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Antihistaminiques H1

Évaluation des taux de rémission après des traitements de première et deuxième intentions et indicateurs de réfractarité aux antihistaminiques dans l’urticaire chronique

By Nouveau, Sélection d'articles

Sinem Ayse Ornek

Int Immunopharmacol. 2022 Sep 15;112:109198. doi: 10.1016/j.intimp.2022.109198. En ligne avant impression.

L’urticaire chronique est une affection courante caractérisée par la récurrence de papules avec prurit et/ou angiœdème pendant plus de 6 semaines. Les directives recommandent des doses standard d’antihistaminiques en première intention et une augmentation de la dose d’antihistaminiques en deuxième intention. Il manque des études sur le taux de rémission après les traitements de première et deuxième intentions ainsi que des indicateurs de réponse aux antihistaminiques. Le but de cette étude était d’évaluer le taux de réponse des traitements de première et deuxième intentions dans l’urticaire chronique et d’identifier les caractéristiques des patients permettant d’estimer le résultat du traitement.

Différents types de résultats pour l’urticaire ont été analysés rétrospectivement : 556 cas d’urticaire chronique spontané et 101 cas d’urticaire chronique inductible avec des données de suivi d’au moins 3 mois.

Les résultats ont montré que la dose standard d’antihistaminiques de 2e génération présentait une efficacité chez 43 % des patients. Et 28,8 % de patients supplémentaires étaient en rémission suite aux traitements de 2e intention. Augmenter la dose d’antihistaminiques, associer deux antihistaminiques de 2e génération, associer des antihistaminiques de 1re et 2e génération ou associer un antagoniste du récepteur des leucotriènes a permis une rémission chez 38,3 %, 35,8 %, 37,5% et 25 % de patients ayant reçu ces traitements, respectivement.

En conclusion, il est important de procéder par étape dans la prise en charge de l’urticaire chronique parce que le nombre de patients qui répondent au traitement augmente à chaque étape.

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Caractéristiques d’utilisation des antihistaminiques H1 dans 10 pays européens : une étude utilisant MASK-air® et des données de situation réelle Google Trends

By Sélection d'articles

Vieira RJ, Sousa-Pinto B, Anto JM, Sheikh A, Klimek L, Zuberbier T, Fonseca JA, Bousquet J

World Allergy Organ J. 2022 Jun 24;15(7):100660. doi: 10.1016/j.waojou.2022.100660. eCollection 2022 Jul.

Les données de situation réelle peuvent contribuer à fournir des données importantes sur différentes affections dont la rhinite allergique. Cependant, l’évaluation de ces informations peut s’avérer compliquée car les résultats d’utilisateurs d’Internet peuvent être influencés par différents facteurs dus à l’épidémiologie réelle des affections à évaluer mais aussi par l’attention qu’elles reçoivent dans les médias.

Cette étude a comparé les données en situation réelle de MASK-air®, une application mobile pour la rhinite allergique sur l’utilisation d’antihistaminiques H1 oraux de 2016 à 2020 dans 10 pays européens avec des données de Google Trends sur le volume relatif de recherches concernant ces antihistaminiques.

5 antihistaminiques H1 oraux ont été sélectionnés pour chaque pays et les investigateurs ont observé une concordance parfaite de l’ordre d’utilisation des antihistaminiques avec MASK-air® et Google Trends en France, en Allemagne, en Suède et au Royaume-Uni. Différents niveaux de concordance ont été observés dans les autres pays (Italie, Pologne, Portugal, Espagne, Suisse, Pays-Bas). En ce qui concerne les données de vente, les données étaient cohérentes entre Google Trends et MASK-air® en France, en Allemagne et au Royaume-Uni.

En conclusion, ces résultats suggèrent que les données de l’application mobile MASK-air® semblent partager la tendance observée avec d’autres données de situation réelles mais des études plus approfondies sont nécessaires.

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Prévalence, prise en charge et risque d’anaphylaxie dans l’urticaire au froid : Revue systématique et méta-analyse

By Sélection d'articles

Connor Prosty, Sofianne Gabrielli, Michelle Le, Luis F. Ensina, Xun Zhang, Elena Netchiporouk et Moshe Ben-Shoshan

J Allergy Clin Immunol Pract . 2021 Oct 18;S2213-2198(21)01129-6. doi: 10.1016/j.jaip.2021.10.012. En ligne avant impression.

