie sur la vie quotidienne et la qualité du sommeil. La fatigue est un symptôme fréquent de l’urticaire. L’objectif de cette étude était d’évaluer la fatigue et ses effets sur les personnes souffrant d’urticaire chronique spontanée par rapport aux personnes en bonne santé.

L’étude incluait 103 patients souffrant d’urticaire chronique spontanée, et 35 participants en bonne santé du même sexe et du même âge comme groupe témoin. Leur niveau de fatigue a été évalué en fonction de l’échelle de sévérité de la fatigue (FSS pour Fatigue Severity Scale) et de l’EVA fatigue. La durée, l’activité et le contrôle de la maladie, ainsi que l’anxiété, la dépression et la qualité de vie ont également été évalués.

Aucune association significative n’a été observée dans l’activité de la maladie, les scores de contrôle de la maladie, la FSS, la positivité aux anticorps anti-nucléaires et les taux d’IgE entre les patients fatigués et non fatigués souffrant d’urticaire. Les patients fatigués présentaient des taux de CRP significativement plus élevés (p = 0,009). Il convient également de noter la corrélation significative entre le score total de la FSS et la qualité de vie chez les patients souffrant d’urticaire chronique spontanée, parmi lesquels les femmes souffrant d’urticaire et de troubles du sommeil se plaignaient de fatigue.

Les femmes atteintes d’urticaire chronique spontanée souffrent généralement de fatigue, un symptôme important qui affecte négativement leur qualité de vie.

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Urticaria Crónica Espontánea

Thérapie ciblée pour l’urticaire chronique spontanée: Fondements et progrès récents

By Sélection d'articles

Ana M. Giménez‑Arnau, Andaç Salman

Drugs . 2020 Aug 28. doi: 10.1007/s40265-020-01387-9. Publication en ligne avant impression.

L’urticaire chronique spontanée se caractérise par des papules, un œdème de Quincke ou les deux pendant au moins 6 semaines et peut durer longtemps, jusqu’à 5 ans. Les effets de l’urticaire chronique spontanée sur la qualité de vie sont comparables à ceux du psoriasis, de la dermatite atopique ou même des cardiopathies ischémiques.

Les antihistaminiques demeurent le traitement de première intention de l’urticaire, mais les taux de réponse sont faibles (allant de 38,6 % pour des doses normales à 63,2 % à pour de plus hautes doses). Certains patients ne ressentent pas tous les symptômes. L’utilisation de l’omalizumab a constitué une avancée majeure dans le traitement des patients atteints d’urticaire chronique spontanée, cependant, il existe un sous-groupe de patients dont la réponse à l’omalizumab est partielle, voire inexistante.

Certaines des thérapies ciblées à venir dans le traitement de l’urticaire chronique spontanée incluent :

  1. Les anticorps anti-IgE, tels que le ligelizumab, un anticorps monoclonal dirigé contre le domaine Cε3 de l’IgE, qui a montré une puissance in vivo six à neuf fois supérieure à celle de l’omalizumab. L’UB-221, un autre anticorps monoclonal contre les IgE dont l’affinité est jusqu’à huit fois plus élevée pour les IgE libres, par rapport à l’omalizumab. Le quilizumab, un anticorps monoclonal humanisé dirigé contre les IgE liées à la membrane.
  2. L’anti-Siglec-8 : Les Siglecs sont une famille transmembranaire aux effets régulateurs sur la signalisation intercellulaire et intracellulaire. Le Siglec-8 présente une expression sur les éosinophiles et les mastocytes.
  3. Les inhibiteurs de la tyrosine kinase de Bruton (BTK) : La BTK est une tyrosine kinase exprimée dans les cellules hématopoïétiques, y compris les macrophages, les mastocytes et les basophiles. Les inhibiteurs de la BTK sont utilisés pour traiter différentes tumeurs malignes provenant de lymphocytes B. L’ibrutinib, le dasatinib, l’AVL-292 et le CNX-774 ont efficacement supprimé l’activation induite par les IgE et la libération d’histamine par les basophiles et les mastocytes.
  4. La molécule homologue du récepteur chimiotactique s’exprime sur les inhibiteurs de Th2 (CRTH2) ; les inhibiteurs de la tyrosine kinase de la rate (SYK) ; les anti-CD20 ; les anti-IL-1 ; les anti-IL-4/13 et les anti-IL-5.

