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Gravité et durée de la conjonctivite allergique : sont-elles associées à la gravité et à la durée de la rhinite allergique et de l’asthme ?

By Sélection d'articles

M C Sánchez-Hernández, M. T. Dordal, A. M. Navarro, I. Dávila, B. Fernández-Parra, C. Colás, C. Rondón, A. del Cuvillo, F. Vega, J. Montoro, M. Lluch-Bernal, V. Matheu, P. Campo, M. L. González, R. González-Pérez, A. Izquierdo-Domínguez, A. Puiggros, M. Velasco, A. Fernández-Palacín, A. Valero, SEAIC Rhinoconjunctivitis Committee 2014-2018

Eur Ann Allergy Clin Immunol. 2021 Jul 27. doi: 10.23822/EurAnnACI.1764-1489.231. Versión digital previa a la impresión.

La conjonctivite allergique est une réaction de la conjonctive de l’œil, liée à une hypersensibilité aux IgE. Elle est couramment associée à d’autres affections allergiques, telles que l’eczéma, l’allergie alimentaire, mais surtout la rhinite allergique et l’asthme. Pourtant, la relation entre la conjonctivite allergique, la rhinite allergique et l’asthme doit encore être comprise.

Cette étude visait à classifier la conjonctivite allergique dans une population de patients et à évaluer la relation entre la conjonctivite allergique et l’asthme, en utilisant le Document de consensus pour la conjonctivite allergique (DECA).

Un total de 2914 participants de tous âges ayant participé à l’étude « Alergológica 2015 » ont été inclus. Ils ont ensuite été répartis en deux groupes d’âge : ≤14 et >14 ans. Parmi eux, 965 participants ont reçu un diagnostic de conjonctivite allergique, classée en grave (1,8 %), modérée (46,4 %) ou légère (51,8 %), et intermittente (51,6 %) ou persistante (48,4 %). La conjonctivite allergique était principalement associée à la rhinite allergique (88,4 %), l’asthme (38,2 %), l’allergie alimentaire (8,3 %) et la dermatite atopique (3,5 %). La durée et la gravité de la conjonctivite allergique étaient significativement liées à la rhinite allergique dans les deux groupes d’âge, et à l’asthme chez les adultes.

En conclusion, la nouvelle classification DECA a montré une relation directe entre la conjonctivite allergique, la rhinite allergique et l’asthme, suggérant qu’elle devrait être envisagée dans l’hypothèse du concept ‘une seule voie aérienne, une seule maladie’.

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Les défis de l’urticaire chronique partie 2 : Traitement pharmacologique, urticaire chronique inductible, urticaire dans des situations particulières

By Nouveau, Sélection d'articles

Mario Sanchez-Borges, Ignacio J. Ansotegui, Ilaria Baiardini, Jonathan Bernstein, Giorgio Walter Canonica, Motohiro Ebisawa, Maximiliano Gomez, Sandra Nora Gonzalez-Diaz, Bryan Martin, Mario Morais-Almeida and Jose Antonio Ortega Martell

World Allergy Organ J . 2021 Jun 3;14(6):100546. doi: 10.1016/j.waojou.2021.100546. eCollection 2021 Jun.

L’urticaire chronique spontanée consiste en l’apparition de papules, d’œdème de Quincke ou des deux, pendant plus de 6 semaines, et elle affecte 1 à 2 % de la population. Elle est plus fréquente chez la femme, compromet fréquemment la qualité de vie, et les coûts pour les systèmes de santé nationaux peuvent être considérables.

L’Organisation mondiale de l’allergie (OMA) a examiné un document de position publié en 2012 concernant le diagnostic et le traitement de l’urticaire et de l’œdème de Quincke. Depuis lors, il y a eu des progrès dans la connaissance du mécanisme d’action de l’urticaire, et de nouveaux traitements (biologiques) sont disponibles pour les maladies réfractaires sévères.

Il s’agit ici de la deuxième partie d’une mise à jour de l’OMA, dont l’intention est de fournir une orientation mise à jour pour l’urticaire, en particulier dans des situations particulières telles que l’enfance et la grossesse.