L’urticaire chronique spontanée peut être causée par des déclencheurs spécifiques, notamment le froid, l’exercice ou la chaleur. L’urticaire chronique inductible peut coexister avec l’urticaire chronique spontanée et elle se définit par un déclencheur particulier provoquant les symptômes. L’urticaire inductible par le froid est un exemple d’urticaire physique causée par l’exposition à de l’air froid, des liquides froids ou des objets froids, et elle est associée à une grande morbidité et un  important risque d’anaphylaxie.

L’objectif de cette étude était d’évaluer la prévalence de l’urticaire au froid parmi les cas d’urticaire chronique et d’urticaire chronique inductible, d’évaluer sa prise en charge et de déterminer le taux d’anaphylaxie associée.

Les investigateurs ont effectué des recherches bibliographiques dans PubMed et EMBASE concernant des articles des dix dernières années sur l’urticaire au froid et/ou l’urticaire chronique inductible. Une analyse a été effectuée pour déterminer la prévalence de l’urticaire au froid parmi les cas d’urticaire chronique inductible et d’urticaire chronique, sa prise en charge par les antihistaminiques H1 et l’omalizumab, et le taux d’anaphylaxie associée.

La recherche a identifié 22 études, dont 14 ont été incluses dans la méta-analyse. La prévalence combinée de l’urticaire au froid chez les patients atteints d’urticaire chronique et d’urticaire chronique inductible était, respectivement, de 7,62 % [IC à 95 % : 3,45-15,99 % ; I= 98 %] et 26,10 % [IC à 95 % : 14,17-43,05 % ; I= 97 %]. L’urticaire au froid a été géré dans 95,67 % des cas par des antihistaminiques H1 [IC à 95 % : 92,47-97,54 % ; I2 = 38 %] et par l’omalizumab dans 5,85 % des cas [IC à 95 % : 2,55-13,22 % ; I= 83 %]. La prévalence globale de l’anaphylaxie était de 21,49 % [IC à 95 % : 15,79-28,54 % ; I2 = 69 %].

En conclusion, l’urticaire au froid est fréquente parmi les cas d’urticaire chronique et d’urticaire chronique inductible et elle déclenche fréquemment une anaphylaxie.
Les antihistaminiques H1 sont couramment utilisés pour sa gestion, suivis de l’omalizumab.

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Le rôle de la coagulation et des facteurs du complément pour l’activation des mastocytes dans la pathogenèse de l’urticaire chronique spontanée

By Sélection d'articles

Yuhki Yanase, Shunsuke Takahagi, Koichiro Ozawa y Michihiro Hide

Cells. 2021 Jul 12;10(7):1759. doi: 10.3390/cells10071759.

L’urticaire chronique spontanée est une affection cutanée, caractérisée par un œdème cutané et des poussées prurigineuses de plus de six semaines. Des médiateurs inflammatoires, tels que l’histamine, sont libérés par les mastocytes cutanés et/ou les basophiles périphériques au niveau cellulaire. Il est connu que la cascade de coagulation extrinsèque, déclenchée par les facteurs tissulaires (FT) et le complément, est à la base de la pathogenèse de l’urticaire chronique spontanée (UCS).

Cette revue visait à définir le rôle détaillé des cellules endothéliales vasculaires, des leucocytes, des facteurs de coagulation extrinsèques et des composants du complément dans l’activation, induite par les FT, des mastocytes cutanés et des basophiles périphériques dans la formation d’un œdème.

Le système de coagulation extrinsèque, déclenché par les FT et les facteurs de coagulation activés, a été suggéré dans la pathogenèse de l’urticaire. Certaines études ont rapporté son amélioration avec un traitement à l’héparine ou à la warfarine.