Le traitement de l’urticaire chronique sera probablement amené à changer lorsque le développement de nouveaux traitements potentiels sera terminé.

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rinitis alérgica y covid-19

Présentation clinique lors de l’apparition de la COVID-19 et de la rhinoconjonctivite allergique

By Sélection d'articles

Fabio Ferreli, Francesca Gaino, Elena Russo, Matteo Di Bari, Francesca Pirola, Andrea Costantino, Luca Malvezzi, Armando De Virgilio, Giovanni Colombo, Giovanni Paoletti, Emanuela Morenghi, Giorgio Walter Canonica, Giuseppe Spriano, Enrico Heffler, Giuseppe Mercante

J Allergy Clin Immunol Pract . 2020 Aug 18;S2213-2198(20)30823-0. doi: 10.1016/j.jaip.2020.08.009. Publication en ligne avant impression.

La COVID-19 se caractérise par divers états cliniques, allant de légers symptômes à la pneumonie, voire à la mort. Les symptômes légers, tels que les manifestations nasales et oculaires, peuvent être confondus au début avec ceux de la rhinoconjonctivite allergique. Le présent article décrit les différences qui permettent de distinguer la COVID-19 de la rhinoconjonctivite allergique.

La présente étude a inclus 204 patients infectés par le coronavirus. Ils ont rétrospectivement fait l’objet d’une étude sous forme d’entretiens téléphoniques, lors de laquelle ils ont été invités à remplir un questionnaire validé, le mini questionnaire sur la qualité de vie liée à la rhinoconjonctivite (MiniRQLQ), qui a permis d’évaluer une série de 14 signes et symptômes sur une échelle de 0 à 6, correspondant respectivement à « non perturbé » et « extrêmement perturbé ». On a également demandé aux patients de comparer les manifestations de la période symptomatique de leur dernière rhinoconjonctivite allergique avec les manifestations de la COVID-19 et d’évaluer leur sens du goût et/ou de l’odorat.

Parmi les 204 participants, 22 souffraient également de rhinoconjonctivite allergique. Les manifestations cliniques de la rhinoconjonctivite allergique par rapport à celles apparaissant au début de la COVID-19 ont été définies comme « complètement différentes » par 15 patients (68,2 %), « différentes » par 3 patients (13,6 %) et « similaires » par 4 patients (18,2 %). Les deux présentations cliniques n’ont jamais été rapportées comme « identiques ».

Bien que la COVID-19 puisse présenter certains symptômes communs avec les allergies saisonnières, le score obtenu par le MiniRQLQ pour la rhinoconjonctivite allergique est significativement différent de celui obtenu pour la COVID-19. De plus, lors de cette étude, aucun patient n’a rapporté de troubles de l’odorat et du goût. Les patients souffrant de rhinoconjonctivite allergique en connaissent les symptômes. Ils ont donc pu les distinguer des manifestations rhinoconjonctivales de la COVID-19.

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Le contrôle clinique de l’UCS avec des antihistaminiques permet la tolérance de l’affection cutanée exacerbée par les AINS

By Sélection d'articles

Jorge Sánchez

J Allergy Clin Immunol Pract . 2020 Jul 14;S2213-2198(20)30700-5. doi: 10.1016/j.jaip.2020.06.057. Publication en ligne avant impression.