Les antihistaminiques H1 de deuxième génération sont recommandés dans les principales lignes directrices comme traitement de première intention de l’urticaire, car ils sont efficaces et sûrs. Certaines lignes directrices incluent des antihistaminiques de première génération pour les non-répondeurs. La dose peut également être augmentée jusqu’à 4 fois pour améliorer l’efficacité (et sans compromettre la sécurité). L’association d’antihistaminiques ne semble pas induire de meilleurs effets, et les patients réfractaires aux antihistaminiques sont des candidats à l’omalizumab ou à la ciclosporine-A. L’omalizumab est le seul produit biologique approuvé pour le traitement des patients atteints d’urticaire modérée à sévère et réfractaires aux antihistaminiques. La ciclosporine-A est un médicament immunosuppresseur qui inhibe les cellules T auxiliaires en bloquant la production des cytokines inflammatoires.

Les affections particulières associées à l’urticaire comprennent les syndromes auto-inflammatoires et plusieurs formes de vascularite urticarienne, qui sont traités avec des antihistaminiques de deuxième génération et des glucocorticoïdes systémiques, ou alternativement des immunomodulateurs et des immunosuppresseurs.

Il est recommandé aux spécialistes de suivre les directives, d’utiliser des instruments PRO (résultats rapportés par les patients) validés et d’utiliser des médicaments efficaces et sûrs.

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Les défis de l’urticaire chronique partie 1 : Épidémiologie, immunopathogenèse, comorbidités, qualité de vie et prise en charge

By Sélection d'articles

Mario Sanchez-Borges, Ignacio J. Ansotegui, Ilaria Baiardini, Jonathan Bernstein, Giorgio Walter Canonica, Motohiro Ebisawa, Maximiliano Gomez, Sandra Nora Gonzalez-Diaz, Bryan Martin, Mario Morais-Almeida and Jose Antonio Ortega Martell World Allergy Organ J. 2021 Jun 1;14(6):100533. doi: 10.1016/j.waojou.2021.100533. eCollection 2021 Jun.

L’urticaire chronique spontanée consiste en l’apparition de papules, d’œdème de Quincke ou des deux, pendant plus de 6 semaines, et elle affecte 1 à 2 % de la population. Elle est plus fréquente chez la femme, elle compromet fréquemment la qualité de vie, et les coûts pour les systèmes de santé nationaux peuvent être considérables.

L’Organisation mondiale de l’allergie (OMA) a examiné un document de position publié en 2012 concernant le diagnostic et le traitement de l’urticaire et de l’œdème de Quincke. Depuis lors, il y a eu des progrès dans la connaissance du mécanisme d’action de l’urticaire, et de nouveaux traitements (biologiques) sont disponibles pour les maladies réfractaires sévères. Les mécanismes pathologiques de l’urticaire incluent différents types cellulaires, principalement les mastocytes, les basophiles, les éosinophiles, les lymphocytes T et B, et les cellules épithéliales et endothéliales. Le dérèglement des voies de signalisation intracellulaire et les mécanismes auto-immuns jouent un rôle important dans l’activation des mastocytes/basophiles, conduisant à la libération de médiateurs inflammatoires à l’origine des papules et de l’œdème de Quincke.

Ceci est la première partie d’une mise à jour de l’OMA, dont l’intention est de fournir une orientation actualisée pour l’urticaire.

Des biomarqueurs ont été identifiés pour le pronostic de l’urticaire chronique (IgE totales, CRP, ASST, Anti-TPO, IL-17, IL-31, IL-33) et l’évaluation de la réponse à différentes thérapies. Il est recommandé aux spécialistes de suivre les directives, d’utiliser des instruments PRO (résultats rapportés par les patients) validés et d’utiliser des médicaments efficaces et sûrs.

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Expérience concrète de l’efficacité et de la sécurité de la bilastine dans les cas réfractaires d’urticaire chronique spontanée, et de son effet sur la qualité de vie des patients

By Publications relatives à la bilastine

Abhishek De, Kiran Godse, Dhiraj Dhoot, and Aarti Sarda

Indian J Dermatol . Mar-Apr 2021;66(2):159-164. doi: 10.4103/ijd.IJD_771_20.

L’urticaire chronique spontanée est une affection cutanée présentant des papules et un œdème de Quincke, durant plus de six semaines. Les antihistaminiques H1 de deuxième génération sont le traitement de première intention de ces affections allergiques, notamment la bilastine. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’efficacité et la tolérabilité à long terme de la bilastine chez des patients atteints d’urticaire chronique spontanée, en Inde.

