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urticaria

Chronic Spontaneous Urticaria

La pathogenèse de l’urticaire spontanée chronique: le rôle des cellules infiltrantes

By Sélection d'articles

Ana M. Giménez-Arnau, Laurence DeMontojoye, Riccardo Asero, Massimo Cugno, Kanokvalai Kulthanan, Yuhki Yanase, Michihiro Hide, Allen P. Kaplan

J Allergy Clin Immunol Pract. 2021 Apr 3:S2213-2198(21)00374-3. doi: 10.1016/j.jaip.2021.03.033. Publication électronique avant impression.

 

Dans l’urticaire spontanée chronique, les mastocytes cutanés sont activés pour initier le processus. Il existe différents déclencheurs. Selon une hypothèse, il s’agirait d’une maladie auto-immune non liée à une exposition à un agent exogène.

Elle se caractérise par un infiltrat cellulaire périvasculaire non nécrosant, autour des petites veinules de la peau. Cet infiltrat comprend des lymphocytes CD4+, des sous-types Th2 et Th1, des cytokines dérivées des cellules Th17, des neutrophiles, des éosinophiles, des basophiles et des monocytes, qui contribuent à la pathogenèse et à la sensibilité aux stéroïdes.

Cette revue se concentre sur la contribution de chaque cellule à la réponse inflammatoire et sur une vision du développement d’options thérapeutiques.

L’immunohistochimie peut aider à révéler la fonction de chaque cellule dans l’infiltrat périveinulaire. L’efficacité du rituximab est probablement due à la prévention de la synthèse d’auto-anticorps. Les corticostéroïdes inhibent la fonction des lymphocytes T et des éosinophiles et ils préviennent la sortie de la plupart des types de cellules, de la circulation sanguine vers les tissus.

À l’avenir, des études pourraient inclure des médicaments à spécificité croissante dans l’urticaire, tels que le secukinumab (ciblant l’IL-17), le dupilumab (ciblant les cytokines dépendant des Th-2, IL-4 et IL-3), le mépolizumab, le reslizumab et le benralizumab (ciblant les Th2 et les cytokines dépendant des éosinophiles), l’avdoralimab (récepteur de C5a du complément) et le lirentelimab (ciblant Siglec-8 à la surface des mastocytes et des éosinophiles).

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Différences de microbiote intestinal entre la rhinite allergique, la dermatite atopique et l’urticaire cutanée : une étude pilote.

By Sélection d'articles

Yu-Jih Su, Sheng-Dean Luo, Chung-Yuan, Ho-Chang Kuo

Medicine (Baltimore). 2021 Mar 5;100(9):e25091.
doi: 10.1097/MD.0000000000025091.

Les prévalences de la rhinite allergique et de l’urticaire augmentent. La flore intestinale ou microbiote peut influencer leurs pathogenèses. Cette étude visait à comparer les différences entre les microbiotes intestinaux de personnes atteintes de dermatite atopique, de rhinite allergique et d’urticaire chronique.

L’étude a inclus 19 participants atteints d’eczéma, 9 d’urticaire et 11 de rhinite allergique. Les microbiotes ont été comparés en examinant des échantillons fécaux des participants, en utilisant le séquençage d’amplicons de l’acide ribonucléique ribosomal 16S, la bio-informatique et l’analyse statistique.

Les trois groupes de patients avaient des données cliniques similaires. Les microbiotes étaient sensiblement différents entre les participants atteints de dermatite atopique, de rhinite allergique et d’urticaire chronique, démontrant des axes intestin-peau et intestin-nez. Il a été trouvé plus d’espèces Bacteroidales dans les allergies cutanées que dans la rhinite allergique. Ceci peut représenter un lien entre la flore intestinale et l’allergie cutanée, car les colonies de la flore intestinale diffèrent considérablement entre elles.

En conclusion, différentes conditions ont des microbiotes hétérogènes. L’espèce Bacteroidales pourrait représenter un lien entre la flore intestinale et l’allergie cutanée, les Bacteroides Plebeius DSM 17135 étant significativement associés à l’urticaire. Les Ruminococcacées sont également associées à des maladies allergiques.

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Réponses neurophysiologiques exagérées aux facteurs de stress chez des patients atteints d’urticaire chronique spontanée

By Sélection d'articles

Engel-Yeger B, Maurer M, Hawro T, Zubedat S, Avital A, Kessel A

Clin Exp Allergy. 2021 Feb 22. doi: 10.1111/cea.13854. En ligne avant impression.