Le rôle détaillé des cellules endothéliales vasculaires dans les fuites plasmatiques, en particulier au niveau de zones locales de la peau, n’est pas clair dans l’UCS. Des études in vitro ont révélé que les cellules endothéliales vasculaires pourraient jouer un rôle au stade précoce de la pathogenèse de l’UCS, car les cellules endothéliales de la veine ombilicale humaine et les cellules endothéliales microvasculaires dermiques humaines expriment une grande quantité de FT à leur surface, en réponse à la combinaison de diverses molécules telles que l’histamine. Les leucocytes exprimant les FT peuvent générer la cascade de coagulation extrinsèque et produire des facteurs de coagulation activés, suivis de l’induction de la formation d’espaces intercellulaires de cellules endothéliales de la veine ombilicale humaine. L’expression des FT sur les monocytes peut être utilisée comme marqueur d’états pathologiques dans l’UCS et comme cible thérapeutique dans l’UCS grave et réfractaire. Des études ont également montré que des facteurs du complément, tels que le C5a, sont augmentés chez les personnes atteintes d’UCS.

Une nouvelle approche thérapeutique efficace pour l’urticaire grave et réfractaire pourrait être constituée de médicaments ciblant les facteurs de coagulation activés et/ou les composants du complément (tels que les antagonistes du C5a de faible poids moléculaire) et les cibles de la voie de coagulation extrinsèque déclenchée par les FT (axe d’activation constitué du système du complément et des mastocytes et/ou des basophiles).

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Pharmacocinétique et sécurité d’une formulation ophtalmique de bilastine à prise quotidienne unique, sans conservateur

By Publications relatives à la bilastine

Dolores Ochoa, Manuel Roman, Carmen Belmonte, Samuel Martin-Vilchez, Gina Mejia-Abril, Francisco Abad-Santos, Gonzalo Hernandez, Paula Arranz, Lorena Elgezabal, Nieves Fernandez

Adv Ther. 2021 Jun 12. doi: 10.1007/s12325-021-01801-y. En ligne avant impression.

La bilastine est un antihistaminique H1 de deuxième génération pour les affections allergiques. Une nouvelle formulation ophtalmique a été développée sur la base des profils d’efficacité et de sécurité de la formulation orale. Le but de cette étude était d’évaluer la sécurité et la pharmacocinétique de la bilastine ophtalmique (6 mg/ml) chez l’adulte, après une et plusieurs doses.

Il s’agissait d’une étude de biodisponibilité, en ouvert, monocentrique, de phase 1, incluant 12 participants en bonne santé (âgés de 18 à 55 ans). Les participants ont reçu une goutte de la formulation ophtalmique de bilastine dans chaque œil pendant cinq jours. Les taux sériques de bilastine étaient évalués par HPLC-MS/MS, et les effets indésirables étaient enregistrés pendant l’administration et le suivi.

Après plusieurs administrations, les taux sanguins de bilastine étaient de 2 682,26 ± 1 615,88 pg/ml à 2,5 heures. La demi-vie de la bilastine était de 7,88 ± 6,72 h. L’aire sous la courbe était de 19 512,51 ± 9 248,76 h/pg/ml. La dysgueusie était le principal événement indésirable, elle était légère et transitoire.

La formulation ophtalmique s’est avérée être absorbée en faibles quantités dans la circulation sanguine, montrant un bon profil de sécurité après l’administration de plusieurs doses.

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Les antagonistes des récepteurs de l’histamine H1 pourraient-ils être utilisés pour traiter la COVID-19 ?

By Sélection d'articles

Changbo Qu, Gwenny M. Fuhler, Yihang Pan

Int J Mol Sci. 2021 May 26;22(11):5672. doi: 10.3390/ijms22115672.

La pandémie de la COVID-19, causée par le SRAS-CoV-2, a entraîné d’importants problèmes de santé à long terme chez les personnes touchées par la maladie. Il est essentiel d’identifier de nouveaux traitements pour l’infection au virus COVID-19, avec  également de meilleurs résultats. L’objectif de cette revue est de résumer l’utilisation des antagonistes des récepteurs H1 dans l’infection par le SRAS-CoV-2.

L’une des caractéristiques communes de la COVID-19 sévère est une inflammation pulmonaire déséquilibrée. La réduction de l’inflammation pulmonaire peut aider à améliorer les manifestations cliniques de la COVID-19. Les antagonistes des récepteurs H1 peuvent inhiber le SRAS-CoV-2 via le récepteur H1 ou via le récepteur ACE2.  Les protéines de pointe du virus interagissent à la fois avec l’héparane sulfate cellulaire et l’ACE2 via le domaine de liaison au récepteur, et les antihistaminiques H1 peuvent perturber l’interaction entre l’héparane sulfate et la protéine de pointe, inhibant l’entrée du virus dans la cellule.

