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Repositionnement des antagonistes des récepteurs de l’histamine H1: La doxépine inhibe la viropexie du pseudovirus à spicule SARS-CoV-2 en bloquant l’ACE2

By Sélection d'articles

Shuai Ge, Xiangjun Wang, Yajing Hou, Yuexin Lv, Cheng Wang, Huaizhen He

Eur J Pharmacol . 2021 Jan 23;896:173897. doi: 10.1016/j.ejphar.2021.173897. Online ahead of print.

Depuis fin 2019, la propagation du coronavirus SARS-CoV-2 menace en permanence notre santé, au niveau mondial. Il existe un besoin urgent de médicaments et de vaccins efficaces pour lutter contre le COVID-19 ; cependant, cela peut prendre plus de temps que prévu. L’une des stratégies réalisables pour lutter contre cette situation consiste à réaffecter les médicaments existants et à raccourcir leur temps de développement pour lutter contre cette épidémie virale.

Il a été démontré que les antagonistes des récepteurs de l’histamine H1 (antihistaminiques H1) ont des effets antiviraux à large spectre.

L’objectif de cette étude était de passer au crible des médicaments potentiels parmi les récepteurs de l’histamine H1 qui pourraient avoir la capacité d’inhiber l’infection par le virus SRAS-CoV-2.

Cinq antihistaminiques H1 approuvés par la FDA se sont avérés avoir une bioaffinité pour l’enzyme de conversion de l’angiotensine 2 (ACE2), sur la base du modèle de chromatographie sur membrane cellulaire HEK293T surexprimant l’ACE2.

Par la suite, l’interaction entre ces médicaments et l’ACE2 a été déterminée par analyse frontale et par résonance plasmonique de surface (SPR), qui ont également démontré de manière consistante que ces hits se lient à l’ACE2 à des niveaux micromolaires d’affinité.

Un test par pseudovirus a permis d’observer que la doxépine pourrait inhiber l’entrée du pseudovirus à spicule SARS-CoV-2 dans la cellule exprimant l’ACE2, réduisant le taux d’infection à 25,8 %.

La doxépine peut être un médicament candidat pour des essais cliniques visant à combattre le COVID-19. Il est maintenant recommandé de comparer ces résultats avec les résultats in vivo et de fournir des preuves pour une évaluation dans le cadre d’essais cliniques.

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Allergic rhinitis: impact on quality of life of adolescents

Rhinite allergique : impact sur la qualité de vie des adolescents

By Sélection d'articles

C S Rosario

Eur Ann Allergy Clin Immunol. 2020 Nov 12. doi: 10.23822/EurAnnACI.1764-1489.176. Publication en ligne avant impression.

L’une des phases les plus rapides du développement humain est l’adolescence, la maturité biologique précédant la maturité psychosociale. 15 % des jeunes âgés de 13 à 14 ans souffrent de rhinite allergique, soit deux fois plus que les enfants âgés de 6 à 7 ans. La prévalence de la rhinite allergique est plus élevée chez les garçons jusqu’à 10 ans. La tendance s’inverse à l’adolescence où la prévalence est plus élevée chez les filles.

À l’âge adulte, en revanche, toute prévalence en fonction du sexe disparaît. Les changements qui surviennent à l’adolescence ont des conséquences sur la santé tout au long de la vie et ont un impact sur la qualité de vie. La rhinite allergique a un impact significatif sur la qualité de vie des adolescents et de leurs parents : effets sédatifs de la plupart des antihistaminiques, absences scolaires et performances moins bonnes en raison de la distraction, de la fatigue et de l’irritabilité. L’impact sur les parents est également négatif : anxiété, surprotection et nécessité de s’absenter du travail.

La technologie numérique permet de contribuer à une approche originale pour caractériser les signes et les symptômes de la rhinite allergique, ainsi que leur lien avec d’autres affections allergiques. La réussite du traitement réside dans le partenariat entre les adolescents atteints de rhinite allergique et la technologie mobile qui leur permet d’accéder à davantage d’informations disponibles concernant la maladie et son traitement.

En conclusion, s’il existe des données concernant les problèmes auxquels les adolescents asthmatiques sont confrontés, les enjeux de la rhinite allergique semblent sous-documentés.

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COVID-19 and allergy: How to take care of allergic patients during a pandemic?

COVID-19 et allergies : comment prendre soin des patients allergiques lors d’une pandémie ?

By Sélection d'articles

Antonella Cianferoni, Martina Votto

Pediatr Allergy Immunol. 2020 Nov;31 Suppl 26:96-101. doi: 10.1111/pai.13367.