Il s’agit d’une analyse rétrospective, identifiant les patients atteints d’urticaire et ayant reçu de la bilastine entre le 1er mai 2019 et le 20 mars 2020, à partir de l’analyse des dossiers médicaux électroniques. Les patients avec une réponse insatisfaisante à un traitement antérieur ont également été inclus. Un traitement insatisfaisant était évalué selon le score d’activité urticarienne 7 (SAU7). L’efficacité du traitement a été évaluée en révisant le score SAU7 aux semaines 4, 8, 12, 16, 20. Le score DLQI a également été évalué et comparé au départ et à la semaine 24.

L’étude a inclus 49 patients. À 24 semaines, 51 % d’entre eux avaient obtenu une réponse au traitement (SAU = 0) et les 49 % restants avaient une urticaire bien contrôlée (SAU < 6). À 24 semaines, le score SAU7 moyen était statistiquement significatif par rapport aux valeurs initiales (1,35 ± 1,61 contre 20,2 ± 5,73), et le score DLQI moyen a également diminué à 1,63 ± 1,18, contre 8,39 ± 2,49 au départ.

En conclusion, cette étude a démontré que les patients qui avaient habituellement une réponse inadéquate aux antihistaminiques couramment utilisés ont vu leur qualité de vie et leurs symptômes s’améliorer lorsqu’ils sont passés à la bilastine.

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Pharmacocinétique et sécurité d’une formulation ophtalmique de bilastine à prise quotidienne unique, sans conservateur

By Publications relatives à la bilastine

Dolores Ochoa, Manuel Roman, Carmen Belmonte, Samuel Martin-Vilchez, Gina Mejia-Abril, Francisco Abad-Santos, Gonzalo Hernandez, Paula Arranz, Lorena Elgezabal, Nieves Fernandez

Adv Ther. 2021 Jun 12. doi: 10.1007/s12325-021-01801-y. En ligne avant impression.

La bilastine est un antihistaminique H1 de deuxième génération pour les affections allergiques. Une nouvelle formulation ophtalmique a été développée sur la base des profils d’efficacité et de sécurité de la formulation orale. Le but de cette étude était d’évaluer la sécurité et la pharmacocinétique de la bilastine ophtalmique (6 mg/ml) chez l’adulte, après une et plusieurs doses.

Il s’agissait d’une étude de biodisponibilité, en ouvert, monocentrique, de phase 1, incluant 12 participants en bonne santé (âgés de 18 à 55 ans). Les participants ont reçu une goutte de la formulation ophtalmique de bilastine dans chaque œil pendant cinq jours. Les taux sériques de bilastine étaient évalués par HPLC-MS/MS, et les effets indésirables étaient enregistrés pendant l’administration et le suivi.

Après plusieurs administrations, les taux sanguins de bilastine étaient de 2 682,26 ± 1 615,88 pg/ml à 2,5 heures. La demi-vie de la bilastine était de 7,88 ± 6,72 h. L’aire sous la courbe était de 19 512,51 ± 9 248,76 h/pg/ml. La dysgueusie était le principal événement indésirable, elle était légère et transitoire.

La formulation ophtalmique s’est avérée être absorbée en faibles quantités dans la circulation sanguine, montrant un bon profil de sécurité après l’administration de plusieurs doses.

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Application d’une double approche mécanistique pour soutenir la sélection de la dose de bilastine chez la personne âgée

By Publications relatives à la bilastine

Chaejin Kim, Valentina Lo Re, Monica Rodriguez, John C Lukas, Nerea Leal, Cristina Campo, Aintzane Garcia-Bea, Elena Suarez, Stephan Schmidt, Valvanera Vozmediano

CPT Pharmacometrics Syst Pharmacol. 2021 Jun 22. doi: 10.1002/psp4.12671. En ligne avant impression.

La bilastine est un antihistaminique sélectif H1 de deuxième génération, pour le traitement des affections allergiques chez l’adulte et l’enfant. Elle a une action rapide et prolongée.  Ses propriétés pharmacocinétiques et pharmacodynamiques sont favorables à tout âge, mais il manque des études chez les personnes âgées, qui sont hétérogènes à divers égards, notamment l’âge, les comorbidités et les comédications.

Le but de cette étude était d’évaluer la recommandation de la dose de bilastine chez la personne âgée.