Les antagonistes des récepteurs H1 de nouvelle génération, tels que la loratadine et la desloratadine, peuvent aider à inhiber l’infection par le SRAS-CoV-2 en réduisant l’inflammation pulmonaire induite par l’histamine, ainsi que d’autres activités inflammatoires. Il a également été démontré que ces antihistaminiques exercent des effets antiviraux en bloquant les récepteurs H1 et, par conséquent, affectent la réplication du SRAS-CoV-2 via la médiation du métabolisme et les réponses immunitaires.

En conclusion, les antagonistes des récepteurs H1 sont des médicaments relativement peu coûteux, prêts à l’emploi et capables d’améliorer les résultats pour les patients en raison de leur rôle dans la réduction de l’inflammation et de leurs effets antiviraux. Ils peuvent également être des candidats prophylactiques intéressants pour réduire le risque d’infection par le SRAS-CoV-2 dans la population générale.

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Antihistaminiques et amphiphiles cationiques : ces vieilles molécules seraient-elles de nouveaux outils contre le COVID-19 ?

By Sélection d'articles

Clara Gitahy Falcao Faria, et al.

Med Hypotheses. 2021 Jan 24;148:110508. doi: 10.1016/j.mehy.2021.110508. En ligne avant impression.

Certaines études démontrent que des médicaments psychoactifs peuvent protéger contre l’infection par le SRAS-CoV-2. Des antihistaminiques H1 et des médicaments amphiphiles cationiques (CAD) ont été identifiés comme potentiellement efficaces contre le coronavirus. Les CAD entraînent des troubles du trafic intracellulaire, perturbant l’entrée et la réplication virale.

De nombreux antihistaminiques sont également des CAD, agissant sur l’entrée du virus et exerçant à la fois une régulation négative sur la libération par les macrophages pulmonaires humains d’IL-6, qui est sécrétée en grande quantité pendant l’orage cytokinique du COVID-19.

Les antihistaminiques H1 en général et les phénothiazines et leurs dérivés, en particulier, peuvent représenter une stratégie utile contre le SRAS-CoV-2 à différents stades, de la prophylaxie à la prévention des complications. De plus, un échantillon de 219 000 dossiers médicaux a démontré que trois antihistaminiques (azélastine, diphenhydramine et hydroxyzine) étaient associés à une incidence réduite du SRAS-CoV-2 chez les personnes de plus de 61 ans.

Bien que des études plus récentes suggèrent qu’un trouble psychiatrique puisse augmenter le risque de COVID-19 ou d’en développer une forme grave, les auteurs en sont venus à l’hypothèse que les patients souffrant de troubles mentaux, une fois hospitalisés en raison du COVID-19, voient leur risque augmenter en raison d’une possible réduction voire interruption de médicaments ayant un effet potentiel contre le SRAS-CoV-2.

En conclusion, les médicaments les mieux tolérés et ayant peu d’effets secondaires peuvent devenir des candidats prophylactiques pour réduire le risque d’infection par le SRAS-CoV-2 dans la population générale. Cependant, le rapport bénéfice-risque doit toujours être évalué.

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Prédicteurs de la réponse au traitement dans l’urticaire chronique spontanée

By Sélection d'articles

Jie Shen Fok, Pavel Kolkhir, Martin K. Church, Marcus Ma

Allergy . 2021 Feb 4. doi: 10.1111/all.14757. En ligne avant impression.

 

L’urticaire chronique spontanée consiste en des papules, un œdème de Quincke, ou les deux, durant plus de six semaines. Les patients souffrant d’urticaire chronique ont une qualité de vie altérée, affectant leurs relations, leur travail et leur sommeil. Les directives de traitement existantes recommandent une escalade thérapeutique, depuis les antihistaminiques H1 de deuxième génération à l’omalizumab et à la ciclosporine, jusqu’à une réponse complète.

Cette revue visait à évaluer les prédicteurs de réponse et de non-réponse à ces traitements dans l’urticaire chronique spontanée.

Une recherche systématique a été effectuée à l’aide de la base de données PubMed/MEDLINE, et 73 études ont été incluses. Différents niveaux de preuve ont été classés comme forts (prédicteurs robustes), faibles (prédicteurs émergents) ou non associés.