Le coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS-CoV-2), également connu sous le nom de COVID-19, constitue une nouvelle menace pour toute la population en raison de son taux d’infection élevé ainsi que de sa morbidité et sa mortalité chez les populations vulnérables. Pendant la pandémie, la continuité des soins auprès des allergologues est primordiale pour les personnes atteintes de rhinite allergique. Les allergologues sont confrontés au défi de se protéger de l’infection au SRAS-CoV-2 et de fournir des soins aux personnes atteintes de rhinite allergique. Ils doivent être prêts à travailler en toute sécurité en adaptant leurs pratiques de manière adéquate jusqu’à ce qu’un vaccin universel soit trouvé ou que l’immunité collective soit obtenue. Certaines des maladies observées par les allergologues ne sont pas considérées comme des facteurs de risque, mais présentent des symptômes tels que la toux et les éternuements qui figurent dans le diagnostic différentiel par rapport à la COVID-19.

Résumé du mode de traitement des conditions spécifiques au cabinet de l’allergologue :

  • Les tests épicutanés peuvent être retardés, car les informations qu’ils fournissent ne sont généralement pas essentielles pour le traitement immédiat du patient.
  • Les provocations alimentaires peuvent être retardées, sauf la provocation aux arachides chez les nourrissons ou l’introduction d’un aliment essentiel pour une nutrition appropriée afin d’éviter une intervention telle que la pose d’un tube G ou d’un tube NG.
  • Chez les patients sous immunothérapie, l’administration du traitement peut être espacée jusqu’à 6 semaines pour réduire les visites au cabinet pendant la pandémie, avec la possibilité d’ajuster la dose jusqu’à la reprise du rythme habituel. La mise en place d’une immunothérapie doit toutefois être évitée.
  • La spirométrie peut provoquer une aérosolisation. Par conséquent, les personnes atteintes de COVID-19 ou de symptômes pseudo-grippaux ne doivent pas être testées. Tous les tests habituels devraient être reportés pendant la phase pandémique.
  • L’asthme est un facteur de risque de maladie grave dans le cas des infections au coronavirus 2. Néanmoins, les recommandations actuelles doivent se conformer aux directives de traitement.
  • Les patients atteints de rhinite allergique doivent poursuivre leur traitement. Aucune étude n’a mis en évidence un quelconque risque de complications graves chez ces patients lors d’une infection au COVID-19. La rhinite allergique peut être décelée par téléconsultation (vidéo ou téléphonique) et le diagnostic de l’allergie posé ultérieurement.

Chacune de ces suggestions est sujette à modification en fonction de l’évolution de la situation sur chaque territoire. La limitation des visites en présentiel peut avoir un impact financier important. De la même manière, il arrive un moment où le report de la procédure représente un risque plus important pour le patient que le risque potentiel d’être exposé à la COVID-19. Il est important d’en tenir compte.

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The usage, quality and relevance of information and communications technologies in patients with chronic urticaria:

L’utilisation, la qualité et la pertinence des technologies de l’information et de la communication chez les patients souffrant d’urticaire chronique : une étude UCARE

By Sélection d'articles

Marcus Maurera, et al.

World Allergy Organ J . 2020 Oct 30;13(11):100475. doi:10.1016/j.waojou.2020.100475. eCollection 2020 Nov.

L’urticaire chronique se caractérise par des papules qui démangent ou un œdème de Quincke ou les deux pendant une durée de six semaines ou plus. Elle a un impact sur la qualité de vie physique et émotionnelle des patients. Les personnes souffrant d’urticaire chronique et d’autres affections chroniques recherchent des informations par le biais des technologies de l’information et des communications (TIC). Cette étude visait à évaluer la fréquence d’utilisation et la préférence des TIC chez les patients atteints d’urticaire chronique.

Il s’agissait d’une étude transversale incluant 1 800 patients atteints d’urticaire chronique spontanée ou d’urticaire chronique inductible, âgés de plus de 12 ans, sélectionnés dans des centres de santé primaires, des hôpitaux universitaires ou des cliniques spécialisées UCARE (Urticaria Centers of Reference and Excellence) dans 16 pays. Les patients ont été invités à répondre à 23 questions notamment concernant l’utilisation des TIC (type, fréquence, préférence, qualité). Les réponses ont été enregistrées dans une base de données. Les TIC ont ensuite été classées en trois groupes : One-to-one (un-à-un) : SMS, WhatsApp, Skype et e-mail ; One-to-many (un-à-plusieurs) : YouTube, navigateurs Web, blogs ou forums ; et Many-to-many (plusieurs-à-plusieurs) : Instagram, Twitter, Facebook et LinkedIn.