Ceci a été fait par l’intégration des données physico-chimiques de la bilastine in vitro et in vivo chez l’adulte jeune, et par l’étude de l’effet du vieillissement avec deux approches différentes : un modèle pharmacocinétique à base physiologique (PBPK) et un modèle de population pharmacocinétique semi-mécanistique (Senescence). Le modèle PBPK a utilisé des transporteurs intestinaux d’efflux apical et d’influx basolatéral pour capturer les résultats de jeunes adultes après des doses uniques intraveineuses (10 mg) et orales (20 mg), soutenant l’hypothèse d’une implication de transporteurs intestinaux dans la sécrétion. Le modèle Senescence a été développé à partir d’un modèle PopPK publié, intégrant les fonctions déclinantes de divers systèmes physiologiques et les changements de composition corporelle avec l’âge.

Les deux modèles ont ensuite été qualifiés à partir des données de 16 seniors d’un âge moyen de 68,7 ans. Le modèle PBPK a également été utilisé pour évaluer la dose chez des personnes plus âgées (80 ans).

Les deux modèles ont montré qu’une dose quotidienne de 20 mg est sûre et efficace chez la personne âgée, corroborant les informations existantes pour ce groupe d’âge.

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Les agglutinines froides et les cryoglobulines sont associées aux paramètres cliniques et biologiques de l’urticaire au froid

By Sélection d'articles

Mojca Bizjak, Mitja Kosnik, Dorothea Terhorst-Molawi, Dejan Dinevski, Marcus Maurer

Front Immunol. 2021 Apr 29;12:665491. doi: 10.3389/fimmu.2021.665491. eCollection 2021

L’urticaire au froid est une affection caractérisée par des papules et/ou un œdème de Quincke en réponse au froid. Elle est généralement diagnostiquée après des tests de provocation, et les seuils de déclenchement mesurent son activité. Tout comme l’urticaire « commune », l’urticaire au froid est également une affection provoquée par les mastocytes, où le froid est un signal activateur provoquant une libération d’histamine par les mastocytes dermiques. Les agglutinines froides et les cryoglobulines ont été désignées comme des éléments liés à l’urticaire au froid. L’objectif de cette étude était de comprendre l’impact des agglutinines froides et des cryoglobulines au niveau moléculaire et d’évaluer des stratégies pour l’urticaire au froid.

Il s’agissait d’une étude de cohorte, prospective, monocentrique, comprenant 35 participants atteints d’urticaire au froid. Ils ont été analysés pour les agglutinines froides et la cryoglobuline, les données démographiques, les données historiques, les résultats des tests de stimulation au froid, les valeurs complètes de la formule sanguine, la protéine C-réactive, les taux d’immunoglobulines E totales et les taux de tryptase sérique basale.

Seize (46 %) des 35 participants ont été testés positifs pour l’agglutinine froide, et 9 (27 %) des 33 participants testés avaient un test de cryoglobuline positif. Il n’y avait aucune association de genre pour la cryoglobuline. Cependant, une agglutinine froide positive était principalement trouvée chez les participantes féminines. De plus, un test positif aux agglutinines froides a montré un taux plus élevé de réactions déclenchées par un air ambiant froid, une immersion dans l’eau froide, et aggravées par l’humidité estivale. Ces participantes présentaient également plus souvent un œdème de Quincke déclenché par de la nourriture ou des boissons froides.

Les taux sériques d’agglutinines froides étaient en corrélation avec la numération d’érythrocytes et de monocytes. Les concentrations de cryoglobuline étaient associées aux taux sériques basaux de tryptase et à la durée de l’urticaire au froid.

En conclusion, cette étude suggère que les agglutinines froides et les cryoglobulines sont liées à l’évolution et à la pathogenèse de l’urticaire au froid. D’autres études sont encouragées pour explorer les mécanismes d’action, le traitement et l’utilisation comme biomarqueurs.

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Effets des taux sériques de vitamine D et de la supplémentation en vitamine D sur l’urticaire : revue systématique et méta-analyse

By Sélection d'articles

Yajia Li, Ziqin Cao, Jia Guo, Qiangxiang Li, Juan Su

Int J Environ Res Public Health. 2021 May 5;18(9):4911. doi: 10.3390/ijerph18094911.