Une forte activité de la maladie, des niveaux élevés de protéine C-réactive, et le D-dimère sont des prédicteurs robustes d’une réponse faible ou nulle aux antihistaminiques H1. De faibles taux sériques d’IgE totales peuvent prédire une réponse à l’omalizumab. La réponse à la ciclosporine peut être prédite par un test positif de libération d’histamine par les basophiles, tandis que des IgE totales basses sont un prédicteur émergent.

En conclusion, il existe des prédicteurs cliniques et biochimiques d’une non-réponse aux antihistaminiques H1 et à l’omalizumab, ainsi que des prédicteurs d’une réponse à la ciclosporine. Ces prédicteurs peuvent aider les spécialistes à conseiller les patients et à privilégier les patients à risque de non-réponse pour une évaluation et un passage à des traitements plus efficaces.

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Repositionnement des antagonistes des récepteurs de l’histamine H1: La doxépine inhibe la viropexie du pseudovirus à spicule SARS-CoV-2 en bloquant l’ACE2

By Sélection d'articles

Shuai Ge, Xiangjun Wang, Yajing Hou, Yuexin Lv, Cheng Wang, Huaizhen He

Eur J Pharmacol . 2021 Jan 23;896:173897. doi: 10.1016/j.ejphar.2021.173897. Online ahead of print.

Depuis fin 2019, la propagation du coronavirus SARS-CoV-2 menace en permanence notre santé, au niveau mondial. Il existe un besoin urgent de médicaments et de vaccins efficaces pour lutter contre le COVID-19 ; cependant, cela peut prendre plus de temps que prévu. L’une des stratégies réalisables pour lutter contre cette situation consiste à réaffecter les médicaments existants et à raccourcir leur temps de développement pour lutter contre cette épidémie virale.

Il a été démontré que les antagonistes des récepteurs de l’histamine H1 (antihistaminiques H1) ont des effets antiviraux à large spectre.

L’objectif de cette étude était de passer au crible des médicaments potentiels parmi les récepteurs de l’histamine H1 qui pourraient avoir la capacité d’inhiber l’infection par le virus SRAS-CoV-2.

Cinq antihistaminiques H1 approuvés par la FDA se sont avérés avoir une bioaffinité pour l’enzyme de conversion de l’angiotensine 2 (ACE2), sur la base du modèle de chromatographie sur membrane cellulaire HEK293T surexprimant l’ACE2.

Par la suite, l’interaction entre ces médicaments et l’ACE2 a été déterminée par analyse frontale et par résonance plasmonique de surface (SPR), qui ont également démontré de manière consistante que ces hits se lient à l’ACE2 à des niveaux micromolaires d’affinité.

Un test par pseudovirus a permis d’observer que la doxépine pourrait inhiber l’entrée du pseudovirus à spicule SARS-CoV-2 dans la cellule exprimant l’ACE2, réduisant le taux d’infection à 25,8 %.

La doxépine peut être un médicament candidat pour des essais cliniques visant à combattre le COVID-19. Il est maintenant recommandé de comparer ces résultats avec les résultats in vivo et de fournir des preuves pour une évaluation dans le cadre d’essais cliniques.

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urticaria y antihistaminicos H1

Pharmacothérapie actuelle et émergente pour urticaire chronique spontanée : découverte des thérapeutiques non biologiques

By Sélection d'articles

Kam Lun Hon, Joyce T. S. Li, Alexander K.C. Leung, Vivian Lee

Expert Opin Pharmacother. 2020 Sep 29. doi: 10.1080/14656566.2020.1829593. Publication en ligne avant impression.

L’urticaire se caractérise par des papules au niveau des couches superficielles de la peau qui surviennent pendant six semaines ou plus, sans cause apparente. Il s’agit d’une condition qui réduit la qualité de vie du patient et peut représenter un fardeau économique et social important. L’objectif de cette revue était d’examiner les recommandations en matière de gestion de l’urticaire.