Dans le monde, la plupart des patients atteints d’urticaire chronique avaient accès à des plateformes TIC (99,6 %) et à Internet (96,7 %). Les plateformes TIC les plus utilisées ont été les One-to-one (85,4 %), suivies par les One-to-many (75,5 %) et les Many-to-many (59,2 %). L’utilisation des plateformes TIC s’est accrue avec l’éducation des patients. Les plateformes One-to-many ont été privilégiées pour les informations d’ordre général sur la santé et les informations relatives à l’urticaire chronique. Pour obtenir des informations spécifiques sur l’urticaire chronique, 3 patients sur 4 ont utilisé un navigateur Web, 20,9 % ont utilisé YouTube et 13,6 % ont utilisé Facebook. Un patient sur cinq n’a utilisé aucune forme de TIC. La qualité des informations a été jugée très intéressante et de bonne qualité pour les informations d’ordre général sur la santé (53,5 %) et les informations relatives à l’urticaire chronique (51,5 %) par rapport aux autres catégories.

En conclusion, dans le monde entier, pour obtenir des informations relatives à la santé et à l’urticaire, les patients ont majoritairement recours à l’utilisation des technologies de l’information et des communications, les navigateurs Web étant la plateforme qu’ils privilégient.

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Cold urticaria what we know and what we do not know

Certitudes et zones d’ombre autour de l’urticaire au froid

By Sélection d'articles

Natalya Maltseva, et al.

Allergy. 2020 Nov 28. doi: 10.1111/all.14674. Publication en ligne avant impression.

L’urticaire au froid est un sous-type d’urticaire chronique inductible qui se caractérise par l’apparition de papules et/ou d’un œdème de Quincke après une exposition au froid. Elle constitue un problème clinique complexe en raison du risque d’anaphylaxie induite par le froid, de sa longue durée et des difficultés à établir le diagnostic de l’urticaire au froid atypique. La classification de l’urticaire au froid comprend des sous-types typiques et atypiques. Des études et directives récentes ont fait progresser sa compréhension et sa gestion.

Il semble que ce type d’urticaire implique la formation d’auto-allergènes et d’IgE pour ces auto-allergènes induits par le froid ce qui provoque la libération de médiateurs par les mastocytes cutanés.

On sait que les papules induites par le froid se développent lors du réchauffement et disparaissent en une heure et qu’une anaphylaxie peut survenir. Son diagnostic repose sur les antécédents du patient et les tests de stimulation par le froid. D’autres tests incluant la recherche d’infections sous-jacentes doivent être effectués, si le dossier du patient est pertinent. La prise en charge de l’urticaire au froid consiste à éviter le froid, à utiliser des antihistaminiques non sédatifs et, si nécessaire, à recourir à l’omalizumab.

Les questions laissées sans réponse incluent l’épidémiologie de l’urticaire au froid, les mécanismes pathologiques sous-jacents, l’hétérogénéité clinique et les résultats du traitement.

Une étude prospective observationnelle multicentrique internationale COLD-CE est en cours dans l’objectif d’améliorer globalement la compréhension de l’urticaire et de l’anaphylaxie au froid, les recherches concernant leur physiopathologie étant une priorité. L’œdème de Quincke oropharyngé et/ou l’anaphylaxie au froid dans l’urticaire au froid requièrent l’étude complémentaire d’agents innovants. La prochaine limite de la recherche menant à de nouvelles cibles thérapeutiques réside dans l’utilisation d’approches génomiques, post-génomiques et d’apprentissage automatique.

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nasal allergen challenge in allergic rhinitis

Provocation allergénique nasale répétitive dans la rhinite allergique : Amorçage et inflammation de type Th2 sans aucun signe de remodelage

By Sélection d'articles

Nara Orban, Mikila R Jacobson, Kayhan T Nouri-Aria, Stephen R Durham, Aarif O Eifan

Clin Exp Allergy. 2020 Nov 3. doi: 10.1111/cea.13775. Publication en ligne avant impression.

La rhinite allergique saisonnière se caractérise par une éosinophilie tissulaire locale et la présence de cytokines Th2. L’asthme se caractérise par un remodelage des voies respiratoires en contradiction avec les preuves de remodelage dans le cas de la rhinite allergique. Cette étude visait à évaluer la relation entre l’inflammation allergique et les caractéristiques de remodelage de la rhinite allergique à l’aide d’une nouvelle provocation allergénique nasale répétitive chez l’humain.