L’urticaire est caractérisée par des papules prurigineuses et/ou un œdème de Quincke. Il s’agit d’une affection courante ayant un impact sur la qualité de vie, induite par les mastocytes. De nombreuses études ont démontré que les taux sériques de 25-hydroxyvitamine D peuvent avoir un impact sur l’urticaire. Cependant, la relation entre la vitamine D et l’urticaire n’est pas bien connue. L’objectif de cette étude était de résumer systématiquement les données sur les associations de vitamine D et d’urticaire, publiées jusqu’en mars 2021.

Une recherche systématique a été effectuée dans PubMed, EMBASE, Web of Science et Cochrane. Des études observationnelles, avec des comparaisons de vitamine D et de personnes souffrant d’urticaire, et des études cliniques ont été incluses.

Une méta-analyse de 17 études portant sur des patients atteints d’urticaire par rapport à des témoins a démontré une différence moyenne de -9,35 ng/ml en vitamine D, ce qui était conforme à l’association de l’urticaire avec une carence en vitamine D. Des études avec supplémentation en vitamine D ont également démontré une réduction significative du score clinique de l’urticaire chez les personnes supplémentées en vitamine D.

En conclusion, les personnes atteintes d’urticaire peuvent avoir un niveau inférieur de vitamine D sérique, et une supplémentation en vitamine D peut réduire les symptômes et les exacerbations de l’urticaire et améliorer la qualité de vie, grâce aux propriétés immunomodulatrices et antiinflammatoires de la vitamine D. Cependant, d’autres études sont nécessaires pour évaluer les avantages cliniques et les mécanismes d’action de la vitamine D dans l’urticaire.

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Les antagonistes des récepteurs de l’histamine H1 pourraient-ils être utilisés pour traiter la COVID-19 ?

By Sélection d'articles

Changbo Qu, Gwenny M. Fuhler, Yihang Pan

Int J Mol Sci. 2021 May 26;22(11):5672. doi: 10.3390/ijms22115672.

La pandémie de la COVID-19, causée par le SRAS-CoV-2, a entraîné d’importants problèmes de santé à long terme chez les personnes touchées par la maladie. Il est essentiel d’identifier de nouveaux traitements pour l’infection au virus COVID-19, avec  également de meilleurs résultats. L’objectif de cette revue est de résumer l’utilisation des antagonistes des récepteurs H1 dans l’infection par le SRAS-CoV-2.

L’une des caractéristiques communes de la COVID-19 sévère est une inflammation pulmonaire déséquilibrée. La réduction de l’inflammation pulmonaire peut aider à améliorer les manifestations cliniques de la COVID-19. Les antagonistes des récepteurs H1 peuvent inhiber le SRAS-CoV-2 via le récepteur H1 ou via le récepteur ACE2.  Les protéines de pointe du virus interagissent à la fois avec l’héparane sulfate cellulaire et l’ACE2 via le domaine de liaison au récepteur, et les antihistaminiques H1 peuvent perturber l’interaction entre l’héparane sulfate et la protéine de pointe, inhibant l’entrée du virus dans la cellule.

Les antagonistes des récepteurs H1 de nouvelle génération, tels que la loratadine et la desloratadine, peuvent aider à inhiber l’infection par le SRAS-CoV-2 en réduisant l’inflammation pulmonaire induite par l’histamine, ainsi que d’autres activités inflammatoires. Il a également été démontré que ces antihistaminiques exercent des effets antiviraux en bloquant les récepteurs H1 et, par conséquent, affectent la réplication du SRAS-CoV-2 via la médiation du métabolisme et les réponses immunitaires.

En conclusion, les antagonistes des récepteurs H1 sont des médicaments relativement peu coûteux, prêts à l’emploi et capables d’améliorer les résultats pour les patients en raison de leur rôle dans la réduction de l’inflammation et de leurs effets antiviraux. Ils peuvent également être des candidats prophylactiques intéressants pour réduire le risque d’infection par le SRAS-CoV-2 dans la population générale.

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Déclencheurs de l’exacerbation de l’urticaire chronique et de l’œdème de Quincke récurrent : prévalence et pertinence

By Sélection d'articles

Anete Sevciovic Grumach, Petra Staubach-Renz, Ricardo Cardona Villa, Susana Diez-Zuluaga, Imke Reese, William R. Lumry

J Allergy Clin Immunol Pract. 2021 Jun;9(6):2160-2168. doi: 10.1016/j.jaip.2021.04.023

 

Les causes d’urticaire varient selon les patients. Elle est principalement caractérisée par une éruption. L’urticaire peut être définie comme aiguë ou chronique en fonction de sa durée. La plupart des patients ont des déclencheurs provoquant des exacerbations, et ils doivent être évités pour aider à contrôler la maladie. Cette revue vise à décrire les facteurs pouvant déclencher une urticaire chronique et un œdème de Quincke, en mettant en évidence leurs mécanismes.