L’urticaire chronique spontanée a un impact sur la qualité de vie et le bien-être émotionnel des personnes qui en souffrent. Les personnes atteintes d’urticaire chronique spontanée présentent une détresse émotionnelle, de l’anxiété, de la dépression, des troubles somatoformes et un stress accrus, en corrélation avec l’activité de l’urticaire.

Les personnes atteintes d’urticaire chronique spontanée peuvent être plus sensibles aux facteurs de stress et donc présenter des réponses de stress accrues. Les réponses de stress peuvent conduire à la sécrétion de neuropeptides par les nerfs sensoriels de la peau, interagissant avec les mastocytes et libérant de l’histamine, provoquant des crises d’urticaire chronique spontanée.

Cette étude a comparé les réponses de stress au sursaut acoustique et les niveaux du stress, chez 47 personnes souffrant d’urticaire chronique spontanée et 56 volontaires en bonne santé. Les niveaux du stress ont été évalués avec l’Échelle de stress perçu.

La séance d’exposition aux agents stressants durait trois minutes. Les participants ont été exposés à 40 stimuli de sursaut auditifs, espacés de manière aléatoire. Les réponses aux stimuli ont été mesurées par évaluation électromyographique de l’amplitude de la contraction du muscle orbiculaire de l’oeil et du nombre de clignements oculaires, pour chaque stimulus de sursaut.

Les personnes atteintes d’urticaire chronique spontanée avaient des réponses plus fortes aux stimuli de sursaut auditifs que les volontaires en bonne santé, avec des valeurs moyennes élevées en électromyographie et un nombre plus élevé de clignements oculaires. Les personnes atteintes d’urticaire avaient également des réponses de stress plus longues et des niveaux de stress plus importants, selon l’évaluation par l’Échelle de stress perçu.

En conclusion, les personnes atteintes d’urticaire ont des réponses de stress accrues, selon des mesures objectives et subjectives. Les mécanismes neuro-immuns sous-jacents doivent être étudiés davantage, car il est possible que le stress prédispose à l’urticaire spontanée chronique et que l’urticaire spontanée chronique augmente le stress, formant une boucle d’amplification de la maladie.

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Prédicteurs de la réponse au traitement dans l’urticaire chronique spontanée

By Sélection d'articles

Jie Shen Fok, Pavel Kolkhir, Martin K. Church, Marcus Ma

Allergy . 2021 Feb 4. doi: 10.1111/all.14757. En ligne avant impression.

 

L’urticaire chronique spontanée consiste en des papules, un œdème de Quincke, ou les deux, durant plus de six semaines. Les patients souffrant d’urticaire chronique ont une qualité de vie altérée, affectant leurs relations, leur travail et leur sommeil. Les directives de traitement existantes recommandent une escalade thérapeutique, depuis les antihistaminiques H1 de deuxième génération à l’omalizumab et à la ciclosporine, jusqu’à une réponse complète.

Cette revue visait à évaluer les prédicteurs de réponse et de non-réponse à ces traitements dans l’urticaire chronique spontanée.

Une recherche systématique a été effectuée à l’aide de la base de données PubMed/MEDLINE, et 73 études ont été incluses. Différents niveaux de preuve ont été classés comme forts (prédicteurs robustes), faibles (prédicteurs émergents) ou non associés.

Une forte activité de la maladie, des niveaux élevés de protéine C-réactive, et le D-dimère sont des prédicteurs robustes d’une réponse faible ou nulle aux antihistaminiques H1. De faibles taux sériques d’IgE totales peuvent prédire une réponse à l’omalizumab. La réponse à la ciclosporine peut être prédite par un test positif de libération d’histamine par les basophiles, tandis que des IgE totales basses sont un prédicteur émergent.

En conclusion, il existe des prédicteurs cliniques et biochimiques d’une non-réponse aux antihistaminiques H1 et à l’omalizumab, ainsi que des prédicteurs d’une réponse à la ciclosporine. Ces prédicteurs peuvent aider les spécialistes à conseiller les patients et à privilégier les patients à risque de non-réponse pour une évaluation et un passage à des traitements plus efficaces.