Cette étude portait sur douze patients atteints de rhinite allergique modérée à sévère ayant subi cinq provocations un jour sur deux avec un diluant, puis quatre semaines après cinq provocations un jour sur deux avec de l’extrait de pollen de graminées. Les évaluations ont porté sur les symptômes nasaux, la présence de cytokines Th1/Th2 dans les sécrétions nasales et le sang. Des biopsies nasales ont été effectuées le lendemain des première et cinquième provocations réalisées avec un diluant et un allergène. Seize témoins sains ont été soumis à une provocation unique avec un diluant et un allergène. Les cellules inflammatoires épithéliales et sous-muqueuses ainsi que les marqueurs de remodelage ont été évalués par analyse d’image assistée par ordinateur.

Les symptômes de la rhinite allergique ont augmenté après chaque provocation allergénique par rapport au diluant (p<0,05), avec des signes d’amorçage clinique et immunologique. La présence de l’IL-5 et d’une éosinophilie tissulaire dans les sécrétions nasales s’est considérablement accrue suite à la provocation allergénique nasale, par rapport aux provocations avec un diluant. Les patients atteints de rhinite allergique ont montré l’évidence d’une corrélation entre les mastocytes sous-muqueux et la réponse clinique en phase initiale et une association entre les éosinophiles épithéliaux et l’IL-5 dans les sécrétions nasales. Aucune différence n’a été relevée après provocation allergénique concernant l’intégrité épithéliale, l’épaisseur de la membrane basale réticulaire, la zone glandulaire, l’expression des marqueurs d’activation du remodelage des voies respiratoires, y compris l’α-SMA, la HSP-47, la matrice extracellulaire, l’angiogenèse et la lymphangiogenèse pour la rhinite allergique par rapport au groupe témoin.

En conclusion, de nouvelles provocations allergéniques nasales répétitives chez des personnes atteintes de rhinite allergique persistante sévère ont abouti à une éosinophilie tissulaire. Le taux d’IL-5 s’est accru sans qu’il y ait de changements structurels et sans mettre en évidence un quelconque rapport entre l’inflammation Th2 et le développement d’un remodelage des voies respiratoires dans la rhinite allergique.

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Bilastina

Multidisciplinary Real-World Experience With Bilastine, a Second Generation Antihistamine

By Eprint, Informations, Nouveau

Lynde CW, Sussman G, Dion PL, Guenther L, Hébert J, Rao J, Leek TV, Waserman S. J Drugs Dermatol. 2020 Feb 1;19(2):145-154. doi: 10.36849/JDD.2020.4835.

Allergic conditions, such as seasonal allergic rhinitis, perennial allergic rhinitis (PAR), and urticaria (both acute and chronic) are frequently treated with H1-antihistamines. However, first-generation H1-antihistamines cause impairment and potentially interfere with restful sleep, cause hangovers or “morning after” effects, impair learning and memory, and reduce work efficiency. Second generation antihistamines, such as bilastine have shown to decrease allergy symptoms effectively without causing night-time sleep disturbances and related adverse events.

Bilastine is a prescription medicine. It is not derived from nor is it a metabolite of another antihistamine, has a rapid one-hour onset of action and provides sustained efficacy. Bilastine does not penetrate the brain, is scarcely metabolized and does not interact with cytochrome P450. For the treatment of allergic conditions in adults and children over 12 years of age, a daily oral dose of bilastine 20 mg is recommended. ç

This real world case project was developed to help optimize patient care and supported with evidence from the literature. It included patients between 9 and 76 years old with seasonal allergic rhinitis, perennial allergic rhinitis and chronic and acute urticaria as well as urticarial vasculitis and pruritus associated with inflammatory skin conditions. The presented cases using bilastine showed positive outcomes for the patients, relieving symptoms with safety and good tolerance.

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rinitis

Algorithme de traitement EUFOREA pour la rhinite allergique

By Sélection d'articles

P W Hellings, et al.

Rhinology . 2020 Sep 29. doi: 10.4193/Rhin20.246. Publication en ligne avant impression.

La rhinite allergique est la maladie inflammatoire chronique la plus courante. Elle touche plus de 100 millions de personnes en Europe, avec un impact significatif sur les individus, la société et les économies de la santé. La plupart du temps, les patients optent pour l’automédication en se rendant dans une pharmacie plutôt que solliciter les conseils d’un médecin en raison du délai d’attente pour obtenir un rendez-vous.

D’autres difficultés à obtenir un traitement efficace et approprié pour la rhinite allergique incluent l’incapacité à la reconnaître et à la diagnostiquer, puis à prescrire le traitement adéquat. Dernièrement, il y a eu un changement vers une approche de la gestion de la rhinite allergique davantage axée sur le patient, en mettant l’accent sur les stratégies personnalisées, prédictives, préventives et participatives.