Les principaux groupes de médicaments pouvant déclencher une urticaire comprennent les antiinflammatoires non stéroïdiens, les antibiotiques (en particulier les bêta-lactamines), les vaccins, le bupropion, les antidépresseurs, les antihypertenseurs, les antihistaminiques H2, les antifongiques et les antihistaminiques H1. D’autres médicaments réduisant la dégradation de la bradykinine (à partir de la cascade de dégranulation des mastocytes) entraînent un œdème de Quincke. Ils comprennent les inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine, l’endopeptidase neutre et les inhibiteurs de la dipeptidyl peptidase-4, entraînant une accumulation de bradykinine suivie d’une vasodilatation localisée puis d’un œdème de Quincke.

Des aliments et des composants alimentaires peuvent également déclencher une urticaire ou un œdème de Quincke, comme des additifs alimentaires et des substances naturelles (amines biogènes et composés aromatiques).

D’autres déclencheurs de l’œdème de Quincke sans urticaire comprennent la détresse émotionnelle, l’effort physique, les traumatismes mécaniques, les infections, les menstruations, la grossesse, des procédures médicales, les changements climatiques, l’ingestion d’alcool, et certains produits médicamenteux.

En conclusion, les patients atteints d’urticaire ou d’œdème de Quincke doivent connaître les facteurs déclenchants et introduire des changements dans leur mode de vie, avec une approche individualisée du traitement.

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Effets de la grossesse sur l’urticaire chronique : résultats de l’étude PREG-CU UCARE

By Sélection d'articles

Emek Kocatürk, et al.

Allergy. 2021 May 22. doi: 10.1111/all.14950. En ligne avant impression.

L’urticaire chronique est une affection inflammatoire caractérisée par des papules ortiées, un œdème de Quincke, ou les deux, durant plus de six semaines. Les femmes sont plus touchées, et on pense que les hormones sexuelles ont une capacité de modulation chez les femmes souffrant d’urticaire. L’objectif de cette étude était de déterminer l’évolution et les caractéristiques de l’urticaire chronique pendant la grossesse.

PREG-CU était une étude internationale et multicentrique du réseau des Centres de référence et d’excellence sur l’urticaire (UCARE), qui a inclus 288 femmes atteintes d’urticaire chronique, ayant débuté une grossesse au cours des trois dernières années et ayant répondu à un questionnaire en 47 points.

Au total, 288 grossesses chez 288 femmes atteintes d’urticaire chronique dans 13 pays ont été analysées. La moitié des femmes ont signalé que leur urticaire chronique s’était améliorée, 29 % ont signalé une aggravation et 20 % n’ont pas remarqué de changement. Les exacerbations de l’urticaire se sont produites principalement au cours du premier ou du troisième trimestre (22,8 % et 27,6 %, respectivement). Les facteurs de risque étaient les suivants: maladie bénigne et absence d’œdème de Quincke avant la grossesse, absence de traitement avant la grossesse, exacerbation lors d’une grossesse précédente, traitement pendant la grossesse et stress. Après l’accouchement, 44 % des femmes ont signalé une absence de changement dans la maladie, 37 % ont notifié une aggravation et 18 %, une amélioration.

En conclusion, la grossesse a un impact sur l’évolution de l’urticaire, et les conseils et la prise en charge doivent se faire de manière individuelle. Davantage d’études prospectives sont nécessaires pour évaluer l’importance et la fiabilité des facteurs de risque d’urticaire pendant la grossesse.

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Avenir de la gestion de la rhinite allergique

By Sélection d'articles

Sophia Linton, Alyssa G. Burrows, Lubnaa Hossenbaccus, Anne K. Ellis

Ann Allergy Asthma Immunol. 2021 Mar 7;S0091-1206(21)00337-9. doi: 10.1016/j.anai.2021.04.029. En ligne avant impression.

La rhinite allergique est une maladie inflammatoire chronique, affectant jusqu’à 30 % des personnes aux États-Unis. Des réponses d’hypersensibilité aux allergènes, médiées par l’immunoglobuline E, la provoquent. Cette revue visait à fournir une évaluation clinique complète des agents thérapeutiques et des pratiques de prise en charge de la rhinite allergique.