Selon l’initiative conjointe du réseau d’excellence fondé par l’UE, le Réseau européen global de l’allergie et de l’asthme, l’Académie européenne d’allergologie et d’immunologie clinique, l’Organisation mondiale de l’allergie et le Forum européen de dermatologie, la gestion de l’urticaire devrait se faire de manière progressive. Les antihistaminiques H1 de deuxième génération sont considérés comme un traitement de première intention. Chaque fois que les symptômes ne sont pas correctement contrôlés, le traitement doit suivre l’algorithme. Cet algorithme comprend une augmentation de la dose d’antihistaminiques H1 de deuxième génération associés à des antihistaminiques H1 de première génération, des antagonistes H2, de l’omalizumab, de la ciclosporine A ou des corticostéroïdes sur une courte durée, si nécessaire. Les nouveaux traitements en développement incluent l’inhibiteur de la tyrosine kinase de la rate, l’inhibiteur de la tyrosine kinase de Bruton, l’inhibiteur du récepteur de la prostaglandine D2, les antihistaminiques H4 et les produits biologiques. Les agents alternatifs incluent les antagonistes des récepteurs de leucotriène, les agents anticoagulants et antifibrinolytiques, les antidépresseurs, la vitamine D et d’autres agents anti-inflammatoires ou immunosuppresseurs.

Selon les auteurs, les antihistaminiques H1 de deuxième génération devraient toujours être considérés comme l’option thérapeutique de première intention pour la gestion de l’urticaire. Pour ceux qui ne répondent pas à une dose plus élevée d’antihistaminiques H1, il est recommandé d’ajouter de l’omalizumab. Des essais bien conçus sont nécessaires pour tirer des conclusions claires.

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Le contrôle clinique de l’UCS avec des antihistaminiques permet la tolérance de l’affection cutanée exacerbée par les AINS

By Sélection d'articles

Jorge Sánchez

J Allergy Clin Immunol Pract . 2020 Jul 14;S2213-2198(20)30700-5. doi: 10.1016/j.jaip.2020.06.057. Publication en ligne avant impression.

Un grand nombre de patients souffrant d’urticaire chronique spontanée présentent une exacerbation après un traitement par anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS). Bien que les directives internationales recommandent aux personnes souffrant d’urticaire d’éviter la prise d’AINS, dans certains cas il est difficile de faire autrement. Certaines études de cas rapportent que les antihistaminiques H1 peuvent aider à prévenir cette exacerbation.

Cette étude visait à évaluer si les antihistaminiques H1 peuvent aider à prévenir les réactions exacerbées par les AINS chez les personnes atteintes d’urticaire chronique spontanée.

Il s’agissait d’une étude croisée, multicentrique et ambispective réalisée dans 3 centres de Medellín, en Colombie, qui comprenait 121 participants souffrant d’urticaire chronique spontanée et ayant des antécédents d’exacerbation suite à la prise d’AINS. Un test de provocation diagnostique sans utilisation d’antihistaminiques et un test de provocation avec utilisation d’antihistaminiques ont été réalisés en recourant aux AINS mentionnés dans le dossier médical. L’ordre dans lequel les tests ont été effectués chez chaque participant a été déterminé par l’expérimentateur : les participants avec une première provocation diagnostique positive ont été soumis à une seconde provocation avec des antihistaminiques H1, ceux avec une première provocation négative avec des antihistaminiques H1 ont été soumis à une seconde provocation sans utilisation d’antihistaminiques H1, et ceux avec une première provocation diagnostique négative ou positive avec utilisation d’antihistaminiques H1 n’ont pas été soumis à une seconde provocation. Certains patients ont été soumis à un autre AINS avant le test de provocation diagnostique ou le test de provocation avec utilisation d’antihistaminiques H1.

Le test de provocation diagnostique a mis en évidence 96 participants testés positifs, 75 % (72 participants) tolérant les AINS impliqués dans la réaction lorsque des antihistaminiques H1 ont été ajoutés.

En conclusion, bien qu’il soit recommandé d’éviter la prise d’AINS chez les personnes souffrant d’urticaire chronique spontanée, l’utilisation concomitante d’antihistaminiques H1 peut aider à contrôler toute exacerbation supplémentaire de l’urticaire due au traitement par AINS.

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L’urticaire chronique dans le contexte de pratique clinique réelle au Royaume-Uni : résultats de l’étude multicentrique et non interventionnelle AWARE.

By Sélection d'articles

Savic S, Leeman L, El-Shanawany T, Ellis R, Gach JE, Marinho S, Wahie S, Sargur R, Bewley AP, Nakonechna A, Randall R, Fragkas N, Somenzi O, Marsland A.