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The usage, quality and relevance of information and communications technologies in patients with chronic urticaria:

L’utilisation, la qualité et la pertinence des technologies de l’information et de la communication chez les patients souffrant d’urticaire chronique : une étude UCARE

By Sélection d'articles

Marcus Maurera, et al.

World Allergy Organ J . 2020 Oct 30;13(11):100475. doi:10.1016/j.waojou.2020.100475. eCollection 2020 Nov.

L’urticaire chronique se caractérise par des papules qui démangent ou un œdème de Quincke ou les deux pendant une durée de six semaines ou plus. Elle a un impact sur la qualité de vie physique et émotionnelle des patients. Les personnes souffrant d’urticaire chronique et d’autres affections chroniques recherchent des informations par le biais des technologies de l’information et des communications (TIC). Cette étude visait à évaluer la fréquence d’utilisation et la préférence des TIC chez les patients atteints d’urticaire chronique.

Il s’agissait d’une étude transversale incluant 1 800 patients atteints d’urticaire chronique spontanée ou d’urticaire chronique inductible, âgés de plus de 12 ans, sélectionnés dans des centres de santé primaires, des hôpitaux universitaires ou des cliniques spécialisées UCARE (Urticaria Centers of Reference and Excellence) dans 16 pays. Les patients ont été invités à répondre à 23 questions notamment concernant l’utilisation des TIC (type, fréquence, préférence, qualité). Les réponses ont été enregistrées dans une base de données. Les TIC ont ensuite été classées en trois groupes : One-to-one (un-à-un) : SMS, WhatsApp, Skype et e-mail ; One-to-many (un-à-plusieurs) : YouTube, navigateurs Web, blogs ou forums ; et Many-to-many (plusieurs-à-plusieurs) : Instagram, Twitter, Facebook et LinkedIn.

Dans le monde, la plupart des patients atteints d’urticaire chronique avaient accès à des plateformes TIC (99,6 %) et à Internet (96,7 %). Les plateformes TIC les plus utilisées ont été les One-to-one (85,4 %), suivies par les One-to-many (75,5 %) et les Many-to-many (59,2 %). L’utilisation des plateformes TIC s’est accrue avec l’éducation des patients. Les plateformes One-to-many ont été privilégiées pour les informations d’ordre général sur la santé et les informations relatives à l’urticaire chronique. Pour obtenir des informations spécifiques sur l’urticaire chronique, 3 patients sur 4 ont utilisé un navigateur Web, 20,9 % ont utilisé YouTube et 13,6 % ont utilisé Facebook. Un patient sur cinq n’a utilisé aucune forme de TIC. La qualité des informations a été jugée très intéressante et de bonne qualité pour les informations d’ordre général sur la santé (53,5 %) et les informations relatives à l’urticaire chronique (51,5 %) par rapport aux autres catégories.

En conclusion, dans le monde entier, pour obtenir des informations relatives à la santé et à l’urticaire, les patients ont majoritairement recours à l’utilisation des technologies de l’information et des communications, les navigateurs Web étant la plateforme qu’ils privilégient.

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Cold urticaria what we know and what we do not know

Certitudes et zones d’ombre autour de l’urticaire au froid

By Sélection d'articles

Natalya Maltseva, et al.

Allergy. 2020 Nov 28. doi: 10.1111/all.14674. Publication en ligne avant impression.

L’urticaire au froid est un sous-type d’urticaire chronique inductible qui se caractérise par l’apparition de papules et/ou d’un œdème de Quincke après une exposition au froid. Elle constitue un problème clinique complexe en raison du risque d’anaphylaxie induite par le froid, de sa longue durée et des difficultés à établir le diagnostic de l’urticaire au froid atypique. La classification de l’urticaire au froid comprend des sous-types typiques et atypiques. Des études et directives récentes ont fait progresser sa compréhension et sa gestion.

Il semble que ce type d’urticaire implique la formation d’auto-allergènes et d’IgE pour ces auto-allergènes induits par le froid ce qui provoque la libération de médiateurs par les mastocytes cutanés.

On sait que les papules induites par le froid se développent lors du réchauffement et disparaissent en une heure et qu’une anaphylaxie peut survenir. Son diagnostic repose sur les antécédents du patient et les tests de stimulation par le froid. D’autres tests incluant la recherche d’infections sous-jacentes doivent être effectués, si le dossier du patient est pertinent. La prise en charge de l’urticaire au froid consiste à éviter le froid, à utiliser des antihistaminiques non sédatifs et, si nécessaire, à recourir à l’omalizumab.