L’EUFOREA (European Forum for Research and Education in Allergy and Airway Diseases) et les principaux leaders d’opinion mondiaux ont mis au point un algorithme de traitement pour faciliter le traitement de la rhinite allergique dans des contextes réels. Ce guide comprend une liste de vérification des choses à faire lors de l’évaluation des patients, y compris une liste des symptômes suggestifs de la rhinite allergique, des questions sur la suspicion d’asthme et des instructions sur l’utilisation des échelles visuelles. Il comprend cinq étapes : diagnostic, classification des patients, définition du traitement, choix des produits et activation du plan de traitement. L’éducation des patients est essentielle à chaque étape au même titre que leur participation au processus décisionnel et à l’établissement d’objectifs.

Cet algorithme est concis, simple à utiliser, adapté à toutes les parties prenantes, y compris les pharmacies, les médecins de soins primaires, les médecins ORL, les pneumologues, les allergologues et les pédiatres. Il fournit des recommandations fondées sur des données probantes et approuvées par des experts pour la prise en charge de la rhinite allergique. Le guide de poche complet est disponible sur le site Web de l’EUFOREA (www.euforea.eu).

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urticaria y antihistaminicos H1

Pharmacothérapie actuelle et émergente pour urticaire chronique spontanée : découverte des thérapeutiques non biologiques

By Sélection d'articles

Kam Lun Hon, Joyce T. S. Li, Alexander K.C. Leung, Vivian Lee

Expert Opin Pharmacother. 2020 Sep 29. doi: 10.1080/14656566.2020.1829593. Publication en ligne avant impression.

L’urticaire se caractérise par des papules au niveau des couches superficielles de la peau qui surviennent pendant six semaines ou plus, sans cause apparente. Il s’agit d’une condition qui réduit la qualité de vie du patient et peut représenter un fardeau économique et social important. L’objectif de cette revue était d’examiner les recommandations en matière de gestion de l’urticaire.

Selon l’initiative conjointe du réseau d’excellence fondé par l’UE, le Réseau européen global de l’allergie et de l’asthme, l’Académie européenne d’allergologie et d’immunologie clinique, l’Organisation mondiale de l’allergie et le Forum européen de dermatologie, la gestion de l’urticaire devrait se faire de manière progressive. Les antihistaminiques H1 de deuxième génération sont considérés comme un traitement de première intention. Chaque fois que les symptômes ne sont pas correctement contrôlés, le traitement doit suivre l’algorithme. Cet algorithme comprend une augmentation de la dose d’antihistaminiques H1 de deuxième génération associés à des antihistaminiques H1 de première génération, des antagonistes H2, de l’omalizumab, de la ciclosporine A ou des corticostéroïdes sur une courte durée, si nécessaire. Les nouveaux traitements en développement incluent l’inhibiteur de la tyrosine kinase de la rate, l’inhibiteur de la tyrosine kinase de Bruton, l’inhibiteur du récepteur de la prostaglandine D2, les antihistaminiques H4 et les produits biologiques. Les agents alternatifs incluent les antagonistes des récepteurs de leucotriène, les agents anticoagulants et antifibrinolytiques, les antidépresseurs, la vitamine D et d’autres agents anti-inflammatoires ou immunosuppresseurs.

Selon les auteurs, les antihistaminiques H1 de deuxième génération devraient toujours être considérés comme l’option thérapeutique de première intention pour la gestion de l’urticaire. Pour ceux qui ne répondent pas à une dose plus élevée d’antihistaminiques H1, il est recommandé d’ajouter de l’omalizumab. Des essais bien conçus sont nécessaires pour tirer des conclusions claires.

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asma alergia y covid

L’expression du gène ACE2 au niveau des voies respiratoires allergiques peut diminuer le risque et la gravité de la COVID-19

By Sélection d'articles

Sunita Chhapola Shukla

Eur Arch Otorhinolaryngol. 2020 Oct 6;1-4. doi: 10.1007/s00405-020-06408-7. Publication en ligne avant impression.

Au début de la pandémie de COVID-19, la rhinite allergique, l’allergie, l’asthme et la maladie pulmonaire obstructive chronique ont été considérés comme des facteurs de risque parce qu’ils ont tendance à s’aggraver pendant les infections virales respiratoires et que les symptômes des infections virales au niveau des voies respiratoires supérieures, la rhinite allergique et la grippe ont tendance à se chevaucher au début de la COVID-19. Cet examen visait à réviser les études récemment publiées qui ne prouvent pas que l’allergie et l’asthme sont des facteurs de risque ou augmentent la gravité de la COVID-19.