Clin Exp Dermatol. 2020 Apr 4. doi: 10.1111/ced.14230. [Epub avant impression]

L’urticaire chronique désigne un ensemble d’affections cutanées qui incluent l’urticaire chronique spontanée et l’urticaire chronique inductible. Parmi les symptômes, on peut citer des papules démangeantes et/ou un œdème de Quincke pendant une période de plus de 6 semaines. L’objectif de cette étude était de fournir des informations démontrant le fardeau réel de l’urticaire chronique au Royaume-Uni.

L’étude non interventionnelle AWARE (A World-wide Antihistamine-Refractory chronic urticaria patient Evaluation) a recueilli des données auprès d’un échantillon représentatif de patients atteints d’urticaire chronique dans le monde entier. Un sous-ensemble de patients britanniques âgés de 18 à 75 ans souffrant d’urticaire chronique spontanée résistante aux antihistaminiques H1 a été analysé.

L’analyse de base portait sur 252 patients britanniques, dont 77,8 % de femmes, chez qui la maladie présentait une activité modérée à grave et constituait une composante spontanée de leur urticaire chronique. Les comorbidités comprenaient la dépression/l’anxiété (24,6 %), l’asthme (23,8 %) et la rhinite allergique (12,7 %). 57,9 % des patients avaient bénéficié d’un traitement. Ils ont également rapporté une baisse de l’activité et de la productivité au travail tandis que leur indice moyen dermatologique de la qualité de vie était de 9,5. Ces patients ont mentionné un besoin élevé de recourir à des soins de santé. La sévérité de l’urticaire chronique spontanée était liée au genre, à l’obésité, à l’anxiété et au diagnostic.

Seuls 28,5 % des patients britanniques ont effectué les neuf visites prévues dans le cadre de l’étude, ce qui limite l’analyse des méthodes de traitement à long terme et de l’impact de la maladie. Les patients souffrant d’urticaire chronique ont mentionné un taux de recours élevé à des soins de santé et une diminution de la qualité de vie, de la productivité au travail et de l’activité en règle générale, autant de points qui soulignent la nécessité de mettre en œuvre une prise en charge appropriée afin d’optimiser la qualité de vie des patients et de réduire le fardeau socio-économique que représente l’urticaire chronique au Royaume-Uni.

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rinitis alérgica

Étude de cas concrets multidisciplinaire avec la bilastine, un antihistaminique de deuxième génération

By Publications relatives à la bilastine

Lynde CW, Sussman G, Dion PL, Guenther L, Hébert J, Rao J, Leek TV, Waserman S.

 

J Drugs Dermatol. 2020 Feb 1;19(2):145-154. doi: 10.36849/JDD.2020.4835.

Les affections allergiques, telles que la rhinite allergique saisonnière, la rhinite allergique pérenne (RAP) et l’urticaire (aiguë et chronique) sont fréquemment traitées avec des antihistaminiques H1. Cependant, les antihistaminiques H1 de première génération provoquent des troubles et peuvent interférer avec un sommeil réparateur, provoquer des xylostomiases (effet « gueule de bois »), altérer l’apprentissage et la mémoire et réduire l’efficacité au travail. Les antihistaminiques de deuxième génération, tels que la bilastine, ont montré qu’ils réduisaient efficacement les symptômes d’allergies sans provoquer de troubles du sommeil la nuit ni d’événements indésirables associés.

La bilastine est un médicament délivré sur ordonnance. Il n’est pas dérivé ni n’est un métabolite d’un autre antihistaminique. Il a un délai d’action rapide d’une heure et offre une efficacité durable. La bilastine ne pénètre pas dans le cerveau, est à peine métabolisée et n’interagit pas avec le cytochrome P450. Pour le traitement des affections allergiques chez l’adulte et l’enfant de plus de 12 ans, une dose orale quotidienne de bilastine 20 mg est recommandée.

Cette étude de cas concrets a été développée pour aider à optimiser les soins aux patients et s’appuie sur des preuves provenant de la documentation. Elle portait sur des patients âgés de 9 à 76 ans atteints de rhinite allergique saisonnière, de rhinite allergique pérenne et d’urticaire chronique et aiguë ainsi que de vascularite urticarienne et de prurit associés à des affections cutanées inflammatoires.