Les questions laissées sans réponse incluent l’épidémiologie de l’urticaire au froid, les mécanismes pathologiques sous-jacents, l’hétérogénéité clinique et les résultats du traitement.

Une étude prospective observationnelle multicentrique internationale COLD-CE est en cours dans l’objectif d’améliorer globalement la compréhension de l’urticaire et de l’anaphylaxie au froid, les recherches concernant leur physiopathologie étant une priorité. L’œdème de Quincke oropharyngé et/ou l’anaphylaxie au froid dans l’urticaire au froid requièrent l’étude complémentaire d’agents innovants. La prochaine limite de la recherche menant à de nouvelles cibles thérapeutiques réside dans l’utilisation d’approches génomiques, post-génomiques et d’apprentissage automatique.

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Urticaria (angioedema) and COVID- 19 infection

Urticaire (œdème de Quincke) et infection à la COVID-19

By Sélection d'articles

Mojgan Najafzadeh, Fanila Shahzad, Nader Ghaderi, Kaveh Ansari, Badie Jacob, Andrew Wright

J Eur Acad Dermatol Venereol . 2020 Jun 11;10.1111/jdv.16721. doi:10.1111/jdv.16721. Publication en ligne avant impression.

La relation entre l’urticaire et l’infection à la COVID-19 a rarement été signalée. Cependant, outre des symptômes respiratoires conventionnels, certains patients atteints de la COVID-19 ont rapporté avoir également souffert de manifestations cutanées, telles que des urticaires et des œdèmes de Quincke.

Il s’agit d’une étude de cas concernant un homme âgé qui a présenté pour la première fois une urticaire prurigineuse généralisée de 1,5 à 8,0 cm de diamètre, un malaise général, de la fatigue, de la température et des maux de gorge. Ses tests aux infections parasitaires et bactériennes étaient négatifs, mais le patient présentait toutefois un faible taux de globules blancs et une lymphopénie. Le scanner thoracique a mis en évidence une pneumonie avec des zones d’opacification bilatérales et sous-pleurales d’aspect verre dépoli, une consolidation affectant les lobes inférieurs, confirmant ainsi le diagnostic de COVID-19.

Bien que la relation entre l’urticaire et l’infection ait rarement été rapportée, la littérature suggère que l’urticaire et l’œdème de Quincke peuvent être induits par des infections virales et bactériennes. L’urticaire a déjà été associée au cytomégalovirus, au virus herpétique et au virus d’Epstein-Barr. Il a également été constaté qu’une fois l’infection virale maîtrisée, les manifestations de l’urticaire disparaissaient.

Une étude portant sur 88 patients atteints de la COVID-19 ayant analysé l’atteinte cutanée a révélé que 20,4 % présentaient une manifestation cutanée, 8 d’entre eux l’ont développée au début de la maladie, tandis que 10 l’ont développée après l’hospitalisation. Les manifestations cutanées étaient une éruption érythémateuse, une urticaire généralisée et des vésicules de type varicelle.

Les manifestations cutanées urticariennes peuvent être utilisées comme éventuel indicateur diagnostique aux premiers stades de développement de la COVID-19.

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urticaria angioedema hipersensibilidad

Les IgM et IgA associés aux auto-anticorps IgG contre FcεRIα sont fréquents et associés aux marqueurs de maladie de l’urticaire chronique spontanée

By Sélection d'articles

Altrichter S, Zampeli V, Ellrich A, Zhang K, Church MK, Maurer M.

Allergy. 2020 May 23. doi: 10.1111/all.14412. Publication en ligne avant impression.

L’urticaire chronique spontanée (UCS) est une maladie de la peau provoquée par les mastocytes qui se caractérise par la récurrence de papules transitoires, d’œdèmes de Quincke ou des deux pendant plus de 6 semaines. Les auto-anticorps IgG contre le récepteur IgE de haute affinité, FcεRIα, contribuent à la pathogenèse de l’urticaire chronique spontanée auto-immune.

L’objectif de cette étude était de développer un test ELISA pour évaluer les taux sérologiques des auto-anticorps IgG, IgM et IgA contre FcεRIα et d’explorer si leur présence est liée aux caractéristiques cliniques de l’UCS, y compris la réponse aux tests cutanés au sérum autologue (TCSA).