Une revue systématique de la littérature a été réalisée à l’aide de PubMed, de résumés publiés, de présentations virtuelles et de résultats publiés sur clinicaltrials.gov. Des manuscrits contenant des résultats d’essais, des rapports de cas, des séries de cas et des données d’essais cliniques ont été sélectionnés.

Les médias sociaux, la télémédecine et mHealth se sont montrés des outils utiles pour les soins intégrés dans la prise en charge de la rhinite allergique, car ils peuvent connecter les allergologues et leurs patients. Une approche multidisciplinaire est positive pour un contrôle optimal de la rhinite allergique. La pharmacothérapie est la norme de soins pour la prise en charge de la rhinite allergique (chlorhydrate d’azélastine et propionate de fluticasone, ou une combinaison des deux) et elle représente l’avenir du traitement de la rhinite allergique. L’immunothérapie intralymphatique (ITIL) et l’immunothérapie peptidique (ITP) sont les nouvelles options d’immunothérapie allergénique les plus prometteuses, avec un meilleur délai et un meilleur rapport coût-efficacité que l’immunothérapie sous-cutanée et l’immunothérapie sublinguale, avec des études démontrant des résultats positifs. Des études sur des produits biologiques ciblés pour la rhinite allergique sont en cours.

Les probiotiques, en particulier le Bifidobacterium spp, peuvent être bénéfiques pour la prise en charge de la rhinite allergique et comme complément à l’immunothérapie allergénique (ITA).

En conclusion, étant une maladie chronique et souvent comorbide, la rhinite allergique nécessite des soins intégrés pour une prise en charge optimale. Les nouvelles formulations et combinaisons de traitements existants sont les plus prometteuses et méritent des recherches futures.

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covid and rinitis

Comment la rhinite allergique affecte la gravité du COVID-19: une étude cas-témoins

By Sélection d'articles

Ali Guvey

Eur Arch Otorhinolaryngol . 2021 May 1;1-5. doi: 10.1007/s00405-021-06836-z. En ligne avant impression.

Le SARS-CoV-2 conduit à la maladie à coronavirus (COVID-19), une maladie exceptionnellement infectieuse dont les symptômes comprennent de la fièvre, de la toux, de la fatigue et une dyspnée, et qui peut parfois être mortelle chez les personnes présentant des facteurs de risque. Au départ, certaines maladies allergiques, dont l’asthme, étaient définies comme des facteurs de risque et d’évolution défavorable. L’objectif de cette étude était d’évaluer comment la rhinite allergique affecte la gravité de la COVID-19.

Il s’agissait d’une étude cas-témoins menée à l’Hôpital d’enseignement et de recherche Sakarya, à l’Hôpital Toyota et à l’Hôpital d’État de Yenikent, entre le 18 mars et le 30 août 2020. Elle a inclus 25 patients sélectionnés au hasard, ayant déjà reçu un diagnostic de rhinite allergique avant le diagnostic de COVID-19 ; et un groupe témoin de 125 patients sans rhinite allergique et avec un diagnostic de COVID-19.

Les patients ont été évalués en fonction des symptômes, du mode de vie (tabagisme), des comorbidités et de la durée d’hospitalisation.

Les deux groupes n’avaient pas de différences statistiques concernant les patients asymptomatiques, les fumeurs, le statut d’hospitalisation et sa durée.

Deux patients de chaque groupe sont allés aux soins intensifs et trois patients sont décédés : un patient souffrant de rhinite allergique et deux du groupe témoin.

En conclusion, la rhinite allergique n’a pas eu d’incidence sur la gravité de la COVID-19. Cependant, d’autres études sont nécessaires avec des patients atteints de rhinite allergique et de COVID-19.

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Advanced Biomarkers: Therapeutic and Diagnostic Targets in Urticaria

By Sélection d'articles

Yue Zhang, Hanyi Zhang, Shengyi Du, Siyu Yan, Jinrong Zeng

Int Arch Allergy Immunol . 2021 Apr 29;1-15. doi: 10.1159/000515753. En ligne avant impression.