Un grand nombre de patients souffrant d’urticaire chronique spontanée présentent une exacerbation après un traitement par anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS). Bien que les directives internationales recommandent aux personnes souffrant d’urticaire d’éviter la prise d’AINS, dans certains cas il est difficile de faire autrement. Certaines études de cas rapportent que les antihistaminiques H1 peuvent aider à prévenir cette exacerbation.

Cette étude visait à évaluer si les antihistaminiques H1 peuvent aider à prévenir les réactions exacerbées par les AINS chez les personnes atteintes d’urticaire chronique spontanée.

Il s’agissait d’une étude croisée, multicentrique et ambispective réalisée dans 3 centres de Medellín, en Colombie, qui comprenait 121 participants souffrant d’urticaire chronique spontanée et ayant des antécédents d’exacerbation suite à la prise d’AINS. Un test de provocation diagnostique sans utilisation d’antihistaminiques et un test de provocation avec utilisation d’antihistaminiques ont été réalisés en recourant aux AINS mentionnés dans le dossier médical. L’ordre dans lequel les tests ont été effectués chez chaque participant a été déterminé par l’expérimentateur : les participants avec une première provocation diagnostique positive ont été soumis à une seconde provocation avec des antihistaminiques H1, ceux avec une première provocation négative avec des antihistaminiques H1 ont été soumis à une seconde provocation sans utilisation d’antihistaminiques H1, et ceux avec une première provocation diagnostique négative ou positive avec utilisation d’antihistaminiques H1 n’ont pas été soumis à une seconde provocation. Certains patients ont été soumis à un autre AINS avant le test de provocation diagnostique ou le test de provocation avec utilisation d’antihistaminiques H1.

Le test de provocation diagnostique a mis en évidence 96 participants testés positifs, 75 % (72 participants) tolérant les AINS impliqués dans la réaction lorsque des antihistaminiques H1 ont été ajoutés.

En conclusion, bien qu’il soit recommandé d’éviter la prise d’AINS chez les personnes souffrant d’urticaire chronique spontanée, l’utilisation concomitante d’antihistaminiques H1 peut aider à contrôler toute exacerbation supplémentaire de l’urticaire due au traitement par AINS.

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Bilastine à haute dose dans le traitement du syndrome BASCULE

By Publications relatives à la bilastine

L Cunningham

Clin Exp Dermatol. 2020 Jul 13. doi: 10.1111/ced.14377. Publication en ligne avant impression.

Le syndrome BASCULE (pour Bier Anaemic Spots and Cyanosis with Urticarial-Like Eruption, Taches anémiques de Bier et cyanose avec éruption de type urticarienne) a été décrit pour la première fois en 2016 et reste à élucider. À ce jour, aucun traitement efficace n’a été rapporté.

Il s’agit d’une étude de cas sur un garçon âgé de 16 ans ayant présenté une décoloration inégale du bas des jambes en corrélation avec la position statique, associée à des sensations de brûlure et de picotement, des étourdissements et des vertiges lors du passage de la position assise à la position debout. Ces symptômes ont perduré pendant un an. Les consultations d’allergologie, de neurologie et de cardiologie n’ont pas été concluantes. Le test de la table inclinable n’a révélé aucun signe d’hypotension orthostatique ou de syndrome de tachycardie orthostatique posturale, mais a déclenché les symptômes du garçon. Un dermatologue lui a diagnostiqué un syndrome BASCULE, sur la base de ses résultats cliniques.

Différents antihistaminiques ont été testés (la cétirizine à hauteur de 10 mg par jour, la bilastine à hauteur de 20 mg par jour) en vain. Une dose de 40 mg de bilastine deux fois par jour a fait complètement disparaître ses symptômes, mais lorsque la dose a été réduite de moitié, les symptômes sont immédiatement réapparus.

Il s’agit du premier cas documenté de l’obtention de résultats concluants avec la bilastine dans le traitement du syndrome BASCULE. Il est probable que la dose nécessaire soit supérieure à la dose habituelle d’antihistaminiques. En outre, la décision de recourir aux antihistaminiques doit être fonction des symptômes.