Les échantillons sériques de 35 personnes souffrant d’une UCS et de 52 personnes en bonne santé ont été testés à l’aide d’un test ELISA pour les auto-anticorps IgG, IgM et IgA contre FcεRIα. 24 % des personnes souffrant d’une UCS présentaient des taux sérologiques élevés d’IgG-anti-FcεRIα contre 6 % pour les personnes en bonne santé. Les niveaux d’IgM et d’IgA étaient positifs pour plus de la moitié des personnes atteintes d’une UCS, contre 5 % pour les personnes en bonne santé. La présence d’auto-anticorps IgM élevée, hors IgG et IgA, était significativement plus fréquente chez les personnes souffrant d’une UCS et positives aux TCSA (72 %) que chez les personnes négatives aux TCSA (33 %). De plus, il apparaît que les niveaux élevés d’IgM-anti-FcεRIα, hors IgG ou IgA contre FcεRIα, sont liés à une faible numération des basophiles et des éosinophiles dans le sang.

En conclusion, les personnes atteintes d’une UCS présentent des taux sérologiques importants d’IgM-anti-FcεRIα qui peuvent être symptomatiques d’une UCS auto-immune.

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Efficacité et innocuité de la supplémentation active en vitamine D chez les patients souffrant d’urticaire chronique spontanée

By Sélection d'articles

Ahmed Mohamed A, Hussein MS, Salah EM, Eldemery A, Darwish MM, Ghaith DM, Attala RA, El Borolossy R.

J Dermatolog Treat. 2020 Apr 29:1-22. doi: 10.1080/09546634.2020.1762838. [Epub avant impression]

L’urticaire chronique spontanée est l’une des maladies cutanées les plus courantes qui se caractérise par la récurrence de papules transitoires, d’œdèmes de Quincke ou des deux pendant plus de 6 semaines. La vitamine D joue un rôle majeur dans l’homéostasie des os. Elle a également une action immunomodulatrice sur l’immunité innée et adaptative. Certaines études ont montré que la vitamine D joue également un rôle dans l’amélioration des symptômes cliniques de l’urticaire chronique.

Cette étude visait à évaluer la corrélation entre les taux sériques de vitamine D et l’urticaire chronique spontanée ainsi que son efficacité et son innocuité.

L’étude incluait 77 participants souffrant d’urticaire chronique spontanée et 67 participants en bonne santé. Pendant 12 semaines, ils ont reçu par jour, de manière aléatoire 0,25 ug d’alfacalcidol ou un placebo.

Le taux sérique de vitamine D des participants souffrant d’urticaire chronique spontanée était sensiblement inférieur à celui relevé chez les participants en bonne santé au début de l’étude. 12 semaines après l’administration de l’alfacalcidol, le taux sérique de vitamine D des participants souffrant d’urticaire chronique spontanée était sensiblement plus élevé que celui relevé chez les participants ayant reçu un placebo. En outre, le taux sérique moyen d’IL6, de CRP et de TNFa a également diminué de manière significative chez ces participants.

Bien que la carence en vitamine D soit plus fréquente chez les personnes souffrant d’urticaire chronique spontanée, la supplémentation en alfacalcidol peut avoir un rôle bénéfique dans le traitement d’appoint de l’urticaire chronique spontanée sans engendrer d’effets secondaires pertinents.

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L’urticaire chronique dans le contexte de pratique clinique réelle au Royaume-Uni : résultats de l’étude multicentrique et non interventionnelle AWARE.

By Sélection d'articles

Savic S, Leeman L, El-Shanawany T, Ellis R, Gach JE, Marinho S, Wahie S, Sargur R, Bewley AP, Nakonechna A, Randall R, Fragkas N, Somenzi O, Marsland A.

Clin Exp Dermatol. 2020 Apr 4. doi: 10.1111/ced.14230. [Epub avant impression]

L’urticaire chronique désigne un ensemble d’affections cutanées qui incluent l’urticaire chronique spontanée et l’urticaire chronique inductible. Parmi les symptômes, on peut citer des papules démangeantes et/ou un œdème de Quincke pendant une période de plus de 6 semaines. L’objectif de cette étude était de fournir des informations démontrant le fardeau réel de l’urticaire chronique au Royaume-Uni.