La documentation récente n’a pas montré que les maladies allergiques des voies respiratoires étaient un facteur de risque élevé ou augmentaient la gravité de la COVID-19. La raison est qu’il y a une réduction de l’expression du gène de l’enzyme de conversion de l’angiotensine 2 (ACE2) au niveau du nez et des cellules bronchiques des maladies allergiques des voies respiratoires.

Une faible expression d’ACE2 dans les cellules des voies respiratoires des personnes atteintes de rhinite allergique et d’asthme allergique diminue leur susceptibilité à la COVID-19 et peut ne pas être un facteur de risque d’infection grave. Cependant, cela ne se vérifie pas pour le phénotype d’asthme non atopique. D’autres études sont nécessaires pour comprendre l’impact des maladies allergiques respiratoires et de la réponse inflammatoire T2 sur la gravité et la susceptibilité de la COVID-19. Il est essentiel de poursuivre les traitements de l’asthme et de la rhinite allergique avec des corticostéroïdes inhalés, des produits biologiques et une immunothérapie allergénique pendant la pandémie de COVID-19.

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urticaria and covid

Prise en charge de l’urticaire chez les patients atteints de COVID-19: une revue systématique

By Sélection d'articles

Eyad Abuelgasim, Ann Christine Modaragamage Dona, Rajan Singh Sondh, Amer Harky

Dermatol Ther. 2020 Sep 28;e14328. doi: 10.1111/dth.14328. Publication en ligne avant impression.

La pandémie de COVID-19, causée par le coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS-CoV-2), a accru le fardeau des soins de santé en sus des différents symptômes se manifestant chez d’autres patients. Les signes de manifestations cutanées semblables à l’urticaire sont également de plus en plus nombreux. L’objectif de cette revue systématique était d’examiner la documentation actuelle concernant l’urticaire chez les patients atteints de la COVID-19.

Selon les lignes directrices de PRISMA, les chercheurs ont effectué une vaste recherche documentaire dans Medline, EMBASE, Scopus, Cochrane et Google Scholar, pour les termes « COVID-19 », « Coronavirus », « SRAS-CoV-2 », « urticaire », « œdème de Quincke » et « éruption cutanée » jusqu’en août 2020. Les articles relatifs à l’urticaire et/ou à l’œdème de Quincke en raison de la COVID-19 et de sa gestion et ses résultats ont été inclus.

Sur les 169 articles retournés par la recherche, 25 répondaient aux critères d’inclusion. Ces articles étaient des rapports de cas ayant permis de relier 26 patients infectés par le SRAS-CoV-2 avec des symptômes tels que l’urticaire et/ou l’œdème de Quincke. La plupart des patients (69 %, n = 16) avaient plus de 50 ans. Le traitement à base d’antihistaminiques et/ou de stéroïdes a résolu les symptômes dans des délais distincts allant de moins de 24 heures à 2 semaines. Il n’y avait aucun rapport de cas récurrents d’urticaire ou de non-réactivité au traitement.

Les patients infectés par le SRAS-CoV-2 qui développent des symptômes d’urticaire doivent être pris en charge avec des antihistaminiques. L’utilisation d’une faible dose de prednisolone doit être évaluée en fonction de chaque patient pour une durée la plus courte possible jusqu’à ce que les symptômes soient contrôlés.

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rinithis alercica aerosoles nasales

Comparaison entre une utilisation au besoin et une utilisation régulière du spray nasal de furoate de fluticasone chez les patients atteints de rhinite allergique persistante et pérenne, modérée à sévère: un essai contrôlé randomisé

By Sélection d'articles

Torpong Thongngarm, Chamard Wongsa, Phichayut Phinyo, Paraya Assanasen, Pongsakorn Tantilipikorn, Mongkhon Sompornrattanaphan

J Allergy Clin Immunol Pract . 2020 Oct 10;S2213-2198(20)31107-7. doi: 10.1016/j.jaip.2020.09.057. Publication en ligne avant impression.

La rhinite allergique est l’une des maladies les plus courantes dans le monde. Sa prévalence peut atteindre jusqu’à 50 % chez les enfants et 40 % chez les adultes. Elle constitue un lourd fardeau économique et a un impact sur la qualité de vie des patients. La rhinite allergique liée aux acariens ou aux allergènes intérieurs courants est une rhinite allergique dite pérenne. L’utilisation régulière de corticostéroïdes intranasaux est recommandée pour le traitement de la rhinite allergique pérenne. En raison de l’absence d’études évaluant l’utilisation au besoin des corticostéroïdes intranasaux, cette étude visait à comparer l’efficacité entre l’utilisation au besoin et l’utilisation régulière de ces produits dans le traitement de la rhinite allergique pérenne modérée à sévère.