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Caractéristiques et facteurs déterminants de la charge et des besoins du patient dans le traitement de l’urticaire chronique spontanée

By Sélection d'articles

Rachel Sommer, Neuza da Silva, Anna Langenbruch, Marcus Maurer, Petra Staubach-Renz, Matthias Augustin

Eur J Dermatol. 2020 Jun 1;30(3):259-266. doi: 10.1684/ejd.2020.3763

Environ 1 % de la population souffre d’urticaire chronique spontanée. L’incidence la plus élevée se situe entre 30 et 40 ans, les femmes étant les plus touchées. L’objectif de cette étude était de caractériser les besoins spécifiques et les objectifs du traitement de l’urticaire chronique spontanée du point de vue du patient.

L’étude transversale portait sur 103 participants de 4 cliniques de dermatologie ambulatoires allemandes. Le questionnaire sur les besoins des patients (QBP) validé pour l’urticaire chronique spontanée a servi à déterminer les besoins des patients et les potentiels objectifs du traitement. Pour déterminer la relation entre les besoins des patients et la charge de morbidité, différentes échelles ont été utilisées : spécifique à la maladie (CU-Q2oL), générique pour la peau (IDQV) et générique pour la santé (EQ EVA).

La plupart des participants étaient des femmes (71,4 %), avec un âge moyen de 43,92 ± 14,96 ans. L’objectif de traitement le plus important était l’absence de lésions cutanées visibles (92,3 % jugées importantes/très importantes), puis l’absence de démangeaisons (91,5 %) et enfin la disparation de tous les défauts cutanés (89,5 %). L’ensemble des 26 autres éléments analysés ont été jugés comme assez importants/très importants par au moins 30 % des participants. Concernant les besoins spécifiques des patients, ils étaient liés au sexe et à la durée de la maladie.

En conclusion, ces données mettent en évidence que les personnes atteintes d’urticaire chronique spontanée ont un large éventail de besoins individuels auxquels les spécialistes peuvent adapter le traitement. Des traitements innovants peuvent également contribuer à accroître l’ensemble des bienfaits. Indépendamment du traitement, la décision doit être partagée pour favoriser la gestion de la maladie.

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Mécanismes moléculaires et épidémiologie de la COVID-19 du point de vue d’un allergologue

By Sélection d'articles

Koa Hosoki, Abhijit Chakraborty, Sanjiv Sur.

J Allergy Clin Immunol. 2020 Jul 2;146(2):285-299. doi: 10.1016/j.jaci.2020.05.033. Online ahead of print.

En mars 2020, l’Organisation mondiale de la santé a déclaré la COVID-19 pandémie mondiale causée par le coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS-CoV-2). Cet article avait pour objectif d’aborder la façon dont le développement de certains symptômes de rhinite allergique peut servir d’indices pour l’apparition de la COVID-19, et également de comprendre pourquoi les patients asthmatiques peuvent présenter un risque plus élevé de COVID-19 sévère.

Les symptômes des personnes souffrant de rhinite allergique sont légèrement différents de ceux présentés par les personnes infectées par le SRAS-CoV-2. Ces derniers développent généralement des symptômes tels qu’une toux sèche, des maux de gorge, une congestion nasale, un essoufflement, une myalgie, de la fatigue, de la fièvre et, dans de rares cas, une congestion conjonctivale. Les personnes qui souffrent de rhinite allergique présentent des écoulements nasaux avec picotements, des démangeaisons oculaires, des éternuements, des écoulements post-nasaux et une congestion conjonctivale. Du point de vue de l’allergologue, le passage des symptômes courants de la rhinite allergique à ceux liés à la COVID-19 (fièvre, toux et essoufflement) peut suggérer l’apparition de la COVID-19 chez les personnes atteintes de rhinite allergique. En outre, la prévalence des dysfonctionnements gustatifs ou olfactifs tels que l’anosmie et la dysgueusie est plus forte chez les patients souffrant de la COVID-19 que chez ceux souffrant de rhinite allergique.