L’étude non interventionnelle AWARE (A World-wide Antihistamine-Refractory chronic urticaria patient Evaluation) a recueilli des données auprès d’un échantillon représentatif de patients atteints d’urticaire chronique dans le monde entier. Un sous-ensemble de patients britanniques âgés de 18 à 75 ans souffrant d’urticaire chronique spontanée résistante aux antihistaminiques H1 a été analysé.

L’analyse de base portait sur 252 patients britanniques, dont 77,8 % de femmes, chez qui la maladie présentait une activité modérée à grave et constituait une composante spontanée de leur urticaire chronique. Les comorbidités comprenaient la dépression/l’anxiété (24,6 %), l’asthme (23,8 %) et la rhinite allergique (12,7 %). 57,9 % des patients avaient bénéficié d’un traitement. Ils ont également rapporté une baisse de l’activité et de la productivité au travail tandis que leur indice moyen dermatologique de la qualité de vie était de 9,5. Ces patients ont mentionné un besoin élevé de recourir à des soins de santé. La sévérité de l’urticaire chronique spontanée était liée au genre, à l’obésité, à l’anxiété et au diagnostic.

Seuls 28,5 % des patients britanniques ont effectué les neuf visites prévues dans le cadre de l’étude, ce qui limite l’analyse des méthodes de traitement à long terme et de l’impact de la maladie. Les patients souffrant d’urticaire chronique ont mentionné un taux de recours élevé à des soins de santé et une diminution de la qualité de vie, de la productivité au travail et de l’activité en règle générale, autant de points qui soulignent la nécessité de mettre en œuvre une prise en charge appropriée afin d’optimiser la qualité de vie des patients et de réduire le fardeau socio-économique que représente l’urticaire chronique au Royaume-Uni.

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Urticaire et œdème de Quincke à travers les siècles

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Saini S, Shams M, Bernstein JA, Maurer M.

J Allergy Clin Immunol Pract. 2020 Apr 13. pii: S2213-2198(20)30329-9. doi: 10.1016/j.jaip.2020.03.030. [Epub avant impression]

Les symptômes de l’urticaire chronique incluent l’apparition de papules démangeantes, d’œdèmes de Quincke ou des deux, provoquée par la libération d’histamine, de métabolites de prostaglandine, de leucotriènes, du facteur d’activation plaquettaire et d’autres médiateurs pro-inflammatoires, qui conduisent à la vasodilatation et à l’extravasation, à l’activation du nerf sensitif et à l’infiltration cellulaire.

L’urticaire chronique est un état clinique courant qui altère la qualité de vie des personnes et représente un lourd fardeau pour la santé. Les directives du consensus international qui ont été publiées recommandent l’utilisation de la terminologie et des définitions standard pour différents types d’urticaire chronique, tels que l’urticaire chronique spontanée et l’urticaire chronique inductible. Cependant, on constate un manque de compréhension des voies mécanistiques et du traitement chez certaines populations plus vulnérables, telles que les enfants, les personnes âgées et les femmes enceintes ou allaitantes.

De 40 à 50 % des patients sont traités efficacement par monothérapie avec un antihistaminique H1 non sédatif ou avec 2 à 4 fois la dose recommandée d’un antihistaminique H1 non sédatif. Les produits biologiques comme l’omalizumab ou les immunosuppresseurs tels que la cyclosporine sont utilisés lorsque les patients ne répondent pas à des traitements plus simples. Il existe des données prouvant que l’omalizumab peut être utilisé en toute sécurité chez les populations vulnérables. En revanche, la cyclosporine ne convient pas à ces populations en raison de sa plus grande toxicité.

Les patients vulnérables atteints d’urticaire chronique doivent recevoir des traitements supplémentaires.

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Urticaire : Collegium Internationale Allergologicum (CIA) Mise à jour de 2020.

By Sélection d'articles

Maurer M, Eyerich K, Eyerich S, Ferrer M, Gutermuth J, Hartmann K, Jakob T, Kapp A, Kolkhir P, Larenas-Linnemann D, Park HS, Pejler G, Sánchez-Borges M, Schäkel K, Simon D, Simon HU, Weller K, Zuberbier T, Metz M.

Int Arch Allergy Immunol. 2020 Mar 30:1-13. doi: 10.1159/000507218. [Epub avant impression] Review.

L’urticaire chronique (UC) est une maladie hétérogène persistante, gravement débilitante et souvent mal contrôlée. Des études récentes ont montré que la prévalence de l’UC et de ses sous-formes peut être plus hétérogène qu’on ne le pensait auparavant.