L’urticaire est une maladie cutanée caractérisée par l’apparition rapide d’une éruption (œdème du derme superficiel, érythème, prurit ou sensation de brûlure), qui peut être aggravée par un angio-œdème (œdème du derme profond, du tissu adipeux et du tractus gastro-intestinal). Elle réduit la qualité de vie des personnes et peut consister en des crises récurrentes. Elle peut être considérée comme une urticaire aiguë, ou une urticaire chronique si elle dure plus de six semaines.

L’urticaire chronique spontanée est la plus courante et elle peut être induite par une autoréactivité ou d’autres causes. Le diagnostic d’urticaire chronique est généralement complexe et nécessite l’exclusion d’un angio-œdème récurrent ou d’un angio-œdème héréditaire, de sorte que les biomarqueurs sont essentiels pour diagnostiquer les patients souffrant d’urticaire.

Actuellement, l’évaluation de l’activité de l’urticaire chronique dépend du score d’activité de l’urticaire (SAU), avec peu d’indicateurs d’évaluation. Des biomarqueurs cohérents sont nécessaires pour évaluer l’urticaire.

Cet article résume les biomarqueurs avancés et les voies pathogènes associées récemment découvertes, telles que la voie de l’adhésion cellulaire/chimiotactisme, la voie de l’interleukine (IL)-6/Janus tyrosine kinase/STAT, la voie de l’IL-17/IL-23, la voie liée aux basophiles et aux mastocytes, les voies liées à la coagulation/fibrinolyse, au polymorphisme mononucléotidique, et quelques autres.

Cette revue vise à découvrir des biomarqueurs adéquats pour évaluer l’activité de la maladie, trouver de nouvelles cibles thérapeutiques et prédire la réponse des patients aux agents thérapeutiques (tableau 1).

 

Tableau 1. Utilisations des biomarqueurs dans l’urticaire

IL-18BP

IL-6 IL-33

TCTP dimérique

IL-17 CRP
Siglec-8 IL-23

D-dimère

BDNF

CD203c Protéine de transport de la 5-HT
Syk Vitamine D3/VDBP

SSA

CCL17 Substance P

PAF

Keratin86 ; desmocolline 1 ; lectine, liant le galactoside, soluble, 7 ; lactotransferrine ; kératine, cytosquelettique de type II, 4 ; kératine 31 ; kératine 80 ; insuffisance ovarienne prématurée, 1B ; plakophiline 1 ; défensine, alpha 3, et spécifique des neutrophiles

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Bilan diagnostique de l’urticaire spontanée chronique : que tester et pourquoi

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Martin Metz

J Allergy Clin Immunol Pract . 2021 Apr 20;S2213-2198(21)00435-9. doi: 10.1016/j.jaip.2021.03.049. En ligne avant impression.

L’urticaire chronique spontanée (UCS) consiste en des papules, un angio-œdème, ou les deux, durant plus de six semaines. Les directives ont limité les procédures lors du bilan de routine ; cependant, certains patients pourraient avoir besoin d’examens complémentaires. L’objectif de cet article est de proposer des recommandations pour le diagnostic et l’évaluation de certains patients souffrant d’urticaire.

Une recherche approfondie de la littérature a été effectuée pour identifier les questions importantes qui devraient définir les procédures diagnostiques sur la base d’un consensus d’experts et de preuves publiées.

Les auteurs ont proposé sept questions pour tous les patients atteints d’urticaire chronique spontanée : confirmation (exclure un diagnostic différentiel) ; cause (rechercher des signes d’UCS) ; cofacteurs (identifier les déclencheurs potentiels, les facteurs aggravants) ; comorbidités (exclure une urticaire chronique inductible, une auto-immunité et un problème de santé mentale) ; conséquences (identifier des problèmes de sommeil, de souffrance, de santé sexuelle, de travail et de performance sociale) ; composants (évaluer les biomarqueurs potentiels ou les prédicteurs de la réponse au traitement) ; cours (surveiller l’activité, l’impact et le contrôle de l’UCS).

En outre, une anamnèse complète doit être effectuée lors de l’évaluation du patient. L’UCS doit être confirmée chez tous les patients par un diagnostic différentiel, comprenant des analyses de sang pour la CRP et/ou la vitesse de sédimentation et une formule sanguine complète avec décompte différentiel.

En conclusion, sur la base des réponses, une décision pour ou contre plus de tests diagnostiques doit être prise par le spécialiste pour éviter des tests inutiles et coûteux et augmenter l’efficacité du traitement.

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