La respiration sifflante, un symptôme fréquent dans l’exacerbation de l’asthme, survient rarement chez les patients hospitalisés après avoir contracté la COVID-19. Cependant, comme l’asthme et la COVID-19 sont tous deux associés à la toux et à l’essoufflement, il est important d’exclure la probabilité de la COVID-19 chez les personnes souffrant d’exacerbation de l’asthme. Les mécanismes sous-jacents à l’association entre l’asthme et la COVID-19 sont liés à la réponse atténuée de l’IFN-I et de l’IFN-III aux infections respiratoires chez les personnes asthmatiques. En infectant les cellules pulmonaires et les voies respiratoires, la COVID-19 induit et atténue également la signature IFN-I et IFN-III, similaire à celle observée chez les personnes souffrant d’asthme. C’est pourquoi on s’attend à ce que la COVID-19 déclenche fréquemment une exacerbation de l’asthme.

En attendant qu’un vaccin et des traitements efficaces soient trouvés, il est important de comprendre l’explication scientifique de la maladie et de maintenir des stratégies d’atténuation telles que le port d’un masque et la distanciation sociale.

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Efficacité, innocuité et tolérabilité de Bilastine 20 mg par rapport à Lévocétirizine 5 mg dans le traitement de l’urticaire chronique spontanée : un essai contrôlé, randomisé, à double insu et groupes parallèles

By Non classifié(e), Publications relatives à la bilastine

Indrashis Podder, Anupam Das, Shouvik Ghosh, Debalina Biswas, Sujata Sengupta, Satyendra Nath Chowdhury Dermatol Ther. 2020 Jul 2;e13946. doi: 10.1111/dth.13946. Publication en ligne avant impression.

L’urticaire chronique se caractérise par des papules qui peuvent s’accompagner d’un œdème de Quincke et persistent pendant 6 semaines minimum. C’est une maladie débilitante qui affecte la qualité de vie des gens. La bilastine est un nouvel antihistaminique H1 non sédatif approuvé pour le traitement symptomatique de la rhinoconjonctivite allergique et de l’urticaire chez les patients âgés de plus de 12 ans. Cette étude avait pour objectif de comparer l’efficacité, l’innocuité et la tolérabilité de Bilastine 20 mg par rapport à Lévocétirizine 5 mg dans le traitement de l’urticaire chronique spontanée modérée à sévère.

Il s’agissait d’une étude à double insu, randomisée et contrôlée à groupes parallèles : prise de Bilastine 20 mg une fois par jour pour 31 participants et prise de Lévocétirizine 5 mg une fois par jour pour 27 participants pendant 42 jours. La gravité de l’urticaire, l’inconfort général induit par l’urticaire et la qualité de vie ont été évalués selon l’UAS7 (score d’activité de l’urticaire), l’EVA (échelle visuelle analogue) et l’IDQV (indice dermatologique de la qualité de vie) lors de la visite préliminaire et des visites de suivi.

L’objectif principal était d’évaluer la variation de l’UAS7 et les objectifs secondaires d’évaluer les variations de l’IDQV et de l’EVA. L’innocuité, la tolérabilité et l’observance ont été évaluées par l’analyse des événements indésirables liés au médicament, les examens biochimiques et l’électrocardiogramme.

La bilastine et la lévocétirizine ont amélioré l’UAS7, l’IDQV et l’EVA à la fin du traitement. De plus, tous les paramètres ont montré une amélioration plus nette avec la bilastine. Seul l’UAS7 a révélé une réduction significative (p = 0,03). La sédation était également significativement moindre avec la bilastine (p = 0,04). Les deux traitements ont considérablement amélioré l’UAS7 et l’EVA à partir du quatorzième jour. Aucun effet indésirable grave n’a été rapporté.