Cette mise à jour sur l’urticaire chronique se concentre sur sa prévalence et sa pathogenèse, le spectre croissant de mesures des résultats déclarés par les patients pour évaluer l’activité, l’impact et le contrôle de la maladie, ainsi que les futures options de traitement.

L’urticaire chronique est une maladie causée par les mastocytes, qui se manifeste par des papules transitoires (urticaire), un œdème de Quincke, ou les deux, sans déclencheurs précis et sans réapparition de signes et symptômes pendant plus de six semaines. Il est fréquent chez les enfants et les adultes. Sa prévalence augmente avec des différences substantielles entre les régions géographiques.

L’objectif du traitement dans l’urticaire chronique réside dans le contrôle complet de la maladie avec absence de signes et symptômes, ainsi que dans la normalisation de la qualité de vie. La surveillance mise en place par les spécialistes peut recourir à des ensembles de mesures des résultats déclarés par les patients. Les antihistaminiques et l’omalizumab sont les seuls traitements actuellement autorisés pour l’urticaire chronique. Certains inhibent les effets des signaux qui conduisent à l’activation et à l’accumulation des mastocytes, d’autres inhibent les voies intracellulaires d’activation et de dégranulation des mastocytes ou font taire les mastocytes en se liant aux récepteurs inhibiteurs.

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Le rôle des éosinophiles dans l’urticaire chronique spontanée

By Sélection d'articles

Altrichter S, Frischbutter S, Fok JS, Kolkhir P, Jiao Q, Skov PS, Metz M, Church MK, Maurer M

J Allergy Clin Immunol. 2020 Mar 26. pii: S0091-6749(20)30406-1. doi: 10.1016/j.jaci.2020.03.005. [Epub avant impression]

L’urticaire chronique spontanée est une maladie cutanée provoquée par les mastocytes, caractérisée par la récurrence de papules transitoires, d’œdèmes de Quincke ou des deux pendant plus de 6 semaines. Des études récentes ont suggéré que les éosinophiles pourraient également jouer un rôle majeur dans la symptomatologie. Dans l’urticaire, on observe généralement une éosinopénie du sang périphérique, opposée à d’autres conditions allergiques et inflammatoires. Des études histologiques ont montré la présence d’éosinophiles et de granules d’éosinophiles dans les lésions d’urticaire. Ils peuvent améliorer l’urticaire de trois manières : premièrement, le facteur des cellules souches (FCS) dérivé des éosinophiles favorise le recrutement et la maturation locale des mastocytes dans les tissus. Deuxièmement, les protéines éosinophiles, telles que la principale protéine basique, la protéine cationique éosinophile et la peroxydase éosinophile peuvent provoquer une dégranulation des mastocytes. Et troisièmement, les éosinophiles activés expriment également le facteur tissulaire, le principal initiateur de la cascade de coagulation conduisant à la formation de thrombine. L’infiltration d’éosinophiles peut contribuer à l’œdème tissulaire de la peau dans l’urticaire, mais peut également préparer la peau pour une meilleure cicatrisation, lorsqu’elle est associée à une augmentation des mastocytes.

Les traitements visant à réduire l’accumulation et l’activation des éosinophiles, tels que les anticorps humanisés anti-IL5, le mépolizumab, le reslizumab et le benralizumab, ont montré qu’ils réduisaient l’urticaire chronique spontanée.

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Co-occurrence des auto-anticorps IgE et IgG chez les patients souffrant d’urticaire chronique spontanée.

By Sélection d'articles

Asero R, Marzano AV, Ferrucci S, Lorini M, Carbonelli V, Cugno M.

Clin Exp Immunol. 2020 Mar 2. doi: 10.1111/cei.13428. [Epub avant impression]

L’urticaire chronique spontanée (UCS) est la manifestation récurrente de papules parfois associées à un œdème de Quincke pendant plus de 6 semaines. Il s’agit d’une maladie fréquente et potentiellement invalidante. Sa pathogenèse montre une connexion complexe et peu claire entre l’immunoglobuline G (IgG) et l’auto-immunité médiée par l’immunoglobuline E (IgE), ce qui conduit à une dégranulation des mastocytes et des basophiles et à la formation de papules.

Le but de cette étude était d’évaluer la réactivité des IgG et IgE aux autoantigènes chez les personnes souffrant d’urticaire chronique spontanée et d’évaluer ses effets sur la réponse à l’anticorps monoclonal anti-IgE (omalizumab).