Cet essai contrôlé randomisé a inclus 103 participants et a duré six semaines. Il a été demandé aux participants de prendre du furoate de fluticasone en spray nasal (27,5 mg) à raison de deux pulvérisations une fois par jour pendant une semaine, suivie d’une utilisation au besoin pendant cinq semaines (FF-au besoin) ou deux pulvérisations une fois par jour pendant six semaines (FF-régulier). Le critère d’évaluation principal était un changement dans le score total des symptômes nasaux (TNSS). Les critères d’évaluation secondaires incluaient un changement dans le flux inspiratoire nasal (NPIF pour Nasal Peak Inspiratory Flow), le score au questionnaire sur 36 portant sur la qualité de vie des patients souffrant de rhinoconjonctivite (RCQ-36) et la dose cumulative de furoate de fluticasone.

Les participants ont été divisés en deux groupes FF-au besoin (n = 51) et FF-régulier (n = 52). Le changement moyen de TNSS entre les deux groupes n’était pas significatif à six semaines; toutefois, le groupe FF-régulier tendait vers une amélioration plus importante du TNSS. Le NPIF moyen était plus important dans le groupe FF-régulier. Les deux groupes présentaient des améliorations similaires concernant le RCQ-36. La dose cumulative moyenne de FF dans le groupe « au besoin » correspondait à la moitié du groupe « régulier ».

En conclusion, dans chacun des deux groupes, les patients souffrant de rhinite allergique pérenne ont présenté une amélioration similaire du TNSS et de leur qualité de vie. Les patients du groupe « au besoin » ont reçu la moitié de l’exposition aux corticostéroïdes intranasaux.

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Association nulle entre les taux sériques de 25-hydroxyvitamine D et la rhinite allergique, la sensibilisation aux allergènes et la rhinite non allergique

By Sélection d'articles

Qi Feng, Klaus Bønelykke, Weronica Ek, Bo CHawes, Shuai Yuan, Ching Cheung, Gloria Li, Raymond Leung, Bernard Cheung

Clin Exp Allergy. 2020 Sep 18. doi: 10.1111/cea.13739. Publication en ligne avant impression.

La rhinite allergique et la sensibilisation allergique sont les affections allergiques les plus courantes et les plus répandues dans le monde. Il a été suggéré que la 25-hydroxyvitamine D sérique pourrait jouer un rôle dans l’immunomodulation et, par conséquent, dans la rhinite allergique et la sensibilisation aux allergènes. Cette étude visait à évaluer une association causale entre les taux de 25-hydroxyvitamine D et le risque de rhinite allergique ou de sensibilisation aux allergènes à l’aide d’une approche de randomisation mendélienne (RM) à deux échantillons.

Les variables instrumentales ont identifié sept polymorphismes mononucléotidiques (SNP) associés aux taux sériques de 25-hydroxyvitamine D. La rhinite allergique était le principal objectif. La sensibilisation aux allergènes et la rhinite non allergique constituaient des objectifs secondaires. Deux études de cohorte ont fourni les statistiques récapitulatives des associations pangénomiques des résultats. Une analyse RM avec une méthode pondérée à variance inversée et effets aléatoires a été utilisée comme analyse principale afin d’estimer l’ampleur globale de l’effet. Une analyse de sensibilité utilisant la méthode de la médiane pondérée et la méthode de régression MR-Egger a été réalisée. Une analyse de sous-groupe basée sur la synthèse de 25-hydroxyvitamine D-SNP a également été appliquée.

Aucune association causale entre la 25-hydroxyvitamine D sérique et le risque de rhinite allergique n’a été mise en évidence. L’analyse de sous-groupe n’a également montré aucune relation entre les SNP liés à la synthèse de la 25-hydroxyvitamine D et les résultats. L’analyse de sensibilité a donné les mêmes résultats.

En conclusion, cette étude n’a trouvé aucun élément mettant en évidence une association causale entre les taux sériques de 25-hydroxyvitamine D et le risque de rhinite allergique, de sensibilisation aux allergènes ou de rhinite non allergique dans la population d’ascendance européenne. Cette conclusion va à l’encontre d’une supplémentation en vitamine D en prévention des maladies allergiques.

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para identificar personas con rinitis alérgica.

Peut-on identifier la rhinite allergique à partir des données administratives : une étude de validation

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Katja Biering Leth-Møller, Tea Skaaby, Flemming Madsen, Janne Petersen

Pharmacoepidemiol Drug Saf. 2020 Sep 23. doi: 10.1002/pds.5120. Publication en ligne avant impression.