Les cas présentés sous bilastine ont montré des résultats positifs pour les patients, soulageant les symptômes avec un bon profil d’innocuité et une bonne tolérance.

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ACCÈS

L’impact du traitement par la bilastine sur une éruption cutanée induite par les inhibiteurs de PD-1/PD-L1

By Publications relatives à la bilastine

Hirata T.

Ann Oncol. 2019 Feb;30 Suppl 1:i13. doi: 10.1093/annonc/mdz026.005. Epub du 8 janvier 2020

Plusieurs tumeurs sont traitées avec des inhibiteurs de PD-1/PD-L1, tels que nivolumab, pembrolizumab, atezolizumab. Cependant, ceux-ci sont connus pour provoquer une éruption cutanée dans certains cas. Le traitement des éruptions cutanées comprenait des antihistaminiques et des corticostéroïdes. La bilastine est un antihistaminique H1 de deuxième génération non sédatif, mais son efficacité dans les éruptions cutanées causées par les inhibiteurs de PD-1/PD-L1 est inconnue. Le but de cette étude était d’évaluer l’efficacité de la bilastine dans ces cas particuliers.

Cette étude a inclus 84 patients atteints d’une éruption cutanée PD-1/PD-L1 issus d’un groupe de 224 patients d’un centre médical japonais entre septembre 2014 et octobre 2018. Ils ont été classés en 4 groupes selon le traitement par l’antihistaminique systémique et la corticothérapie topique : (1) groupe bilastine et corticostéroïdes (n = 18), (2) un autre groupe antihistaminique et corticostéroïdes (n = 22), (3) groupe bilastine uniquement (n = 20) et (4) un autre groupe antihistaminique (n = 24).

Le groupe bilastine et des corticostéroïdes a montré une durée médiane de traitement significativement plus courte que le groupe 2. Le groupe bilastine a eu une période significativement plus courte de médicaments systémiques que l’autre groupe antihistaminique. Les événements indésirables signalés incluaient de la somnolence (3 %), des céphalées (3 %) et des étourdissements (3 %). Aucun événement indésirable grave n’a été rapporté.

En conclusion, le traitement à la bilastine a réduit le besoin et la durée de l’utilisation de corticostéroïdes topiques pour les éruptions cutanées induites par les inhibiteurs de PD-1/PD-L1 avec un bon profil d’innocuité.

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CSACI position statement: Newer generation H1-antihistamines are safer than first-generation H1-antihistamines and should be the first-line antihistamines for the treatment of allergic rhinitis and urticaria.

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Fein MN, Fischer DA, O’Keefe AW, Sussman GL.

Allergy Asthma Clin Immunol. 2019 Oct 1;15:61. doi: 10.1186/s13223-019-0375-9. eCollection 2019. Review.

Les antihistaminiques H1 sont la sorte de médicaments la plus utilisée pour traiter la rhinite allergique et l’urticaire. La première génération d’antihistaminiques existe depuis 1946, mais ses effets secondaires courants, tels que la somnolence, la diminution des fonctions cognitives, une mauvaise qualité du sommeil, la sécheresse buccale, des vertiges et de l’hypotension orthostatique, ont stimulé le développement d’antihistaminiques moins sédatifs de deuxième et troisième générations, qui sont entrés sur le marché dans les années 1980. Ces antihistaminiques H1 plus récents ont un meilleur profil d’innocuité tout en étant plus puissants et efficaces. Ils sont le traitement de première intention recommandé pour traiter la rhinite allergique modérée ainsi que l’urticaire sévère et chronique.

La Société canadienne d’allergie et d’immunologie clinique (SCAIC) recommande de préférer les antihistaminiques H1 de deuxième et troisième générations à ceux plus anciens pour traiter la rhinite allergique et l’urticaire. La SCAIC préconise également de ne vendre les antihistaminiques de première génération que sur prescription dans les pharmacies et de ne les utiliser qu’en dernier recours en raison de leurs risques.

Pour favoriser l’adoption de cette nouvelle pratique et l’amélioration de la santé et de la sécurité des patients, la SCAIC estime qu’il faut faire des efforts pour diffuser cette information aux fournisseurs de soins de santé et aux patients.

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