En conclusion, si l’effet sur la qualité de vie était similaire, la bilastine a démontré une meilleure efficacité et moins de sédation dans le traitement de l’urticaire chronique spontanée par rapport à la lévocétirizine.

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Rhinite allergique: Protocoles de défi pour l'unité d'exposition environnementale

Utilité des protocoles de provocation des unités d’exposition environnementale dans l’étude des thérapies de la rhinite allergique

By Sélection d'articles

Lubnaa Hossenbaccus, Lisa M. Steacy, Terry Walker, Anne K. Ellis.

Current Allergy and Asthma Reports (2020) 20:34. https://doi.org/10.1007/s11882-020-00922-8

La rhinite allergique (RA) est une maladie inflammatoire de la muqueuse nasale déclenchée par une exposition à un allergène chez des patients sensibilisés. Cette étude s’intéresse à la manière d’utiliser le modèle expérimental des unités d’exposition environnementale (UEE) pour comprendre les nouvelles thérapies de la rhinite allergique. Cette étude a évalué les progrès récents des thérapies de la rhinite allergique à l’aide du modèle UEE.

Les modèles UEE sont des modèles expérimentaux dans l’étude de la rhinite allergique, comprenant, sans s’y limiter, les études d’efficacité de phase 3 en ambulatoire et les études en plein air dans les parcs. Leur utilisation augmente dans le cadre de l’étude des thérapies combinées, des immunothérapies et des nouveaux traitements de la RA. Certains exemples incluent une formulation combinant un spray nasal antihistaminique et corticostéroïde, ayant démontré un début d’action plus rapide par rapport aux thérapies individuelles, des comprimés d’immunothérapie sublinguale pour les allergies aux acariens qui se sont avérées sûres et efficaces, une nouvelle approche d’immunothérapie à base de peptides efficace pour réduire la rhinite allergique au pollen de graminées et les filtres nasaux qui réduisent les symptômes saisonniers de la RA.

Les UEE sont des modèles contrôlés, reproductibles et uniques pour l’étude des thérapies de la rhinite allergique. Les UEE fournissent des renseignements précieux concernant l’efficacité, le début et la durée de l’action ainsi que les effets liés à la dose des thérapies de la rhinite allergique, avec une pertinence clinique directe. Contrairement aux essais d’efficacité de phase 3 et aux études dans les parcs qui reposent sur l’environnement naturel, les UEE permettent de contrôler les variables de l’étude, telles que l’humidité, la température et la répartition des allergènes. Les symptômes de la rhinite allergique générés dans les UEE sont comparables aux saisons polliniques naturelles, ce qui permet de poursuivre les recherches spécifiques aux allergènes y compris lorsque la saison pollinique naturelle est terminée.

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Directive de l’EAACI relative à la transition efficace des adolescents et des jeunes adultes souffrant d’allergies et d’asthme

Directive de l’EAACI relative à la transition efficace des adolescents et des jeunes adultes souffrant d’allergies et d’asthme

By Sélection d'articles

Graham Roberts, et al.

Allergy. 2020 Jun 19. doi: 10.1111/all.14459. Publication en ligne avant impression.

Les adolescents et les jeunes adultes représentent un grand groupe de patients souffrant de rhinite allergique et/ou d’asthme. La plupart du temps, leur traitement est compliqué en raison des changements biologiques et psychosociaux qui surviennent à mesure qu’ils grandissent. Parfois, ils ont du mal à comprendre les conséquences de leur maladie, ne prenant pas la responsabilité de l’autogestion ce qui conduit à une observance sous-optimale et d’autres conséquences négatives. Les soins de transition doivent répondre aux besoins psychologiques, médicaux, éducatifs et professionnels des adolescents et des jeunes adultes.