La prévalence de la rhinite allergique s’est accrue avec plus d’une personne sur cinq touchée. Cette étude visait à évaluer la validité de 13 différents algorithmes de prescription danois et des données hospitalières pour identifier les personnes atteintes de rhinite allergique.

Cette étude portait sur 10 653 adultes danois sur deux périodes. Les chercheurs se sont intéressés à la détection sérique d’une IgE spécifique positive et aux symptômes nasaux déclarés par le patient et en fait le principal étalon-or de la rhinite allergique. L’étalon-or secondaire de la rhinite allergique était le diagnostic réalisé par le médecin. Ils ont calculé la sensibilité, la spécificité, la valeur prédictive positive (VPP), la valeur prédictive négative et les intervalles de confiance à 95% correspondants pour chaque algorithme basé sur des registres au cours des deux périodes.

Tous les algorithmes montraient une faible sensibilité, quelle que soit la définition de la rhinite allergique ou de la période. Les valeurs prédictives positives les plus élevées ont été obtenues pour les algorithmes nécessitant des antihistaminiques et des corticostéroïdes intranasaux, avec une valeur de 0,69 (0,62 – 0,75) et une sensibilité correspondante de 0,10 (0,09 – 0,12) pour le principal étalon-or de la rhinite allergique.

En conclusion, en raison de la faible utilisation des médicaments sur ordonnance chez les personnes atteintes de rhinite allergique, la sensibilité était faible (≤ 0,40) pour tous les algorithmes quelle que soit la définition de la rhinite allergique. Les algorithmes basés sur les antihistaminiques et les corticostéroïdes intranasaux ont enregistré les VPP les plus élevées. Néanmoins, les VPP restaient modérées en raison d’une faible sensibilité lors de l’application d’un étalon-or strict (sIgE et symptômes nasaux). Les études utilisant des données administratives doivent examiner comment identifier de manière fiable la rhinite allergique (en utilisant différentes sources de données, par exemple) et analyser la manière dont une éventuelle erreur de classification pourrait avoir un impact sur leurs résultats.

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Effet positif du traitement par Helicobacter pylori sur l’évolution des patients souffrant d’urticaire chronique spontanée

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Mohammed Elhendawy, Maha Hagras, Shaimaa Soliman, Engi Seif Shaker

Am J Clin Pathol. 2020 Sep 17;aqaa134. doi: 10.1093/ajcp/aqaa134. Publication en ligne avant impression.

Les personnes souffrant d’urticaire chronique présentent de manière chronique de l’urticaire, des démangeaisons et des papules qui apparaissent et disparaissent pendant de longues périodes. L’urticaire chronique spontanée représente 80 à 90 % des cas d’urticaire chronique. La libération d’histamine et d’autres médiateurs inflammatoires par les mastocytes et les basophiles peut être induite par les immunoglobulines E (IgE) ou non-IgE. L’Helicobacter pylori est une bactérie à gram négatif à forte prévalence dans le monde qui colonise l’estomac avec persistance. Sa présence est associée à un risque accru d’ulcère peptique et de cancer gastrique. L’association faite entre l’Helicobacter pylori et l’urticaire chronique spontanée est controversée. Cette étude visait à évaluer la relation entre le traitement par éradication de l’Helicobacter pylori et la rémission de l’urticaire chronique spontanée.

Il s’agissait d’une étude pilote randomisée, en double aveugle, contrôlée par placebo, incluant 72 patients souffrant d’urticaire. Pour 27 d’entre eux, les résultats de la recherche d’antigène Helicobacter pylori dans les selles et l’amplification en chaîne par polymérase (PCR) lors de la biopsie gastrique étaient positifs. L’assignation d’un traitement anti-Helicobacter pylori ou d’un placebo s’est faite de manière aléatoire.

Les participants montrant un Helicobacter pylori présentaient des concentrations d’hémoglobine significativement plus faibles accompagnées d’une anémie microcytaire hypochrome ainsi que d’une fréquence significativement plus élevée de symptômes de dyspepsie. Tous les patients montrant un Helicobacter pylori (sauf 2) ont présenté une amélioration significative des démangeaisons liées à l’urticaire et des papules rouges après deux semaines de traitement par rapport à ceux ayant reçu un placebo.

Cette étude a mis en évidence une relation entre l’urticaire chronique spontanée et la présence de l’Helicobacter pylori dans le tissu gastrique. Les patients souffrant d’urticaire qui ne sont pas éligibles au traitement habituel de l’urticaire chronique doivent être testés à l’Helicobacter pylori, car le traitement par l’Helicobacter pylori a montré une amélioration des symptômes de l’urticaire chronique spontanée.

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