L’étude portait sur 20 participants qui ont subi un traitement à l’omalizumab (300 g/mois). Un score d’activité de l’urticaire égal à 7 (UAS7) a été enregistré au départ et 1, 3 et 4 mois après le début du traitement pour classer les répondeurs précoces, tardifs ou non répondeurs. Au départ, les sérums des 20 participants et 20 témoins ont été testés pour les auto-anticorps IgE et IgG contre les récepteurs IgE de haute et basse affinité, le facteur tissulaire et la thyroglobuline par ELISA. Les niveaux d’anticorps ont été comparés à ceux des témoins et analysés en fonction de la réponse.

18 répondeurs à l’omalizumab (11 précoces et 7 tardifs) et 2 non répondeurs ont été comptabilisés. Plus de la moitié des participants présentaient des IgE et IgG contemporaines pour au moins l’un des quatre auto-antigènes. Les niveaux d’IgG et d’IgE anti-TF étaient plus élevés chez les répondeurs tardifs. 25 % des participants présentaient des niveaux de récepteurs IgE anti-haute et basse affinité (IgE anti-FcεRI), ce qui laisse penser qu’il pourrait s’agir d’un nouvel auto-allergène dans l’urticaire chronique spontanée.

En conclusion, des réponses auto-immunes soutenues par les classes d’anticorps IgE et IgG ont été détectées chez plus de la moitié des participants atteints d’urticaire chronique spontanée. De telles réponses auto-immunes peuvent coexister et éventuellement influencer la réponse clinique au traitement anti-IgE, en particulier chez les répondeurs tardifs à l’omalizumab.

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Identification d’épitopes antigéniques de la thyroperoxydase, de la thyroglobuline et de l’interleukine 24. Exploration de la réactivité croisée avec les allergènes environnementaux et rôle possible dans l’urticaire et l’hypothyroïdie.

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Sánchez A, Cardona R, Munera M, Sánchez J.

Immunol Lett. 2020 Apr;220:71-78. doi: 10.1016/j.imlet.2020.02.003. Epub du 3 février 2020.

L’urticaire chronique spontanée se caractérise par de l’urticaire et un œdème de Quincke qui affectent considérablement la qualité de vie. Les personnes atteintes d’urticaire disposent d’un plus grand nombre d’auto-anticorps IgE et IgG auto-réactifs que les personnes en bonne santé. D’autres protéines impliquées dans la pathogenèse de l’urticaire comprennent la thyropéroxydase (TPO), l’interleukine 24 (IL-24) et la thyroglobuline (Tg). La raison pour laquelle ces protéines sont reconnues par des auto-anticorps spécifiques chez les personnes atteintes d’urticaire est inconnue.

Le but de cette étude était de comparer les séquences de TPO, de Tg et d’IL-24 avec certains allergènes répandus grâce à l’analyse in silico.

Les séquences d’acides aminés d’IL-24, de TPO et de Tg ont été comparées entre elles ainsi qu’avec 22 allergènes environnementaux. Pour explorer le degré d’identité et de recouvrement des protéines, les chercheurs ont mené des études phylogénétiques et des appariements multiples. Les protéines sans structure 3D consignées dans la base de données ont été modélisées et comparées par homologie. Les résidus conservés et accessibles au solvant ont été localisés dans le modèle 3D pour identifier les zones possibles de réactivité croisée et de liaison à l’antigène.

Cinq épitopes pour TPO, six pour IL-24 et six pour Tg ont été prédits avec le modèle 3D défini. Les séquences d’acides aminés d’allergènes provenant de différentes sources (Dermatophagoides pteronyssinus, Blomia tropicalis, Betula verrucosa, Cynodon dactylon, Aspergillus fumigatus, Canis domesticus, Felis domesticus) ont également été comparées aux protéines humaines. Le recouvrement et les alignements entre les allergènes et les protéines humaines étaient faibles.

En conclusion, il existe des épitopes linéaires et conformationnels possibles de TPo, Tg et IL-24 qui peuvent être la cible de la liaison d’IgE et d’IgG chez les patients atteints d’urticaire. Ces épitopes ne se trouvent pas dans les allergènes courants, ce qui indique que l’auto-réactivité aux protéines humaines ne se fait pas par réactivité croisée.

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