L’Académie européenne d’allergologie et d’immunologie clinique (EAACI) a élaboré un guide clinique pratique qui fournit des recommandations fondées sur des données probantes aux professionnels de la santé afin de soutenir les soins de transition des adolescents et des jeunes adultes souffrant de rhinite allergique et/ou d’asthme.

Cette directive inclut des recommandations générales sur l’exploitation d’un service clinique à l’attention de ces patients parmi lesquelles: la mise en place de la transition dès l’âge de 11-13 ans, à l’aide d’une approche structurée et multidisciplinaire, en s’assurant qu’ils comprennent parfaitement leur état et disposent de ressources auxquelles ils peuvent accéder, d’un suivi actif de l’observance et de la discussion de toute implication pour la formation et le travail ultérieurs.

Les recommandations spécifiques en matière de transition des allergies et de l’asthme comprennent la simplification des régimes médicamenteux et l’utilisation de rappels, en se concentrant sur les domaines où ces patients manquent de confiance et en impliquant leurs pairs dans leur formation. Identifier et gérer les problèmes psychologiques et socioéconomiques ayant un impact sur la lutte contre les maladies et sur la qualité de vie, sensibiliser leurs proches pour qu’ils les aident à entreprendre une autogestion et les encourager à informer leurs amis de leurs allergies et de leur asthme sont également des propositions de cette directive.

Les systèmes de santé nationaux peuvent avoir besoin d’adapter ces recommandations en fonction de chaque culture. Si les adolescents et les jeunes adultes reçoivent des soins optimaux, ils deviendront des patients adultes experts possédant les connaissances et les compétences nécessaires pour gérer leur état tout au long de leur vie.

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Urticaria (angioedema) and COVID- 19 infection

Urticaire (œdème de Quincke) et infection à la COVID-19

By Sélection d'articles

Mojgan Najafzadeh, Fanila Shahzad, Nader Ghaderi, Kaveh Ansari, Badie Jacob, Andrew Wright

J Eur Acad Dermatol Venereol . 2020 Jun 11;10.1111/jdv.16721. doi:10.1111/jdv.16721. Publication en ligne avant impression.

La relation entre l’urticaire et l’infection à la COVID-19 a rarement été signalée. Cependant, outre des symptômes respiratoires conventionnels, certains patients atteints de la COVID-19 ont rapporté avoir également souffert de manifestations cutanées, telles que des urticaires et des œdèmes de Quincke.

Il s’agit d’une étude de cas concernant un homme âgé qui a présenté pour la première fois une urticaire prurigineuse généralisée de 1,5 à 8,0 cm de diamètre, un malaise général, de la fatigue, de la température et des maux de gorge. Ses tests aux infections parasitaires et bactériennes étaient négatifs, mais le patient présentait toutefois un faible taux de globules blancs et une lymphopénie. Le scanner thoracique a mis en évidence une pneumonie avec des zones d’opacification bilatérales et sous-pleurales d’aspect verre dépoli, une consolidation affectant les lobes inférieurs, confirmant ainsi le diagnostic de COVID-19.

Bien que la relation entre l’urticaire et l’infection ait rarement été rapportée, la littérature suggère que l’urticaire et l’œdème de Quincke peuvent être induits par des infections virales et bactériennes. L’urticaire a déjà été associée au cytomégalovirus, au virus herpétique et au virus d’Epstein-Barr. Il a également été constaté qu’une fois l’infection virale maîtrisée, les manifestations de l’urticaire disparaissaient.

Une étude portant sur 88 patients atteints de la COVID-19 ayant analysé l’atteinte cutanée a révélé que 20,4 % présentaient une manifestation cutanée, 8 d’entre eux l’ont développée au début de la maladie, tandis que 10 l’ont développée après l’hospitalisation. Les manifestations cutanées étaient une éruption érythémateuse, une urticaire généralisée et des vésicules de type varicelle.

Les manifestations cutanées urticariennes peuvent être utilisées comme éventuel indicateur diagnostique aux premiers stades de développement de la COVID-19.

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